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To memorize the way you shock me. + MARGE

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J'venais tout juste de rentrer d'une soirée près du lac, assez arrosée pour que mes globes oculaires prennent la couleur du sang. Je titubais dans le couloir jusqu'à ma chambre, une bouteille en plastique puant l'alcool à plein nez et mes pensées s'envolent près d'Ash. Elle était morte. Bordel ! Morte. J'réussissais toujours à m'faire à cette idée. J'me lève tous les matins avec l'espoir de la croiser quelques parts, d'entendre ses éclats de rires et, tous mes réveils deviennent un véritable calvaire quand j'prends compte que j'la verrais plus. Quand j'me rend compte que je me berce d'illusions plus belle les unes que les autres. J'ai du mal à passer ma carte électronique dans la porte, j'essaye une fois ou deux avant d'y parvenir et de la pousser avec avec effort. Tout est noir, sombre, silencieux. Seul le bruit de ma respiration s'fait entendre, et j'détestais ça ! J'me sentais seule, délaissée, abandonnée. Lucky n'était pas du Summer Camp cette année, et ça l'rendait encore plus difficile. J'retire vulgairement mes chaussures, avance péniblement jusqu'à mon lit sur lequel j'me laisse tomber en lâchant la bouteille à ses pieds. Je pose mes mains sur mon front, fermant les yeux et sans me retenir les larmes coulent quand le visage d'Ash' cogne dans ma tête. On tape brusquement à la porte, j'me redresse en sursautant, les yeux rivés vers celle-ci encore fermée. J'hésite à ouvrir, j'pense même à me rallonger mais les coups sont plus insistants encore. Je soupire, essuie mes larmes, respire un coup et avance vers la porte que j'ouvre à moitié. Mon regard tombe aux pieds de Marin, et il remonte petit à petit pour apercevoir son visage déchiré. Ses yeux brillants, humide, son désespoir criant à pleine gorge sans qu'il ne dise un mot. - Qu'est ce que tu fais là ? Que j'demande sèchement. Ouais, pourquoi tu viens ici ? Vers moi ? T'as une femme, va chialer dans ses bras moi j'ai plus envie de donner dans le social avec toi. Ça m'intéresse plus. T'as voulu tout balayer, je l'ai fait, regarde.. T'as eu ce que tu voulais. Alors pourquoi t'es là ?! Je fronce les sourcils, mes yeux s'enfoncent dans les siens quand j'vois la perle de sang tombant sur sa paupière. L'arcade pétée, je plisse les yeux dans l'incompréhension. J'savais pas si c'était l'abus d'alcool, mon imagination ou si c'était bien réel. - Putain Marin, qu'est ce que t'as foutu ! Que j'dis en levant la main vers lui, sans oser le toucher, sans vouloir rencontrer le contact de peur de succomber à nouveau. Alors j'me décale, ouvre la porte en grand pour lui laisser le passage. - Entre. Malgré tout ce que tu me demande, tout c'que tu me dit.. Je peux pas me résoudre complètement à l'idée de ne plus savoir qui tu es ni c'que tu me fait.
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Même si j'étais arrivé après quinze jours de retard par rapport aux autres, j'en profitais tout autant, me livrant complètement à l'alcool et ses effets apaisants. Anesthésiants même, puisque mon cerveau encaissant bien trop durant ces derniers jours qui ne cessaient d'être un véritable calvaire. La mort d'Ashleigh m'avait profondément touché et même si j'essayais de faire face, d'avancer, de ne pas trop regarder en arrière, la boisson avait ce don de me foutre dans le bad le plus totale. Tellement que j'avais fini par me retrouver dans une bagarre, cognant le premier venue qui avait eu le malheur de me pousser ou bien me renverser son verre sur moi. Le résultat ? L’arcade déglinguée, des bleus présent un peu partout sur le corps sans oublier la pommette bleu/violette. Rien de bien jolie, et malgré cette fureur rien n'y faisait, une colère, une désolation même régnait en maître à l'intérieur de moi. J'étais touché, en colère de l'être autant, et en peine de sentir un pilier s’effondrer. Allongé sur l'herbe, le regarde perdu dans le ciel, je pensais et ce beaucoup trop. Tel un tsunami, je m'étais noyé comme un con après sa mort. Malgré les larmes, les yeux bien trop fatigués, je me relevais, cherchant vainement du réconfort, quelqu'un en qui j'avais confiance. La douleur n'était pas fatale, elle n'existait presque pas, pas autant que celle que j'éprouvais à l'intérieur. J'avançais à travers les gens, titubant, arrivant à l'hôtel. Je monte les marches, et encore des marches en n'ayant que cette idée en tête, jusqu'à ce que je m'arrête devant la porte. Sa porte. Qu'est-ce que je fou au