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Mon retour en Amérique n'aurait pas du se faire si rapidement. Tommy me manque affreusement, et j'ai peur de son état malgré qu'il soit stable et qu'il n'y a plus qu'à débuter la rééducation. Me voilà seule, plus que seule. Je n'ai envie d'embêter personne avec mes histoires. Je n'y arrive plus, que ce soit Tommy dans un lit d’hôpital ou mes engueulades avec Hayden. Je n'arrive plus à tenir le coup étrangement, et j'ai envie d'éteindre mon cerveau bouillonnant. Tommy m'a fait des remontrances, comme s'il arrivait à suivre mes histoires depuis les Pays-Bas. Je ne lui parle jamais de rien mais il sait quand je ne vais pas bien. Il sait que CS a balancé pour ma naïveté concernant Hayden, et même de Milan. Et si j'aurais pu me foutre de ses histoires dans le passé, là, je ne sais pas pourquoi, cela me touche beaucoup trop. Den aime plaire, et moi je l'attends bêtement. C'est douloureux. Et si habituellement j'aurais été le retrouver dans le genre de situation, là, je ne peux pas. Alors j'ai demandé à mon chauffeur de me laisser dans un bar ambiance assez mal côté. Il va me surveiller de loin sûrement, même si je lui ai demandé de rentrer chez lui. Je rentre dans le bar bondé et me faufile entre les gens qui dansent déjà trop serrés. L'atmosphère y est lourde, brûlante et je peux sentir les hormones des clients autour de moi. Les musiques appellent à une débauche certaine dont la plupart ne se privent pas. J'ai déjà bien fumé avant de venir, et commande un whisky au lieu de craquer pour un éventuel cocktail pour commencer. Je ne tarde pas à le finir avant de me jeter à corps perdu sur la piste de danse. Rapidement, je ne suis plus seule et des mains se posent sur mes hanches, une force masculine dans mon dos qui se frotte sensuellement contre moi. Un autre se poste face à moi et attrape ma nuque pour coller mon front au sien. Je me sens bien là. La drogue me fait planer et je me sens comme sur un gros nuage. Les sensations changent, mon corps se réchauffe encore plus, coincé entre les deux hommes. Je peux encore sentir comme la présence de Tommy que je fais partir en embrassant le cou de celui qui se trouve devant moi. Tout tourne, les lumières m'éblouissent dès qu'elles éclairent mon visage. Oublier devient mon mot de la soirée.
@Alix C. Raïs
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