Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySage - Alix : J'lui parle en morse à coup de klaxon.
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Sage - Alix : J'lui parle en morse à coup de klaxon.

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"T'as quoi ?", quoi, qu'est ce que j'ai ? Brusquement, mon regard plissé se tournent vers Larson, le scinde comme s'il venait de le découper. Comme s'il venait de m'insulter. Avec ma gueule de carême et mes larges yeux cernés. C'est toujours pareil. Des questions sur mes airs effacés, sur mon absence et mes itinérances. J'aime ni parler, ni copiner, j'vais pas faire semblant d'être ton pote alors que tu sais précisément ce que j'suis venu chercher. De la drogue à revendre, le petit passe passe de transition, et m'faire un peu de thune sur le dos des étudiants d'Harvard. "Non sérieux, t'as les yeux creusés, pense à dormir". A l'instant précis, j'me vois lui enfoncer son conseil à coup de poing au fond de la gorge. Ferme la enfoiré, tu ne sais ni d'où j'viens, ni qui j'suis. J'suis pas ton larbin, encore moins ton ami. "Ouai". La seule expression que j'connaisse. Répondu brièvement, sans aucune forme d'enthousiasme ou d'émotion. Comme un robot auquel on n'aurait appris que quelques mots. "Tu livres ça à Harvard, j'leur ai dis de te retrouver devant le stade. Plus c'est visible, plus c'est discret". J'choppe les pochons, les enfourne dans ma poche, m'propulse à l'aide de mes mains et saute du muret. Blasé d'avance à l'idée de devoir parler. "A plus !", m'lance Larson. Hochement d'tête sans un regard dans sa direction, il a l'habitude de mon manque d'implication. Dix minutes de marche mains dans les poches, crâne dans l'vide, pas envie d'penser ni d'réfléchir. J'ai même pas vu le trajet passé. Arrivé au stade, j'me pose là sur les gradins, tout en bas. Un texto balancé depuis le téléphone prépayé que m'a laissé Larson : "J'suis en bas des gradins. Tee-shirt blanc, jean bleu, casquette marron."
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J'avance dans la pénombre d'un clair de lune, capuche d'un pull beaucoup trop large sur la tête. C'est pas nouveau, un style vestimentaire beaucoup trop délaissé, des cheveux en vrac, un visage plus que fade, j'étais loin d'être le genre de meuf qui aime prendre soin d'elle. Et, même si à un moment donné d'ma vie j'avais essayé de faire des efforts, d'essayer de vouloir lui plaire, de faire en sorte de me démarquer n'ayant jusqu'à présent jamais compris c'qu'il a bien pu me trouver. Ce qui lui plaisait chez moi, j'voulais être belle pour lui. Pathétique. J'me suis fatigué pour rien, il a terminé dans d'autres bras, pour une seule soirée. La soirée de trop ! Son visage ne cesse de me hanter, me demandant comment ça avait pu aussi mal s'finir.. Mais, au fond d'moi, j'avais la réponse. On l'avait dès le premier regard, dès la première rencontre on savait tous les deux que c'était voué à l'échec. J'relève les yeux, trois jours que j'suis revenue et j'avais encore du mal à m'adapter. À me mettre à jour. Tellement d'choses s'étaient passées, l'incarcération de Denys, ce putain de mariage par erreur avec Sloan. C'était en train d'me ronger le cerveau, et j'avais juste besoin d'un remontant. Mon portable vibre, numéro inconnu et un descriptif rapide de la personne avec qui j'ai rendez-vous. J'savais même pas de quoi il avait l'air, un mec que j'connais pas, maintenant que Sloan avait arrêté ses conneries j'avais pas d'autre choix que d'me trouver un autre fournisseur. Je plisse légèrement les yeux, arrivant à proximité de l'inconnu et j'retire vulgairement ma capuche. - T'as tout ? Que j'lance en me passant de politesse. De toute façon, tu la mérite pas. On est rien l'un pour l'autre, tu te contente juste de me fournir en coke et basta. Demain, ce sera comme si je t'avais jamais croisé et toi de même. - Fait gaffe à c'que tu me donne.. Un conseil, une menace, prend le comme tu veux. J'ai pas envie de niquer ma soirée pour un dealer à deux balles.

