L'appartement est silencieux depuis son départ précipité... Son envole vers je ne sais où parce qu'il ne m'a rien dit. Reviendra-t-il ? Bizarrement, je n'arrives pas à être optimiste à ce sujet, à me dire qu'il m'aime assez pour revenir, parce que si c'était le cas, il ne serait pas partit. Enfin, il me semble, pas comme ça en tout cas, il m'aurait demandé de l'accompagner ou bien même simplement préciser des infos... Alors que là... C'est le silence radio, mes texto restent sans réponses, à se demander même s'il les reçois. J'ai abandonné au final l'idée d'entrée encore en contact avec lui. S'il veut le faire, il le fera. Mais là, je crois que je vais devoir me faire une raison à son absence, me dire qu'au final, le nous que l'on était jadis ne sera plus jamais. C'est partit en vrille à cause de moi, on aurait pas rompu, peut-être que probablement, on n'en serait jamais arrivé là. Je soupire, alors que je me tiens devant la porte de chez Arthur. Je sais même pas pourquoi je suis encore venu ici. Par pur masochisme probablement, parce que c'est le prof de français, celui au près de qui je prenais des cours pour apprendre à maîtriser cette langue et ainsi pouvoir comprendre celui qui était mon blond quand il parlait dans sa langue natale, mais maintenant qu'il est partit... Ai-je encore l'utilité de le faire ? De me torturer tout seul ? J'en sais trop rien. Je soupire, haussant les épaules avant de quand même donner trois coups sur la porte pour signaler ma présence à l'enseignant. Je vais lui dire que je n'ai plus besoin de ses cours, même si ça fait mec très influençable par son copain ou dans le cas présent, ex copain. Mais je faisais ça pour lui, par amour pour lui, mais maintenant qu'il est partit, qu'il m'a abandonné comme une vieille chaussette, pourquoi est-ce que je devrais encore le faire ? Oui, en réalité, je suis complètement paumé, j'ai envie de croire encore à son retour, mais espéré qu'il revienne, c'est tellement douloureux parce que ça me fait réellement prendre conscience qu'il est vraiment partit.
hj : si tu as trouvé une idée de titre, j'en change, mais là, j'ai pas d'idée du tout...