Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(Nielix) Elle aime bien traîner ici son corps comme un festin, comme un amuse-bouche entre les reins.
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(Nielix) Elle aime bien traîner ici son corps comme un festin, comme un amuse-bouche entre les reins.

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Mon retour en Amérique n'aurait pas du se faire si rapidement. Tommy me manque affreusement, et j'ai peur de son état malgré qu'il soit stable et qu'il n'y a plus qu'à débuter la rééducation. Me voilà seule, plus que seule. Je n'ai envie d'embêter personne avec mes histoires. Je n'y arrive plus, que ce soit Tommy dans un lit d’hôpital ou mes engueulades avec Hayden. Je n'arrive plus à tenir le coup étrangement, et j'ai envie d'éteindre mon cerveau bouillonnant. Tommy m'a fait des remontrances, comme s'il arrivait à suivre mes histoires depuis les Pays-Bas. Je ne lui parle jamais de rien mais il sait quand je ne vais pas bien. Il sait que CS a balancé pour ma naïveté concernant Hayden, et même de Milan. Et si j'aurais pu me foutre de ses histoires dans le passé, là, je ne sais pas pourquoi, cela me touche beaucoup trop. Den aime plaire, et moi je l'attends bêtement. C'est douloureux. Et si habituellement j'aurais été le retrouver dans le genre de situation, là, je ne peux pas. Alors j'ai demandé à mon chauffeur de me laisser dans un bar ambiance assez mal côté. Il va me surveiller de loin sûrement, même si je lui ai demandé de rentrer chez lui. Je rentre dans le bar bondé et me faufile entre les gens qui dansent déjà trop serrés. L'atmosphère y est lourde, brûlante et je peux sentir les hormones des clients autour de moi. Les musiques appellent à une débauche certaine dont la plupart ne se privent pas. J'ai déjà bien fumé avant de venir, et commande un whisky au lieu de craquer pour un éventuel cocktail pour commencer. Je ne tarde pas à le finir avant de me jeter à corps perdu sur la piste de danse. Rapidement, je ne suis plus seule et des mains se posent sur mes hanches, une force masculine dans mon dos qui se frotte sensuellement contre moi. Un autre se poste face à moi et attrape ma nuque pour coller mon front au sien. Je me sens bien là. La drogue me fait planer et je me sens comme sur un gros nuage. Les sensations changent, mon corps se réchauffe encore plus, coincé entre les deux hommes. Je peux encore sentir comme la présence de Tommy que je fais partir en embrassant le cou de celui qui se trouve devant moi. Tout tourne, les lumières m'éblouissent dès qu'elles éclairent mon visage. Oublier devient mon mot de la soirée.

@Alix C. Raïs

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Les gens craignent les cimetières, les forêts, les maisons hantées. Les gens craignent les lieux inhabités, les endroits où ils s'retrouvent seuls, ceux où ils sont condamnés à s'rencontrer eux-mêmes. Et moi ma hantise, c'est la foule. Les bars et leur ambiance miteuse, faussement décontractée, ou tous semblent chercher à s'extirper d'leurs propres corps pour se sentir exister. J'vois leurs verres d'alcool comme des shoots d'hypocrisie, j'leur pardonne pas, il n'y a aucune naïveté. C'est de la médiocrité à l'état pur, et faudrait que quelqu'un leur dise en face. Que s'ils ont autant d'mal à se supporter eux mêmes, eux et leur vie de merde à moitié contrôlée sans aucun vrai dérapage, c'est qu'ils sont laids. Foutrement laid. Et ils gagneraient mon respect en s'mettant à pleurer sur leur propre condition. J'serais le premier à cracher sur la gueule de la foule, l'premier à rire de leur prise de conscience. Mec, tu n'es que d'la pourriture en gestation et moi j'suis venu crier vengeance parce que vous êtes tous des cons. Ouai, j'suis pas le plus sympathique ni empathique des personnages. Je ne m'en encombre pas, c'est évident, ils ne le méritent pas. Mais la vie américaine l'oblige, il faut s'faire un peu de blé. Et tant que j'trouve pas d'plans B, j'suis obligé d'venir