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La lune veille sur les dingues et les paumés. Ceux qui passent plus de temps à s'branler qu'à jouir. Ceux que la vie tente de désamorcer à coup d'anxiolytique pour éviter qu'ils ne l'explosent. La nuit m'va bien. Depuis que j'suis né j'crois. J'ai plus passé de temps dans le noir que dans la lumière. Tapis dans l'ombre en ombre des ombres, j'envoie chier les lucioles, j'éteins les feux. Ouai, depuis que j'suis né c'est la même journée, et elle commence toujours quand l'soleil se couche. Assis sur les gradins, j'scrute le stade à peine éclairé. Ma jambe remue frénétiquement sur le sol, pas par anxiété, mais parce que je n'ai pas envie que ça prenne des plombes. Mains dans les poches, dos dressé, j'sors mon téléphone pour mater l'heure. Une présence m'interpelle, j'prends le temps avant d'relever la tête, j'suis dépendant de personne et c'est moi qui décide où et quand j'entre en interaction sociale. Du genre, ne polluez pas mon air, attendez que j'vous invite pour vous introduire dans mon espace. J'la regarde vite fait. Elle a la gueule du métier. Style déchet sur pattes, gueule dépravée, yeux dépareillés. J'ignore son manque de politesse, j'vais pas m'offusquer, j'la connais pas, elle ne m'intéresse pas, puis j'suis pas l'genre à faire des leçons de moral surtout que je ne les tiens pas. J'me redresse lentement me retrouvant debout face à elle. Elle parait bien plus petite vue d'ici. Pas un mot, j'aime mieux économiser ma salive, j'déteste parler pour ne rien dire. Et j'déteste les gens qui parlent pour ne rien dire. J'déteste les gens tout court en fait. J'tourne la tête à gauche, à droite, histoire d'vérifier qu'on est bien seuls. Et j'me mets à marcher vers le couloir sous le stade qui mène aux vestiaires. Je m'arrête dans ce couloir qui ressemble à un tunnel dans la nuit. M'tourne vers la fille en sortant le pochon de mon jean. Je m'arrête net quand elle m'lance une pseudo menace. J'souris pas, j'aime pas sourire, mais j'la regarde avec insistance du genre t'es qui sérieux ?! : "J'me contente de livrer, si t'as des doutes sur la qualité t'as qu'à la tester tout de suite." Sec, sans aucune forme de sympathie, j'suis pas ton pote. J'choppe sa main avec ma main droite et plaque le pochon dans sa paume avec la main gauche.
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Quelques mois en arrière j'étais au fond du gouffre, me laissant aller à la dépravation, à la perdition pure et dure, finissant même par me barrer. Loin de mes potes, loin d'Ash et Lucky, loin de Noah, de la Mather.. J'avais tout abandonné, tout lâché du jour au lendemain sans le moindre mot. J'ai lâché bien trop de larmes, bien trop de cris pour avoir la force de gribouiller sur un papier, pudique de mes maux, de ma peine, j'ai opté pour la sortie en douce. Tombé de rideaux, aucun applaudissement, les lumières s'éteignent et moi avec. J'suis toujours au fond d'ce trou, pas encore trouvé la corde qui me délivrera, qui me fera sortir à la lumière. Adepte de l'obscurité, de la noirceur et de la douleur. C'est comme si j'y avais prit goût, comme si j'aimais le mal qui me tiraille. Je le savourais avec une dose d'excès, avec un peu de poudre qui a le don de m'emmener toucher les étoiles pour que quelques heures après, je retombe plus fort sur le bitume féroce. Un quotidien, une habitude malsaine que j'embrasse jour après jour. J'avais rendez-vous avec mes démons ce soir, ceux qui font partis de moi depuis presque toujours. Il a le visage marqué par la vie, il a les