(Alice) Family time

Tu sais que la famille Grimaldi est un sujet sensible depuis des années, tu sais qu'il est difficile de faire confiance, même aujourd'hui à une famille aussi complexe que cela. Mais peut-être qu'Alice va trop loin. Se faire déshériter comme ça.. Tu pinces les lèvres quand elle te parle, un monologue rempli de détresse mais aussi de vérité, parce qu'au fond de toi, tu veux aussi qu'elle soit heureuse. Parler futur avant de parler présent, c'était toujours comme ça, depuis l'annonce de la maladie est tombée et tu arrives à t'en remettre difficilement.   Je t'aime aussi Alice .. c'était les seuls mots que tu pouvais sortir réellement de ta bouche, tu ne savais pas quoi dire d'autre, ni quoi faire pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Tes bras s'enroulèrent autour d'elle, tu déposas un baiser protecteur sur son frère avant de sourire doucement et d'ajouter un A la vie à la mort Il s'agissait plus de la devise d'Ezio et de toi, mais là actuellement, c'était avec elle que tu voulais partager ça. Ton bras se déposa sur ses épaules, tu marchas avec elle, jusqu'à la prochaine cage. Tous ses animaux avaient l'air heureux aussi. Ta tête se secoua légèrement, tu devais penser à autre chose maintenant. Tu pris alors un morceau de sa sucrerie pour le mettre dans ta bouche alors que tu t'arrêtas face aux grilles. Un Lion. Synonyme de force et de Majesté. Ca nous caractérise bien ça non ? Enfin pour toi, c'est plus la lionne non ? Tu ajoutes un rire à la fin de ta phrase, marchant toujours à ses côtés puis tu embrassas sa tempe doucement. Etre avec sa petite soeur avait quelques points positifs en fait, comme celui de parler.  Et alors parle moi de toi ? Qu'est que j'ai bien pu louper dans la vie si passionnante et magnifique d'Alice Rosa Gabriella Chloé Grimaldi De Médicis. Déjà avec un nom comme ça, j'ai loupé une trilogie de livres non ? demandes-tu, toujours en riant légèrement à la fin de la phrase. Petite blague, petite parole, c'était mignon rien de plus

@Alice R. Grimaldi

Si la famille est extrêmement importante dans la vie d'Alice, elle savait que son frère était au dessus de tout. Elle n'arrivait pas à imaginer une vie sans lui, sans ses sms, ses appels, leurs promenades. La blonde frissonna légèrement aux mots d'amour de son frère, se disant qu'un jour ce ne serait plus qu'un souvenir. La vie lui avait appris à profiter de chaque instant avec cet homme qui régissait presque sa vie. Alice était capable de tout plaquer pour Andréa, il n'avait qu'à demander. Peu importait les sacrifices à venir, Alice savait qu'elle avait déjà assez profité et qu'elle devait continuer jusqu'à la fin. La fin de Andréa sonnerait l'heure où la princesse ne serait plus que la Reine du rocher. Si certains craignaient l'épée de Damoclès, Alice sentait l'ombre de la couronne qui grandissait, l'engloutissait peu à peu. Sauf que, jamais, elle ne montrerait ses angoisses et ses peurs à Andréa. Pour lui, elle serait toujours cette force de la nature. Sa devise la fit sourire doucement, lui donnant l'impression d'être dans une série médiévale. Heureusement, chez eux pas de régicide. La guerre du trône n'était qu'une légende puisque Alice ne comptait pas céder sa place à qui que ce soit. De son vivant, personne n'y serait si ce n'était elle. Après un câlin fraternel, la blonde glissa son bras dans le dos de son frère en souriant toujours. « Une lionne hein ? Sauf qu'aucun lion ne sera le pacha sous mon règne ! » Rit-elle doucement. Parce qu'elle savait bien que les lions étaient du genre paresseux et laissaient les lionnes faire tout le sale boulot. « Arrête d'utiliser tout ces prénoms ! Je trouve que j'en ai bien assez! » Grimaça t-elle doucement. Quelle idée stupide d'avoir autant de prénom sincèrement. Elle soupira doucement en s'accoudant à la rambarde, observant les félins dans leur cage. « Rien d'extraordinaire si ce n'est les cours. Je me demande si ça me servira un jour mais je me dis que d'avoir une tête couronnée et remplie de culture peut être un point positif non ? » Déclara t-elle avec amusement. Il était rare de voir une majesté avec le crâne vide et creux. Enfin, du moins de leur génération. « Mais au moins, je ne suis pas au palais, loin de toi, toute seule ! » Fit-elle dans une moue un peu boudeuse avant de sourire, prenant la main de son frère pour aller jusqu'à la poubelle. « Tu sais, des fois j'aurais aimé qu'on ne grandisse pas. Qu'on reste des enfants pour toujours, insouciants, sans responsabilités importantes... » Parce que dans son enfance, André n'était pas mourant.