Parlons peu, baisons bien ! (Oscar)

Parlons peu, baisons bien !

Oscar & Prue

Elle tournoyait, tournoyait tranquillement sous une pluie, le visage tourné vers le ciel avec un sourire sur les lèvres et les bras tendus de chaque côté de son corps. Qu'était-elle en train de faire ? Bientôt trempée jusqu'aux os, sa robe courte n'allait plus pouvoir cacher sa chair puisqu'elle commençait à devenir transparente. Alors que les autres s'abritaient un peu partout, elle restait là, sous la pluie, aimant ce cruel contact des gouttes qui s'écrasaient violemment sur son visage. Personne n'avait réellement prévu cet orage, car il n'y a même pas une heure, le soleil faisait rage. De toute façon, nous avons passé le stade de prédire la météo, parce qu'elle n'était jamais fiable, elle nous surprenait toujours. En fait, tout ceci n'était qu'un rêve et il ne lui fallut pas longtemps pour s'en rendre compte. Un rêve sans intérêt, un rêve qui lui force à ouvrir les yeux et se rendre compte qu'il ne pleuvait pas. Se rendre compte qu'elle était en vacances et qu'ici, la chaleur était au rendez-vous. Quoi qu'il en soit, ne trouvant plus le sommeil, elle décida de piquer une tête tardive à la piscine intérieure de l'hôtel. La rousse prend tout le nécessaire dans un sac, enfile un maillot blanc et sort de sa chambre. Personne à cette heure-ci et c'était tant mieux. Quoi qu'elle avait parlé un peu trop vite. La française se stoppe immédiatement tandis que son regard fixe... Oscar. Arquant un sourcil, elle étouffe un petit rire. « Tu viens d'arriver ou bien tu t'apprêtes à partir ? » Qu'elle balance en sortant de son sac, une serviette de bain. Prue ou comment chasser indirectement le jeune homme. « Ô que suis-je malpolie, j'ai oublié de glisser un petit bonsoir ! » Fit-elle en grimaçant. Mais c'était fait exprès voyons. Rouquine glisse son index sur le bas de son maillot et fait claquer un bout contre ses fesses avant de déposer tous ses affaires et de plonger enfin dans la piscine.

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Ses valises avaient été rapidement défaites, une habitude qu’il avait. Il savait faire preuve d’une organisation sans faille quand il s’agissait de gagner du temps et de passer le maximum de temps à profiter des lieux. L’endroit état magnifique bien sûr, à l’image du pays dans lequel les étudiants de Harvard avaient posé les pieds cette année. Il avait simplement attendu que tout le monde soit occupé à ses bagages ou à boire les premiers cocktails pour aller piquer un plongeon dans la piscine. Il sortit de l’eau après s’être rafraîchi du voyage et alluma une cigarette qu’il fuma en profitant du calme qui entourait la piscine, pas encore prise d’assaut par les autres étudiants. Il allait jeter son mégot quand une blonde apparut dans son champ de vision. C’est Prue qui débarquait, n’oubliant pas son petit air de princesse, pas agréable le moins du monde. Il leva les yeux au ciel, dépassé par le comportement de la jeune femme. « Bonsoir Prue. » lui glissa-t-il avec un sourire, ne relevant pas sa petite remarque pour le moment. Il la regardait faire, remettre son maillot en place ostentatoirement. Sûrement pour attirer l’attention du jeune homme sur ses courbes, puis elle plongeait déjà dans la piscine sans sourciller. S’il pouvait bien reconnaître quelque chose c’est qu’elle était une princesse relativement courageuse. Il ne bougeait pas du bord de son transat, attendant que la jeune étudiante remonte à la surface. « C’est dingue d’être aussi désagréable. Tu pourrais être plus détendue on est en vacances. » il lui fit remarquer.