faire des extras dans ce bassin à faux requins. Derrière le comptoir, je m'attèle à la tâche sans aucune forme de clémence. Les commandes pleuvent, c'est la sécheresse sur mes sourires. J'en jaunis quelques uns quand la personne en face me fait vraiment de la peine. Quand j'voudrais lui dire, rentre chez toi, étouffe toi dans l'oreiller, pourquoi tu persiste autant à vouloir exister ? J'regarde pas les gens que j'sers et je m'en branle de leurs remarques sur "le serveur désagréable". La place se vide, la moitié disparait au fumoir, l'autre moitié sur la piste. Il n'y a que quelques piliers, dont ce vieux gars ratatinés à qui j'remplis le verre depuis l'début de la soirée. Un coup de torchon, j'essuie la sueur sur mon front, replace mes cheveux longs sous ma casquette à l'envers. J'sors une clope que j'porte à ma bouche, fait signe à ma collègue que j'vais m'éclipser. J'passe par dessus le comptoir, trace ma route dans la foule écœurante, pousse une porte de service et m'retrouve à l'extérieur, derrière le bâtiment. Dans une ruelle, à côté des poubelles. Là où personne ne viendra m'faire chier ni troubler ma paix. Un peu de silence.
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Je sais que je ne devrais pas réagir comme ça. Ce soir, j’ai envie de devenir l’un de mes cas de psychologie, j’ai envie de repousser mes limites, de redevenir la fille qui couche sans attaches et qui se fichent du regard des autres. Celle qui se tape des inconnus parce qu’elle est bien trop déchirée pour avoir pleine conscience et qui ne s’en rappellera sûrement pas le lendemain matin. J’ai besoin de ça, d’effacer le visage d’Hayden et celui de Tommy, de les oublier, de les mettre dans un coin de mon cerveau que je vais fermer à double tour. Faire la fête, danser et boire bien plus qu’il n’en faut. Les 4 mains se promènent sur mon corps sans que je n’y fasse réellement attention, plus absorbée par la musique que par ces deux hommes autour de moi. Mon ventre normalement nu me parait couvert par ces doigts, à moins que cela ne soit sur mes cuisses que laisse apparaitre mon short court. La drogue commence à bien faire son effet, et je me sens hypnotisée par l’ambiance du bar. Je ferme les yeux, laisse les doigts et les lèvres faire leur effet sur mon corps. Je suis en plein rêve, tout ce qu’il y a autour de moi n’est pas vraiment réel. Dans ma léthargie, je jette un coup d’œil au bar et remarque Henry, mon chauffeur attablé avec sûrement un verre sans alcool. Henry est vraiment jeune, je ne sais pas où mon père l’a trouvé, mais ce soir, je le trouve très sexy. Lui qui est un peu comme mon frère habituellement pourrait devenir mon amant de la nuit. Je sais qu’il m’observe, me surveille, prêt à bondir sur les deux hommes pour les envoyer aux urgences. Alors je le regarde droit dans les yeux, l’invitant à nous rejoindre, le narguant pour lui faire comprendre que c’est lui qui pourrait avoir ses mains sur moi à ce moment-là. Un sourire quand l’homme embrasse mon cou et remonte sur ma mâchoire puis mes lèvres. Je l’embrasse, les yeux ouverts pour faire chier mon chauffeur qui s’agace de me voir agir de cette façon. Il finit son verre et essaye de me rejoindre. Je sais très bien qu’il va me mettre sur son épaule pour me ramener chez moi, et il en est hors de question. Je repousse mes sangsues et me faufile entre les gens dans la foule. Je prends une porte dérobée, sûrement une que je n’ai pas le droit d’emprunter. Et dans ma précipitation, je tombe dans les bras d’un jeune homme qui s’apprêtait sûrement à entrer. Je relève une mèche blonde, tombée sur mon visage dans l’impact, et lève les yeux vers l’inconnu qui ne l’est pas réellement. Il n'a pas vraiment changé en un an. « Lix ? Tu saurais où je peux me cacher par hasard ? » C’est étrange de tomber sur lui dans une période comme celle-ci… creuse on va dire. Je reste dans ses bras en attendant sa réponse, jetant régulièrement un coup d’œil derrière moi pour voir s’il ne m’a pas suivie.

