get over here and play a video game ☆ hermörn

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Sans mentir, la première chose qu'il vu en ouvrant la porte fût le sourire de son hôte. Hermes avait des expressions faciales très développés et qui trahissait de façon certaine ses émotions, ou tout du moins, c'est comme cela que Torbjörn le ressentait. Il ne se ventait pas de lire en lui comme dans un livre ouvert, au contraire, il s'imaginait d'ailleurs très mauvais en psychologie. La science de l'esprit, du corps et du reste lui semblait intéressante mais n'était, pour sur, pas du tout son domaine, ni sa tasse de thé. Néanmoins, il ne fallait pas avoir un master en langage corporel pour comprendre la chaleur humaine que générait la bonne humeur inhérente d'Hermes qui, tout de suite, mit à l'aise le suédois. Même s'ils ne s'était pas vu plus que ça, Torbjörn n'étant arrivé à Boston que depuis quelques mois, il appréciait déjà la présence de ce nouvel ami qui appréciait beaucoup, même si celui-ci était quelque peu... avenant ? Cela l'avait un peu mit mal à l'aise au début, d'abord parce que cela faisait un moment qu'on ne lui avait franchement dit qu'il plaisait, mais aussi parce qu'il est toujours sur une pente glissante avec Anja, là où un faux pas pourrais tout faire basculer, il devait donc redoubler de prudence. Il se dit cependant que cela ne devait pas non plus lui gâcher la vie et qu'il doit savoir continuer à en profiter, sans quoi la situation empirerait. Il prit donc un grand bol d'air avant de se remettre les idées en place, avant de se dire qu'il ne passerait juste qu'un bon moment.

Cette main se faisant aussi vite familière le déconcerta un très court moment, c'était indéniable. Cependant, il se remémorait très vite son discours intérieur et se détendit, évitant un stress inutile qui n'aurait fait que de rendre à son tour mal à l'aise l'hôte qui avait eu l'amabilité de l'inviter. Se laissant donc guider, il découvrit avec plaisir qu'Hermes avec déjà prévu quelques mots à son encontre. C'était astucieux et il n'y aurait jamais vraiment penser lui-même, découvrant donc que le jeune homme s'était donné la peine de le gratifier d'un bienvenu dans les règles. Son message lui fit extrêmement plaisir, ce dernier étant plein d'éloges à son encontre. A vrai dire, celui là faisait plaisir qu'Hermes le taquine de cette façon, Torbjörn n'ayant pas vraiment eu occasion d'un tel échange en bientôt... plus de cinq ans ? Celui lui faisait quelque peu bizarre. Évidemment, il n'oubliait pas Anja, mais ce n'est pas comme si ce message allait détruire son couple. Ayant déjà préalablement peser le pour et le contre, le jeune homme ayant déjà pleine connaissance du statut du Suèdois, il était donc en terre connue et sûre, ce qui l'invita d'autant plus à arrêter d'overthink à propos de sa relation, après tout, ils s'aimaient, non ? La réponse étant positive, l'interrogation était donc éclairée. « Oh, tu trouve ? Je suis pourtant très mal coiffée, je suis un peu tombé du lit pour ne rien te cacher... Il ponctua sa phrase d'un rire franc et chaleureux, arborant la même bonne humeur que son hôte. Et ne t'inquiète pas, je suis sûr et certain pour le baiser. Ce n'est pas que je ne veux pas, mais je ne pense pas que ma copine soit d'accord avec ça... » dit-il, arborant cette fois-ci une moue déçu qu'il fit assez ridicule pour qu'elle en devienne comique. Visiblement, les deux jeunes hommes partagent un humour commun qui est une des raisons première de leur amitié, juste après leur passion pour le jeu-vidéo. Cela s'exprime par le rire d'Hermes qui, tout comme son rire, dégage une chaleur humaine incroyable. Soudain, cependant, son regard sembla se fixer sur quelque chose. L'odeur lui arrivant au même moment aux narines, Torbjörn comprit très bien ce que le jeune homme regardait avec tant d'attention : son paquet. Se rappelant soudainement qu'il avait acheter de quoi se sustenter, il fut comme phasé l'espace d'une seconde avant de reprendre son esprit pour répondre aux interrogations du jeune homme. « Oh, ça ? dit-il, laissant échapper un rire très léger et presque semblable à un tique de langage. Ce sont des pain au chocolat, j'en ai trouver en ville et je me suis dis que je pourrais t'en ramener ! » Le mot « pain au chocolat » en particulier avait été prononcé avec l'accent français le plus sexy que le jeune Suédois pouvait arboré, n'ayant pas de traduction directement pour la viennoiserie dont il raffolait, malgré qu'elle soit si rare en dehors du pays Français. A vrai dire, il ne regrettait pas d'avoir pris cette matière presque uniquement pour ceci : la nourriture. L'art culinaire français était, selon lui, un des plus merveilleux au monde. Lui qui pensait prendre une simple matière en plus, il y découvrit finalement une de ses cultures préférées.

Très visiblement étonné et heureux de la surprise improvisée de Torb', le propriétaire de la chambre exprima toute sa gratitude via le sourire dont il se vêtit encore une fois. C'est fou, s'en était presque devenu sa marque de fabrique désormais. Gribouillant sur une feuille de papier un remerciement, le Suédois ne pouvait s'empêcher de rester humble. « Le plaisir est pour moi ! » dit-il, encore une fois dans un français parfait mais qui n'était rien d'autre que de la formule récitée par cœur. Cela avait au moins le mérite de le faire paraître instruit, après tout ! Si cela lui avait permit de recevoir la bise que lui offrit Hermes, cela valait le coup. Les lèvres du jeune homme étaient particulièrement agréable sur sa joue et, un moment, il cru avoir une petite boule au ventre. Il effaça ces pensées diaboliques de son esprit avant de se rappeler de la nature entièrement amicale de cette rencontre et, en bon invité, suivit le maître de maison dans ses appartements. A nouveau, un papier pré-écrit lui était présenté, action qu'il, une fois de plus, apprécia grandement. « Oh oui, avec plaisir ! Sans te mentir, je meurs de soif. N'importe quoi fera l'affaire, tant que c'est désaltérant. » Puis, pour combler l'attente du maître les lieux, il s'asseyait enfin sur le lit qui allait probablement leur servir de canapé pour les prochaines heures. Se débarrassant de la veste qu'il n'aurait de toute façon même pas du apporter vu la température ambiante, il observa le luxe ambiant, qui lui semblait indécent mais dont il appréciait fortement l’esthétique. Dès que l'autrichien arriva avec les boissons qu'il attendait avec impatience, il se leva afin de prendre ce qui lui semblait être un oasis sur terre. « Merci beaucoup, je croyais mourir sous ce soleil ! Il faut que je m'habitue au climat ambient... puis, levant son verre, laissant échapper le même sourire, leger mais playful, il arbora un regard du même type avant d'annoncer ... santé ? »

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