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Oscar & Prue

Après quelques brasses pour s'habituer à la température, elle se cambra et s'élança vers le fond. Longeant quelques instants le fond elle remonta, heureuse et rafraîchie. La jeune française se cale contre le bord de la piscine face à Oscar. Son menton posé sur ses bras, elle plonge son regard dans le sien ne manquant pas de lâcher un rire qui fait écho, suite à sa remarque. « Tu ne savais pas que chez-moi, c'était toujours les vacances ? » Rouquine n'avait pas besoin d'un temps précis pour s'amuser. Fêtarde à souhait, elle ne manquait jamais d'occasion pour profiter de la vie. « Mais puisque tu tiens tellement à me détendre, tu pourrais peut-être me faire un massage ? » Et histoire de se faire encore plus provocatrice, elle tapote doucement l'une de ses épaules. « Peut-être qu'on pourrait commencer par les là ? » À celui qui réussira à dompter une fille aussi chiante que Prue, il faudra lui décerner une médaille, parce que cette nana était vraiment une petite calamité. Elle stoppe ses tapotements et capture intensement le regard de son interlocuteur. « J'trouve quand même que ces derniers temps, tu es fort bien occupé... Une moche en vue ? » Il faut savoir que Prue était assez possessive que ce soit avec ses plans culs, sa famille ou ses amis. C'était presqu'une maladie irritable chez elle, mais elle n'en n'avait rien à foutre. Soit on la prenait telle qu'elle, ou soit, on l'évitait tout simplement.

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Il la regardait nager sans faire de remarques, sachant que ça suffirait largement à réactiver le moulin à paroles qu’elle était. Il n’avait besoin ni de parler, ni de rien faire. Prue se suffisait largement à elle-même pour mettre l’ambiance et se faire la conversation. Il rit en l’entendant lui réclamer un massage, jamais à court d’idée pour chercher un contact physique avec lui. Il n’était pas dupe, Prue savait ce qu’elle voulait. Son allure, sa façon de lui parler. Elle savait s’y prendre, certainement parce qu’elle a toujours été sûre d’elle et n’a jamais pris peur face aux autres. Il s’approcha d’elle pendant qu’elle prétendait qu’il était trop occupé pour elle. Ce n’était pas tout à fait vrai mais pas tout à fait faux. Si Prue lui demandait, il passerait avec plaisir plus de temps avec elle. Mais oui, il y avait aussi d’autres filles – pas des moches comme elle le prétendait – ou plutôt Olympe qui réclamait toute son imagination pour l’attirer plutôt que pour passer du temps avec elle à vrai dire. « Ça t’inquiète que je te délaisse. T’as peur que je t’oublie ? » Il sourit avant l’amener sur un transat où il la fait s’asseoir devant lui. Et comme il savait être adorable il commença à lui masser doucement les épaules. Il s’appliquait, pour la forcer un peu à se taire, à se concentrer uniquement sur ça. Au bout d’un massage digne des meilleurs kinés, il reprit la parole. « Satisfaite ? Tu vois parfois ça vaut le coup de garder un peu le silence. » il lui dit en attrapant son menton pour tourner son visage vers lui.