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J'respire du carbone dans ma clope et l'air ambiant. Le ciel n'a pas d'étoile, la lune n'a pas de couleur. Les poubelles sentent la mort et pourtant, j'trouve ça plus agréable que la sueur à l'intérieur. Ma clope à la bouche, j'crache des ronds, des volutes de fumée qui s'cognent sur les briques du bâtiment. Quelques pas, j'vais m'appuyer sur le rebord de fenêtre, une jambe pliée, le regard plein de silence. Ce n'est pas du vide, il y a de la consistance. La matière noire, c'est de la consistance. Une main passée sur ma nuque fermement pour la soulager, m'rassurer dans l'idée qu'il ne me reste que quelques heures et j'pourrais enfin m'barrer. La clope m'donne la gerbe, j'la balance au sol sans prendre soin de l'éteindre. Il m'faut un truc pour éclater, m'réveiller, supporter l'insupportable. J'ai quelques grammes de coke dans la poche, ceux que j'dois livrer avant le levé du soleil. Si j'tape dans l'un des pochon, ça n'devrait pas trop s'voire. Alors la même technique, j'récolte un peu de poudre sur le bout de mon index et le renifle à plein poumon. Une narine, puis l'autre, avant d'ranger le tout dans la poche de mon jean. Elle pique, ça fait plusieurs fois que j'le remarque, ce n'est vraiment pas de la bonne came. J'me redresse, ferme les yeux, m'pince le nez pour supporter le léger picotement. Et j'attends quelques secondes. De sentir la coulée au fond de ma gorge, qu'elle s'engourdisse, que ma langue m'donne l'impression d'être avalée. Ce n'est que quand j'ai cet effet, quand j'sais que j'suis relancée, que j'fais volte face m'apprêtant à regagner ma place. Ma main tendue vers la poignet, je m'apprête à l'attraper quand la porte vrille à la volée. Mouvement d'recul pour ne pas la prendre dans le visage, réflexe inexpliqué quand j'tends les bras pour récolter ce qui tombait dessus. Un poids pas si lourd, suffisamment pour être déterminée. Une fille sans aucun doute. Je l'aide un peu à s'relever et m'retrouve nez à nez avec un visage familier. J'le connais, j'le sais, mais ça met toujours du temps. C'est l'effet du misanthrope, croiser des gens dont on ne se souvient pas, même Gaïa parfois j'ai l'impression d'oublier ses traits. Quand elle m'interpelle, qu'elle m'appelle Lix, que j'regarde ses lèvres remuées sur sa voix, j'la reconnais en flashback. J'la reconnais tout à fait. Il m'faut toujours du temps pour atterrir dans leur réalité : "Chez toi ?", lançais-je froid, sans marque de compassion. J'pense qu'elle sait assez que j'suis pas du genre à m'préoccuper des autres. J'finis par la lâcher, il faut que j'retourne bosser. Un pas vers la porte et j'remarque un type qui s'précipite vers moi, vers elle. C'est probablement lui qu'elle fuit, j'en sais rien. Je tends le bras, heurtant ma main contre son thorax, pour l'arrêter fermement dans sa lancée. Le regard sévère, sans aucune forme d'amabilité : "Réservé au personnel". J'lui lance, le fixant droit dans les yeux, par défiance. Il semble vouloir dire un truc que je n'entends pas, que je n'écoute même pas à vrai dire : "T'as rien à foutre ici, barre-toi, t'as compris ?!". Et comme il ne s'exécute pas, j'le repousse en arrière un peu plus violemment, l'regarde de haut pour lui signifier que j'suis pas disposer à plaisanter. J'recule à mon tour et lui ferme la porte au nez. Me retrouvant dehors avec Nienke : "C'est qui cet abrutis ?", repris-je en me tournant vers elle.



