Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAzaela&Abel ◙ Le temps nous abandonne
-43%
Le deal à ne pas rater :
-100€ Pack rééquipement Philips Hue Play : 3 barres lumineuses ...
129.99 € 229.99 €
Voir le deal


Azaela&Abel ◙ Le temps nous abandonne

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
↔ Le temps nous abandonne ↔


► Feat Azaela&Abel



• J'ai peur de me réveiller et de me rendre compte que j'ai déjà soixante-trois ans. J'ai peur de ne pas avoir assez le temps de profiter de toutes ces personnes que j'aime. J'ai peur de me retrouver dans un hôpital, sur un putain de lit de mort, relié à des dizaines de perfusions et de machine surveillant mon cœur. J'ai peur de tout ça, j'ai pas envie de regretter quelque chose, de me dire que j'aurais pu changer mon futur, que j'aurais pu faire mieux. J'sais pas vraiment ce que l'avenir nous réserve, vous savez, tout ça, la vie, c'est juste une étape, à notre plus grand regret, je ne suis pas éternel, et, ça m'fait flipper. J'sais pas comment j'pourrais réagir face à la mort, comment j'pourrais m'en sortir. J'ai peur de ne pas être à la hauteur, de me retrouver au pied du mur et, d'être là, comme un con, avec de longs cheveux blancs et une vieille barbe mal entretenu. J'ai passé une bonne partie de ma vie à consommer produits illicites et autres alcools tous plus fort les uns que les autres, quel impact ça pourra avoir sur ma santé ? Alors même si je ne l'avoue pas, même si je fais comme si tout ça était bien loin et que je n'y pensais même pas, ouais, au fond, j'ai peur de la mort. J'ai peur d'être emporté dans un mal immense et de ne rien pouvoir faire pour le calmer, de sentir mes organes se détruire de l'intérieur, ma force partir petit à petit de mon corps, comme si l'on me tirait mon âme vers l'extérieur. L'adrénaline et le gout de risque était le seul remède à cette peur, risquer sa vie pour se sentir vraiment en vie, avoir l'impression de mourir pour se rendre compte à quel point tu es en vie, c'était ça mon péché mignon. J'avais d'ailleurs une partenaire dans ce petit jeu malsain, une jeune femme qui était mon égal, complètement perché, complètement en marge de la société, dans son regard, j'avaiss retrouvé cette petite flamme qui s’éteignait petit à petit, cette petite flamme que je pouvais retrouver dans le mien lorsque je me regardais dans un miroir. "Fous ta cagoule merde, j'ai pas envie qu'on se fasse repérer !" J'me retrouve avec une cagoule sur le visage, habillé de vêtements les plus noirs que j'ai trouvé, caché derrière ce buisson avec Azaela. Cette maison à quelques mètres de nous, j'avais prévu de rentrer par effraction, j'avais prévu de prendre tout ce que je pouvais prendre, de me baigner dans la piscine, de leur vider leur cave de vin, leur frigo de bouffe, j'avais prévu de les dévaliser, et cette bombe à retardement qu'était la jeune femme était de la partie. •


Fiche de réponse créée pour ILH ®



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Boston. C'est ton renouveau, une nouvelle partie de jeu, un nouveau terrain neutre, une nouvelle aventure à laquelle t'as cruellement envie de goûter. Encore plus depuis que tu l'a rencontré elle, Azraël, ton sosie, le reflet exact de ton âme, les similitudes qui font peur. Les ressemblances qui intriguent, et tu pourrais simplement passer des heures à la détailler sans répit. Vingt-deux ans. Vingt-deux ans où le silence pesant d'un abandon te grignoter à petit feu. Et aujourd'hui, c'était comme si toutes ces années n'avaient jamais existé, comme si tu venais de prendre vie. Mais tes habitudes ne changent pas, tu continues de côtoyer la rue et ses tracas, et son fracas. Tu continues d'être étroitement lié à tes pulsions, à cette envie malsaine de flirter avec les limites, irrésistible envie de les dépasser ce soir. Avec Abel. Tu l'connait à peine, pour ne pas dire pas du tout en fait, pourtant c'est comme s'il avait toujours été là. Comme si tu l'connaissais déjà par coeur, un par coeur sombre. " Fous ta cagoule merde, j'ai pas envie qu'on se fasse repérer !" Sourire en coin. Tu rapproches tes lèvres de son oreille. - Quoi ? T'as peur ? Rire. Regarde-là comme elle est sûre d'elle, comme elle pue l'aisance à plein nez alors que tout est faux. Que tout est surjoué chez elle. Tu le provoque, ça t'amuse de voir l'inquiétude aussi mince soit-elle habiller son visage. Puis finalement tu baisses le tissus sur ton nez, et sort de ce buisson, t'en avais marre. Ça faisait une bonne demie heure que vous étiez planqués ici et, t'as aucune patience. - Allez on y va ! Que tu murmures en avançant doucement vers la résidence. T'attendais qu'Abel se ramène, il devait nous faire rentrer, c'était son rôle.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
↔ Le temps nous abandonne ↔