yeux ravagés, le regard froid, un regard qui me rappelle amèrement quelqu'un. Il est de ceux qui masquent leur souffrance par l'indifférence, j'sais ce que c'est, j'les reconnais maintenant. Et j'suis pas là pour tirer ton portrait psychologique, parce que j'm'en tape. Tu viens claquer la boule de sachet dans la paume de ma main, le contact est trop envahissant. Pourtant, une partie de moi veut que tu m'touche encore, ça aussi, une sale manie. J'ai perdu toute forme de respect envers moi-même, envers mon corps depuis cette nuit mortelle. Maintenant, n'importe qui peut se vanter d'avoir goûté à ma peau, on m'a souillé alors un peu plus ou un peu moins.. Tu peux tester si tu veux, j'dirais pas non, ce mot ne signifie plus rien depuis qu'on m'en a enlevé la sécurité. - Ouais, t'as raison. J'acquiesce, retirant ma main de la sienne aussi brutalement que son geste précédent, contemplant le bout de plastique entre mes doigts. - On a du temps à perdre, pas vrai ? Sarcasme flagrant, sourire exagérément forcé. J'ouvrais délicatement mon bien, avançant vers une marche d'escalier pour m'accroupir devant. - T'as une carte ? Faut bien que tu serves à quelque chose, allez rends toi utile, tu dois pas l'être souvent. Je déverse un peu de poudre sur le béton, tendant la main derrière moi en attendant l'objet demandé comme si c'était un dû. Pas un regard, pas un semblant d'intérêt. C'est c'que tu vaux non ? T'en fais pas, on est deux dans le lot.

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Le contact humain, c'est vraiment pas ma came. J'sais pas pourquoi je m'obstine à tenter de vivre sur terre, pour moi elle ressemble à la planète des singes. Ils n'ont rien d'intéressant ni d'inspirant, m'dégoute de toute part et j'tente tant bien que mal d'économiser mes mots. Je l'ai dis, je n'aime pas parler. J'pensais que cette fille aller s'ramener, récupérer son pochon et s'barrer sans broncher. Mais elle parle, elle parle déjà trop. Comme les autres, comme tous. Elle parle pour rien dire, pour causer, pour s'affirmer, faire la grande, montrer qu'elle existe. Tout ce que j'méprise, tout ce qui me saoule. Ces faux-semblants, jeux d'apparence, elle a fait mine de s'cacher sous sa capuche mais elle attend que ça, j'le sens, qu'on la remarque. Qu'on vienne la regarder, qu'on vienne la sauver. C'est ennuyeux à crever, toutes les histoires se ressemblent et c'est toujours le même refrain. Dans ce couloir et dans le noir, j'lui pose non sans brutalité le pochon dans la paume. Histoire d'bien lui montrer que je m'en branle de ses réprimandes, elle fait le même bruit que l'vent quand elle parle, je n'ai pas envie d'écouter. J'recule d'un pas, appuie mon dos contre le mur, un genoux plié, mes bras croisés, et j'la regarde faire : "C'est le temps que j'passe avec toi qu'est perdu pour moi. Alors goute ton truc et barre-toi". J'suis pas ton pote, j'vais pas être délicat. Je l'observe s'éloigner vers la marche d'escalier, j'bouge pas d'mon poste. J'suis obligé d'rester, faut bien qu'elle me paye. Il n'y a que ma tête qu'est tourné vers elle, qui suit ses mouvements. J'réponds pas à sa question, elle peut s'débrouiller toute seule. Quand j'la vois insister avec sa main tendue, j'pousse un soupire bruyant, me décolle du mur et marche droit vers elle, sortant ma carte d'étudiant d'ma poche. J'dis rien, j'lui tend ma carte, sur laquelle elle peut forcément lire mon nom, prénom, date de naissance, études, et voir la photo d'identité dégueulasse : "Dépêche toi, j'ai d'autres rencards et j'aime pas m'faire monopoliser."