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Ces bras, je les connais depuis un moment. C’est juste que je ne les ai pas sentis sur moi depuis ce qu’il me semble être une éternité. C’était bien avec Lix dans le temps : aucune prise de tête, rien, juste du plaisir brut sans penser au lendemain, sans se poser de questions, sans savoir si l’autre a des sentiments ou pas. Non, rien de tout cela, juste de la baise en bonne et due forme. Il trouvait toujours le moyen de me joindre, et je faisais de même. Enfin, c’était surtout quand on se croisait qu’on se disait : tiens, pourquoi pas maintenant ?! Et la suite découlait, logique, sans fioriture, sans chichi, juste quelque chose de bestial. Je secoue la tête pour essayer de revenir au présent mais ce fut une très mauvaise idée. J’ai l’impression de voir en coupé, comme si quelqu’un mettait pause sur le film de ma vie, coupant les scènes et le décor. Ça me donne la nausée, littéralement, je j’essaye que cela ne reste qu’un haut le cœur. Lix me répond, froid et distant comme à son habitude. Les bonnes choses ne changent pas apparemment. « Malheureusement, il sait où j’habite. » Lix me lâche et je recule pour l’observer d’une autre façon que dans ses bras. Un autre point de vue, une nouvelle mise au point. Il n’a pas changé, pas du tout, quoiqu’un peu plus défoncé peut-être. Et alors que je détaille le jeune homme, Henry arrive dans l’encadrement de la porte. Il se fait rapidement rembarré par un Lix protecteur ? Non, je ne pense pas. Un lix en colère plutôt que tout le monde se permette de prendre cette porte réservée aux personnels. Je recule et regarde Henry qui me demande de le suivre mais il en est hors de question. Je ne veux pas rentrer, je ne veux pas qu’il joue la baby-sitter ce soir avec moi. Je regarde Lix agir comme un animal sauvage. Il le pousse violemment et lui claque la porte au nez alors que je me mets à rire. Je m’appuie contre le mur dans mon dos, fouillant dans mon sac à la recherche d’un joint oublié. Le mur colle contre ma chute de reins malgré ma cambrure. Franchement, c’est dégueulasse ici, mais je m’en fiche totalement. Plus de sangsues, plus d’Henry, je suis tranquille pour le reste de ma soirée que je ne vais sûrement pas passer ici pour qu’aucun d’eux ne me retrouve. Je sors enfin un joint du fond de mon sac et l’allume pour tirer une latte lentement. Je relève mes yeux clairs vers le jeune homme. « C’est mon chauffeur, mon garde du corps, ma baby-sitter de la soirée. » Je tire une nouvelle fois sur le joint. « Je suis tranquille maintenant merci. Il va juste rapporter à mon père que je suis seule dans une ruelle sombre avec un garçon qui ne parait pas très recommandable. » Je ris de la situation. Henry va sûrement chercher à trouver l’entrée de la ruelle pour me ramener avec lui avec perte et fracas mais pour le moment, je me sens comme en sécurité avec Lix. « Tu connais un endroit sympa dans le coin ? Mais suis-je malpolie… tu en veux ? » Je lui tends le joint coincé entre mon index et mon majeur gauche.