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À l'entente de sa remarque un peu taquin, la demoiselle pose une main contre sa poitrine afin de jouer un faux semblant d'ahurissement. « Moi ? Avoir peur que tu m'oublies ? » Elle pouffe de rire et reprend aussitôt sa question. « Personne n'a jamais pu m'oublier jusqu'à présent Oscar. Et je ne pense pas qu'un jour, ce visage d'ange là, tu réussiras à l'oublier ! » Son index fixé sur son propre visage, elle tente un large sourire à la fois angélique et démoniaque si l'on regardait en profondeur. Faut dire que Prue était une femme qui savait ce qu'elle voulait et lorsqu'elle voulait quelque chose, elle faisait tout pour l'avoir et elle l'obtenait. La preuve avec ce massage. Le garçon se rapproche d'elle pour l'aider à sortir de l'eau et l'installer sur un transat. Mais dire qu'elle ne se fichait pas de ce massage serait mentir, car tout ce qu'elle souhaitait, c'était un contact physique, l'attirer à elle. Et Bingo ! « Ummm, pas totalement satisfaite... » Qu'elle rétorque en retirant les doigts du beau brun de son menton. À son tour, la lowell se lève et l'oblige à prendre sa place. Puis, dans un sourire malice, elle pose son popotin sur les cuisses d'Oscar, s'installant ainsi confortablement. Elle passe ses cheveux mouillés d'un côté pour que tout son dos soit a découvert. « Je me sens soudainement courbaturée au niveau du dos jusqu'à la naissance de mes fesses... » Exprime la rouquine en penchant la tête par-dessus son épaule pour essayer de capter le regard d'Oscar. D'habitude, elle y allait franco, si elle désirait qu'il la touche à certains endroits, elle lui disait cash, mais là, elle avait envie de jouer, car la petite princesse gâtée était d'humeur taquine.

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Elle semblait bien sûr d’elle, la rouquine et Oscar n’était même pas surpris. Ça faisait partie de son charme de toute façon, il n’allait pas lui reprocher. Mais ce qui amusait le jeune homme c’était de la remettre à sa place. Bien que facilement impressionné par le charme d’une jolie fille, il n’en gardait pas moins les idées en place, difficilement impressionnable. « Tu sais il y a un début à tout Prue, je serai peut-être le premier à t’apprendre que tu peux être oubliée. » dit-il avec mordant en se dirigeant vers la jeune femme. Il s’exécutait, offrant à l’étudiante le massage qu’elle lui réclamait. Il s’appliqua, alors qu’elle prétexta qu’elle n’était pas satisfaite. Il la regarda sans comprendre tout à fait où elle venait en venir. Enfin … il se doutait qu’elle avait une idée derrière la tête. Il l’observa se lever encore, s’installer sur lui sans qu’il ne fasse rien. Il était habitué de ce genre d’attitude de sa part donc ça le faisait sourire d’abord. « Je sais pas si je vais y pouvoir grand-chose. » Pourtant il posa ses mains contre le dos de la jeune femme et les pressa contre celui-ci, jusqu’en bas, remontant par ses hanches et chatouillant ses côtes. « Tu mets pas autant les formes d’habitude, c’est bien il y a de l’amélioration. » dit-il en souriant pour lui-même, content qu’elle soit un peu moins brute.

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Oscar & Prue

Monsieur venait de sortir une remarque qu'il ne fallait pas. Son visage se crispe et se referme. Elle boude. Elle grogne. Aurait-elle peur de l'oublie ? « Et tu seras peut-être le premier homme castré... » Elle était quelque peu froide, jalouse aussi et on mettra ceci sur le compte de sa possessivité légendaire. Sérieusement ? Il n'avait pas intérêt à l'oublier, ni même à la faire passer en second plan. Never, c'est quelque chose qui pourrait lui faire péter un câble et si elle n'est pas sur le point de le faire déjà. Enfin... Il s'exécute et lui masse le dos jusqu'à ses hanches qu'il chatouille, Prue éclate de rire malgré elle, très chatouilleuse à cet endroit. Elle se penche légèrement et lui attrape les poignets pour se libérer et se redresser. « Tu triches là ! Interdictions aux chatouilles. » Elle stoppe son rire et cale ses mains contre ses reins. « Tu préfères donc que je reste loin ? Quand je ne suis pas aussi proche de toi ? Quand je ne suis pas aussi démonstrative ? » Rouquine avait encore de travers les mots précédents d'Oscar. Elle boudait toujours. « Très bien... » Elle suréleve le menton, arbore une mine frustrée et se dirige vers la piscine pour plonger. Ouai, elle l'avait un peu mauvaise. Dès qu'il lui faisait comprendre qu'elle n'était pas le centre de son monde, elle prenait rapidement la mouche.

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