miskine, la plante ne cache pas tout, t'as grossi ? (sloaline)

semaine 2 jour 3
Charline J. Granger & SLOAN BUSHNELL
Une fois n'est pas coutume, Sloan revenait d’excursion. Ouais, je ne sais quelle mouche l'a piqué et, sur un coup de tête monumental, il décida de se joindre à un groupe d'étudiants pour faire une petite balade dans les environs. Il avait les jambes en compote, il marchait depuis le début de la matinée. Il avait vu de magnifiques paysages et franchement, ne regrettait pas du tout sa petite virée au soleil. Déjà bien bronzé, l'Eliot avait la peau matte et bronzait à une vitesse folle, il allait encore terminer les vacances tout noir. Il n'avait pas besoin de crème solaire, tranquille il pouvait passer des journées au soleil sans chopper la moindre rougeur. Quoiqu'il en soit, il avait le dos collé contre la parois froide de l’ascenseur. Sloan se rendait à sa chambre d'hôtel et comptait bien faire une petite sieste avant de se rendre à la soirée. Les portes s'ouvrirent et maladroitement il pénétra dans le couloir, direction sa chambre. Il traînait les pieds et était complètement perdu dans ses pensées. Lorsqu'il arriva devant sa porte, il releva la tête en fronçant les sourcils. L'Eliot plissa les yeux en regardant droit devant lui. Il resta comme figé quelques secondes avant de se mettre face à la porte et de sortir les clés de la poche de son bermuda. Il inséra la clé et entrouvrit la porte. Il s'arrêta net et tourna la tête vers le fond du couloir avant de rigoler. « J'peux savoir ce que tu fou derrière cette plante, Granger ? » dit-il en s'appuyant contre l'encadrement de la porte. Elle était surement en train de voler un truc.

semaine 2 jour 3
Charline J. Granger & SLOAN BUSHNELL
Depuis mon retour à Cambridge, je ne m'étais pas accordée de temps libre pour moi. Trop préoccupée par mes problèmes, j'en avais oublié tout simplement de vivre pleinement mon retour. Une manière de vivre qui ne me ressemblait pas. Ma liberté avait été noircis par mes conneries et j'avais besoin d'urgence de prendre l'air. Ce summer Camp tombait à pique. Un peu plus en retard que les étudiants d'harvard, j'avais rejoins les troupes avec quelques jours de retard. Prenant enfin conscience qu'ici, il ne pouvait rien m'arriver de grave. J'allais enfin pouvoir être moi même et retrouver mes bon vieux démon. Arrivée la veille, je n'avais pas attendu pour faire une première connerie. Renouer avec le passé ne me dérangeait pas mais ce matin, j'avais un arrière gout d'amertume dans la bouche. Trop sonnée, je mis au moins une dizaine de minutes avant de comprendre ce qu'il m'arrivait. Mon regard trouble vagabondait dans la pièce. J'étais seule. Une pièce qui ressemblait de plus en plus à une petite cabine de plage. Mes souvenirs étaient embrouillés par la masse d'alcool que j'avais ingurgité la veille et par la fatigue de ces derniers jours. Mes yeux se plissèrent en voyant que j'étais nu. Ces quelques minutes de sommeil avaient suffis pour me sonner complètement. Je me souvenais ! Ezio, plus moi, plus cette cabine et son départ ! En prenant conscience de tout sa, je me mis à regarder autour de moi tâtonnant le sol dans l'espoir de trouver un vêtement. J'étais nue, complètement nue. Un soupire s’échappa d'entre mes lèvre en me rappelant qu'il était parti avec mes vêtements. Salopard d'italien ! Tout me revenait en tête. Trop fatiguer, je n'avais pas eu le courage de sortir de là. A l'abri des regards, je m'étais finalement assoupi pour me réveiller maintenant dans la même situation que tout à l'heure. Il n'était pas revenu ! Je me levais difficilement et sortie ma tête d'entre la porte. Personne à l'horizon, les rayons du soleil commençait à bercer le paysage. Parfait, j'allais enfin pouvoir sortir de ma cachette. Mon regard se porta une dernière fois sur un pot de fleur avant de partir. Sa allait faire l'affaire. Le pot de fleur au niveau de mes parties intime, je sortie de l'abri dans lequel j'étais avec une main sur ma poitrine. Cachant le plus de chose que je pouvais. Je me mis à courir gagnant rapidement les escaliers de l'hôtel. Or de question de prendre l'ascenseur, personne n'allait être dans les escaliers