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Lire c'est rêver les yeux ouverts~ PV Theresia

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Lire, c'est rêver les yeux ouverts

La librairie. L'endroit qui m'est si familier. Que serais je sans les livres ? Si un jour je n'avais plus les moyens de plonger la tête dedans ? Autant ne pas y réfléchir! Si je devais fixer un budget par mois dans les livres, je dirais qu'environ 300$ sont pour les bouquins! Et soyez sur qu'ils sont lu aussitôt acheté. C'est ca d'être prof à l'université. Vous gagnez un sacré salaire, enfin pour ma part.
Ainsi était mon rituel, lorsque j'avais un trou dans mon emploi du temps. Je me rendez la plus part du temps dans cette boutique, attrapant nombreux bouquins que je n'avais pas encore lu, et je me posait la plus part du temps dans un coin isoler du bruit. Généralement, si il n'y a personne, je m'assois dans l'encadrement d'une fenêtre, ou l'espace est suffisant pour y installer une banquette.

Avant de m'installer, je sors toujours une liste de ma poche. Celle des nouveautés, des livres que je n'ai pas encore eu le temps de lire, alors je déambule dans les rayons cherchant la perle rare, voire même plusieurs, avant d'entamer ma lecture, soi des résumés, ou bien du premier chapitre, avant de les acheter et de rentrer chez moi, pour poursuivre les aventures de chacun de mes récits.   Mais avant tout je préfère les feuilletés dans mon petits coins, avec un carnet dans les mains prenant des notes de tout et de rien. Des passages que je lis, mais aussi, des personnes qui m'entoure, imaginant leurs vies à ma manière.

En parlant de ca, voilà qu'une jeune femme, que je n'ai jamais vu auparavant, passe la porte de la librairie. Je pose mon regard sur elle, sans aucune pudeur. Bon ok, juste son visage. Je suis certainement un homme, mais je sais me tenir et apprécier les femmes à leurs juste valeur.
Elle est bien plus jeune que moi, il n'y a aucun doute, mais son visage est angélique. Ses longs cheveux, ses lèvres, son corps... L'envie de la décrire sur feuille me viens soudainement en tête, laissant ainsi tomber mon bouquin.

Je gribouille sur mon carnet, en posant de temps à autre mon regard sur son visage. Je me méfis de ne as me faire remarquer non pus. Ce serait idiot de ma part de me retrouver chez les flics suite à un mal entendu non ? Mais en même temps, je ne pouvais rien faire, son visage si parfait devait rester enfoui dans ma meimoire, comme tout les autres bien sur, mais au risque de ne plus m'en souvenir, me voilà assurer en l'inscrivant sur un bout de papier.  

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arthur & theresia

L'une des choses que j'aimais le plus était de loin la lecture. J'aimais ouvrir un livre, l'avoir entre mes mains, laisser glisser mes yeux sur les mots inscrits à l'ancre sur le papier, j'aimais tourner les pages, respirer l'odeur du livre neuf ou du vieil ouvrage, pouvoir jouer avec, l'avoir entre mes mains. La lecture était un de mes passe-temps préféré. La librairie était donc l'un de mes endroits préférés. A peine j'avais ouvert la porte que je fus inondée de cette merveilleuse odeur qu'est celle du vieil ouvrage. Je respirais l'air de cette merveilleux endroit tout en jouant avec la lanière de mon sac. Je rêvais de pouvoir en faire mon métier. Devenir écrivaine. Ca serait une bonne chose, non? Je passerais ma vie à écrire et à imaginer des histoires les plus folles les unes des autres. Je pourrais rester chez moi et partager le bonheur qu'est le jeu de la langue avec le monde entier. Je ne veux pas forcément devenir une écrivaine célèbre et qui gagne beaucoup de sous. Je veux juste pouvoir partager avec les gens. C'est un droit, non?
Tout sourire dans la librairie, j'avance vers une rangée de livres que je commence à observer. Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais, et c'était toujours comme ça quand je venais. Je prenais au coup de coeur, selon le titre ou la couverture. J'avais pas besoin de plus, je marchais comme ça. Le premier qui me tapait dans l'oeil serait le premier que j'allais pouvoir dévorer avec tout mon âme. Parcourant les étagères en suivant les titres avec mon index, j'étais dans la même rangée qu'un homme un peu plus âgé que moi. Eh beh oui, ce n'est pas parce que je cherche un livre que je ne peux pas observer la marchandise près de moi. Le grand brun avait un carnet à la main, et bien sûr c'était voulu, je parcourrai l'étagère dans un mouvement qui m'approchait petit à petit de lui. Et, encore une fois un geste stratégique et voulu, je finis par le bousculer un peu. Oh, pardon. Je voulais pas te bousculer, fis-je en tournant la tête vers lui avec un léger sourire. C'était faux, j'avais tout fais pour pouvoir engager la conversation avec le beau brun. Puis, mes yeux se posent sur le carnet qu'il avait dans la main. Oh,
c'est quoi ça?
Je suis un peu trop curieuse mais que voulez-vous, ça fait partie de mon charme.

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Est-ce que j'aurais pu penser qu'en admirant cette jeune femme, le destin nous pousserai à nous rencontrer ? Peut être que oui, peut être que non, je ne saurais dire. Toujours est-il que j'ai failli tomber du rebord de la fenêtre, manquant de me retrouver les fesses sur le parquet de la boutique. Dans un geste désespéré, je réussi à me maintenir à la poignée de la fenêtre, pour éviter le drame. Alors qu'elle s'excuse et que je me réinstalle à la même place où j'étais auparavant, mon carnet toujours ouvert sur la page, là ou j'avais commencé à écrire, je lui adresse un sourire charmeur.

Ne vous en faite pas, ce sont des choses qui arrivent!

D'ordinaire, je me serais emporter, jurant sur celui qui aurait pu devenir responsable d'une chute. Je ne supporte pas le fait, que l'on me bouscule, qu'on me touche, qu'on me manque de respect, mais le charme de cette jeune femme m'avait conquit, pas au point de faire basculer mon coeur, mais je ne reste pas insensible, cela joue donc dans mon comportement, m'empêchant d'envoyer boulet cette jeune demoiselle. Cette proximité entre nous me permet de la détailler un peu plus, de sentir son parfum qui vient chatouiller mes narines.
Une chose de plus que je ne supporte, que l'on regarde par dessus mon épaule, que l'on surveille ce que je fais. Imaginez vous en train de travailler, dans l'ambiance adéquate et voilà qu'un petit parasite vient vous embêter pour venir fouiner dans votre vie. Le pire c'est lorsque cette personne est concerné par votre boulot. Comme ce qui se passe actuellement avec la jeune femme. Elle est en train d'essayer de regarder mon carnet, alors que j'étais, avant qu'elle n'intervienne occupé à la décrire. Quelle serait sa réaction, si elle le découvrait ? Me prendrait-elle pour un pervers ? Toutes ces petites choses que je ne suis pas. Instinctivement je ferme mon carnet, relevant la tête pour croiser son regard, de mes iris bleues ciel.

Vous êtes un peu trop curieuse, je me trompe ? A peine vous me bousculer que vous m'harcelez déjà de question ? Si vous voulez vraiment tout savoir, j'écris simplement ce qui me traverse l'esprit pour peut être essayer de le travailler plus tard qui sait! Lui répondis je d'un ton amusé.


  

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