HJ : Pfiiiouuu :redbull:
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Tu vois, t'as beau faire comprendre aux filles que t'es pas un gars sentimental, que t'es pas un gars à engagement, elles continuent d'espérer dans leur coin que tu change d'avis. Puis quand elles s'rendent compte que tu ne changeras jamais, elles s'permettent de t'faire la morale, de t'mettre une gifle, d'pleurer, d'hurler, d'te supplier d'les prendre en pitié et par pitié. C'est souvent le moment de blase pour moi, l'instant où j'réalise que j'aurais mieux fait de me taper une queue sur un film porno. Au moins, avec le film, il n'y a pas de quiproquo. Nienke elle, quand elle revient à mon esprit comme un vague souvenir perdu au milieu de marrées d'autres, elle ne m'inspire pas la même chose. J'crois qu'elle ne m'a jamais pris la tête, j'crois qu'elle n'a jamais cherché plus que c'que j'étais capable de lui donner. Une phrase, un consentement, et c'était parti, n'importe où, n'importe quand. Sans aucune fioriture ni parasite émotionnel pour m'brusquer. J'sais même pas pourquoi on a arrêté d'baiser. La distance, le temps, chacun dans sa vie, faut pt'être pas chercher plus loin. Je l'entends rire dans mon dos quand j'claque la porte au nez du mec. J'sais pas, ils ne savent pas lire "Accès Réservé", c'est pas comme s'il y avait écrit "Enchanté". J'fuis pas la foule pour en voir des miettes me suivre dans mes coins solitaires. J'me tourne vers Nienke, toujours le même visage fermé, la même absence d'expression. Est-ce que je vais bien, est-ce que j'vais mal, personne ne le devine et j'crois que même moi je n'en sais rien. Je m'en fous, c'est tout : "C'est surtout un gros con qui ne sait pas lire les inscriptions sur les portes", n'accordant que peu d'importance au fait qu'elle était entrain d'le fuire. Le seul truc qui m'intéresse moi, c'est d'savoir qu'un mec s'permettait d'venir troubler ma paix. Et ça, je ne l'accepte pas. Je me rapproche de Nienke, me laisse tomber sur le mur à côté d'elle, appuyé, la regardant qu'à moitié, mes yeux plutôt fixés sur le sol : "Et alors ? Qu'est ce que ça fait s'il le rapporte à ton père ?". J'y peux rien, j'suis orphelin, j'ai pas les outils pour décoder les relations filiales. Dans mon esprit, rendre des comptes à quelqu'un, c'est inimaginable, c'est même pas plausible. Ce n'est pas une idée que j'saisis, ce n'est pas un mécanisme que j'comprends. Alors j'fronce les sourcils : "Ici, c'est l'endroit l'plus sympa que j'connaisse dans le coin. L'odeur repousse les gens, d'habitude, personne ne vient. Du moins, à part moi". J'baisse les yeux sur son joint et l'attrape sans hésiter. Avant d'tirer quelques lattes et d'reposer le regard sur elle : "J'me fais hyper chier, j'ai pas envie d'y retourner". J'lui rend le joint, m'redresse de plein pieds, tapote mes fesses pour les dépoussiérer : "On peut faire un truc. J'suis obligé d'rester encore trois heures sinon j'aurais pas gagné assez. Mais si tu ...", j'sors d'ma poche un pochon d'cocaïne et l'tend sans pression à Nienke : "arrive à vendre ça et faire assez de bénéf pour payer mon salaire d'ce soir, je t'emmène dans un coin plus sympa".