► Feat Azaela&Abel



• Habité par les démons depuis mon plus jeune âge, j'ai passé mon enfance à flirter avec la mort, avec la tristesse. Toute mon enfance, je n'ai été qu'un pion, une victime de la société qui a préféré s'enrôler dans un gang, dans un monde dans lequel je me sentais en sécurité, un monde qui me protégerait de tout le mal qu'habite cette terre, et pour cela, je devais devenir ce mal... J'étais loin d'être une bonne fréquentation, loin d'être le gendre parfait, le meilleur ami le plus apprécié, je n'étais qu'une petite merde qui passait son temps à terroriser les autres enfants, cet adolescent qui s'amusait à voler le peu de chose que mes voisins pouvaient possédés, le jeune homme qui posait le canon de son arme contre la tempe d'un touriste pour qu'il vide ces poches, qu'il me donne ces vêtements et reparte à moitié nue dans les rues sombres, devenant une proie facile pour tous les gamins qui étaient comme moi. Comment voulez-vous que je puisse changer et devenir une bonne personne ? Pensez-vous vraiment que j'ai eu le choix de mener cette vie ? Que je me suis réveillé un beau matin en me disant qu'avoir une arme et faire parti d'un gang ça serait cool ? Je n'ai pas eu le choix, je me suis laissé entrainé là-dedans comme à peu près quatre vingt dix pourcent des gamins vivant dans les Favelas, le crime et la drogue, c'était notre seule issue de secours, notre seul moyen de vivre et d'avoir nous aussi, autant de richesse que tous ces touristes qui nous regardaient avec pitié, comme si nous n'étions qu'une putain d'attraction à leurs yeux, des petits singes à qui ont allaient lancé des cacahuètes, foutez les vous dans le cul merde. J'ai changé, mais mon envie de tout détruire, de m'emporter dans ce mal, de me laisser tomber la tête la première dans les problèmes, elle, elle était toujours présente, je n'étais juste plus seul, et je peux vous assurez que trouver quelqu'un avec autant de noirceur à l'intérieur que soit, ça fait du bien. "T'es plus bonne avec ta cagoule en fait, sans t'es trop banale." La poussant légèrement d'un coup d'épaule pour lui faire comprendre que ce n'était qu'une blague, je soupira quand je la vis se lever et aller en direction de l'entrée. "Pcchhhhtt Phhhttt..." C'est censé être un sifflement pour qu'elle puisse m'entendre sans trop qu'on se fasse repérer. "Par derrière on passe, faut vraiment tout t'apprendre..." Un signe de main pour lui montrer le chemin, je me mis en direction de l'arrière de la maison, regardant un peu partout qu'il n'y ai aucune caméra, et face à la porte, je tendis ma main vers la jeune femme. "J'ai besoin de l’épingle que t'as dans les cheveux stp." J'espère qu'elle l'avait bien prise comme je lui avais demandé... •


