Passionnément tarés (blackohn)

NOORA MOHN & HUGO BLACKBURN
La main de Noora dans la sienne, Hugo slalomait entre les étudiants pour essayer d'échapper aux Eliots et aux extincteurs. Il s'arrêta brusquement pour ne pas foncer dans deux filles qui couraient. Et alors qu'il s'apprêtait à reprendre son chemin vers la sortie, ils reçurent de la mousse sur eux. C'était ni violent, ni légitime pour arrêter sa route mais lorsqu'il s'en rendit compte, il se tourna vers la blondinette avec un large sourire sur les lèvres, il rigolait silencieusement. Son regard dévia vers la piscine juste à côté d'eux avant de reporter son attention sur la blondinette. Cette dernière n'avait pas vraiment l'air chaud patate pour sauter, surement à cause de ses cheveux implacablement coiffés. « Oh que si. » affirma-t-il avant de courir vers la piscine et d'entraîner la Mather avec lui. Sans chercher à comprendre plus loin, il sauta dans l'eau, accompagné de prêt par la blondinette qui n'eut pas vraiment d'autres choix que de le suivre. Lorsqu'il remonta à la surface, il s'approcha rapidement d'elle, ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits et la plaqua contre le bord de la piscine. « T'sais que si tu bouges pas, y'a des chances que personne ne nous voit là. » dit-il d'une voix assez faible. Il n'avait pas tord, la piscine n'était pas éclairée et les bords présentaient de gros rebords au dessus de leurs têtes. Ils avaient de l'eau jusqu'au cou, seuls les visages dépassaient. Sous l'eau, Hugo posa ses mains sur le mur pour espérer avoir un minimum d'appui et ne pas couler quoi. Au moins là ils ne risquaient pas l'intoxication ou de tomber sur des abrutis d'Eliots. Ils allaient attendre ici bien sagement que la gueguerre ne passe.

Les Eliots venaient d’entrer dans la danse, alors qu’ils n’avaient pas été invité. Comme à leur habitude leur ego disproportionné prenait le dessus sur le peu de neurone qu’ils avaient. Hugo te guida dans la foule et tu ne lâchas pas sa main de tout le trajet. Votre avancée fut stopper par deux filles et une substance non identifiée se posa sur toi soudainement. Ta main libre retira cette dernière et tu sentis la texture d’une mousse. Tu levas les yeux au ciel avant de reporter ton attention sur le jeune homme. Son regard dirigeait vers la piscine te fit légèrement grincer des dents .. T’espérais juste une chose c’est qu’il n’ait aucune idée étrange en tête. Ton regard insistant sur lui, devait normalement le dissuader de toute initiative. Faux. Il se mit à courir vers la piscine et vous entraîna tout les deux dans cette dernière. T’eus à peine le temps de fermer les yeux, que ton corps entra en contact avec l’eau fraîche. Tu remontas à la surface, reprenant à nouveau ta respiration. « Hugo espèce de .. » Tu ne pus finir ta phrase que tu te retrouvas plaquer contre le rebord de la piscine. Il te parla, mais tu ne l’écoutas. Tu claquas tes deux mains contre ses genoux, venant les pincer. « Tu sais que si tu bouges pas, je peux réussir à te tuer. » dis-tu avant de revenir placer tes cheveux en arrière. T’aimais l’eau, mais t’aimais pas qu’on te force à aller dans l’eau. « Y avait d’autres solutions tu sais .. Non toi tu choisis la piscine .. » Tu râles .. Comme toujours. Une fâcheuse habitude chez toi. Tu vins poser tes mains sur ses épaules afin d’éviter de couler, non parce qu’il manquait plus que ça que tu te noies bêtement.