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Henry n’est pas un con. Henry est quelqu’un qui s’inquiète beaucoup pour moi, et pas que parce qu’il reçoit un gros chèque de mon père à la fin du mois. Il est un peu le frère que je n’ai pas sur ce continent. Tommy aurait sûrement frappé les deux mecs qui dansaient avec moi, et il aurait sûrement mis son poing dans la figure de Lix rien que pour la façon dont il lui a parlé. « Moi non plus je n’ai pas lu les inscriptions sur la porte. » Je tire sur le joint et ne donne pas d’explications sur ce que mon père va faire. Il va m’appeler demain matin et m’incendier en néerlandais. Et je vous assure que quand mon père s’énerve, je suis bien contente qu’il ne soit pas en face de moi. Il va me faire la morale, il va me menacer de me couper les vivres et d’arrêter de payer Harvard. Mais je sais qu’il ne le fera pas, parce qu’il m’aime trop, parce qu’il veut le meilleur pour moi et qu’il sait que si je fais partis de la dunster c’est pour une seule raison : je suis une bosseuse, une tête, quoique je fasse de mon temps libre : à l’hôpital, avec Den ou quelqu’un d’autre. Alors tant pis si Henry lui en parle. Lix attrape le joint et je le regarde faire. L’odeur de ce lieu n’est pas vraiment ce qui me dérange le plus. Mais niveau ambiance, c’est sûr que si je n’avais pas à fuir Henry, j’aurais préféré rester à l’intérieur du bar. Il me redonne le joint que je coince entre mes lèvres. J’articule comme je le peux. « N’y retourne pas alors. » Mais il me tend le pochon de drogue. Je tourne la tête et l’observe avec un air interrogateur. « C’est de la bonne ou pas ? » Sinon je l’achète et c’est vite réglé. Ou alors, je vais aller faire cracher les mecs dans le bar, je pense que je peux gérer la vente assez rapidement. « T’as besoin de combien ? Que je vois la marge que je peux te faire. » Je tire une dernière fois sur le joint et le lance au sol un peu plus loin. Je sens que ma tête tourne un peu. Je fronce les sourcils et m’appuie contre le mur avec une main. Je prends quelques secondes pour reprendre mes esprits et cache le pochon dans ma brassière. « C’est vraiment parce que je veux que tu m’emmènes ailleurs… » Je passe à côté de Lix et lui frotte les fesses car son pantalon est encore sale. « Allez, je reviens d’ici 15 minutes. Si je ne suis pas revenue, c’est que je me suis barrée avec ton argent ! » J’embrasse sa joue et sautille vers la porte du bar. Je jette un coup d’œil rapidement à l’intérieur pour voir si Henry est parti, et finis par entrer en catimini.
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Quand ils sont venus me chercher à la fin du lycée, ils m'ont dit "ne t'inquiète pas, on sait d'où tu viens, on sait que l'état n'a pas les moyens d'assurer ta scolarité, nous on t'offre une bourse, tout ce que t'auras à faire c'est étudier". Alors ouai la bourse est copieuse, d'quoi payer sept années d'études d'étude à Harvard. Mais le truc qu'ils ne m'avaient pas préciser, c'est que de un, je ne gère pas cet argent, c'est eux qui le contrôlent. Donc j'suis passé de la tutelle de l'état à celle de l'université, et j'commence à en avoir ras le cul d'lécher les couilles à tous ces pingouins en costard. De deux, qu'il n'y avait que les cours et le loyer qu'était pris en compte. Tous les à côté, les trucs simple comme bouffer, s'habiller, payer son téléphone ou s'acheter sa bière et sa came, c'est moi qui doit l'assurer. Le problème c'est que j'sais pas m'engager, même dans un boulot. Avoir un patron fixe, croiser tous les jours sa tête de con, c'est impossible. Alors j'me contente d'extras par ci par là, sans jamais m'engager auprés de qui que ce soit, pour arrondir les débuts, les milieux, et les fins de mois. Et puis, j'aime pas trop prendre la tête, j'aime bien faire ce que j'veux quand j'veux. Si j'veux bouger cet été, j'ai intérêt d'avoir une jolie