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J'te connais pas et tu m'insupporte déjà. J'sais d'avance que ta gueule va m'donner la nausée, que ta voix va m'faire vriller, que tes manières à la con de petit délinquant raté va me donner envie de te buter à chaque seconde. Et ce début de rencontre me fait rappeler douloureusement une autre, la plus importante de toutes. Noah. Cette rencontre aussi sale que notre histoire, dans un coin des chiottes, entre la merde et la pisse. Entre ma coke et ses poches pleines, entre ma détresse et la sienne. Je me rappelle de tout, de ses premiers mots, de son regard dénigrant à souhait et son talent inégalable à me m'enfoncer. Nous deux là, c'est le même début de mélodie infernale. Et c'est p'têtre cette nostalgie qui m'fait chercher n'importe quel prétexte pour rester ici, pour te déchiffrer un peu plus malgré la carapace que tu te complais à montrer intouchable. Ouais, sûrement que t'as un bout de lui qui ressort et moi, inconsciemment, j'vais en devenir accroc. C'est triste, j'fais pitié mais qu'est ce que j'y peux ? Mon coeur n'arrive pas à oublier, pas à l'oublier.. Lui et son seul et unique "je t'aime" laissant une vilaine cicatrice qui ne s'estompe pas. J'souris, insolente comme toujours, j'hausse les épaules parce que je m'en tape complètement de ce que tu veux, de ce que tu dois faire ou même de c'que tu peux penser. Moi, j'ai envie d'rester là, et j'ai envie que tu restes alors j'te laisse subtilement pas le choix. - On t'as jamais appris que le client est roi ? Si tu continues d'être désagréable, j'vais trouver ma came ailleurs.. Chantage ? Moyen de persuasion ? Peu importe, je sais d'avance que ça ne marchera pas. Je t'ai déjà cerné, j'ai connu pire que toi. - Et j'ai beaucoup d'argent à dépenser, j'pense que ton mac risque d'pas apprécier d'me perdre. Ouais, j'te rabaisse au rôle de vulgaire pute. Agenouillée devant cette marche, la farine éparpillée c'est dans un profond soupir qu'il daigne enfin lever son cul pour me rapporter ce dont j'avais besoin. La carte en main, je l'analyse quelques secondes en pouffant un rire. - Alix ? Sérieusement ? Moqueuse, je tourne finalement les yeux vers toi pour te scruter de haut en bas. - C'est un nom d'caniche ça. T'était déjà plus mignon quand j'savais pas encore ton identité. - Et t'es à Harvard.. Bon à savoir. Hochant la tête, c'est dangereux pour un dealer de déclarer son identité à n'importe qui. Tu devrais le savoir, petit joueur. Au final j'viens m'appliquer à dessiner mes rails avec précision. - Au pire elles auront rien perdues.. Je lève les yeux au ciel, au fond, j'étais déjà jalouse que tu passes tes nuits avec une autre. J'ai pas envie. - Ou, "ils" , j'hésite. Que j'finis par dire en fouillant dans ma poche pour en sortir un billet que je roule rapidement, venant respirer deux rails de farine. - Ça te dit ? Que j'propose en lui tendant la paille.

