twins (nova)

Déjà deux semaines que nous étions la, nous amusant, draguant à outrance tout en buvant quelques verres et bien-sûr celui de trop. Les bains de minuit, les rires s'élevant pour toucher presque la brillance des étoiles. Mais surtout l'occasion de retrouver Nova, ma très chère soeur que je n'avais pas réellement vu depuis le début de mon séjour ici, je ne savais absolument pas si tout se passait bien pour elle, ou si, peut être par message mais la jolie rousse semblait très peu bavarde, assez pour que ma curiosité soit piqué au vif. Et c'est avec étonnement, une surprise même que je la voyais, bronzant sur l'herbe au soleil, je m'avançais donc verre elle, sûr de moi, le sourire aux coins des lèvres. « Je comprends maintenant pourquoi tu ne réponds pas à mes messages. » Les yeux plissés je m'abaissais, arrachant quelques tiges vertes pour les déposer sur son corps d'une blancheur à faire pâlir les reines européennes de l'époque. « Bon, j'espère que personne ne t'as approché de trop près, les hommes ici ont l'air sacrément embêtant. Enfin, pas étonnant en voyant les zéros qui peuplent nos bancs d'université. » Je roules des yeux en pensant à ses cons, prêt à tout pour finir dans le lit d'une fille, et même s'il m'arrivait de pratiquer la même chose, je ne pouvais me résoudre à savoir ma soeur cible d'une attitude si volage.

@NOVA DE GLÜCKSBOURG

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Les journées étaient trop courte à ton goût. Peu de temps pour profiter de la journée, de la soirée que le lendemain pointait le bout de son nez. T'as exploré le coins, pris du temps pour toi avec des amies, retrouver une connaissance perdu de vue, mais rien de très croustillant. Rien de prévu à l'horizon alors tu décide de t'installer sur m'herbe pour profiter des rayons de soleil afin de prendre des couleurs. Tu te demandes comment ça peut être possible d'être aussi blanche, mais ça c'est sûrement grâce à ta chère mère qui est aussi blanche que toi et du fait que tu viens d'un pays nordique. Lunette sur ton nez, ta tête tourne sur le côté quand tu entends cette voix que tu reconnaîtrais entre mille. Ton frère, ton jumeau que tu n'as pas vu depuis le début de l'été, chose rare depuis que tu as appris avoir un frère. « C'est les vacances, j'en profite loin de mon téléphone » pour la bonne raison que tu n'as pas envie d'avoir ton téléphone qui sonne toutes les heures parce que ta chère mère veut te parler. Tu avais une mère poule avant, mais celle-là c'est encore pire même si tu comprends un peu ses peurs. Elle a perdu une fille et n'a pas envie d'en perdre une autre. « T'as pas besoin de jouer au flic avec moi, j'suis une grande fille tu sais et puis ça risque pas, vu le colocataire que j'ai tout l'été, il y a peu de chance pour qu'un mec monte avec moi dans ma chambre » dis-tu avec une grimace en enlevant l'herbe sur ton ventre et en te redressant pour déposer un baiser sur la joue de ton frère. Ce lien, tu ne peux pas l'expliquer, c'est plus fort que toi « J'espère que tu n'as pas fait trop de folie avec les filles, n'oublie pas qu'elles ne sont pas des jouets. » une petite mise en garde, au cas où.