Hugo n'avait pas réfléchis, il avait laissé son impulsivité lui dicter sa conduite et même en y réfléchissant un peu plus, il ignorait si c'était une bonne idée ou non. En tout cas, là où ils étaient, personne ne pouvait les attaquer avec de la mousse d'extincteur nocive ou une autre substance en tout genre. Ils étaient protéger des Eliots, Noora devrait le remercier au lieu de râler. Encore et toujours. Le beau brun enleva l'eau de son visage à l'aide de sa main libre. Il se mit à rigoler lorsqu'elle vint lui pincer les genoux, heureusement pour lui, ce n'était pas plus haut. « Tues moi alors parce que j'ai pas l'intention de bouger de là. » répondit-il bêtement avant de poser ses mains contre le mur de la piscine. Il la laissa reprendre ses esprits et replacer ses cheveux. Donc il avait raison, c'était bien une question de cheveux. Amusé par la situation, il leva les yeux au ciel en l'entendant râler. « T'as mis un maillot de bain, fallait bien que ça serve. » lança-t-il en la regardant dans les yeux. La blondinette posa ses mains sur ses épaules pour, elle aussi, chercher une certaine stabilité. Voyant qu'elle galérait un peu, il s'approcha d'elle et pressa son torse contre le sien. « J'vois pas pourquoi tu râles, t'es sexy avec tes cheveux mouillés là. T'avais peur de quoi ? De défaire ton brushing ? » lui demanda-t-il. Inconsciemment, il approcha son visage du sien, la proximité était presque troublante. Seuls quelques centimètres les séparaient. « Ne me dis pas que t'as passé deux heures dans la salle de bain à te préparer pour cette soirée ? Tu cherchais à impressionner qui comme ça hum ? » la provoqua-t-il sans retenue. Hugo en oubliait presque tout le bordel qui se jouait autour.

Personne te verrait si tu le tuais là maintenant, tout de suite .. Les gens penseront qu'il c'est noyé bêtement tout simplement. Tu réprimes ton envie de le tuer lorsque son corps se rapprocha du tien. Ton coeur rate un battement et ta respiration se bloque quelques secondes. Tes bras vinrent entourer son cou et un sourire en coin se dessina sur tes lèvres. « T’arrives à te moquer de moi en faisant passer ça pour un compliment, je suis impressionnée. » dis-tu ton visage à quelques centimètres du sien. Ton regard se pose sur ses lèvres quelques secondes avant de venir accrocher le sien. Il te demanda si tu t’étais apprêtée pour quelqu’un en particulier et tu rigolas doucement. « Faut pas pousser, j’ai sorti tout ce que j’avais en stock le soir du bal .. le plus souvent j’ai la flemme. » Bonjour le bonhomme sérieux. Pas de ta faute si dame nature t’avait bien constitué à ta naissance. Tes lèvres vinrent effleurer les siennes, alors que ton regard se posa sur une personne se trouvant à l’opposer de vous. Tu ne reconnaissais pas la personne, mais vu le sourire mesquin qui te laissait, tu te doutais qu’il ne faisait pas parti des Mather celui-là. Tu le vis jeter quelque chose dans la piscine et tu repoussas brusquement Hugo. « J’apprécie ta compagnie, mais ils viennent de mettre un truc dans la piscine et je leur fais pas confiance à ses bleus. » avoues-tu avant de t’appuyer sur le rebord de la piscine pour t’extraire de la piscine. Tu te perdis dans la foule, accrochant le regard d’Hugo lorsqu’il sortie lui même de la piscine. Tu lanças tout naturellement un jeu du chat et de la souris. Tentant par tout les moyens de le semer dans cette masse de gens.

Son visage à quelques centimètres du sien, Hugo s'amusait à la taquiner. L'eau était bonne, l'ambiance était détendue et tout semblait être propice au rapprochement. Ses yeux glissèrent sur ses lèvres tandis qu'il afficha un large sourire en attendant sa réplique, sa provocation. Il savait Noora à fleur de peau, elle était du genre à répliquer vite, très vite. « Ouais, on appelle ça le talent Marcelline. » répondit-il en haussant les sourcils, amusé par cette complicité qui les a toujours rapproché. La blondinette avoua ne pas avoir fait d'effort pour cette soirée, elle était venue là en freestyle. Tant mieux, le Citizen préférait largement une fille naturelle à une pouffiasse décolorée et maquillée comme une voiture volée. Il rigola légèrement mais reprit vite son sérieux lorsqu'elle s'approcha un peu de lui. Leurs lèvres se frôlèrent et franchement, il pria le bon Dieu pour trouver la force pour lui résister. C'était assez tendu, son corps lui hurlait d'y aller tandis que son esprit ne faisait que lui rappeler que le moment n'était peut-être pas le bon. Ah, Hugo était trop gentil comme gars, il ne voulait ni la brusquer, ni la frustrer. Et alors qu'il se laissait bercer par ce moment plus qu'excitant, Noora le poussa vers l'arrière et sortit de l'eau. Il n'en manqua pas une miette et regarda l'eau ruisseler sur son corps. Le Citizen toussota pour reprendre ses esprits et en voyant un Eliot continuer à verser un truc dans la piscine, il ne tarda pas à sortir de l'eau. La blondinette n'était plus devant lui, elle essayait de lui échapper. Il fronça les sourcils en croisant son regard puis se mit à rigoler silencieusement. « Je rêve. » grommela-t-il entre ses dents avant de se mettre à sa poursuite. Hors de question qu'elle lui échappe, il n'en avait pas fini avec elle. Hugo slaloma entre les étudiants dans l'espoir de la rattraper. Ça l'amusait. Depuis quand il courrait après une fille ? Bah depuis ce soir visiblement. Noora se retournait en marchant, en courant peut-être et le défiait du regard. Il s'approcha dangereusement d'elle et tendit la main dans sa direction. « Viens là Simone ! » dit-il en attrapant son bras mais Noora fut plus rapide que lui et, de sa peau mouillée, elle s'échappa de son emprise. « Merde. » râla-t-il, en rigolant. Les deux étudiants s'amusaient à se chercher mutuellement, Hugo avait l'impression d'avoir quinze ans, surtout lui qui n'avait pas vraiment eu d'enfance. Brusquement, il se stoppa, il arrêta de la suivre. Sans chercher à comprendre plus loin, il partit sur sa droite, la laissant gambader toute seule. Hugo se mit à courir à travers la salle pour arriver, par le côté, au niveau de la sortie. Mort de rire, il arriva juste devant la porte et lui barra la route. Il lui attrapa le bras et l'obligea à s'arrêter. « On s'le tente ? » lui murmura-t-il, amusé. Prit d'une pulsion un peu furieuse, il se mit à courir vers l'une des limousines, ouvrit la porte et entra dedans avec Noora. Rapidement, la limousine se mit à rouler, à prendre la fuite. Bah ouais, le chauffeur devait penser qu'il s'agissait des Eliots, il ne voyait pas l'intérieur de la limo. Et bim, une limo volée, une.

