camire ※ it's your lips against mine

« Tu sais très bien que je parle pas pour rien. » Parler pour se venter, ce n’était pas Amare. Quand il disait qu’il pouvait faire quelque chose de bien, c’est que c’était le cas. Quand il disait qu’il baisait bien, c’est qu’il sait que c’est vrai. Il n’y a qu’à voir son palmarès pour se rendre compte de l’excellence du jeune homme. Alors ouais, il a confiance en ses capacités, for sure. « Ouais c’est ça. En attendant ferme là un peu. » Il ne voulait plus l’entendre. Il voulait qu’elle la ferme et que sa bouche serve à autre chose qu’à parler comme si elle avait tant de chose à dire alors que non. Il en avait juste marre de l’entendre alors il emprisonna ses lèvres sans même lui demander son avis. Fallait s’y faire poupée, t’étais à lui et à personne d’autre. Il emprisonna ses lèvres et ravagea sa bouche. Il n’y allait pas de main morte. Il n’y a rien à dire à part ok en ce moment mais bien entendu, elle continuait à pilier. « Tu crois que j’allais faire quoi là ? Maintenant, la ferme. » Il reprit d’assaut ses lèvres, la plaquant contre un arbre comme elle lui avait dit. Prenant le corps de la jeune femme dans ses bras, il la souleva pour se caler juste entre ses jambes, son endroit favoris, son paradis sur Terre. Il retira la veste qu’elle portait, la laissant juste avec son fin t-shirt qu’il fit passer par dessus sa tête. Tenant la jeune femme fermement, il déposa une pluie de baisers sauvages sur sa peau, descendant jusqu’à sa poitrine encore caché par son soutien gorge. Il n’allait pas faire long feu lui. L’éloignant un peu de l’arbre, il la déposa à terre juste deux secondes pour l’allonger à terre sur sa propre veste. Il n’allait pas lui égratigner le dos sur l’arbre tout de même. Retirant son propre haut, il exposa ses abdos parfaitement dessinés, ses nouveaux tatouages et ce corps qu’il sculptait jours après jours. Il repartit à l’assaut du corps de la jeune femme, une bosse dans son pantalon se formant à chaque battement de coeur. Elle était foutrement bonne cette meuf.

"Ca reste à prouver." Elle continue de le provoquer Camila mais bordel ce qu'il l'agace. Elle aurait envie de le frapper, de l'insulter de tous les noms tant il pouvait être insupportable. Et puis merde, il se prenait pour qui en fait ? Qu'est-ce qu'il pensait à lui demander de la fermer toutes les trois minutes ? Parce qu'il n'avait pas le droit de lui manquer de respect comme ça et si elle voulait continuer à piailler la blonde, elle allait le faire. Elle le ferait sans la moindre hésitation. Elle n'avait aucun ordre à recevoir de personne, qu'il aille donc se faire mettre. "Connard." Et putain si elle pouvait elle lui mettrait la tête dans un mur. Parce qu'il la fait rager la Wildingham, il la rend dingue à ce moment précis. Il fout sa soirée en l'air et elle ne supporte pas le fait qu'il ait pu revenir. Il aurait mieux de rester disparu, là au moins, elle aurait pu le détester en paix. Une seconde plus tard il la plaquait contre l'arbre posant ses mains sous son fessier qui semblait tant lui plaire, lui faisant quitter le sol. Camila, elle enroulait ses jambes autour de lui alors que sa veste quittait ses bras pour le sol. Alors que dans la même foulée il retirait son tee-shirt parsemant sa peau de ses lèvres sans la moindre douceur. Poupée, elle soupirait regagnant le sol pour une fraction de seconde désormais allongée sur sa propre veste, Amare au dessus d'elle virant lui aussi son tee shirt. Et elle mentirait si elle disait qu'il n'était pas foutrement sexy. Ouais, elle mentirait considérablement mais malgré les baisers sur sa peau, elle n'avait toujours pas ce qu'elle avait pu demander. "Trois minutes" qu'elle souffle lui rappelant le compte à rebours au-dessus de sa tête avant qu'elle ne parte définitivement. L'orgasme rapide ou la fin de cet échange. Et s'il venait à le lui donner, elle resterait toute la nuit. Dans le cas contraire, il se contenterait de sa main droite.

Il était content, avec son sourire à la con et ses yeux brillants dans la nuit. Il était content parce qu’il avait réussi à la rendre aussi molle que jamais, comblée par le plaisir qu’il lui avait procuré. Carrément doué le mec, mais toujours aussi con. « A votre service. » Il s’en fiche de paraître con, narcissique ou même égoïste. Il assume tellement qui il est qu’il s’en contrefiche. Agissant comme bon lui semblait, il vivait sa vie, sans se soucier des occupations des autres. Après tout, il est comme ça et n’est pas prêt de changer. Pour rien ni personne. « Libre service ? J’aime pas les étoiles de mer. » Il aime quand il y a de l’action, quand ça bouge, quand il y un combat même dans le lit. Enfin, là c’est plus sur le sol mais bon. Same. Il la regarda passer une main dans ses cheveux mais s’allongea près d’elle, à même le sol. « Si je voulais une poupée gonflable, je serais allé dans un sex shop. » Passant son bras sous sa nuque, il regarda les étoiles à travers les feuilles des arbres. Il n’avait plus aucuns intérêt si elle la jouait comme ça. Prenant son t-shirt, il le renfila et donna sa petite culotte et son short à la jeune femme pour qu’elle se rhabille. « Quand tu voudras réellement couché, tu me diras. En attendant, bye. » Libre service, non mais il hallucine.

"Si tu veux une dominatrice, j'connais un endroit plutôt sympa" qu'elle rétorque moqueuse. Il n'avait pas comprit ses paroles et elle, elle n'allait pas perdre son temps à lui expliquer quoi que ce soit. S'il voulait mal interpréter les choses et prendre la mouche, c'était clairement pas son problème. Dans le fond, elle avait eu un orgasme, elle n'était clairement pas perdante dans tout ça. "J'suis sympa là, tu veux que je te l'offre ?" qu'elle demande en battant des cils. Bien sûr qu'elle se fout de lui, et puis quoi ? Il pouvait finalement avoir ce qu'il voulait mais il préférait inventer des propos qu'elle n'avait jamais tenu. Grand bien lui fasse. D'ailleurs, voilà qu'il lui tendait sous-vêtement et short se rhabillant lui même sans plus attendre. "Tu devrais prendre rendez-vous, j'suis hyper prise ces derniers temps." Elle balance ses mots enfilant ses vêtements les uns après les autres, finissant par sa veste qu'elle nouait autour de sa taille. "Pauvre con" Elle ronchonne plus pour elle-même passant ses doigts dans ses boucles blondes avant de secouer la tête. L'idiot avait vraiment des problèmes en fait et elle, elle était juste fatiguée. En premier lieu, Camila elle avait juste eu envie de le frapper alors très clairement, elle n'allait pas lui courir après. Qu'il s'en aille donc, il était le seul perdant de cette histoire et elle, elle ne se plaindrait certainement pas. Rien à foutre de ses sautes d'humeurs, ça lui passait bien au dessus de la tête pour la peine.