liasse de billet planqué sous mon matelas. C'est le seul truc qui m'fait tenir ici ce soir, la seule pensée. Sinon j'aurais vite fait bien fait envoyé valser tout ce laid monde et j'serais rentré m'défoncer la gueule en solitaire : "C'est facile à dire quand papa fait des chèques à la fin du mois", dis-je subitement. Ce n'est même pas un reproche, j'vais pas lui reprocher ses origines. Puis j'me dis que quitte à être là, autant qu'elle m'serve à quelque chose. J'lui tend le pochon, hésite un instant à répondre à sa question. Moi j'sais qu'elle est pas terrible, qu'elle est loin d'valoir son prix. Mais j'serais trop con d'pas essayer d'lui en vendre un peu. Et puis merde, elle est sympa cette fille, si elle m'rend ce service, il n'y a pas d'raison que je l'entube : "Pas vraiment, mais t'es pas obligée d'le dire à tout le monde". Sous entendu, abstiens toi d'en prendre mais essaye de la vendre quand même : "60 balles. 70 si tu veux ta commission". J'enfonce mes mains dans les poches, la regarde faire quelques pas. Avant d'faire un espèce de malaise. J'dis rien, l'observe, l'inquiétude n'est pas une émotion familière pour moi, j'suis sure que c'est rien et que ça va aller. Alors j'fais comme si de rien n'était et reprend avec le même sérieux : "J'te ferais gouter quelque chose de bien meilleur que cette came". J'la laisse me frotter les fesses sans trop me préoccuper et la regarde partir : "Rigole ...". Pas avec ça. La porte est déjà fermée. J'espère que ce n'était qu'une plaisanterie, j'suis pas l'meilleur niveau humour et ma dernière expérience avec cette conasse de Sage qui n'a pas payé sa conso m'pousse à me méfier de tout le monde. J'hésite un instant à rentrer dans le bar, allez faire semblant d'bosser. Puis en fait non, j'en ai rien à branler, j'retourne m'asseoir sur le petit muret en attendant Nienke.



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Ce n’est pas de la bonne. Il vaut mieux que je ne la teste pas et que je la vende alors. Tant pis. Je claque la porte derrière moi et le laisse seul quelques minutes, le temps de retrouver mes acolytes du début de soirée. Je jette des coups d’œil derrière moi pour regarder si Henry ne se trouve pas dans le coin. Sinon, c’est certain qu’il va m’attraper et me jeter dans sa voiture pour me ramener chez moi. Mais pour le moment, je ne vois pas ses yeux révolvers dans le bar ambiance. Je me faufile entre les danseurs pour rejoindre le bar et observer autour de moi. Où sont les deux hommes de tout à l’heure ? Je ne sais pas, en fait, je ne sais plus vraiment à quoi ils ressemblaient. Un bruit de verre me frappe les oreilles en même temps que le barman le dépose sur le comptoir derrière moi. Je me retourne et l’observe, dubitative. L’homme m’en montre un autre, un peu plus loin au bar. La quarantaine, assez beau gosse. Je pose mes lèvres sur le bord du verre pour gouter le cocktail sucré. Pas mal. Je suis impressionnée, et décide qu’il soit ma victime du soir. Prenant le verre dans ma main gauche, je le rejoins, caressant son épaule en venant m’asseoir à côté de lui. Nous parlons de rien, je lui mens sur tout, prénom, âge, études, université etc. Et je finis par lui proposer la drogue. Sans rien me répondre, il me prend le pochon et me tend cent dollars. Ouais, cool le mec. Je le prends dans mes bras sans réfléchir, descends mes mains sur sa ceinture et sens quelque chose que je ne devais sûrement pas sentir. Tout se passe beaucoup trop rapidement à partir de ce moment-là. Je me jette à ses lèvres alors qu’il me tient fermement le poignet. Quelqu’un me tire par l’épaule et me fait reculer de l’homme qui se trouve être un flic. Henry encore derrière moi lui met son poing dans la figure au même moment que je me baisse. Le flic lâche mon bras pour se défendre de la frappe d’Henry et je me mets à courir vers la porte de sortie du personnel. Je pousse