Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityUprising - Leonidas & Anna.
Le Deal du moment :
Pokémon Évolutions Prismatiques : ...
Voir le deal


Uprising - Leonidas & Anna.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Uprising.
Léonidas et Annalynne. 6 juin.

Le glas a sonné il y a quelques minutes a peine dans cet antre nouveau qu’avec Feldt je viens juste d’acheter, en pleine préparation du vernissage devant se dérouler samedi prochain … La sentence traduite par la mélodie attribuée à ce contact qui ne m’avait pas appelé depuis des mois. Presque un an. Et lorsque mes prunelles se sont assurées de lire le mot « mère » sur mon écran, j’en ai comprit le sens directement. Si elle a prit la peine de m’appeler, c’était que mon père venait d’y passer … Le coeur battant, j’ai répondu, prononcé un « Oui ? » hésitant. Solennellement elle a dit « Annalynne, c’est ta mère. » mais je le savais déjà, évidemment. « Si je t’appelle c’est pour te dire que ... un homme armé s'est introduit dans notre chambre d'hôtel, Travis a essayé de s'interposer ... Il a été abattu. » Garde du corps personnel de mon paternel, mais j'ai cette sensation que ce n'est pas la pire des nouvelles. elle a reprit sa respiration, longuement, et je l’ai entendu à travers l’appareil, ce souffle mesuré, de celui qui attend avant d’annoncer une nouvelle qu’on ne veut pas forcément entendre. « Richard est ... » Richard, le prénom m’a surprise sur le coup, mais après tout, même pour dire une chose du genre, j’aurai du m’y attendre, bien qu’elle se soit annoncée comme ma mère, cela fait des jours qu’ils ont renié leur enfant. Richard Malcolm est mort, pas la peine de le préciser. Et une voix dans le fond de mon esprit m’a murmuré « Alysse Frank avait raison. » Je n’ai rien dit, pas même un son n’a voulu sortir de ma bouche alors qu’Eugénie Malcolm a l’autre bout du fil attendait ma réaction. « Annalynne, » comique de répétition, j’ai toujours eu horreur de l’autorité qu’elle pouvait glisser dans mon appellation. « Il est à l’hopital, l'opération n'à servit à rien. » Et puis ? Elle espérait peut-être que je fonce dans ma voiture, que j’en oublie ma vie, mes occupations … Mais le fait se trouvait là, dans mon orgueil bien amoché, en juillet dernier, lorsqu’ils ont apprit ma grossesse, mon intention de ne pas me marier, aucun des deux n’a couru pour me rattraper. Bien au contraire, c’était en bonne et due forme qu’ils m’avaient foutue dehors. Avec leur dédain, leur supériorité. Alors accompagnée d’un « Soit. » j’ai finalement raccroché. En restant quelques secondes stoïque sans savoir comment me comporter. Comment réagit-on dans ces cas là ? Certains pleurent, d’autres hurlent … et moi ? Moi rien, un vide incroyable en mon intérieur, un manque flagrant de sentiment.

Avant de recommencer, de m’activer au fait de sortir de nombreux cartons des tableaux reçus la semaine passée, afin de préparer l’ouverture de cet endroit … Mais alors que mes mains attrapent l’un d’eux, la porte dans mon dos émet un fragile grincement. C’est sans même me retourner, que dans un premier temps je prononce, comme automatisée. « La galerie n’est pas encore ouverte. » les paumes encore prises par l’objet d’art qui représente le paysage d’un pays non visité, je prends la peine de regarder qui vient d’entrer et heurte mon regard au visage d’un homme que je ne m’attendais plus jamais à revoir. Interrogative quant à ses intentions, je l’accuse avec la force d’un simple « Vous … ? » ce n’est pas le jour, ni même l’année. Disparaissez.


made by black arrow
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Anna & Leonidas