Inconsciemment tu te lances dans un jeu avec le jeune homme. Ton esprit tordu le cherche, il s’amuse de lui et tu remercies ton esprit pour ces initiatives. L’eau dégouline le long de ton corps, et tu laisses derrière toi une traînée humide. T’essores tes cheveux tout en essayant d’échapper à Hugo. Ton rire retentit dans la foule et ses doigts se refermèrent autour de ton bras. Tu t’échappas bien trop facilement de son emprise et tu lui tiras la langue avant de slalomer de nouveau entre les étudiants. Tu tentais d’échapper à son emprise, poussant quelques fois les gens sur ton passage. Tu tournas la tête pour voir s’il était toujours à ta poursuite, mais tu fus surprise de ne pas le voir. Tu regardas de nouveau dans la bonne direction et tu sursautas en le voyant en face de toi. Un petit rire s’échappa de tes lèvres et tu te stoppas tout naturellement devant lui. Tu vins replacer correctement l’arrière de ton maillot, quand le vétérinaire te proposa de tenter quelque chose. T’haussas un sourcil, ne comprenant pas vraiment ce qu’il souhaitait faire. Lorsque ton regard suivit la direction du sien, t’eux finalement ta réponse. Les Eliot avaient sorti le grand jeu avec leur limousine à deux balles. Tu suivis Hugo dans son idée et tu t’installas dans la limousine. Cette dernière démarra directement et tu regardas le jeune homme surprise. « Ils vont pas être content les fils et filles à papa. » dis-tu en rigolant. Tu t’avanças près de l’encadrement qui séparait l’arrière et l’avant de la limousine, et tu fis descendre la fenêtre. « Bonsoiiiir ! » lances-tu toute joyeuse. Le chauffeur te regard de biais, mais ne fit pas réellement attention à ton accoutrement. « Vous pouvez nous ramener chez moi ? » demandes-tu innocemment. Tu te rappelas rapidement que toutes tes affaires étaient restées à la soirée .. Merde. Tu te tournas vers Hugo. « J’ai laissé mes affaires à la soirée, t’as tes clés ? Sinon on est à la rue, à moitié à oilp. » dis-tu le plus sérieusement du monde.