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Elle aurait pu m'paraitre insupportable si je n'étais pas aussi indifférent. J'veux dire, je m'en branle. Littéralement. J'suis pas le genre à m'énerver ou à sauter de joie, pas le genre à accorder l'intention que ces autres ne méritent pas. J'ai souvent remarqué dans les rapports sociaux cette volonté presque subconsciente d'aller provoquer l'autre à la recherche d'une réponse pour rassurer sa propre existence. Et souvent on a tenté ce coup là avec moi : Alix, si je t'énerve assez, peut-être que tu finiras par réagir. J'réagis pas, j'réagis jamais. Tout m'passe sous les pieds, ça n'a pas d'importance. J'la vois faire avec ses airs de grande dame, princesse déchet, qui s'la joue délinquant forcené. Le seul truc qui m'importe c'est l'temps que j'passe ici. Parce que non seulement, j'ai d'autres clients à livrer, mais en plus, ce n'est jamais clean d'rester planter à l'endroit où on deal. J'ai grandis en foyer, toujours noyé dans la masse, et ça m'va bien. Alors, elle n'est pas né la remarque qui me fera sourciller, tu peux jouer les filles fortes, j'en n'ai rien à foutre, ça ne te rend pas plus intéressante et t'arriveras certainement pas à m'blesser : "Grave, t'es trop importante pour lui, pour moi, pour tout le monde", sarcastique. Sans la moindre émotion, comme si c'était récité par ordinateur. J'relève pas la remarque et sa pique débile me traitant d'pute, j'suis pas à ça prés. Un nom de caniche ? C'est ridicule comme remarque. Vraiment, cette fille use sa salive gratuitement, c'est déjà lassant. Le genre qui parle trop et qu'on a envie d'étouffer sous l'oreiller. Alix, c'est le prénom qu'on m'a donné avant le foyer. Et si c'est le nom d'un caniche, alors tant mieux, puisque de toute façon les orphelins sont aussi une race de chien. Plissement léger d'yeux, j'comprends pas ce qu'elle veut dire avec son elles n'auront rien perdu. Ou peut être que j'comprends et que j'continue d'en avoir rien à foutre de ce qu'elle raconte. J'suis à son total opposé, moins j'parle, plus ça m'plait. Alors, sans rien répondre, rétorquer, ni ajouter, j'choppe la paille qu'elle m'tend et viens m'agenouiller à côté d'elle, m'penche en avant, sniff un des rails. Renifle fort avant d'me redresser, elle pique un peu, mais j'veux pas l'montrer. J'vais pas griller la came que je délivre : "Tu vois, si c'était d'la merde, je n'en aurais pas pris. Alors file moi le blé que j'puisse bouger", plantant ma main devant elle, paume face au ciel.
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Je m'suis perdue en chemin, incapable de me retrouver alors j'essayais tous les rôles jusqu'à trouver le bon. J'perds espoir, plus le temps file et plus j'ai du mal à me rappeler cette meuf que j'ai pu être avant. J'arrive plus à retrouver ma sensibilité, j'sais plus être faible, j'sais plus montrer ce que j'ressens ou ne ressent pas et, toi, toi tu titilles tout c'que je rejète. Tout ce que mon inconscient me tue à m'faire oublier. Le point de départ de mes maux, de ma folie, de mes cauchemars. T'es là, avec ton air dédaigneux, ton regard de haut et tu me renvoie tout à la gueule. J'te déteste pour ça, du plus profond de mon coeur, vraiment. Mais j'aime aussi, j'dois être sado ou quelque chose dans l'genre, mais j'adore c'que tu me fait subir depuis notre premier échange. Et juste le son de ta voix me ramène en arrière, me ramène à ces frissons incomparables, à ce souvenir de coeur qui bat à en exploser. Tu me ramène à cette période la plus sombre mais aussi la plus belle. Alors tu peux me regarder avec l'air le plus suffisant du monde, tu peux me rabaisser autant que tu veux, tu peux même m'insulter si ça te chante, me repousser de toutes tes forces mais ne me prive pas de ce bout de nostalgie. Jamais. Je t'en laisserais pas l'occasion. Ironie dans le son de sa voix, silence en guise de réponse à mes piques, ça me fait grincer des dents. J'ai envie de te cogner, de te secouer pour que tu m'regarde enfin, pour que tu exploses, que tu me montre même par la haine que j'te laisse pas aussi indifférent que ça. Ça m'tue. Ma main tendue dans le vide, il prend finalement l'initiative d'attraper le bout de papier enroulé pour me suivre. Je le regarde faire, et je le regarde lui, détaillant le moindre de ses traits, de ses mimiques mais il ne lui ressemble en rien. Pas physiquement. Personne ne le pourra, mais toi tu t'en rapproche et ça me fait vaciller. Il est pressé, réclamant sa somme d'un simple geste de main. Je tape le dernier rail, me relève en balayant sa main au passage. - Pas assez bonne pour moi, mais je la garde quand même. Je recule, refermant le bout de plastique pour le fourrer dans la poche de mon jean. - Si j'ai pas envie de te payer.. Tu vas faire quoi ? Insolente. Je te nargue, je veux te pousser à bout et j'veux que tu restes aussi. J'veux pas que tu parte maintenant, sinon j'vais avoir beaucoup trop d'heures à penser à toi, et j'ai envie de les réduire au maximum. - Me fouiller peut-être ? Que j'demande avec un sourire vicieux. Je retire mon pull, l'abandonnant sur le sol à mes pieds. J'ai déjà froid mais mon corps ne ressent rien, absolument rien, mon cerveau ne se connectant qu'à ta voix, seule elle m'importe. - Vas-y. Touche moi, je veux voir c'que ça m'fait.