Uprising


Leonidas n’avait que peu de passions ou de centre d’intérêt dans la vie mais les rares hobbies qu’il avait, il les vivait à fond. La peinture ou plus généralement l’Art, était quelque chose dont il ne pourrait jamais se passer si bien qu’il n’était pas rare qu’il profite de ses entrées pour participer à des vernissages. Il lui arrivait même certaines fois, d’acheter une œuvre ou deux pour sa villa en Grèce car au fil des années, il avait accumulé une belle collection privée dont certaines œuvres étaient très coûteuses. Une fierté pour ce jeune homme mais aussi une victoire sur la vie. Ces derniers jours, il avait eu vent qu’une nouvelle galerie ouvrait ses portes et il avait souhaité en apprendre un peu plus. Hélas, son temps était plus que limité ces derniers jours avec la fin de l’année universitaire, les incessantes intrusions de son grand-père dans son quotidien, Siloë, le Summer Camp… Leonidas se demandait comme jongler avec tout cela mais coïncidence heureuse ou non, il se trouvait ce soir dans le bon quartier. Ni une ni deux, il entreprit de rejoindre la galerie à pieds. La distance avec les bureaux de son avocat n’était pas énorme donc pourquoi ne pas en profiter pour se balader un peu ? Quelques minutes plus tard, il traversait la rue pour s’échouer devant la porte de la fameuse galerie, ne cherchant même pas à consulter les heures d’ouverture. Il y avait de la lumière donc il pouvait entrer. A quoi bon se compliquer la vie ?! Au pire, si la personne grinçait un peu des dents, un petit chèque adoucirait ses mœurs. Cette pensée déserta aussitôt son esprit quand une femme se retourna vers lui. Une femme ? Non, pas n’importe laquelle : la ravissante Annalynne. « Si vous accueillez tous les visiteurs de cette façon, je ne parierai pas sur la longévité de votre galerie » se moqua-t-il en ne faisant aucunement demi-tour. « Quelle agréable surprise de vous retrouver ici, la tête dans les cartons. Je vais finir par croire que vous faites tout pour vous retrouver sur mon chemin ! C’est flatteur » poursuivit-il en jetant un petit coup d’œil à son environnement proche. Annalynne et la galerie d’Art, intéressant ! Cette femme était visiblement pleine de surprises et il avait bien quelques minutes devant lui pour savourer ses retrouvailles qui ne faisaient guère plaisir à la principale concernée.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Uprising.
Léonidas et Annalynne. 6 juin.

D’un regard rapide, sa personne est balayée, et déjà sur ses traits, je lis la surprise, mais aussi ce détail auquel je me suis heurtée lors de notre première entrevue au Nirvana. Une arrogance qui dans ses paroles le devance. « Si vous accueillez tous les visiteurs de cette façon, je ne parierai pas sur la longévité de votre galerie » Qu’on se le dise, je sais, malgré ce que beaucoup peuvent penser, être amicale, un brin joviale, jouer des apparences pour en devenir une hôte appréciée, mais le fait est qu’ici, ce n’est pas le cas. Je n’ai pas envie, je le jure que je ne veux pas. Je ne souhaite que me concentrer sur autre chose que l’appel que je viens de recevoir. Je désire me plonger dans un silence, pour tenter d’oublier, je veux autre chose qu’un énième aparté, qu’un piquant combat. Je ne suis pas d’humeur, et pourtant, je ne le vire pas lorsqu’il passe la porte une bonne fois pour toute et fais quelques pas vers moi. « Quelle agréable surprise de vous retrouver ici, la tête dans les cartons. Je vais finir par croire que vous faites tout pour vous retrouver sur mon chemin ! C’est flatteur » Excuse moi ? Mon regard jongle entre ledit carton et ses propres yeux, toujours aussi perçants, et ce petit sourire, cette assurance dans ses dires. « Dois-je vous préciser, monsieur Smith que c’est vous qui venez d’entrer une nouvelle fois dans un lieu qui m’appartient ? » Alors il faudrait peut-être se demander si ce n’est pas le parfait inverse de ses paroles qui est en train de se dérouler.

Je me redresse entièrement afin de l’affronter comme il se doit, étant donné que je me refuse catégoriquement à entrer dans une nouvelle danse, il ne se vexera certainement pas face à mon aigreur et mon audace. « Si vous me dites que vous comptez investir dans une galerie, je jure que ... » Que quoi ? Qu’il prendra la baffe que je pensais qu’il méritait l’autre soir ? Est-ce que c’est à ce point qu’il importe dans ma vie ? Pour que je prenne le temps de m’énerver de la sorte sur lui ? Je ne pense absolument pas, alors pourquoi, pourquoi une haine envers tout ce qu’il représente et qui est aussi rien à la fois ? Et sans savoir pour quoi, je l’attaque en ignorant si mes pensées sont exactes, mais puisque la ville pullule d’étudiants aux grands avenirs, autant tenter. « Vous vous ennuyez tellement avec les universitaires que vous vous retrouvez toujours à venir me taper sur les nerfs ? » Et me maudis d’avouer qu’il se pourrait qu’il possède une quelconque influence sur mes nerfs. Quand dans le coin de mes pensées se trouve mon père ...


