what are you doing in my flat? (jarod)

Apres un peu plus de deux semaines passée au camp de Zaatari en Jordanie, te voilà de retour à Boston. C’était une sensation étrange que d’être ici à nouveau. Tes pieds touchaient le sol américain, et malgré le bon temps, tu avais froid. Passer les dernières semaines du ramadan en Jordanie avaient été plus que spectaculaire, et tu savais que le travail que tu avais fourni venait directement en aide aux personnes la-bas. Tu ne pouvais nier que si tu pouvais, tu prendrai le premier avion pour y retourner, mais c’était impossible, comme il fallait que tu te prépares pour l’été. Apres avoir fait le chemin entre l’aéroport et ton appartement en plus, ton grand sac à dos sur toi, tu te retrouvais stupidement à chercher tes clés. Tu avais pourtant fait en sorte que tout ce dont tu avais été facilement accessible. Il semblerait toute fois que tu avais oublié de sortir tes clés du fond de ton sac. Il ne fallait plus qu’espérer que Charlie ou Alison soient à la maison pour qu’une des deux puissent t’ouvrir. Si ce n’était pas le cas, tu finirais par aller soit chez tes parents, soit chez ta soeur. Tu n’avais pas vraiment d’autre choix, sachant qu’a présent la Quincy House était fermée pour les vacances d’été. Tu sonnais à la porte, attendant que quelqu’un vienne t’ouvrir, ne t’attendant clairement pas à te retrouver tête à tête avec une personne autre que tes colocataires.

(Invité)

❝ What are you doing
in my flat ? ❞
FERYEL.

Ça faisait quelques longues semaines maintenant que Charlie et moi on s’était remis ensemble. Depuis le bal, on allait doucement, on précipitait pas les choses, on prenait le bon temps. C’était assez étrange de nous revoir ensemble, comme la première fois, même si c’était bien différent. J’avais changé, j’étais prêt à me lancer dans une relation et malheureusement de son côté, Charlie était malade et subissait des traitements lourds, ce qui n’était pas facile tous les jours. Au début, elle venait souvent dans mon appartement, histoire d’être discrets, d’être un peu plus tranquille puisqu’elle n’avait mis personne au courant de notre relation. Mais le côté princesse de la Quincy ressortait et ses colocataires n’étant pas présents, elle avait décidé de m’inviter, d’aller dans son appartement pour une soirée rien que nous deux, plutôt que de la passer dans mon appart miséreux. Le lendemain, après une soirée plutôt agréable, elle m’avait laissé à son appartement le temps d’aller faire une chimio. Je lui avais, demandé, enfin plutôt exigé de rester ici pour être avec elle à son retour. La dernière fois, je l’avais retrouvé par terre, allongée, dans mon appartement et ça m’avait inquiété. J’regardais alors tranquillement la télé pour passer le temps alors qu’on toquait. J’fronçais les sourcils puis j’me levais pour aller ouvrir. « Feryel… euh salut. » J’étais étonné, comme si elle passait chez moi à l’improviste alors qu’en fait, c’était moi qui était chez elle. Devant son regard surpris, j’continuais. « Désolé je eum… Charlie est parti, elle m’a demandé de l’attendre ici, mais si tu veux j’peux partir… »

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HJ : J'ai failli mettre ce gifs là mais j'me suis retenu what are you doing in my flat? (jarod) 166564858

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(Invité)

Tu venais de passer deux semaines dans ton élément, à aider ceux qui en avaient besoin. Si tu pouvais rester toute l’année à Zaatari tu le ferais, mais c’était malheureusement impossible. Tu devais terminer tes études de droit, et puis tu prendrais ton envol pour venir avocate aux Nations Unis. C’était ton grand rêve, et tu ferais tout pour y arriver. Tu voulais pouvoir aider les plus démunis, de punir ceux qui ne respectaient pas les droits de l’Homme et commettait des crimes de guerre. Tu dédiais beaucoup de ton énergie à ce chemin que tu avais choisi. Ta vie était loin d’être parfaite, tu travaillais dur pour ce que tu voulais devenir et tu te battrais longtemps pour que la justice soit faite dans ce monde. C’était donc tout a fait normal pour toi de partir aider dans les camps réfugiés. Tu le faisais chaque année, et tu continuerai de le faire jusqu’à ce qu’ils ne veulent plus de toi. Tu étais tout de même contente d’être de retour chez toi, et tu avais hâte de partir pour le Summer Camp, ton stage chez ACLU n’ayant finalement pas pu se concrétiser. Tu étais bien sûre triste de cette nouvelle, mais tu pouvais aussi comprendre les raisons de l’association, n’ayant simplement pas les facilités de te prendre. Tu pourrais toujours essayer de voir avec eux pour la rentrée. Tu te retrouvais a présent devant ton appartement, attendant que l’on vienne t’ouvrir. L’idée de revoir ta meilleure amie Charlie te rendait déjà toute heureuse. Tu n’avais pas pu beaucoup lui parler pendant les dernières semaines. Ce soir, vous pourriez donc parler. Toute fois, ce ne fut pas Charlie qui ouvrit, mais Jarod. Tu venais de rater un épisode? Que faisait-il là? « Ok… » Tu passais la porte, toujours un peu surprise de la situation. « Toi, et Charlie? Vous êtes…? » Tu n’étais pas trop sûre sur quoi tu venais de tomber. Depuis quand Charlie laissait quelqu’un seul à l’appartement sans qu’elle soit là?

hj ; peut-etre pas une bonne idée ce gif

(Invité)

❝ What are you doing
in my flat ? ❞
FERYEL.

J’reculais, laissant la porte ouverte. J’savais pas comment me comporter, après tout j’étais pas franchement chez moi et Feryel semblait surprise de me voir ici. Charlie n’avait pas du lui parler de notre relation, ce qui m’étonnait quand on connaissait la proximité des deux femmes, surtout que Feryel nous avait vu la blonde et moi lors du bal. J’lui proposais directement de partir, de la laisser tranquille, j’enverrai un texto à Charlie pour lui dire que j’avais eu un truc à faire ou qu’elle pourrait éventuellement me rejoindre à l’appart mais étrangement, elle ne répondait pas à ma question, du moins pas avec une réponse mais part une autre question. « Eh bien j’dirais que oui, enfin je crois… » J’enfouissais mes mains dans mes poches, à en voir son regard suspicieux elle se demandait ce que j’foutais avec Charlie, j’me râclais donc la gorge tout en cherchant une issue du regard, bordel c’était la première fois que j’étais aussi gêné devant elle. « Disons qu’on va à notre rythme… » On voulait pas se prendre la tête et avoir un nouvel échec sur le dos, quoi que l’échec avait eu une bonne raison autrefois et ça ne risquait pas de se produire, mais on ne voulait pas précipiter les choses. Pour l’instant on passait du temps ensemble, j’étais avec elle lorsqu’il le fallait et voilà. J’me contentais alors de hausser les épaules tout en faisant un sourire en coin.

(Invité)

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