j'en étais presque certaine. Mes pas s'accéléraient au fur et à mesure que j'avançais. Personne ne m'avait vu encore et Ezio allait pouvoir se mettre un gros doigt (dans les fesses mdrrr ) J'ouvris la porte qui me séparait de l'escalier et du couloir dans laquelle se trouvait ma chambre. Ne restait maintenant plus qu'à espérer que mon amie était dans la chambre. Je me mis à soupirer avant de finalement me stopper net dans le couloir... BORDEEEEL ! SLOAN ! devant sa porte. J'étais figée, priant pour qu'il rentre dans sa chambre sans tourner la tête. Malheureusement pour moi, son regard se tourna avant de se mettre à rire. Mon regard se plissa. Sur la pointe des pieds, je me mis un peu plus droite. Il m'avait vu ! Faire la discrète ne servait plus à rien. « J'peux savoir ce que tu fou derrière cette plante, Granger ? » Mon regard se porta instinctivement sur le pot de fleur que j'avais voler. Un sourire moqueur s'afficha sur mes lèvres. « j'ai l'air de faire quoi Bushnell ? tu crois que je suis en train de jardiner hein » dis-je en le défiant du regard. Immobiliser, je n'osais pas bouger. « en vrai, j'ai eu un véritable coup de coeur pour ces fleurs » bah bien sûr Granger. « et toi alors toujours pas coucher ? » dis-je en rigolant avant de m'arrêter net en attendant le ding dong de l'ascenseur. Bordel, quelqu'un allait débarquer. Je me mis à courir en direction de Sloan. Or de question que j'apparaisse comme sa devant quelqu'un d'autre. Ezio en avait déjà bien trop fait. Une fois à la hauteur de Sloan, je lui tendis le pot de fleur que je venais d'écraser contre son torse pour prendre les clès de sa chambre toujours suspendu à sa porte. Complètement nu, je m'attelais à ouvrir la porte. " Tu m'en voudras pas bushnell ! Je resterais pas longtemps ! " dis-je en tournant la tête et en le poussant dans sa chambre avec moi avant de refermer la porte. Oubliant complètement que je me trouvais cette fois ci nu devant mon ex petit ami ! bien jouer Ezio !

semaine 2 jour 3
Charline J. Granger & SLOAN BUSHNELL
En rentrant de cette excursion, Sloan était loin de s'imaginer tomber nez à nez avec Charline, son ex. Elle était cachée derrière un ridicule pot de fleur ou une vulgaire plante, les yeux rivés sur lui. Il faisait plutôt sombre dans ce couloir mais il avait su distinguer à qui appartenait ces longues jambes fines. Pour les avoir côtoyés durant de longs mois, il savait à qui associer le petit grain de beauté au milieu de la cuisse. Il l'avait croisé à la soirée anniversaire d'Andrew, le week end juste avant de se rendre au Summer Camp. Cela lui avait fait bizarre de la revoir, il ne s'était pas préparé à son retour. La brunette était partie de Boston sans vraiment le prévenir et l'avait abandonné à son propre sort. La rancœur contre elle fut énorme mais avait diminué avec le temps, il avait su vivre avec et passer à autre chose. Se faire refouler et détruire sa relation avec la première femme qu'il n'a jamais aimé n'était pas facile mais il n'eut pas d'autre choix. La rupture s'était juste imposé à lui. Quoiqu'il en soit, l'Eliot l'avait cramé et lui lança une petite remarque sur un ton amusé. Charline semblait se cacher de quelque chose ou de quelqu'un. « Pas encore couché ? Il est 4h de l'après-midi Granger. Sérieux, tu fous quoi là ? » répondit-il en rigolant légèrement. C'était vraiment bizarre comme situation. Elle était dans le couloir, derrière une plante et ne semblait pas vouloir bouger de là. La brunette s'approcha de lui et, contre toute attente, lui donna la plante et laissa son corps nu se découvrir à lui. Sloan fronça les sourcils. « Mais qu'est-ce-que tu ... » Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle lui arracha les clés des mains et ouvrit la porte pour entrer. Ses yeux se baladèrent sur son corps sans la moindre gène et, c'est mort de rire qu'il la laissa entrer dans l'appartement. Elle le poussa à l'intérieur et ferma la porte derrière eux. L'Eliot avança dans sa chambre avant de se retourner et de poser la plante sur le premier meuble venu. Il se tourna vers elle et croisa les bras. « Eh bah, moi qui croyait que le fait de te revoir l'autre soir ne pouvait pas être plus gênant, j'me suis trompé. » lança-t-il en rigolant légèrement. Sloan laissa ses glisser sur son corps. Bah quoi. Il avait le droit, elle n'avait qu'à être habillée. « J'ai peut-être prit des rides mais toi t'as pris des hanches. Laisse moi deviner, ton mec s'est barré avec tes fringues ou t'as foutu à la porte ? » dit-il en haussant un sourcil de provocation. Il la contourna et posa son sweat sur le canapé. « Tu trouveras un short et un t-shirt dans le dressing si tu veux princ... Charline ! » lança-t-il en fronçant les sourcils. Ok. Ça c'était bizarre.