made by black arrow
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Anna & Leonidas

Uprising


Leonidas Vasilis n’était pas un homme à la sensibilité exacerbée ni même à l’empathie marquée mais il savait reconnaitre certains signes. D’ordinaire, il aurait joué les connards de service pour pousser cette femme dans ses derniers retranchements car il n’y avait rien de mieux que de prendre sa revanche sur le sexe opposé qu’importe qu’il ne la connaisse pas. Il n’aimait pas les femmes, n’était-ce pas un argument suffisant pour justifier un pareil comportement ? Pourtant, Annalynne ne lui donnait pas envie de jouer les emmerdeurs de service. « Ce n’était pas marqué dessus… Je pouvais pas savoir que vous aviez des activités sérieuses en dehors de votre club de striptease » hausse-t-il les épaules. L’art de complimenter quelqu’un en donnant l’impression de l’insulter. C’était tout lui. A la place, il aurait pu s’excuser, avouer qu’il n’avait aucune idée de l’endroit où il mettait les pieds et encore moins de sa propriétaire. Non, il préférait faire tout autrement et donner l’envie à sa vis-à-vis de lui en coller une. Peut-être cherchait-il à la distraire de ses sinistres pensées ?! Un peu trop généreux de sa part ! « Vous jurez quoi ? De me tordre le coup, de faire de ma vie un enfer ? De me spoiler de tous mes biens en retour ? » rétorqua-t-il avec un sourire en coin tandis qu’il continuait de regarder autour de lui, s’imprégnant des lieux. « Je vous trouve bien agressive ce soir ! Problème de femmes ? » se moqua-t-il en s’approchant d’elle, nullement affecté par sa mauvaise humeur ou bien par sa verve aiguisée. Qu’est-ce qui se passait ? Outre le fait qu’elle s’imagine qu’il ne veuille attenter à toutes ses possessions, il y avait quelque chose dans son regard qui le poussait à croire qu’il n’était pas la raison de son énervement mais bien une sorte de catalyseur. « Je m’intéresse à votre galerie simplement en tant client et si j’étais tout à fait honnête, je ne m’appelle pas vraiment Monsieur Smith » lâcha-t-il comme si cela de coulait de source et qu’elle savait pertinemment qu’il ne s’agissait pas de sa réelle identité. L’autre fois, dans son club, elle n’avait pas été dupe. « Je ne vais pas insulter votre intelligence en vous apprenant cela bien sûr ! Par contre, peut-être est-ce l’heure de faire une mise au point : je n’ai jamais été intéressé par votre club. J’ai simplement saisi une occasion de passer mon ennui ce soir-là en jouant sur votre méprise » avoua-t-il sans une once de remord.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Uprising.
Léonidas et Annalynne. 6 juin.

