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Il y avait pas mal de choses qui se sont produites, comme le fait qu’Abélard et moi-même avions décidés de former un faux couple dans l’unique but d’emmerder Cole. Mon vice-président n’en faisait qu’à sa tête et c’est une bonne façon de lui remettre un peu les pendules à l’heure et qu’il arrête de s’en prendre aux personnes moins fortes que lui… Tate avait décidé de devenir son petit toutou, c’est pour cette raison que j’avais bloqué son numéro de téléphone afin qu’il ne puisse plus m’adresser la parole. Ayant une petite idée derrière la tête, j’enfilais ma plus belle robe noire afin de me rendre au Lord Hobo. Pourquoi ? Pour rendre visite à ma nouvelle belle-sœur, Agathe. Je me souvenais, lorsque j’étudiais en Belgique, cette dernière ne me portait pas trop dans son cœur. C’était sûrement une jalousie, pure qui soit. Aujourd’hui, j’ai entendu pas mal de choses sur le site de Cambridge’s Secret, des choses qui étaient difficiles à lire sauf que je ne suis pas la seule à être prise pour cible. Donnant le dernier coup de rouge à lèvre, je fis un léger sourire, assez heureuse du résultat. Mon chauffeur m’attendait déjà dehors, la porte ouverte afin que je puisse pénétrer dans la dite voiture. Sortant mon miroir, je me regardais pendant quelques secondes dans la glace avant de sentir que le chemin se faisait beaucoup plus court qu’à l’habitude. Le Lord Hobo semblait quand même assez vide, assez rare pour une belle journée d’été à Boston. Peu importe, j’allais pouvoir rigoler en voyant cette chère Agathe travailler pendant que je l’emmerdais avec mes belles paroles. Sortant de la voiture, je glissais l’une de mes mains dans mes cheveux afin de poser ma chevelure derrière mes épaules et entrer à l’intérieur. Voyant la jeune femme courir à gauche et à droite, j’en déduis qu’elle était dans un temps rush. C’était encore plus super, j’allais vraiment m’amuser. Prenant place au comptoir, je posais mon sac à main à mes pieds, cherchant la demoiselle qui semblait à fond dans ses nouvelles commandes. « Tu devrais avoir un copain qui puisse t’aider pour ce boulot ma chère Agathe, t’es loin d’être rapide. » J’étais en train d’agir comme si j’attendais depuis un long moment derrière le bar. Lorsque son regard croisait le mien, je ne pouvais m’empêcher de lui sourire. Je crois qu’elle ne s’attendait vraiment pas à me voir, surtout pas dans un temps pareil. « Alors, à ce que je vois tu possèdes toujours cette même jalousie que tu avais il y a quelques années. » Les bonnes manières, ce n’était pas son fort et je passais toujours mon temps à le lui faire savoir.
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