semaine 2 jour 3
Charline J. Granger & SLOAN BUSHNELL
Rien n'avait vraiment changé. Mon corps était guidée instinctivement par mes impulsions irréfléchis. Je venais une nouvelle fois de me faire avoir. La rancœur était une chose que je connaissais pourtant je venais de me faire piège de la plus misérable des façons. Couché avec Ezio était une erreur et je récoltais tout simplement le fruit de ma maladresse. Mes problèmes me rendaient faible. Aussi faible que maintenant. " Pas encore couché ? Il est 4h de l'après-midi Granger. Sérieux, tu fous quoi là ? " mes sourcils se froncèrent machinalement. Comment pouvait-il être aussi tôt et tard en même temps. 16 heures ? j'avais dormi autant de temps ? J'étais complètement sonnée et l'espoir de comprendre véritablement ce que j'avais fait la veille était peine perdu. " Bordel... je pensais pas avoir dormi autant de temps " les choses allaient s’enchaîner. Un bruit me poussa à me précipiter vers le seul endroit sur. Sa chambre. Sloan n'eu pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait qu'il se retrouvait en face de moi. La porte close, mon regard se porta sur celui de l'étudiant. Monsieur ne se gênait pas et semblait me détailler du regard. " Eh bah, moi qui croyait que le fait de te revoir l'autre soir ne pouvait pas être plus gênant, j'me suis trompé." Légèrement gêner, mon visage se tourna sur le côté et mes sourcils se fronçèrent. " Bushnell mes yeux se trouvent ici ! " dis-je en claquant des doigts pour le ramener à la réalité. Il n'avait pas tord. Cette situation en devenait vraiment gênante. Sloan avait beau connaitre tout de moi cela faisait une éternité qu'il ne m'avait pas vu intégralement nu et réciproque. Les choses étaient différentes et malheureusement il fallait s'y contraindre. Mes mains se portèrent sur ma poitrine et mon intimité. Je me dandinais dans l'espoir de cacher le plus de chose. " J'ai peut-être prit des rides mais toi t'as pris des hanches. Laisse moi deviner ton mec s'est barré avec tes fringues ou t'as foutu à la porte ? " mes sourcils se fronçèrent avant que je ne vienne lui frapper le bras. " N'importe quoi ! j'ai pas prit des hanches et puis même il parait que c'est mieux ! " vieille excuse que je venais de trouver. Je n'avais pourtant pas prit de poids au contraire même. Ces derniers temps, j'avais tendance à perdre. Les circonstances faisaient que je mangeais moins. Préoccuper par ma cavale. " Ce n'est pas mon mec et il ne m'a pas foutu à la porte ! Il m'a voler mes vêtements... le comble." dis-je sarcastiquement tandis que l'étudiant me regardait. Il s'avança vers le canapé et fit : " Tu trouveras un short et un t-shirt dans le dressing si tu veux princ... Charline ! " j'eu la chair de poule en entendant ces quelques syllabes. Princesse. Un vieux surnom qu'il était difficile d'effacer. Mon regard se tourna légèrement et je fis : " Merci bushnell " je partis en silence vers le dressing gigantesque. C'était bizarre de côtoyer de nouveau toute ces choses. Je pris les vêtements qui se trouvaient sous mon nez pour m'habiller. Une fois plus couverte, je sortis du dressing. " Tu portes vraiment ce genre de chose Bushnell ? " dis-je en sortant avec une petite culotte. Difficile de le voir porter ce genre de chose mais je ne pu m'empêcher de rire à la situation aussi bizarre soit-elle. " Le rose te va bien Bushnell mais là pour le coup, je suis curieuse de savoir ce que tu as en dessous ton short ! " je me mis à rire et vint le rejoindre sur le canapé. " alors on se la boit cette bouteille ? " après tout, une promesse était une promesse même à 4h de l'après midi.

