t'as un joli maillot de bain, tu permets que je l'enlève ? (ezco)

Semaine 1 jour 4
Coco Becker & Ezio Scorsese
Un énième verre à la main, Ezio s'ambiançait pas mal depuis son arrivé au Laos. Il se sentait comme un poisson dans l'eau et était refait des conditions de ce séjour. Il faisait beau, il y a avait de jolies filles mais au delà de ça, il était loin de Boston et retrouvait une ville qu'il avait fait lors de son tour du monde. C'était vraiment bon de revenir ici et de laisser la nostalgie le dominer et l'envahir un peu. Il était à une soirée et commençait petit à petit à décaler son mode de vie. Profiter l'apreès-midi ainsi que la nuit et dormir le matin, voilà son programme pour les deux mois à suivre. Comme l'année dernière, il allait profiter de chaque instant et n'allait rien rater du Summer Camp. C'était le but de ses vacances, se vider la tête et profiter au maximum. Ezio apporta son verre à la bouche et vida la moitié de son contenu directement dans le gosier. Il discutait avec des potes et fumait une petite clope. La soirée était déjà bien entamée et lui avait bien bu. Il n'était pas saoul mais plutôt bien entamé. Il éclata de rire à la remarque de l'un de ses potes et tourna la tête vers les autres. Il croisa le regard de Coco et afficha un large rictus sur le bord de ses lèvres. Sans chercher à comprendre plus loin, il posa sa main sur l'épaule de son pote et lança un « j'reviens » en les laissant en petit groupe pour se diriger vers la jeune fille. Il ouvrit les bras et manqua de renverser de l'alcool par terre. « Coco, j'ai besoin de toi pour un truc ... genre hyper important ! » gueula-t-il à travers le bar. Il se mit à rigoler tout seul en se rendant compte de la tonalité de sa remarque. Beaucoup d'étudiants s'étaient retournés vers lui. Il vint leur sourire et hocha la tête, peu concerné. « Messieurs, dames. » lança-t-il bêtement, le sourire amusé scotché sur les lèvres. Il s'approcha de la jolie Coco et la prit dans ses bras comme si c'était sa pote de toujours. Il puait l'alcool à des kilomètres à la ronde mais était bien et marchait encore droit. Il en fallait beaucoup à Ezio pour le mettre mal, il était très loin de ses limites.

Semaine 1 jour 4
Ezio Scorsese & Coco Becker
C'était la quatrième soirée du summer camp et c'était la quatrième soirée où tu sortais et tu t'amusais.  Tous les soirs, tu enchaînais les verres et les mecs. C'était déjà devenu ta routine au bout de trois soirées. Ce soir n'allait pas être une exception. Généralement, comme ce soir, tu passais ton début de soirée avec des personnes que tu n'avais jamais vues à Harvard. Ça te faisait plaisir de faire de nouvelles rencontres étant donné que tu n'étais arrivée à Harvard qu'en janvier dernier. Ce soir, tu étais avec une dizaine de personnes et vous buviez des cocktails en extérieur. La vue était magnifique, elle donnait sur un grand lac sur lequel la lune se reflétait. Tu n'étais pas encore très alcoolisée mais tu continuais d'enchaîner les verres.
Tout à coup, arrivé de nul part, ezio acouru vers toi et écarte la bras devant toi. Tu ne pu t'empêcher d'avoir une mine surprise. Tu ne l'avais pas encore vu depuis le début du summer camp et ça te faisait super plaisir de le voir ici, ce soir. Il te prit dans ses bras après t'avoir dis qu'il avait besoin de toi. "Mec casse-toi, tu pues tellement !" Tu ris à ta remarque et finis ton verre d'une traite. "Laisse-moi au moins te rattraper niveau alcool avant que tu te colles contre moi". Tu faisais référence à toutes vos soirées que vous aviez commencé à passer en tant qu'amis et que vous aviez fini dans le même lit. C'était vite électrique entre vous, l'alcool vous menait très facilement au sexe. "Bon, dis moi, c'est quoi la chose très importante ?"  

