ENOCH ROSENBACH ►tom holland

Tu es né à Brighton en Angleterre. Il n'y avait rien d'exceptionnel là-dedans. Ta vie commença par un ultime hurlement de ta mère, mais aussi par ton propre cri. Les larmes de joie commencèrent à couler quelques instants plus tard. Encore là, ça n'avait rien d'extraordinaire. C'était comme ça que naissait tous les bébés, non? Tu avais de la chance d'être né dans une famille assez bien nantie. Une mère travaillant dans les finances et ton père était propriétaire d'un café qui avait déjà deux franchises. Tu avais même un grand frère et une petite soeur allait suivre près de deux ans plus tard. Tu étais un bébé heureux, souriant qui ne faisait pas trop de crise. Enfin, juste assez pour être dans la moyenne. Ce qui était différent chez toi et ce qui faisait en sorte de te faire sortir du lot, c'était ton talent pour la danse. Tu avais ça dans le sang. Tout petit, tu commenças les cours. C'était peut-être un peu cliché, mais ton père n'appréciait pas trop trop. C'était dans un sens normal. Il aurait aimé pouvoir jouer dehors avec son fils, lui lancer la balle ou l'initier à tout autre sport, sauf la danse, bien sur. Mais il ne pouvait pas partager cela avec toi. Alors cela fit en sorte que tu n'étais pas proche de lui. C'était assez difficile parce que le reste de la fratrie l'était. Mais tu avais ta mère à qui tu confiais tout. Elle te poussait dans ta passion et elle était fière de toi. Ça se voyait. Plus tu grandissais, plus les sourires se faisaient rare de ta part. Tu étais loin d'être un délinquant, tu n'étais pas rebelle du tout, alors pourquoi être aussi froid? Tu étais concentré à être le meilleur dans tes classes. Ton père avait commencé à être malade. Son souhait était que tu te concentres dans tes études parce que tu étais trop intelligent pour n'être qu'un simple danseur, non?


Lors de tes quinze ans, ton père rendit finalement son dernier souffle. Son souhait le plus cher était que tu rentres à Harvard. Tu mis de côté la danse pour te concentrer là-dessus. Tu étais presque surdoué, alors ce ne fut pas vraiment compliqué. Tu fus donc accepté. À dix-huit ans, tu quittas donc le nid familial pour Boston. Les nouvelles aventures ne te faisaient pas peur. Tu allais intégrer le programme de mathématiques appliqués et tu allais renouer avec la danse en études mineures. Ce n'était pas pour te déplaire. C'était ta mère qui avait eu l'idée. Tu avais souri lorsqu'elle te l'avait proposé. Elle n'avait jamais désespéré de te voir parmi les danseurs d'une vraie troupe de danse. C'était toute ta vie après tout, non? Mais ce ne fut pas chose facile. Malgré tes nombreux talents, il était difficile de se faire une place parmi tous les élèves. Tu restais doué, mais il fallait plus, toujours plus.