semaine 2 jour 3
Charline J. Granger & SLOAN BUSHNELL
Dans l'genre bizarre, ils faisaient fort là. Sloan était assis dans le canapé, c'était là qu'il était probablement le mieux. Il pouvait regarder droit devant lui et ainsi éviter cette fille qu'il avait tant aimé dans le passé. Avec le temps les sentiments s'étaient dissipés mais une part de son être a été marqué par Charline, qu'il le veuille ou non. Elle a été la première a qui il dévoila ses sentiments et probablement la dernière, du moins c'était tellement compliqué avec Rhiannon qu'il ne misait plus là-dessus. Quoiqu'il en soit, il la laissa partir dans le dressing pour qu'elle adopte une tenue descente et correcte. Parce que bon, se balader à poil devant lui était une chose mais si elle ne voulait pas qu'il lui saute dessus sans la moindre raison, elle faisait mieux de se rhabiller et plus vite que ça. Qu'elle évoque le mec avec qui elle avait couché la veille ne lui faisait ni chaud ni froid, il était passé à autre chose. Mais c'est vrai que de la voir nue là, ne laissait pas totalement indifférent. Après tout, il avait en mémoire des parties de jambes en l'air plus torrides les uns que les autres. La cave chez un pote, la douche, le lac, ses souvenirs étaient presque intact. En réalité, il lui avait beaucoup voulu mais avec le temps, il avait appris à ne garder que le meilleur de tout ça. Lorsque la brunette revint vers lui, il la regarda de haut en bas en fronçant les sourcils et en éclatant littéralement de rire. « Moi ? Non mais ma soeur ouais. Elle a déposé ici la moitié de ses affaires parce que sa chambre était trop petite. C'pas ma culotte que tu portes Granger, j'porte pas ce genre de chose moi mais à l'occasion j'essaierais. » lança-t-il, les larmes aux yeux. Genre c'était son style de mettre ce genre de sous-vêtements. N'importe quoi. La brunette lui proposa de boire une bouteille. Elle le connaissait trop bien et savait qu'il gardait de quoi boire dans ses chambres. C'était un principe auquel il ne dérogeait pas. « Allez, en souvenir du bon vieux temps. » lança-t-il en se levant et en se dirigeant vers le mini bar de sa suite. Il ouvrit le petit frigo et sortit une très bonne bouteille de champagne ainsi que deux coupes. Il revint vers le canapé où il s'assit sur le bord et posa les deux coupes devant lui. Il vint défaire l'opercule délicatement. « J'ai bien envie de savoir le secret de ton retour sur Boston Charline mais j'sens que ça va me gâcher la journée. Alors j'te propose qu'on se boive une bonne bouteille, ou deux si t'as la foi et qu'on voit ça un autre jour ? » lui proposa-t-il en faisant sauter le bouchon dans le salon. L'Eliot vint remplir les deux coupes avant de poser lourdement la bouteille sur la table basse. Il tendit son verre à la brunette et prit le sien dans sa main. Il le tendit vers elle et afficha un mince sourire. « On pourrait trinquer à tellement de choses Granger mais j'ai pas envie d'me prendre la tête alors on va trinquer à tes petites fesses. Ça m'a fait plaisir de les revoir. » dit-il en rigolant et en la provoquant un petit peu au passage. Ils avaient soufferts tous les deux de la rupture mais c'était il y a bien longtemps, presque un an, il y avait prescription maintenant.