Fiche de réponse créée pour ILH ®



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les mauvais coups, ça te connait, tu vis de ça depuis pratiquement toujours. Ça te suivra partout où tu iras en fait, partout où tu iras tu finiras par te coller à la première mauvaise fréquentation qui passe par là. T'es attiré par tout ça, t'es attiré par le danger, ta soif d'adrénaline n'est jamais rassasié et souvent.. Ça devient dangereux. Comme ce soir, comme il y a quelques mois en arrière avec ces mecs que tu connais pas. Avec ces mêmes mecs qui doivent surement te chercher encore à l'heure qu'il est, et tu sais pertinemment qu'un jour ils finiront par mettre la main sur toi. Mais t'espère au fond de toi, qu'ils aient laissés tombé, qu'ils s'ennuient de devoir chercher ta trace et qu'ils te laisseront tranquille. Que jamais tu n'auras à payer ta trahison. Tu sais aussi que c'est qu'une illusion, que c'est le genre de mec qui ne lâchent pas l'affaire, qui ont une fierté beaucoup trop gonflée pour laisser passer le fait de s'être fait mettre à l'amende par une pauvre gosse perdue. "T'es plus bonne avec ta cagoule en fait, sans t'es trop banale.". Accolades, petits rires et tu le fixe quelques secondes. Détaillant son visage sans aucune gêne, haussant les épaules avant d'ouvrir la bouche. - Et toi, avec ou sans c'est pareil. Y'a rien à regarder ! Piquante. Tu t'en vas en riant doucement, tu marches rapidement jusqu'à entendre ce qui semble être des sifflements. Tu te retourne, te retrouvant face à Abel qui venait de te rejoindre. - On va se faire péter avec tes bruits chelou ! Que tu grognes taquine en secouant la tête. "Par derrière on passe, faut vraiment tout t'apprendre.." Tu lèves les yeux vers la porte, ouais, en effet, tu te rends compte que sa remarque n'est pas si conne au final. Puis tu suis ses pas, contournant la maison dans l'obscurité pour arriver à l'arrière. "J'ai besoin de l'épingle que t'as dans les cheveux stp." Okay. T'avais envie d'exploser de rire en le voyant se prendre pour un voleur raté d'une série tout autant merdique. Et sans attendre, tu enfonces ton coude dans le verre pour la faire d'exploser et passer ta main à l'intérieur afin d'ouvrir la porte. - Toi aussi faut tout t'apprendre ! Que tu dis moqueuse en poussant la porte et le laisser entrer en premier. C'était pas la première fois que tu faisais ça, surement pas la dernière non plus.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
↔ Le temps nous abandonne ↔


► Feat Azaela&Abel



• Le vol, la triche, la manipulation, l'arnaque, la fuite, l'alcool, la drogue, le sexe, la vie, la mort... Comme un cercle vicieux, tout ça fait partie de ma vie depuis mon premier souffle. Loin d'être destiné à être une grande et belle personne, je me suis enfoncé dans les abysses de l'enfer, laissant le peu de pureté que j'avais disparaitre aussi rapidement que le dernier souffle de ma mère. Ma mère, c'est pas un sujet que j'aborde très souvent, ça a beau remonté à vingt cinq ans en arrière, je continue de me poser des questions. Je ne la connais pas, je n'ai aucun souvenir d'elle, aucune vidéo qui pourrait me faire écouter le son de sa voix. Juste une vieille photo de mariage. Je l'imagine, comme dans un rêve qui ne deviendra jamais réalité, je l'imagine me sourire, je l'imagine me prendre dans ces bras et me dire que tout finira par s'arranger. Je l'imagine m'apprendre des choses, faire mon éducation. Peut-être que si elle avait été là, jamais je ne serais devenu ce raté de bas étage, ce bon à rien qui trouve du plaisir que dans le mal et la destruction qu'il s'afflige. C'est tout ce que j'ai, j'image un rayon de soleil me heurter le visage pendant que je la regarde me préparer le petit déjeuner, et je finis par m'imaginer mort, pour pouvoir aller la retrouver... Chassant ces pensées d'une légère secousse de ma tête, j'hausse les sourcils quand elle me répond. "J'vais même pas m'aventurer sur ce terrain là avec toi, t'as vu ton pif s'teuplait ? On dirait un rapporteur !" Et je pourrais continuer comme ça encore longtemps, à clasher chaque partie de son physique sans aucune raison, sans aucun argument, juste pour le plaisir, et ça, même si elle n'avait rien à envier aux mannequins qui se montre à moitié à poil à la télé. "Jamais t'as entendu le sifflement d'une chouette Slovaque toi, ça se voit." Des excuses, toujours des excuses pour couvrir mon incompétence en matière d'imitation de bruits d'animaux. Une fois à l'arrière de la maison, je lui avais demandé de me donner son épingle à cheveux pour crocheter la serrure, j'avais appris à faire ça plus jeune, comme beaucoup d'autres petits tours. Appelez moi le Mac Gyver du bled. Sauf que non, elle n'a pas le temps, bien trop pressé de me montrer ces talents en tant que voleuse, elle explose la fenêtre avec son coude, pour la discrétion, on repassera. "Ah ouais t'es comme ça toi... J'voulais faire ça proprement moi..." Mais bon, après notre passage, ils ne seront plus à une fenêtre prêt de toute façon. Je finis par passer la porte, faisant une révérence à la jeune femme, et, ma cagoule sur la tête, je regarde un peu partout autour de nous, par où commencer ? "Déjà j'crois qu'on va passer par la cuisine, t'as pas soif toi ?" C'est une question sans en être une. •   


Fiche de réponse créée pour ILH ®



(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)