juste ? Je grimace en sentant vivement une douleur avant de frapper. Pas de réponse. Je frappe cette fois-ci plus fort. Plus vigoureusement. Peut être qu'elle n'était pas la ? Avec Sloan ? Mes poings se durcissent et je m'apprête à foutre un coup de pied dans la porte quand elle s'ouvre enfin. Sage, fatiguée, les yeux rouges, mais durs malgré tout. « Je suis la, c'est tout. » répliquais-je en ne sachant moi-même pas vraiment la raison de ma venue et encore moins de mon état plutôt lamentable. Pour un mec qui aimait rarement se salir les mains, je l'avais fais et pas qu'un peu. Mes jointures me faisaient d'ailleurs un mal de chien, et ce malgré la boxe que je pratiquais à Boston. « Rien. » me défendis-je en voyant sa main s'arrêter, fermant les yeux un moment pour ne pas ressentir son touché. Sa peau contre la mienne. J'ouvre finalement les yeux, et entre quand elle me laisse enfin passer. Je m'effondre finalement sur une chaise que je trouve, me tenant comme je pouvais. « T'as de la glace ? » demandais-je en la scrutant, j'avais besoin d'apaiser les douleurs, de souffler un peu et quoique j'en disais, j'avais véritablement besoin d'elle. Maintenant. « Il est pas là l'autre.. » con ? Je délimitais les mots, de façon à ne pas trop en dire, à ne pas trop lui laisser croire que tout ça ne faisait que m’agacer. De plus, qu'elle se fasse tringler par un eliot. Je pensais garder un certain contrôle sur mon ivresse, pourtant, ma présence ici avait tout de me faire comprendre l'inverse. Merde.
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J'aime la nuit. Plus que le jour. À la différence de celle-ci, le soir, tous les masques tombent et s'assume un peu plus. On ose dévoiler ce qu'on pourrait pas en pleine journée, parce que l'obscurité nous rassure, on s'fait croire que la nuit, personne ne voit très bien, la vision est endommagée et on s'rassure en se disant que les balafres de la vie ne se voient pas tant que ça. Mais on a tort, elles brillent encore plus quand le soleil tombe, elles sont plus douloureuses et on est incapable d'en faire abstraction. Les langues se délient dans un coin de rue, se lient aussi à défaut de lier des cœurs. Ça devient dur d'aimer, ça fait peur, ça fait mal, et l'angoisse de perdre ce sentiment beau et mauvais à la fois devient une obsession. Mais la nuit te pousse à faire des choses que tu contrôles pas, comme toi, là, entrant dans ma chambre le visage massacré et la voix rauque de fatigue. Je pousse la porte assez fort pour qu'elle se referme seule sans que j'ai besoin de l'accompagner, mon regard suit les pas de Marin qui se fraye un chemin jusqu'à une chaise. Il répond bêtement à mes questions, je ferme les yeux, souffle un coup pour ne pas l'envoyer chier. - Rien ? T'es sortit naturellement du vagin de ta mère bleu comme un schtroumpfs alors ? J'suis irrité, j'ai plus la patience là, alors arrête de me prendre pour une conne. De me parler comme tu parles à une inconnue, à tes jouets de nuit. J'suis pas elles, j'le serais jamais, met toi le dans la tête bordel. Marchant jusqu'à un tiroir, m'agenouillant devant pour fouiller et en sortir une trousse de secours pas très garni. Presque inutile. J'sors tout ce qu'il y a dedans, regardant les noms des boites que n'attrape entre mes doigts avant de me lever avec des compresses et un désinfectant. - Non. Que j'réponds en lui lançant un regard noir, venant me mettre entre ses cuisses et attraper son menton de mes deux doigts. Les yeux rivés vers ses blessures, j'tourne légèrement sa tête pour analyser brièvement l'étendu des dégâts. - Bouge pas. Soufflais-je en lui adressant un bref regard. Un regard assez long pour que palpitant s'agite, il m'en fallait peu avec lui. J'contrôle rien, jamais, d'un côté.. Ça m'excite, et de l'autre, ça m'fait flipper. Mais à côté de ça, moi, contrairement à lui j'en ai toujours voulu plus encore. Je retire le bouchon, déverse le liquide sur la compresse avant de venir tapoter doucement son arcade. Il sursaute légèrement et, je m'arrête net. J'déteste le voir souffrir, j'parle pas de ses blessures physique, je parle de la plaie au nom d'Ash' qui le tue. - Désolé.. Que j'réponds d'une voix plus douce, apaisante avant de me remettre au travail de manière plus minutieuse. Je sors une deuxième compresse en arrachant le sachet, rebelote, et je marque une pause. Levant les yeux pour attraper les siens à sa question. - Pourquoi ? Tu voulais lui dire bonsoir peut-être ? Je serre les dents, souffle un rire ironique avant de baisser les yeux vers mes doigts qui s'agitent.