semaine 2 jour 3
Charline J. Granger & SLOAN BUSHNELL
Mes retrouvailles avec Sloan étaient très différente de ce que j'avais imaginé. Consciente du mal que j'avais causé autour de moi à mon départ, je m'étais préparée à un accueil froid et distant d'un peu prêt tout mes proches. La réaction de Sloan avait été l'une des plus surprenante. Il ne semblait pas m'en vouloir. Il m'était difficile de décerner le vrai du faux mais pour être honnête, je me contentais de ce petit espoir pour renouer avec lui. Tout avait changer sauf peut être bien nos souvenirs. Aussi intact et pur que de l'eau de roche, mes souvenirs restaient aussi fluide qu'au premier jour. Difficile de retirer totalement de votre tête, l'homme qui avait changer votre vie. Sloan avait changer ma vie malgré moi.... Me retrouver en face de Sloan était étrange et à la fois rassurant. Mon regard se posa sur les centaines de vêtement ranger dans le dressing. Tout était niquel, à l'image du Sloan que je connaissais très bien. Mon attention se reporta néanmoins sur ces petites culottes. Difficile d'imaginer Sloan autrement qu'avec des caleçons. J'affichais un sourire au coin en ramenant ma petite connerie à lui. Cette culotte suscitait chez moi, une curiosité mal placé qu'il était difficile de contrôler. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir poursuivie sa vie sans moi. Mon simple passage dans sa vie ne devait pas lui suffire. Il devait trouver mieux que moi. C'était un constat que je m'étais faite en partant de Cambridge et qui m'avait aider à franchir le pas. Consciente du chemin dans lequel j'embarquais Sloan, j'avais préféré fuir. Une chose que je refusais encore d'admettre aujourd'hui. Une fois de retour dans la pièce avec la culotte dans la main. Sloan se mit à rire et bafouilla : " Moi ? Non mais ma soeur ouais. Elle a déposé ici la moitié de ses affaires parce que sa chambre était trop petite. C'pas ma culotte que tu portes Granger, j'porte pas ce genre de chose mais à l’occasion j'essayerai." à ces derniers mots, je me mis à rire apportant ma main à ma bouche. " Et bien à l’occasion, j'espère être la quand tu auras l'immense privilège de porter ce genre de chose Bushnell " dis-je en chuchotant avant de venir s'installer sur le fauteuil qu'il y avait à côté. La distance était une chose dont il fallait être maitre avec Sloan. Malgré mon assurance nous n'étions pas à l'abri d'un dérapage. Et je ne comptais pas remettre le bazart dans sa vie. J'en avais assez fait. " Allez, en souvenir du bon vieux temps." mon regard se releva en sa direction. Hésitante. De quelle bon vieux temps parlait-il ? de celui ou nous étions plus que des amis ou celui ou nous n'étions que deux abruti content de nos bêtises. Je me mis à sourire cachant mon petit malaise. Difficile d'être ami avec son ex. Il se leva ce qui me donna le temps de reprendre mes esprits et mes bonnes convictions. Il revint avec une jolie bouteille de champagne. Voilà des mois que je n'avais pas eu le privilège d'en boire. L'argent et toujours l'argent. Nous avions beau dire, mais les bonnes choses étaient difficile à avoir. " J'ai bien envie de savoir le secret de ton retour à Boston Charline mais j'sens que ça va me gâcher la journée. Alors j'te propose qu'on se boive une bonne bouteille, ou deux si t'as la foi et qu'on voit ça un autre jour ? " mon sourire s’élargit à l'annonce de cette bonne idée. Parler de l'histoire de mon retour ne me disait pas du tout. Trop de chose s'était passés et plus tard Sloan était informé mieux les choses se passeraient. Je me redressais légèrement et finis par dire en regardant sloan me servir " Après toute ces années, tu doutes encore de ma fois ! Sloan