erin heaven duncan d'amboise ♦ histoire éternelle

   
   J’apprenais la mort de mon père, Xavier d’Amboise. C’était également à ce moment-là que j’apprenais que j’étais une héritière française, et que j’avais un demi-frère quelque part dans ce monde. Un choc, c’était d’ailleurs pour cela que je m’étais rendu chez ma cousine Avalon pour lui en faire part, et lui demander conseil. Une période où j’ai eu du mal à me concentrer sur mes études. Et que j’ai fini en soirée, à boire un peu trop. Lors de cette soirée, je rencontrais James pour la première fois. Sur les effets de l’alcool, il me proposait d’aller au bal, j’acceptais.

    Le mois commençait avec l’invitation de Paris à une fête allemande entre Dunster, où l’on passait tous un super moment dans la joie et la bonne humeur. Je décidais aussi de quitter le logement à la Dunster House pour aller vivre en colocation avec Kurt et Anna, en plein centre de Boston.
Un mois de retrouvaille avec Elyas, mon premier amour. On s’était quitté avant son entrée à l’université, et ces retrouvailles ont remis beaucoup de chose en question. Peut-être nous n’aurions jamais dû nous quitter, ou qu’est-ce qui se serait passé si nous étions resté ensemble ? Je quittais nos retrouvailles avec un baiser que je regrettais beaucoup, peur de perdre son amitié. Puis Jude un ami d’enfance, perdu de vue quand nos mamans se sont fâchés. Je le retrouvais plus épanoui que jamais, tellement surprise de le voir si grandi et père. J’étais heureuse de le retrouver, il m’avait grandement manqué.
Mais ce mois de mai était surtout marqué par le bal de fin d’année. Comme prévu, j’y suis allée avec James tout commencer bien. Avant que je ne retrouve ma meilleure amie Elizabeth. Je voulais juste les présenter l’un à l’autre. Seulement, ils se connaissaient déjà et tentaient tant bien que mal de le cacher quand je revenais de ma danse avec Elyas. Après un petit moment, James se décida à m’avouer une partie. Le bal se passait des plus mal. Besoin de réfléchir, je rentrais à pied jusqu’à mon appartement dans le centre de Boston, retrouvant Kurt en bas de chez nous. Une soirée qui a vite dégénérée entre défis et alcool. Je finissais par offrir ma première fois à Kurt, ce soir-là. Tout partait de travers dans ma vie. Je préférais passer mon temps à fuir après ça.

   L’année était enfin terminée pour laisser place à l’été. J’avais accumulé trop de problème en peu de temps. Mon bizutage se terminait, et je m’étais grandement liée d’amitié avec ma bizutrice Capucine, on fêtait cela autour d’une partie de Mario Kart, on adorait les jeux vidéos, on se la jouait petits bonhommes.Je restais à peine à l’appartement de toute façon. J’y étais pour dormir, me changer et faire mes vidéos. Le reste du temps, j’étais à l’extérieur. Je retrouvais Kurt, le reste des dunsters et les winthrops dans une battle à la Total Wipeout. Mon esprit de compétition avait pris le dessus, et malgré que Kurt cherchait à me mettre mal à l’aise, je reprenais notre jeu de chien et chat. Il fallait bien que ce malaise cesse à un moment.

   Le Summer Camp. C’était mon premier depuis ces trois ans à Harvard. Pour une fois je me faisais plaisir, j’allais voyager et quitter le continent pour le Laos. Je tombais dans une bonne équipe : les Mûrtherfuckers. L’ambiance était bonne, très bonne même que cela me permettait de laisser tous les soucis à Boston. Ou presque. James faisait partie de mon équipe, et nos relations n’étaient pas au beau fixe depuis le bal. Après en avoir parler le 1er soir, cela s’était apaisée mais le sujet Elizabeth restait encore un peu dur. Je partageais une chambre là-bas avec mes deux dunsters Katherine et Absolem.
Mais ce que je retenais de ce Summer Camp, c’était surtout le fait que je me sentais plus libre, plus l’étudiante timide du campus plongée dans ses livres. Au contraire, lors d’une soirée un peu trop arrosée, un action/vérité avec Katherine et Abel avait vite tourné d’une façon inattendu, marquant un tournant dans mon aventure au Summer Camp. A d’autres reprises, je me retrouvais avec Abel pour des relations plus charnelles. Au final, je comprenais que personnes ne me jugeaient, je pouvais être une jeune femme plus libre, tout le monde s’en moquait.
Je terminais ce Summer Camp en m’expliquant enfin avec ma meilleure amie Elizabeth. Je pouvais presque repartir du Laos heureuse, seulement, je ne ressentais pas l’envie de rentrer. Et comme tout ne pouvait être parfait, je me baladais dans un parc quand j’ai reçu un message de mon propriétaire. Anna et Kurt avaient quitté la colocation, me laissant seule avec l’appartement et mes regrets envers ce dernier. Lors d’une discussion avec James, je lui proposais une solution à ses problèmes et au mien : qu’il devienne mon colocataire avec autre fille du Summer Camp : Bulle. Le retour promettait d’être inattendu.

    Retour à Harvard et reprise des cours. Mes nouveaux colocataires avaient enfin emménagé à l’appartement, mais je n’avais pas vraiment le temps de passer du temps avec eux. Septembre était souvent associé à l’administratif, se replonger de suite dans les cours, mais surtout retrouver ma confrérie. C’était toujours un endroit où je me sentais bien. Le retour à Boston n’avait pas été simple. Comme à son habitude la Dunster House avait organisé une soirée de folie sur le thème mexicain.

    Octobre rose, prévention contre le cancer du sein. Qui aurait pu croire que cela serait peut-être trop tard. Après un passage chez ma mère, elle m’avoua difficilement qu’elle avait passé son été dans les hôpitaux pour qu’il lui détecte ce cancer. Pour une fois que j’étais partie avec mon campus, je le regrettais de n’avoir pu être à ses côtés. Elle tentait de me rassurer, me dire que je n’aurai rien pu changer. La seule chose qu’elle me demandait, sur conseil de son médecin, était que j’aille justement faire les examens pour être sûr que je n’avais rien. Une sorte de prévention étant donné que le gène était héréditaire. Voilà comment je me suis retrouvée au Massachussetts Hospital avec Joy qui se trouvait être un super médecin rassurant. Je n’avais plus qu’à attendre les résultats dans une attente qui me semblait être une éternité.
Si cela se trouvait, ma vie était beaucoup moins longue que ce que je n’aurai réellement souhaité. J’avais cette sensation que je devais profiter de chaque instant. Comme cette soirée à l’arcade avec Nate ou encore une soirée entre nana à colocation avec Bulle. Je prenais le temps pour elle, temps que j’aurai déjà dû trouver avant. Il ne me manquait que ma meilleure amie à qui j’aurai aimé me confier. Mais depuis le Summer Camp, je n’avais plus de nouvelles d’elle, et elle me manquait.


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