Semaine 1 jour 4
Coco Becker & Ezio Scorsese
Comme à son habitude, Ezio n'avait pas réfléchis et s'était précipité vers Coco avec une petite idée en tête. Il s'était approché d'elle en sachant pertinemment ce qu'il avait à lui demander. Une faveur, un service, appelez ça comme vous le voulez. Il avait besoin d'elle et de son charme devenu presque légendaire. Cette fille était aussi délurée que lui, ils faisaient la paire ces deux-là. Une fois à sa hauteur, il la prise dans ses bras et ne pu s'empêcher de gueuler qu'il avait besoin d'elle. Bien entendu, la moitié des étudiants présents ici s'étaient retournés en entendant sa voix grave et alcoolisée. « Comment ça je pu ? Je sens quoi ? N'importe quoi j'dois sentir l'alcool c'est sur. » lança-t-il bêtement, ne voyant pas trop où elle voulait en venir. Il haussa les épaules face à sa remarque et en profita même pour lever les yeux au ciel. « Ne bois pas trop princesse, j'pourrais pas abuser de toi sinon. » répondit-il, le plus naturellement du monde, comme si c'était vrai. Ces deux-là n’étaient pas innocents et dès qu'ils avaient l'occasion d'en profiter, ils le faisaient sans la moindre retenue, c'était là toute la beauté de leur amitié. Finalement, elle lui demanda en quoi elle pouvait lui être utile. Ezio avait presque oublié son idée de base. Il fronça les sourcils pour se remémorer tout ça et, comme une illumination sortie de nulle part, son visage se détendit et s'illumina. « Faut que tu m'aides à rendre jalouse une fille, c'est genre hyper important. Y'en a une qui me plait bien, beaucoup même. Mais là elle me fait la gueule je ne sais même pas pourquoi. Je veux qu'elle regrette de m'avoir repoussé. Tu crois que c'est faisable ? » lui demanda-t-il. Voilà la bombe était lancée. Ezio la regarda avec des yeux de poulets, impatient de connaître sa réponse. Allez ma belle, dis oui.

Semaine 1 jour 4
Ezio Scorsese & Coco Becker
Finalement, ta soirée prenait une tournure intéressante. Ezio a toujours été plein de surprises et ce soir il allait t'en mettre pleins les yeux. Déjà bien ivre, tu ne pouvais t'empêcher de rire en le voyant dans cet état. C'était rare que tu sois encore sobre quand il semblait déjà être bien parti. « Ouais, bah tu pues l'alcool, c'est pas un compliment. » Tu aimais bien le charrier, c'est comme ça que ça fonctionnait entre vous. Vous n'étiez pas prise de tête et c'est votre légereté que t'aimais. « Mec, t'es dégueu là ». Tu t'approchas de son oreille et lui chuchotas « Jamais tu ne pourras abuser de moi, je serai toujours consentante à ce que tu me prennes... ». Tu pris un verre lorsqu'une femme passa près de toi et tu écoutas Ezio te racontait ce qu'il attendait de toi. Ce qu'il te dit te fit sourire. « Déjà comment pourrait-elle repousser un mec comme toi ? » Tu lui dis un clin d'oeil puis repris. « C'est une technique un peu bidon, mais ouais, pourquoi pas... » Tu te mis à rire tout en buvant. « Non, en vrai, ça me va, ça peut être drôle. C'est qui la meuf ? »