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J'sais pas ce qu'elle veut, c'est incohérent. D'habitude, les gens auxquels je vends de la came s'empressent de la prendre et d'aller se cacher pour l'avaler par paquet. J'les ai toujours vu comme des déchets, espèces de chiens galeux trop poreux dans leurs esprits pour s'faire du bien autrement que d'manière artificielle. La drogue, ça ne fait rien. J'eu beau en gouter plein, ça ne m'a jamais fait l'effet d'une bombe ou d'un étourdissement. J'prends ça comme un café ou une Redbull pour m'réveiller quand j'commence à m'faire trop chier. Les paradis artificielles, ça n'existe pas. Le seul truc qu'existe c'est l'enfer, et l'enfer on y est déjà. Ma main plantée paume face au ciel, j'attends mon dû quand elle prends tout son temps pour m'occuper. Comme si j'devais être à sa disposition, comme si tout à coup, j'faisais partie du gramme de coke qu'elle venait d'acheter et que moi aussi j'devais l'amuser. J'suis pas d'ce genre là, ses attitudes de meufs imbus d'elle-même et carrément désinvolte commencent à m'faner. J'la scrute dans l'entièreté d'son visage, sans rater le moindre geste inconscient, le moindre acte manqué. J'la scrute avec tant de concentration que j'en oublie ma main plantée là. Ce n'est que quand elle s'fait balayer par celle de la jeune fille que je la repose enfin au sol, pour soutenir mes jambes qui commencent à souffrir la position accroupie. J'lève les yeux vers elle, la suit du regard quand elle s'relève, sans lui accorder le moindre trait de compassion ou de colère. L'indifférence émotionnelle, j'connais que ça. Et le pire, c'est que je ne fais même pas exprès de n'en avoir rien à foutre. Demain ce sera oublié, elle sera oubliée, noyée dans la masse informe des gens que j'croise et qui finissent tous au bûcher dans ma tête. Le plus pragmatique du monde, j'hausse des épaules je m'enfoutiste, n'ayant de cesse de la fixer dans les yeux sans jamais chercher à la comprendre. J'suis pas du genre à m'noyer, je n'vois que des fantômes et des couleurs grises : "Si t'as pas envie d'payer ...", j'me relève en même temps que j'parle, doucement, tapotant mes genoux pour dépoussiérer mon jean : "C'est plus mon problème. La Toxique t'enverra ses gars et tu risque de passer un sale quart d'heures, ils n'aiment pas trop les voleurs". J'enfonce mes mains dans les poches de mon fut, résigné à l'idée d'me battre, ça n'en vaut pas la peine. J'considère qu'à ce moment là, ce n'est plus mon problème, j'suis juste livreur, dans le fond, c'est ni ma came, ni mon frique. J'fais quelques pas en arrière, la laissant parler dans l'vent sans répondre. Tourne les talons m'apprêtant à partir. Quand j'remarque du coin de l'œil son gros pull tomber sur le sol. Elle est sérieuse ? Si c'est un coup de rein qu'elle veut, elle n'avait qu'à le demander plus simplement. J'relève la tête en la tournant vers elle, à moitié dos à elle. Et quand j'entends son vas-y, je ne souris pas. N'hésite même pas. J'vais pas donner d'la valeur ou de l'importance à ce genre de moment. J'pivote totalement vers elle et m'en rapproche. A pas régulier, sans la moindre forme d'équivoque, de peur, ou d'anxiété. Ce n'est clairement pas mon genre de m'laisser dominer par les évènements. Le même air froid, sans le moindre crépitement dans les yeux, comme si tout était continuellement blasant, j'me poste face à elle. La fixe tandis que ma main droite glisse dans la poche de son pantalon. J'y choppe