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Rien ne me ressemblait vraiment, même le reflet de mon miroir n'était plus l'exactitude de ce que je j'étais. La perte, sa perte avait causé en moi un bordel monstre, un ennui profond, une extinction de la flamme si forte et brillante. Je pensais pourtant m'en sortir, riant avec les autres, racontant des débilités infâmes mais faisant naître des sourires. Courant, continuant mes petites habitudes à quoi je me raccrochais pour survivre à ce manque. Si fort, si intense. Mais le déni me guette, reste près de moi parce qu'y croire c'est trop douloureux. Y croire c'est finalement se rendre à l'évidence, c'est accepter cette partie en soi qui ne servira plus à rien, ou du moins qu'aux souvenirs. Alors je me bats contre cette idée, je veux encore croire qu'elle m'appellera, qu'elle viendra au summer camp pour me dire que je suis con à jouer avec des pailles ou des noix de coco, mais j'oublie cette limite si fine entre réalité et fiction. La gueule en sang, le regard perdu, mes pas m'amenant jusqu'à chez elle comme un denier espoir. Une prise de conscience. J'ai besoin d'elle et ça me tue de me le dire. D'avouer. Et encore plus de prononcer ses mots. Alors je me tais, je ne suis pas vraiment éloquent mais la sensation intime d'avoir pris la bonne décision. Forcément ça ne plaît pas Sage qui n'ouvre sa bouche que pour m'engueuler. Lèvres qui semblent fatigués, clairement elle devait revenir d'une fête et je pense aux garçons qui ont du la toucher, la regarder, même la convoiter et ça m'agace. Je fronce les sourcils, grimace à cause de ma blessure et fini par me laisser faire par la jeune femme. « tu crois vraiment que je me suis pris une porte ? » grondais-je presque en lui lançant presque au visage une déviance que je croyais pourtant visible. Je ne suis pas d'humeur et passe mes nerfs sur elle, sans vraiment le vouloir alors qu'elle sort sa trousse de soin à deux balles. Je rumine en l'entendant me dire qu'elle ne possède pas de glace, et une fois encore quand je ne dois pas bouger. Quel caractère de merde, et pourtant je lui obéis parce qu'elle prend le temps de s'occuper de moi, que ça me fait du bien, et que je ne veux qu'elle change ça pour rien au monde. Elle s'installe près de moi, me soigne, je tressaille par moment. Elle s'excuse. Mais ça semble plus profond, dis à demi-mot comme une excuse de mon comportement. Semblable à un pansement qu'on viendrait coller sur une plaie intérieur, elle touche quelque chose qui ne voit pas mais qui se sent pourtant. Elle s'applique et une tendresse naissante vint m'attraper, du moins jusqu'à ce que je pense à Sloan. « Pourquoi pas, on à couché avec la même fille après tout. » c'est plus fort que moi, j'arrive pas à me faire à cette idée. Et plus j'y pense, plus j'y réfléchis et moins je me concentre sur les choses essentiels.