Semaine 1 jour 4
Coco Becker & Ezio Scorsese
En réalité, Ezio ne lui demandait pas cette faveur, il lui implorait subtilement son aide. Il se peut qu'il ait développé des sentiments pour une fille, chose qu'il ne croyait pas possible mais manque de chance, il était tombé sur la reine des casses couilles. Anja ne faisait que de râler, critiquer et arborer un caractère brute, rigide. Il ne pouvait s'empêcher de trouver ça super sexy et attirant. Il était ainsi, son calme légendaire trouvait satisfaction dans son côté dérangé ordonné. On dit que les opposés s'attirent mais ce dicton n'a jamais été aussi vrai qu'avec eux. En attendant, elle faisait la gueule et il ne savait toujours pas pourquoi. En attendant, il allait kiffer son Summer Camp comme il se le devait. Le bel italien explosa de rire en l'entendant chuchoter ce terrible aveux. « Quand tu veux, où tu veux Coco, tu sais bien que je ne peux rien te refuser. » répondit-il en sifflotant légèrement. Ezio vint enfin lui avouer le service qu'il avait à lui demander. « Mais j'en sais rien, elle me reproche d'être quetard et de ne penser qu'à sauter des filles, pourtant j'suis sage depuis des mois. J'ai même quitté la Mather House pour elle. C'est bon, là elle me fait la gueule, j'abandonne. J'vais pas faire voeux de chasteté tout l'été en espérant qu'elle ne me fasse plus la gueule. Elle peut aller s'faire foutre. » avoua-t-il en croisant les bras contre son torse. Et puis quoi encore ? Elle se mettait le doigt dans l'oeil là. « Mais non c'pas bidon. Elle s'appelle Anja Eldjarn, une chiante, une blonde. Tu vois qui c'est ? » lui demanda-t-il. Avec un peu de chance Coco voyait de qui il s'agissait.

Semaine 1 jour 4
Ezio Scorsese & Coco Becker
C'était hilarant de voir ézio dans cet état quand toi tu n'étais pas encore bourrée. Tu ne sais pas si son idée lui était venu en étant sobre ou ivre, mais tu savais déjà d'avance que ça allait être marrant. Pas sûr que ça marche, mais bon... Quand il te raconta ton histoire tu ne pus t'empêcher de rire « Donc en gros, soit t'arrêtes de baiser pendant tout le summercamp, soit elle continue à te faire la gueule, c'est ça ? » T'essayais de comprendre, c'était plutôt logique. « Ça va être compliqué pour toi... » Il te dit son nom, mais tu n'avais aucune idée de qui il s'agissait. Tu n'étais à Harvard que depuis 6 mois et tu n'avais pas rencontré la masse de personnes pour le moment. « Hmmmm, ça me dit rien du tout... Tu veux faire ça quand ? » Tu pris un autre verre, le vidas d'une traite et lui lanças un regard assez coquin. « Et surtout, qu'est-ce que je gagne en échange ? »

Semaine 1 jour 4
Coco Becker & Ezio Scorsese
Ezio raconta ses petites mésaventures avec Anja mais même en l'expliquant ainsi, il ne comprenait rien. Il n'avait rien à faire, cette fille était et resta un mystère pour lui. Dans un sens, c'était surement ce paradoxe qui l'attirait tant chez elle, après tout, c'était une chieuse sans précédent mais il nourrissait des sentiments incontrôlés pour elle. Coco résumait plutôt bien la situation. Soit t'arrêtes de baiser pendant tout le summercamp, soit elle continue à te faire la gueule. « Ouais c'est exactement ça et encore, je ne suis pas sur qu'elle arrête de faire la gueule si je ne saute plus personne. Ça fait un mois que j'ai pas touché une autre fille, tu te rends compte ? Ça ne va plus du tout. » répondit-il en explosant de rire. Oh il y avait bien une pointe de vérité dans ce qu'il venait d'avouer. Finalement Coco lui demanda quand il comptait mettre à exécution son plan. « Où tu veux et quand tu veux. » lança-t-il en haussant les sourcils. Le bel italien attrapa un verre au passage et la regarda vider le sien d'une traite. Il afficha un large sourire en l'entendant sa contrepartie. « Une nuit avec moi. Ou deux. Non deux c'est bien. » dit-il avant de faire un pas vers elle, réduisant un peu plus l'écart entre les deux étudiants. « Une ce soir et une après, qu'est-ce-que tu en dis ? » la regarda-t-il en haussant les sourcils, l'air amusé et malicieux.