Bushnell, tu devrais savoir que je ne dis jamais non à une deuxième bouteille de champagne. " Le champagne, une histoire d'amour dont Sloan avait les ficelles. J'adorais le champagne même s'il n'était pas dans mes moyens. J'avais su apprécier les privilèges de ces mois passés avec lui. Mon amertume pour l'argent n'avait pas tacher ce sentiment. J'aimais le champagne et il le savait. Il me tendit ma flûte et dit : " On pourrait trinquer à tellement de chose Granger mais j'ai pas envie d'me prendre la tête alors on va trinquer à tes petites fesses. Ca m'a fait plaisir de les revoirs. " je me mis à rire et rougis sans m'en rendre compte. Mon regard se porta vers lui et je lui fis signe avec ma flutte. Mes lèvres se portèrent au bord du verre et mes yeux se fermaient. " Huuuuuuum " je ne pus retenir ce petit soupire. Bordel que c'était bon et sans grande surprise. Je me mis à boire tout mon verre d'une traite sous les yeux médusé de l'Eliot. " Ne me regarde pas comme sa ! Sa fait 1 an que j'ai pas bu de champagne, la dernière fois et biiiiiiien s'était...." s'était je m'arrêtais de parler en repensant à ce souvenir. Dans le bain, un verre de champagne, un premier joint et une partie de jambe en l'air aussi torride que les précédentes. " s'était y a longtemps " dis-je en rigolant et en me levant. Parler du passé ? il en était hors de question. Je me dirigeais vers la porte fenêtre de son balcon et fis : " Et d'ailleurs... " je m'arrêtais une nouvelle fois de parler avant de finalement pointer la vitre du doigt. Sage était là, à ce pavaner dehors, elle n'avait pas changé celle là. Toujours aussi étrange et toujours aussi détestable. Je me mis à sourire et finis par rire en voyant avec qui elle était accompagnée. Ezio. Elle allait être servit ! Mon visage se recula et revint alors vers Sloan. Je me mis sur le rebord du canapé avant de le fixer. Mes yeux se plissèrent et je fis : " J'ai envie de faire un truc ! " une envie subite de venir l'embêter pour couper ce petit calme plat qui venait de s'instaurer. Je me mis à sourire avec vice. Mon regard se porta sur le sceau plein de glaçon qu'il y avait sur la table basse. Je me levais rapidement et pris le sceau. Consciente qu'il venait de capter ma bêtise. Mon doigt se pointa sur Bushnell. " AHAH BUSHNELL ! TU TE CALMES " dis-je en le menaçant d'un glaçon dans les mains. " Sinon je te met sa dans le slip " dis-je avec un petit sourire vicieux au visage
@Sloan Bushnell

semaine 2 jour 3
Charline J. Granger & SLOAN BUSHNELL
En quelques secondes, Sloan prit une énorme bouffée de légèreté et venant de Charline, il en était le premier étonné. C'était vraiment surprenant de la retrouver après tout ce temps, après le passé en commun qu'ils avaient mais le temps avait joué en leur faveur. Ils avaient tous les deux acceptés leur sort et avaient, d'une manière ou d'une autre, plus ou moins tourné la page. De la part de l'Eliot, il n'y avait plus de rancœur, au contraire même, il était content de la retrouver. Il ne voulait pas gâcher ce moment qui s'annonçait haut en couleur et par conséquent, ne voulait pas évoquer la raison de son retour. C'était mieux pour tous les deux. Il la regarda parler et en profita pour boire une gorgée de ce champagne hors de prix. Il avala le liquide doré avant de lui sourire malicieusement. « T'as toujours été une fille facile Granger ! » lança-t-il pour la taquiner un peu. En réalité, c'était totalement faux. Sloan avait ramé des mois et mois pour obtenir un simple rendez-vous de la part de la brunette. Mais bon, cela en avait valu le coup. Il rigola à sa propre remarque. Que c'était bon de pouvoir se détendre avec un bon champagne, sans se prendre la tête. Bon