Le souci d’appartenance, de n’avoir aucune envie que l’on s’approche de près ou de loin de ce qui est à moi, que je décrète comme tel, et dont on ne peut douter. Je suis certaine que c’est un trait de caractère que j’ai apprit de celui qui dans une chambre d’hôpital va rendre son dernier souffle. « Ce n’était pas marqué dessus… Je pouvais pas savoir que vous aviez des activités sérieuses en dehors de votre club de striptease » Un autre regard noir lui est lancé, et presque j’ai des nausées. Parce que quoi, mon sérieux se mesure à ce que je contrôle ? Je ne saurai dire comment je prends sa phrase, peut-être il est vrai, qu’en temps normal j’en aurai ris, mais là tout de suite, tout est différent, je veux m’enfermer dans un silence qui se pourrait glacer le sang. C’était sans penser à son côté bavard que j’avais presque oublié. « Vous jurez quoi ? De me tordre le coup, de faire de ma vie un enfer ? De me spoiler de tous mes biens en retour ? » Quelque chose dans le genre oui, et je me sens comme une gamine, bien trop simple à cerner, à fleur de peau alors que je me préfère intouchable. « Je vous trouve bien agressive ce soir ! Problème de femmes ? » La ferme. Et quand je l’espère en train de se retourner afin de rebrousser chemin, le jeune homme choisit de prendre place, d’envahir un peu plus mon espace. Il s’approche de ma personne, me sonde, m’observe pour mieux comprendre et je n’en finis pas d’être une proie alors que me chante mon esprit le mot « papa ». « Je m’intéresse à votre galerie simplement en tant client et si j’étais tout à fait honnête, je ne m’appelle pas vraiment Monsieur Smith » Sans rire. Je ne m’y serai pas attendue à celle là, et bien évidemment, je parle de son nom, bien que le reste en fait aussi partie, après tout, le monde sait que les hommes ne peuvent se concentrer que sur une seule chose à la fois, donc s’il veut de mon club, impossible que la galerie l’intéresse dans l’espoir de l’acquérir. « Je ne vais pas insulter votre intelligence en vous apprenant cela bien sûr ! Par contre, peut-être est-ce l’heure de faire une mise au point : je n’ai jamais été intéressé par votre club. J’ai simplement saisi une occasion de passer mon ennui ce soir-là en jouant sur votre méprise » J’en fronce les sourcils, alors que je redresse le regard pour mieux le contempler. Cette désinvolture qui a le don de m’écoeurer, qui d'habitude possède le don de m'enflammer, n’a-t-il donc pas comprit que je ne suis pas du tout encline à jouer ? Que je n’en ai que faire de son ennuie. De son identité. Que l’heure est plus grave qu’il n’y paraît. Un homme des plus puissants est en train de crever. Celui là même qui un jour m’a sauvé. Rien d’autre n’a d’importance. Il n’est plus question d’aucune apparence. D’aucun jeu de guerre, puisque la mienne s’achève aujourd’hui, puisque difficilement mais impossible à contrer le fait que je vais retrouver mes privilèges se fait une place imposante dans mon esprit. Je suis en passe de redevenir qui j’étais grâce à la mort de mon bourreau que de force j’ai aimé. « Parce que vous pensiez que je faisais quoi ? » Cette nuit là ? Le jour où j’ai accepté de perdre du temps avec toi. « C’est défini, nous étions l’un pour l’autre un passe temps. » Soit, et maintenant quoi ? Rien, que dalle, le néant. Retournez d’où vous venez, et qu’on me laisse en paix. Mes prunelles sur les cartons, je reprends mon occupation, retire de ce dernier un tableau, sans trop y penser, avant de le regarder à nouveau puisqu’il n’a pas bougé. « Vous êtes encore là. » Je lui fais remarquer. Sous entendu de « pourquoi ? » jamais un homme ne sera donc capable de me donner ce que je veux, qu’importe le nombre de fois où je prierai les cieux.


made by black arrow
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Anna & Leonidas

Uprising


Annalynne était énervée, triste peut-être ? Il ne saurait réellement comprendre toute la palette d’émotion que son regard noir exprimait bien malgré lui. Qu’est-ce qu’il fichait encore dans cette galerie ? Les problèmes des autres ne l’intéressaient pas le moins du monde. Il avait bien assez des siens pour écouter ceux des autres. De toute manière, il était une piètre oreille attentive tout simplement parce qu’il ne savait pas écouter. Pour lui, chaque problème avait une solution si seulement la personne acceptait de rejeter ses sentiments. Les émotions se révélaient être de véritables poisons dans le quotidien. Leonidas avait pour habitude de les tenir loin de son esprit, conscience comprise. Là, un homme normalement constitué se serait retiré en prenant conscience que cette femme semblait souffrir d’une quelconque pensée sinistre. Lui non. A la place, il continuait de fureter, de parler alors qu’il détestait les vaines paroles. Le temps était précieux, la parole aussi. Pourtant, depuis qu’il avait fait sa connaissance, il avait le don de se montrer éloquent au point de perdre quelques degrés d’intelligence au passage. Sa haine des femmes le conduirait sans nul doute à sa perte mais qu’importe : Annalynne l’intriguait, sa colère également. « Toujours ici ! » hausse-t-il les épaules en contemplant une œuvre posée contre un mur. Pour se faire, il devait légèrement pencher la tête sur le côté. Critique, il analysait non pas l’image représentée mais bel et bien la technique. Son père aimait lui dire qu’il tenait cela de sa mère mais lui, rejetait en bloc cet héritage. Hors de question que de partager ne serait-ce qu’un point commun avec sa génitrice. A ce titre, il préférait de loin se dire que son grand-père était le meilleur des parents. Un mensonge ! « D’ordinaire, je couche avec mes passes-temps, j’évite de leur faire la conversation » soupire-t-il comme pour lui rappeler que la femme n’a de valeur à ses yeux qu’une fois allongée et gémissante sous ses assauts. « Peu importe. Vous n’êtes pas au mieux de votre forme et votre répartie s’en trouve grandement affaiblie. Moins divertissant, plus ennuyeux donc pourquoi pas me dire la raison d’un tel émoi ? » exigeait-il presque qu’elle se confie à lui pour retrouver cette comparse de joute verbale qu’il avait bien malgré lui, apprécié. « Je vous promets, je n’irais pas me vanter d’avoir fait preuve de…sympathie » lâchait-il presque avec du dégout dans la voix.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Uprising.