Semaine 1 jour 4
Ezio Scorsese & Coco Becker
Il te fallait boire. Il te fallait boire, car ézio et toi, vous ne trainiez ensemble que lorsque vous aviez bu. C'était bien plus drôle ainsi et ça permettait de ne rien rendre sérieux entre vous. Il avait ses bails de son côté, et toi les tiens du tien, et c'était très bien ainsi. Sauf que lui, il semblait s'être embourbé dans une sale situation. Les sentiments amoureux. Choses que tu fuyais absolument. Quand il te dit qu'il n'avait pas couché depuis un mois, t'étais prête à limite lâcher ton verre par terre. C'était pas possible... « Mec, t'es sérieux ? Comment c'est possible ? » Tu plantas ton regard dans le sien et enchainas « Tu dois avoir la main en feu, c'est pas possible... » Et tu explosas de rire. C'est vrai, il devait beaucoup se branler pour pouvoir tenir ainsi... « Et bien parfait, tu m'enverras un message et je te rejoindrai pour mettre le plan à exécution » C'était drôle de parler de plan. On aurait dit que t'étais une agente secrète prête à tout faire pour sauver le monde, ou plutôt, pour sauver ézio. Et quand il te parla de la contre partie tu ne pu t'empêcher de sourire. « C'est moi qui vais avoir l'honneur de te dépuceler alors ? » Oui, après un mois sans baise, on peut parler de dépucelage, car là, c'est plus possible. « Tu penses que t'es toujours à la hauteur ? J'ai peur que tu ne sois un peu rouillé... » T'aimais le charier, c'était ça qui était génial entre vous, vous n'arrêtiez pas de vous charrier et c'est ce qui vous excitiez le plus chez l'un et l'autre. « Va falloir que tu me prouves que t'as pas perdu la main alors... » Ça y'est, le jeu était lançé...

Semaine 1 jour 4
Coco Becker & Ezio Scorsese
Comme à son habitude lorsqu'il était saoul, Ezio parlait sans réfléchir et disait parfois des choses qu'il ferait mieux de garder pour lui. Il était ainsi, plus aucun filtre n'était présent entre sa bouche et son esprit. Sans s'en rendre compte, il venait d'avouer qu'il ne batifolait plus à droite à gauche et qu'il se concentrait sur une seule et unique fille. Il entrouvrit la bouche en voyant la réaction de Coco. C'était démesuré, abusé, impensable même. « Dis pas n'importe quoi toi, je l'ai baisé quand même entre deux ... » répondit-il l'air songeur. Il passa sa main dans ses cheveux avant de froncer les sourcils. « En fait, je l'ai baisé qu'une fois après le bal, putain ... ça craint ! » lança-t-il en réalisant qu'au final, Anja ne l'avait pas laissé approché depuis leur première fois ensemble. Coco avait raison, il s'était fait manipuler par la blondinette, il en prenait connaissance que maintenant. Quelques semaines sans rien faire, c'était presque miraculeux le connaissant. « Même pas, j'suis clean, j'ai pas utilisé ma main une seule fois, j'me ramolli. Bien sûr que je suis encore à la hauteur, ne parle pas de malheur s'il te plait. Faut qu'on règle ce soucis d'abstinence et vite ! » dit-il comme si sa vie en était compté. Et puis quoi encore ? Hors de question pour lui de se laisser manipuler par une fille, il devait rester maître de la situation, quoi qu'il advienne. Et là, contre toute attente, la petite Coco lui demanda de lui prouver qu'il n'avait pas perdu la main. Elle jouait à un jeu dangereux, ça lui plaisait. Il s'approcha dangereusement d'elle après avoir posé son verre sur la table d'à côté. Son visage durci par l'incompréhension se détendait à vu d'oeil. « Tu m'cherches Becker ? » murmura-t-il en continuant d'avancer vers elle, l'obligeant à reculer. « On bouge de là et j'te prouve que j'ai pas perdu la main, tu m'ferais l'honneur d'être ma première du Summer Camp ? » lui demanda-t-il, peu subtilement. Ezio était trop saoul pour y mettre les formes mais il était encore bien conscient de ce qu'il faisait et de ce qu'il allait lui faire s'ils bougeaient de là. Pas forcément très loin, un petit coin au calme suffirait amplement.