ok, l'environnement était plutôt étrange. Son ex et accessoirement la première femme qu'il ait aimé, assise juste à côté de lui, portant ses vêtements en l'incitant à boire plusieurs bouteilles. C'était bizarre mais au final, c'était plaisant. Le feeling s'était tout de suite fait entre les deux et visiblement, il était encore là. Sloan plissa les yeux en l'entendant parler en essayant de se remémorer la dernière qu'il avait bu du champagne en sa compagnie. Finalement, comme une ampoule qui s'illumina dans sa tête, il rigola légèrement. « Ouais c'était il y a longtemps, c'était surtout très chaud. J'me souviens d'une baignoire, d'un tatouage et d'un joint. » s'amusa-t-il à lui dire l'air innocent. Bah quoi. Il n'allait pas en pleurer, au contraire, c'était plutôt un bon souvenir ça. L'Eliot la regarda partir vers le balcon, il l'aurait donc perturbé, intéressant. Il termina sa coupe d'une traite et la posa sur la table basse. Machinalement, il croisa les bras contre son torse et l'examina contre la fenêtre. Il fronça les sourcils lorsqu'elle lui pointa quelque chose du doigt. La flemme de se lever, il se contenta d'hausser les épaules pour lui faire comprendre qu'il ne voyait pas de quoi elle parlait. Finalement, la brunette se rapprocha de lui et vint s'asseoir à ses côtés. Charline était mystérieuse mais avait ce sourire malicieux qui ne la quittait jamais vraiment. « Quoi dont ? » lui demanda-t-il, intrigué. Sloan suivit son regard et il se posa sur le sceau à champagne, rempli de glaçon. Calmement, il décroisa les bras, comme si le moindre geste de travers pouvait tout changer. Charline prit rapidement le sceau et se leva avant de le pointer du doigts. « Ah nan nan, même pas en rêve Granger. » dit-il en la pointant du doigt à son tour et en se levant. Un fin rictus sur ses lèvres, l'Eliot savait pertinemment que la situation allait dégénérer, il la connaissait que trop bien. Elle prit un glaçon dans sa main droite. Il inspira profondément. « Lâche ça si tu ne veux pas finir enfermé sur la balcon ! » la menaça-t-il, en rigolant légèrement. Il n'arrivait pas à être sérieux avec elle. C'était impossible. Dans le plus grand des calmes, il fit un pas en avant et mit ses mains devant lui, comme pour contrer sa future attaque. « Restes tranquille Granger, tout va bien se passer, ça va aller. » dit-il pour se foutre de sa gueule, comme s'il parlait à une attardée mentale. Ils restèrent ainsi quelques secondes à se provoquer du regard jusqu'à ce qu'il se précipite vers elle pour attraper son poignée. Mort de rire, il réussit à lui attraper le poignée et essaya de lui faire lâcher le glaçon mais il oublia un truc, c'est que Charline avait deux mains. Elle attrapa un glaçon de son autre main et vint le mettre dans son dos. « Ah putain ! » grogna-t-il en essayant de l'enlever. Bordel, c'était gelé. Il parvint à faire tomber le glaçon par terre mais Charline n'allait pas s'en tirer aussi facilement. Sans chercher à comprendre plus loin, il plongea sa mains dans le sceau et sortit deux glaçons. Tous deux armés, ils étaient prêts à dégainer sans la moindre résistance. Sloan se jeta littéralement sur elle et essaya de lui foutre le glaçon où il pouvait. Dans la confusion il vint réussir à lui foutre dans la culotte. Avant qu'elle ne puisse l'enlever il lui attrapa les deux poignées et les leva pour éviter qu'elle ne puisse l'ôter. « On fait moins la maline là hein Granger, qu'est ce que tu vas faire maintenant. » lança-t-il, mort de rire. C'était de la vraie torture pour la brunette mais elle n'avait qu'à pas commencer. « Dit que j'tai manqué et j'te lâche. » la provoqua-t-il. Sloan riait aux éclats de la voir se dandiner devant lui.