Intriguée par le fait qu’il soit bel et bien toujours là, je l’observe de biais lorsque presque trop fier il approuve d’un : « Toujours ici ! » Et j’en passe une main sur mon visage, ne comprenant pas du tout les intentions de ce dernier, pourquoi il aime à ce point débarquer dans mon monde alors que je ne le désire pas, et forcer les choses, imposer sa présence … Appuyer sur certains points de mon errance. Son attitude ne trahit absolument rien d’autre qu’un certain intérêt envers les œuvres, alors j’en soupire, tout en me disant qu’après tout, cela pourrait certainement être pire. « D’ordinaire, je couche avec mes passes-temps, j’évite de leur faire la conversation » La phrase, contre toute attente, m’arrache un semblant de rire. Me questionnant un tantinet si je dois bien le prendre ou pas. Si c’est un point positif qu’il parle avec moi, ou plutôt des plus péjoratif que de me déshabiller, il ne tente pas. Mais je me dois d’avouer, que je lui retrouve ce côté … charmant d’arrogance. « Que de frustrations. » Appréciant en être la raison. Dans les circonstances, il est clair que ma réaction semble me choquer personnellement. C’est horrible, n’est-ce pas ? De rire à une réplique du genre alors que son père est en train d’agoniser ? Est-ce que cela prouve un peu plus que c’est avec le diable que dès ma naissance, j’ai pactisé ?

« Peu importe. Vous n’êtes pas au mieux de votre forme et votre répartie s’en trouve grandement affaiblie. Moins divertissant, plus ennuyeux donc pourquoi pas me dire la raison d’un tel émoi ? » Sur le coup, mes mouvements sont avortés dans leur élan. J’en reste bouche bée, c’est un inconnu, un homme que j’ai à peine croisé, et pourtant … Pourtant il touche une corde sensible, un fait que je ne saurai pardonner. Il lit en mes émotions, il rend à ma peine sa raison. « Je vous promets, je n’irais pas me vanter d’avoir fait preuve de…sympathie » Le mot semble lui écorcher la bouche, si bien que j’en reste une seconde surprise. Et si je pourrai lui demander une fois encore de s’en aller, je fini par me redresser, quelques pas en sa direction et trouve à sa hauteur, l’observant dans toute sa candeur, alors que la mienne peine à se refaire une place en mon coeur. « Dois-je m’excuser de ne pas assez vous amuser ? » Qu’on se le dise, je ne suis pas une simple jolie marionnette dont on se moque à la fin d’un spectacle démodé. Un fin sourire, un tantinet moqueur se glisse sur mon expression, et finalement je lui glisse … « Un prénom, en échange de l’information ? » Et pour faire preuve de ma bonne foi, et qu’on ne se perde pas en des « toi d’abord, non toi », je m’avance afin de trancher, pour lui démontrer à quel point ce n’était pas le moment de débarquer. « Mon père vient de crever. » C'est tout comme puisqu'il est condamné, que c'est aujourd'hui que ça va arriver. Et qu’il m’épargne ses pathétiques aussi bien que forcés « je suis désolé ».


made by black arrow
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Anna & Leonidas