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Lumières éteintes, mes pupilles parviennent à dessiner sa silhouette dans l'ombre. Même en étant aveugle je serais parvenu à la voir, avec le nombre de fois où j'ai dû l'imaginer dans ma tête en Italie. Où je forçais ma mémoire à reproduire chaque détails de son anatomie. C'est tout ce qu'il me restait, tout ce que j'avais, pas une photo, pas un souvenir visible, seulement quelques fragments d'images qui devenaient de plus en plus lointains. Tu le sais pas ça, je te l'ai jamais dit, je te le dirait même jamais, et je préfère encore que tu me haïsse, que tu me déteste ou pire.. Que tu fasses comme si je n'étais plus rien, comme s'il n'y avait rien eu plutôt que de me mettre à nue devant toi. De t'énumérer le nombre de fois où j'ai pu souffrir de ton manque. Je t'en veux de m'en vouloir, de pas avoir envie de lire entre les lignes de mes paroles, de pas vouloir comprendre ce que mes yeux te disent à chaque fois qu'on se voit. Je t'en veux, j'aimerais claquer la porte et faire moi aussi, comme si tu n'existais pas.. Mais c'est impossible, j'ai pas la force d'être forte. - Arrête de faire n'importe quoi. Que je souffle en passant le coton sur sa plaie. Je sais que c'est que de se détruire par chagrin, maintes et maintes fois j'ai voulu provoquer le pire pour que la tristesse se taise une bonne fois pour toutes. C'est jamais la solution, on a encore plus mal après ça. Et j'peux pas supporter le fait de te voir dans cet état, pas supporter qu'on ose te faire du mal.. Je me décrispe petit à petit, je prends mon temps parce que c'est l'un des rares moments où j'ai la chance de retoucher sa peau. Le sang épongé, j'attrape un pansement que je viens coller sur l'ouverture et tourne les talons pour jeter le tout dans la poubelle. En revenant, mes pas sont d'un coup plus lents, quand j'entends l'explication à sa question. Un nouveau coup dur, coup de pute pour pas changer. - Juste ça ? Un plan cul en commun ? Je souris avec ironie, cachant la douleur dans ma poitrine dans un jeu d'actrice sans nom. Je viens m'asseoir sur mon lit, retirant mon t-shirt pour le jeter au sol avec nonchalance. - Merci Marin. Que j'ajoute, défaisant le bouton de mon short que j'envoie valser à son tour. - Ton ex plan cul a sommeil, ton arcade saigne plus alors tu peux retourner dans ta chambre maintenant. Froide, sèche. J'esquive son regard, en allant vers mon armoire pour fouiller dedans et récupérer un pyjama.
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Je me sens désemparé, con, inutile, telle une serpillière, complètement fatigué par la bataille rendant les armes devant Sage tel un guerrier d'une armée. Je ne parlais peu, la scrutant seulement parce que son aura m'apaise, me berce presque. Je me retrouve dans une atmosphère agréable même si son regard que j'apercevais ne me mettais pas dans les meilleurs dispositions. Je me surprend même à vouloir la toucher, rencontrer de nouveau sa peau, la frotter de ma barbe piquante pour qu'elle râle, m'endormir sur ses genoux comme un présence féminine veillant sur moi. Mes mains effleurant ses flans de montagne, l'étreignant tout contre moi.. J'étais clairement en manque d'attention ou bien de tendresse, chose que je me refusais depuis toujours cependant avec la mort d'Ashleigh, tout avait changé. Je grogne une nouvelle dois en l'entendant me donner des ordres. Mine de rien ce qu'elle m'inflige à cet instant me pique, me donne soudainement des tics nerveux, peu agréable. J'ai l'air d'un interné certainement mais je m'en fou. Plus rien ne compte et encore moins mon aspect physique en cet instant. Une fois soigné, mon côté désagréable reprend le contrôle, j'ai ce besoin constamment de la toucher, de lui faire du mal en plus de la mort. Forcément la jolie blonde répond mais je ne fais pas de même, me taisant, silencieux. Mes mots la rende mauvaise, tellement qu'elle décide de me foutre à la porte, se déshabillant devant moi ce que je ne loupe forcément pas, m'ignorant comme si j'étais le rideau, un mur de la pièce. Elle m'évite et ça se comprend. Je me lève finalement et entour doucement sa taille de mes mains. Le nez dans ses cheveux, respirant son odeur. Juste du réconfort. Une familiarité. J'avais conscience d'agir de manière bizarre, mais je ne voulais que suivre mes envies, et la sentir. La desserrant d'une main, je suivais le prolongement de son bras, puis sa main en m'arrêtant sur une trace, son annulaire gauche semblait vide, sans signe d'une bague et pourtant son fantôme rodait encore. « Merci. » dis-je tout juste mais comme pour dire tant d'autre chose. Je m'accrochais à elle comme à une bouée de sauvetage, priant pour qu'elle ne se dégonfle pas malgré mon air rustre.