le pochon, scotché face à elle. Comme j'suis plus grand, mon menton est presque au niveau de son front. J'baisse les yeux vers le pochon, l'ouvre, plante mon index dedans pour former un petit tas sur mon doigt avant d'le porter à ma narine. Et je sniff, devant elle. J'referme le pochon, ma main redescend à la poche de son jean, celle sur ses fesses cette fois, et l'y enfonce. Avant de ressortir, et de venir se poser vraiment sur la fesse de la jeune fille. Je n'ai connu que des coups durs et des coups d'un soir, c'est pas comme si j'allais être déstabilisé. Je l'attire vers moi à l'aide de ma main posée sur sa fesse, et d'un coup, d'un seul, mes mouvements se font plus brutaux, plus vif. Je la plaque contre mon corps, la porte, ses jambes de part et d'autre de mes hanches, avant d'avancer de quelques pas et de la claquer violemment contre un mur, j'entends son dos cogner. Un animal. J'parle pas, j'aime pas parler. Mais étant donné son manège, c'est probablement ce qu'elle cherchait. Et c'est tant mieux, parce que ce matin, je ne me suis pas branlé.
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Je reste debout, le provoquant toujours plus. Je m'accroche à lui tout en sachant que j'étais en train de naïvement m'accrocher à une putain d'illusion, à un truc éphémère, un pauvre mensonge. Qu'il n'est pas Noah, qu'il ne le sera jamais, mais j'ai besoin de combler ce manque, de retrouver ne serait-ce qu'une parcelle d'émotions, de sentiments comme j'ai pu l'avoir avec lui. Et toi, j'suis certaine que t'es capable de ça, tout vous oppose, et en même temps.. Tout vous relie. Moi, j'ai soif de ça, j'abandonnerais pas jusqu'à avoir eu c'que je voulais. Jusqu'à ce que tu m'donne un peu de lui. Mais il s'en tape, il ne veut rien savoir et il recule petit à petit, il me file entre les doigts et j'le regarde faire ses quelques pas. C'était comme si j'perdais une deuxième fois tout quand il s'éloigne, j'suis à deux doigts de tomber à terre, de tomber en larmes et je serre les poings à m'en faire blanchir les phalanges. J'veux te rattraper, j'suis à ça de le faire, mon coeur reprend sa lourdeur dans ma poitrine et j'voyais la fin arrivée. Je t'ai supplié intérieurement d'pas achever ce moment, de revenir en arrière et contre toute attente, tu t'arrête net. J'me retiens de sourire, j'me sens revivre et encore plus quand tu poses les yeux sur moi. Quand t'es aussi près de moi. Je scrute tes yeux tour à tour, le vide, le néant, comme si je n'étais rien face à toi. Même tes yeux ne voulaient pas de moi.. Dans un geste nonchalant il attrape le pochon au fond de ma poche, mes jambes tremblent, les battements de mon coeur se font ressentir dans tout mon être. Ton cou, ma seule vue, tu peux sûrement y sentir ma respiration changeante contre ta peau. Aucune douceur, aucune empathie, aucune sensibilité quand tu m'touche, quand tu me porte et que mes bras enlace instinctivement ton cou. Aucun mot ne sort de ma bouche, j'ai pas envie de te faire fuir, alors je subis. Mon dos s'écrase contre ce mur, me brisant presque les os et seule une furtive grimace de douleur s'affiche sur mon visage. Je supporte, j'la ferme, j'ai pas d'autre choix si j'te veux. J'sais bien que c'est la seule façon que j'pourrais t'avoir. - Touche moi encore.. J'demande en détresse, j'en étais déjà en manque. J'en souffrais déjà, et mon besoin se reflète dans mes ongles qui s'enfoncent dans ta peau dure.
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