Uprising


Il était intéressant de voir comment cette femme pouvait le mépriser et être presque surprise de se rendre compte qu’il pouvait la faire rire. C’était à n’y rien comprendre mais après tout, cela faisait des années qu’il avait cessé de comprendre les femmes. Ces dernières n’avaient qu’un intérêt : le sexe et pour certaines, une propension à la répartie savoureuse. Aussi, comme il ne pouvait avoir le premier avec Annalynne, Leonidas tenait particulièrement à recevoir son quota de pique pour la soirée. Depuis leur rencontre, elle s’était montrée particulièrement motivée à lui prouver qu’il n’était rien comparé à elle sauf que là… cela manquait de verve. Dans le fond, il était agacé ! Un comble pour un homme qui se foutait royalement de ce que pensaient ou vivaient les autres. « Frustration est un grand mot non ?! Après tout, vous pouvez être une piètre amante, bonne qu’à jouer les étoiles de mer ou les poulpes de service. Ce serait une frustration si j’avais déjà gouté à vos gémissements… Disons plutôt une perte de temps » hausse-t-il les épaules. Il se doutait qu’une femme de son envergure ne devait pas accepter facilement la soumission ou bien être passive dans un lit. Il la voyait plus comme un animal sauvage, une mante religieuse. Quoiqu’il en soit, comme il venait de lui faire remarquer, il était passablement déçu de son manque d’implication dans leur joute verbale. « Eh bien ce serait un bon début ! » s’amusait-il à répondre alors qu’elle lui demandait si elle devait s’excuser de cela.

« Leonidas » acceptait-il de lui révéler son prénom en contrepartie de l’information qui semblait tant la bouleverser. A sa réplique, il fronça les sourcils. Son père venait de crever. Le terme en lui-même indiquait beaucoup de choses sur leur relation. « En quoi cela peut-il vous bouleverser ? Vous ne l’aimiez pas je me trompe ? » demande-t-il sceptique. Si elle avait eu une affection pour cet homme, elle aurait choisi un terme plus doux, plus respectueux comme : mourir, décéder. Là, le crever signifiait aux yeux du grec qu’un conflit les opposait. « De toute manière, nous finirons tous par crever comme vous dites alors pitié, pas de sentimentalisme. Je pensais que vous étiez au-dessus de ce genre de connerie. Eh bien, je vais de déception en déception avec vous » soupirait-il faussement dépité. Dans le fond, c’était sa façon à lui de la bouger, de la provoquer pour qu’elle ne pense plus à ses sombres pensées. La colère était un bon remède dans ce genre de moment.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Uprising.

Et mentalement je le maudis alors qu’il énumère ce que je pourrais être ou pas, et qu’il conclue sur une chose qui me dérange autant que l’envie de lui cracher au visage me démange. Une perte de temps … Il me semble qu’il devient bien trop présomptueux à présent. Plus que ce que je peux le supporter en cette curieuse journée. C’est comme une impression que tout un univers est en train de dérailler. Et quand je le constate en pensée, me voilà en train de lui demande si je me dois de m’excuser. Ironie qu’il se permet tout de même de ponctuer. « Eh bien ce serait un bon début ! » La ferme bon sang, on ne t’a jamais dit que tu avais le don de taper sur le système des gens ?