@Ragnar A. De Glücksbourg
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Les vacances étaient une réelle bénédiction, et ce même si j'adorai me plonger dans les livres et le savoir. J'en avais besoin, de me détendre un peu, souffler, extérioriser et surtout partir en chasse. Exposer ce corps que j'avais tant travailler toute l'année pour faire rêver les jeunes femmes, et leurs sortir les pires disquettes possible. Un goujat ? Simplement la routine. L'été représentait pour tout le monde son lot de plaisir et déplaisir mais surtout les aventures sans lendemain, les sourires alcoolisés et cette impression de vivre sa jeunesse à fond. Pourtant, quand il s'agissait de Nova j'avais beaucoup plus de mal, je n'aimais pas me dire qu'elle pouvait être approché par le genre de garçon que j'étais justement. Fait ce que je dis mais pas ce que je fais, l'expression parfaite de ce que je pensais. « Tu pourrais tout de même répondre à ton jumeau. L'homme de ta vie. » répondis-je presque offensé par cette envie de ne pas avoir de contact avec moi. Arrachant toujours de l'herbe pour lui en mettre un peu partout sur le corps, je comptais continuer pour l'embêter encore quand elle balaya mon chef d'oeuvre, provoquant sur mon visage une moue sans précédent. « C'est qui ton colocataire ? Explique-moi. Et c'est normal que je m'inquiète, y'a que des looseurs ici. » répliquais-je en levant les yeux aux ciels, ayant moi-même croisé ce genre de lourd en question. Elle m'embrasse sur la joue, et je ferme l'oeil du côté qu'elle le fait en affichant un sourire. « Oui, je fais attention t'inquiète pas. » répondis-je en mentant, du moment que je n'en mettais pas une enceinte tout était réglo.

(Invité)

Ton jumeau, tu le connaissais que depuis quelques années, à peine six ans, mais dans le fond tu le connaissais depuis bien plus longtemps, comme si il n'y avait eu aucune séparation entre vous, que tu l'avais eu près de toi toute ta vie, hors ce n'était pas le cas. Tu savais de quoi il pouvait être capable et surtout envers la gente féminine qui pouvait être son passe-temps de l'été. Les mecs comme ça, tu les fuyais comme la peste, mais ton frère était l'exception à cette règle d'or. C'était ton homme, ton meilleur ami, ton confident et même ton amant car c'était l'homme de ta vie, chose qu'il aimait te rappeler à chaque fois que tu le voyais. D'ailleurs, en l'entendant te le dire une nouvelle fois, tu n'as pas pu t'empêcher de rire. « Et depuis quand tu es l'homme de ma vie ? » disais-tu en te rallongeant après avoir déposé à tendre baiser sur sa joue comme tu aimais le faire pour lui dire bonjour. Rag', c'était ton oxygène, ta joie de vivre, celui qui te poussait à te reconstruire petit à petit, celui pour qui tu donnerais ta vie. Sans lui, tu n'étais rien. Tu enlevais l'herbe qu'il te posait délibérément sur ton ventre depuis quelques minutes, mais il recommençait derrière sans penser à ta pauvre petite peau blanche et fragile « Si demain je me réveille avec pleins de boutons rouge sur mon ventre, attends-toi à me voir débarquer dans ta chambre pour entendre mes plaintes toutes les trois secondes et à me tartiner de crème anti-démangeaison » lui dis-tu en croisant son regard et en lui offrant ton plus beau sourire. « Tu peux te détendre, c'est juste un ami » tu ne pouvais pas t'empêcher de rire en voyant sa tête quand tu lui as annoncé qu'un mec partageait ta chambre. Video gag bonjour. « Il ne veut pas que des mecs s'approchent de moi, il me surprotège trop alors que j'essaye d'avancer, de tourner la page depuis… Enfin tu sais de quoi je parle. » tu ne vas pas t'étaler sur le sujet car c'est toujours aussi douloureux pour toi d'en parler même si c'est une personne qui est très proche. Déjà, rien que d'y penser, t'en avais des frissons et c'était sans oublier les nombreux cauchemars que tu pouvais encore faire. « T'as vraiment pas besoin de t'inquiéter et si j'ai un soucis, tu sais bien que je vais vite t'appeler, tu restes le numéro un. » lui dis-tu en te redressant et en profitant pour le pousser légèrement avec ton coude. « C'est pas pour toi que j'ai peur, mais pour ces pauvres filles qui s'imaginent avoir une relation durable avec le beau prince de Norvège. T'es très convoité tu sais. » non pas que ton frère soit laid, bien au contraire il était vraiment beau, mais son titre lui offrait beaucoup de choses et également des filles par millier. Attrapant tes lunettes pour les mettre sur le bout de ton nez, t'en profitais pour te lever et lui attraper la main pour le tirer avec toi « Comme t'es là, j'veux en profiter pour piquer une tête alors lève-toi. » Peu de chance pour que ton frère soit sur cette plage en même temps que toi alors pourquoi ne pas en profiter ?

@Ragnar A. De Glücksbourg
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