les gens en vitesse, ouvre la porte en vitesse et y découvre un Lix tranquillement posé sur son muret. J’attrape sa main, le tire pour le faire descendre du muret et me mets à l’entrainer dans la ruelle en courant. « Désolée du retard… » Je dévale la rue, courant aussi vite que je le peux pour fuir le flic et nous trouver un coin plus tranquille. Je le laisse prendre la rue qu’il souhaite pour nous isoler. Je me retrouve presque totalement dans le noir, seule la lumière de la rue principale nous éclaire légèrement. Je reprends mon souffle, gardant sa main dans la mienne. Je lui sors les 100 dollars de mon short et lui tends. « J’espère que l’argent d’un flic ne te dérange pas… »
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Nienke & Alix

© Kaiji

J'me fais hyper chier, si Nienke arrive vraiment à me faire du blé, c'est royal. J'en ai marre de stagner dans ce vivier à trous de balle, puis j'sais pas, ça m'rend aigris d'être ici. J'veux dire, encore plus qu'à la normal. Appuyé sur mon muret, je m'allume une nouvelle clope quand j'vois la porte de service s'ouvrir de nouveau. J'lève les yeux sans surprise et y voit le mec qui m'a embauché sortir avec deux gros sacs poubelles : "ça va, j'te dérange pas ?". A dire vrai, si, tu m'dérange vraiment avec ta tête de con, j'ai pas envie d'te parler : "ça t'ennuierait d'me filer un coup de main ?". Figé, mes yeux dans les siens, j'fume ma clope lentement sans bouger le moindre cheveux : "C'est quoi ton putain d'problème ? J'te paye pas à rien foutre !". Il s'dirige vers les poubelles, y balance ses deux sacs et moi je n'ai toujours pas bouger. C'est beaucoup trop facile d'faire abstraction. Et plus je reste calme, plus il a l'air de s'énerver. Il s'avance brusquement vers moi, comme s'il voulait faire gage d'autorité. Alors doucement je me lève, me redresse, et le regarde de haut, de plein pied : "Quoi ?", je lui lance tempéré, sérieux, la gravité toujours ancrée sur mon visage. Il reste quelques seconde stupéfait, balbutie des insultes en italien que je ne comprends pas avant d'crier en partant : "N'espère plus travailler ici !", la belle jambe que ça me fait. La porte de service claque, et comme s'il s'agissait d'un simple coup de vent, je me rasseois sur le muret, confiant vis à vis de Nienke. Je tire une latte, et là, tout détonne. La porte qui vole, Nienke qui se précipite vers moi, m'attrape le bras pour me faire courir. Je balance le mégot sans réfléchir, j'suis habitué à courir, j'suis habitué aux prises de fuite, alors j'comprends qu'elle a eu un soucis avec la vente. Je redouble d'énergie, finis presque par la trainée au bout d'un moment, hésite même à la porter. J'tourne à gauche, puis à droite, puis encore à droite, et quand j'sens qu'on a une avance suffisante, j'finis par m'arrêter, Nienke sur mes pas. J'me tourne vers elle. Ma main lâche la sienne instinctivement, quand on grandit dans la rue, c'est chacun pour soi, alors s'il faut courir encore, je ne l'attendrais pas : "Qu'est ce qu'il ...". Pas le temps d'finir ma phrase que j'vois apparaitre le billet de 100 dollars sous mes yeux. J'le saisit, l'enfonce dans ma poche, regarde autour de nous pour nous trouver une échappatoire : "Sur deux cents personnes t'as réussi à tomber sur le seul flic présent ce soir ?", reposant mes yeux sur elle, partagé entre l'envie de rire et celle de me barrer, parce que sur ce coup, elle aurait pu clairement me foutre dans la merde. Vendre de la drogue c'est une chose, délit de fuite c'en est une autre. Et c'est peut être parce que je connais la prison que je réagis de manière beaucoup plus terre à terre. Moi j'ai pas de papa pour payer la caution : "On ferait mieux d'se barrer d'ici", dis-je désabusé avant d'me mettre en marche sans même regarder si elle me suivait. C'est peut être ça un Alix effrayé.



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