Mais dans le fond, je ne saurai dire pourquoi, j’accepte de jouer une nouvelle fois, intriguée par sa personne, et par le fait que ce côté arrogant je le connais, pour moi-même en temps normal, l’utiliser. L’envie de connaître son réel prénom, de me sentir – peut-être – un peu moins con. Et presque je m’en trouve surprise lorsqu’il répond et que cette fois, j’entends bien qu’il ne se moque plus de moi. « Leonidas » Un sourire s’éprend de mes lèvres, lorsque je pense « un prénom de roi » c’est presque trop cliché, et en même temps, ça possède un quelque chose d’un tantinet parfait. Et bien que je ne sois pas encline à parler du sujet qui provoque des séismes en mon coeur, je conçois qu’un deal est un deal et que je me dois de lui faire honneur. Alors l’information est balancée, cela avec un regard vers lui, de biais. « En quoi cela peut-il vous bouleverser ? Vous ne l’aimiez pas je me trompe ? » Et face à son expression qui explique qu’il ne comprend pas mon état, je réalise que même moi j’ai du mal avec tout ça. Le fait est que je ne sais pas comment on réagit. Que je ne m’y attendais pas. Que je l’ai détesté tellement fort, mais jamais au point de la mort. Pourtant je l’ai fait, j’ai souhaité bien des fois que la vie soit arrachée de son être, que sa carcasse repose six pieds sous terre plutôt que de vouloir régir mon monde à sa manière. Et pourtant … « De toute manière, nous finirons tous par crever comme vous dites alors pitié, pas de sentimentalisme. Je pensais que vous étiez au-dessus de ce genre de connerie. Eh bien, je vais de déception en déception avec vous » Mon regard se fixe dans le sien, je suis bien loin d’être sentimentale, c’est vrai, mais … C’est lui qui est venu me sauver à Bombay. Je n’étais rien et il m’a faite devenir un tout. C’est plus compliqué qu’une simple haine, que des sentiments refoulés. C’est la vie toute entière qui est en train de changer. « Bouleverser n’est pas le bon terme. » Je me fonds en mensonge, n’avouant pas que je le suis, qu’il a raison et que c’est incroyablement emmerdant que ce soit le cas. Parce que bon sang, ce gosse ne me connaît pas. « Il a été tué. » je balance comme pour expliquer. Parce que même si nous finissons tous par mourir, ce n’était pas son heure ou tout du moins, pas vraiment. « Navrée de balayer les espoirs que vous aviez mit en ma personne. » Puisqu’il va de déception en déception. « J’aimais mon père, à ma manière. » De la plus mauvaise qui soit, je ne mentirai pas, sauf qu’il n’a pas besoin de savoir quoi que ce soit d’autre sur moi. « Vous vous en fichez. » On ne peut plus vrai. « Qu’est-ce que vous faites encore ici ? » Et dans le fond je me dis que c’est très bien comme ça, parce que j’avoue que je préfère encore être avec lui, plutôt que de me voir appeler quelqu’un que je pourrai définir comme un ami. Je ne veux pas de compassion, ça me rendrait folle, à en perdre la raison.


made by black arrow
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Anna & Leonidas

Uprising


La mort d’un proche était toujours une épreuve en soit. Vous pouviez aimer ou non cet être qui vous quittez, il marquait à jamais votre existence de son empreinte. Leonidas avait connu tous les cas de figure : une mort qui l’indifférait, une qui le bouleversait et une au contraire, qui le soulageait d’un poids. Il n’avait jamais pour l’heure, ôté la vie mais si cela devait arriver, en garderait-il une séquelle ? Pas certain. Cet homme avait toujours pris un grand soin de maintenir ses sentiments et autres émotions très éloignées de sa personne. Il se fichait de qui mourrait, de qui survivait. La mort de Parker avait été la seule qui l’avait contraint à revoir son contrôle. Son meilleur ami avait été une part importante de sa vie, certainement, une partie de son humanité. A présent, la maladie menaçait d’emporter son père et le grec aimait à se dire que rien n’arrivait au hasard. Chrystos pouvait -et devait ; survivre. Leonidas ne se voyait pas perdre son père. Il était encore jeune et il aspirait à ce que ce dernier contemple son œuvre de démolition programmée depuis ses 10 ans. Et puis, il aimait sincèrement son père, sûrement la seule personne au monde, à pouvoir se targuer d’avoir l’affection totale du brun. Très proche de son paternel, il craignait que le cancer l’emporte et se battait pour faire en sorte que son aîné lutte à son tour. Pour en revenir à Annalynne, il peinait à comprendre le cheminement de ses pensées. Il était certain qu’elle n’aimait pas son père, du moins, qu’elle ne le portait pas réellement dans son cœur. « Et ? Cela vous chagrine parce que vous aurez aimé le tuer vous-même ? » demandait-il sans sourciller. Finalement, elle lui avouait aimer son père à sa façon. « Complétement. Votre vie m’indiffère totalement même si présentement, elle nuit à mon épanouissement personnel » hausse-t-il les épaules. Il n’allait pas lui mentir : sa vie ne l’intéressait pas. Il n’était pas le genre à prendre la main d’une femme pour la lui tapoter en lui murmurer de douces paroles réconfortantes. Sa curiosité le poussait à poser des questions mais c’était tout. « Eh bien je ne sais pas. Je n’ai pas grand-chose d’autre à faire et je me dis qu’un peu de compagnie ne vous ferait pas de mal. Vous aimez le vin ? Il y a un caviste au coin de la rue et je peux ramener une bonne bouteille. Haut les cœurs, fêtons la fin d’une existence en bénissant celles qui continuent de survivre malgré tout » proposa-t-il. « Après si vous craignez de me sauter dessus sous l’effet de l’alcool, je vous promets une chose : je ne dirais pas non pour ne pas vous froisser ! »

AVENGEDINCHAINS
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)