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Tu me dégoûte, tu me dégoûte putain. Et moi, je suis encore pire que toi ! Je me laisse à chaque fois regagner par tout ce que je ressens, par toi et tout ce que j'aimerais que tu me donne et que tu me donnera jamais. Je le sais, je le sais et merde, j'arrête pas de persister dans cette direction. D'pas vouloir lâcher le morceau, de baisser les armes à chaque fois quand j'pense récupérer un peu de nous d'avant. Un morceau de ce que t'as pu me donner un jour, un misérable regard qui dit autre chose que "j'veux plus de toi". Et à chaque fois, c'est une illusion à la con. À chaque fois j'me fait avoir par tes mimiques, ta tendresse qui dure une fraction de seconde quand tu daignes baisser ta muraille de fer. Et à chaque fois c'est pareil, tu remet ce froid, cette distance qui me glace le sang. Tu me fait comprendre par n'importe lequel de tes gestes que tu seras jamais à moi, que j'serais jamais à toi et que t'as mit une croix sur n'importe quoi qui nous relierait. Alors dégage de là, dégage de mon monde ! Et j'ai même plus envie de te regarder, tu m'dégoûte et j'ai honte de la façon dont tu parviens à m'rendre aussi faible. Alors j'te tourne le dos, me déshabille en cherchant mon pyjama. Mais ma nuque se délecte subitement de ton souffle chaud, mon regard se baisse sur ses bras qui m'entoure et mon coeur qui commence à battre beaucoup trop vite. Tu vois, c'est ça que j'déteste, c'est l'fait d'être à ta merci au moindre contact, au moindre mot. Je ferme les yeux, déglutis, profitant de l'extase que m'offre cette étreinte parce que j'ai tellement pas envie d'y mettre fin maintenant. Je laisse tomber lentement ma tête contre ton épaule, collant mon front contre ton cou brûlant. "Merci". Je serre les dents, me retourne pour lui faire face. - Qu'est ce que tu veux Marin ? Tu veux quoi de moi ? Tu veux me ronger jusqu'à l'os ?Jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien ?! Je fronce les sourcils d'incompréhension, baignant dans la détresse comme toujours quand il est là. - T'as utilisé tout ton lot de cagole donc tu reviens vers moi, c'est ça ? J'te suis plus, c'est pourtant toi qui ne voulait plus rien de moi. De nous.
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Les minutes défilent pourtant le temps semble s'être arrêté l'espace d'un instant. Je ne sais pas combien de temps je reste la, à la renifler comme le pire des pervers, parce que ouais, c'est super bizarre dis comme ça. A la toucher, juste ne plus rien penser. Le vide complet. Je ne pense pas non plus à ma douleur, ni à ma chambre que je ne saurai retrouver, ni à la pseudo mort d'Ashleigh, ni si dehors le ciel est étoilé ou non. Mon coeur semble s'arrêter, ou non, plutôt vibrer doucement, lentement, comme si lui aussi profitait de ce moment, de l'infime minute qui nous sépare, de notre retrouvaille entremêlé. Et c'est douloureux, pour une raison que je ne connais pas. Que les mots même ne peuvent pas porter, juste un sentiment. Qui se précise en touchant le doigt, le seul qui pouvait m'indiquer que son coeur était pris. Pourtant rien. Et penser à cet espèce d'enfoiré qui avait eu la bonne idée de l'épouser me donnait tout bonnement la nausée. Je pensais sérieusement à ressentir cette vilaine envie de le rencontrer pour comprendre quand soudainement, la jolie brune se retournait sans la moindre explication, me laissant simplement surpris par ce revirement de situation. Le contact avait été rompu. Mais pas le cerveau de Sage, non, puisque visiblement une seule question lui tournait en tête. « Pourquoi ? » demandais-je en répondant à sa question par une semblable. « Pourquoi tu veux, toujours mettre des mots ? » La questionnais-je une seconde fois en la scrutant du regard. L'incompréhension se lisait sur mon visage. Pourquoi, elle ne pouvait tout simplement pas profiter du moment ? Qu'on s'embrasse ? Qu'on s'aime encore pour une nuit ? Qu'on se quitte finalement, mettant cette tendresse abusive sur le dos de l'alcool mauvais, d'une connerie, et qu'on arrête tout bonnement de réfléchir. Parce que quand je commençais à le faire à son sujet, j'angoissais à cause de l'impact que cela aurait. De son empreinte qu'elle aurait laissé sur ma peau. La tête me tourne. Je m’assoies soudainement sur le lit pour retrouver mes esprits. « Mon lot de quoi ? » Je comprenais le sens de sa phrase, mais ce mot sortant de Marseille m'avait arrêté en plein vole. « T'es jalouse ? » Détourné une question par une autre, mon point fort et un moyen unique pour me sortir des mauvaises passes. Et parce que j'aimais lui poser ce genre de question, que j'avais déjà à de nombreuses reprises dites. Et j'aimais tant qu'elle me réponde positivement. Parce que j'aime, j'adore même qu'elle entretienne cette flamme. L'ego. « Et bien, prends-moi. » dis-je en l'air, la regardant, détaillant chaque parcelle de sa peau. Puis, d'un coup, je m'effondre sur son lit, les mains en l'air, les yeux fermés, sentant soudainement la fatigue m'envahir, le poids retomber sur mes épaules. « Mais avant, on dort ? » L'alcool redescendait et vient avec, les bras de Morphée s'ouvrant au dessus de moi.
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