Hugo n'a jamais été un jaloux des gens riches, il espérait vraiment faire quelque chose de sa vie et gagner assez d'argent pour vivre heureux. Il avait mit toute sa motivation et ses tripes dans ses études et cela avait payé. Monter un jour dans une limousine ne lui avait jamais traversé l'esprit, c'était presque impensable que cela arrive un jour. Alors lorsque l'occasion se présenta, il se dépêcha d'embarquer Noora dans sa pulsion. Une fois à l'intérieur, le Citizen se posa et regarda tout autour de lui. « Alors ça ressemble à ça l'intérieur d'une limousine ? C'est pas mal hein. » dit-il en inspectant les moindres détails. Il tourna sa tête vers la blondinette et la vit se diriger vers la vitre du chauffeur. Le jeune homme laissa ses yeux glisser sur son corps presque nu. Noora se pencha et lui laissa une vue imprenable sur ses fesses. « C'est pas mal du tout même. » avoua-t-il en s'installant confortablement dans le siège et en la matant allègrement. Il s'humidifia les lèvres. La jeune femme demanda au chauffeur de la ramener chez elle, il haussa les sourcils, surpris par sa remarque. Il resta silencieux mais l'envie de rire était quand même bien présente. Finalement, elle lui demanda s'il avait ses clés parce que ses affaires à elle étaient restés à la soirée. « T'inquiète, j'ai vu que Nienke laissait un double caché dehors. J'demanderais à Theo de nous ramener nos affaires ... allez viens là. » lui demanda-t-il en tapotant le siège à côté de lui. Hugo se pencha vers l'avant et attrapa une bouteille de champagne qu'il vint brandir fièrement. « Eh bébé, regarde ça ! » Il enleva le bouchon et apporta la bouteille à sa bouche avant de boire une gorgée. Il lui tendit la bouteille. « T'es au courant qu'il va t'emmener chez la propriétaire de la limousine là ? Faut lui donner une autre adresse ! » avoua-t-il. Hugo était bien dans son fauteuil, la petite balade était plaisante et pourrait même devenir encore plus intéressante.

Tu laissas Hugo s'ébahir de l'intérieur de la limousine, alors que tu t'occupais de modifier la direction de votre trajet. Tu posas ton coude sur le rebord de l'ouverture et tu vins déposer ton menton dans le creux de ta main tout en faisant la discussion au chauffeur. Il semblait s'amusais de ton comportement si innocent. T'entendais Hugo s'extasiait derrière et tu ne pus t'empêcher de rire. « Excuse le c'est un novice. » avouas-tu avant de reporter ton attention sur le vétérinaire. Ce monde ne lui appartenait pas et à vrai dire tu n'étais pas la plus à l'aise non plus. Tu connaissais le luxe, t'avais goûté pendant une année entière à ce monde .. Mais tu t'étais rapidement lassé. T'avais toi aussi de l'argent, mais tu te contentais de peu parce que tu n'avais pas besoin de plus. Hugo te confirma qu'il aurait une clé pour rentrer chez lui et tu levas ton pouce en l'air dans sa direction. Tu le rejoins, t'asseyant à ses côtés. Il trouva le champagne et te montra la bouteille te donnant par la même occasion un surnom auquel tu ne t'attendais pas. T'haussas un sourcil avant de rigoler. « Sache Monsieur, que je ne suis pas ton bébé comme tu le dis si aisément. » lances-tu avant de lui piquer la bouteille et de boire ton tour au goulot. Il te fit remarquer que tu n'avais donné aucune adresse au chauffeur et craignait de se retrouver à celle de son propriétaire. « Je ne connais pas ta nouvelle adresse. » dis-tu le plus naturellement du monde buvant de nouveau une gorgée. Les bulles te montaient doucement à la tête et ta nonchalance familière te permit de venir reposer tes jambes sur celle du jeune homme sans aucune gêne. Un fin sourire se dessina sur tes lèvres, alors que tu lui tendis à nouveau la bouteille. « Mais on peut aussi en profiter un peu avant de rentrer chez toi, c'est offert par les Eliots. » Pour ta part, tu ne comptais pas de retenir.

Ouais, le bébé n'était pas du tout calculé et ressemblait plus à un lapsus involontaire, qu'à autre chose. Il lui avait balancé ce surnom, exactement comme il l'avait fait précédemment avec tous les autres prénoms. Nicole, Micheline, Germaine, bébé, c'était du pareil au même finalement, c'était affectif et c'est tout ce qu'il voyait. « T'es ni mon bébé, ni une Marcelline, j'commence à comprendre t'sais. » répondit-il bêtement pour la taquiner toujours un peu plus. Et alors que Noora avoua ne pas connaître sa nouvelle adresse, il fronça les sourcils pour essayer de s'en rappeler. « Attends, j'connais pas non plus mon adresse, putain le con. » avoua-t-il avant d'éclater de rire. Bah ils étaient malins comme ça. Hugo ferma les yeux pour essayer de se concentrer. Après tout, il habitait là depuis seulement quelques jours, c'était tout nouveau pour lui aussi. Et alors qu'il réfléchissait à son adresse, il ouvrit rapidement les yeux en sentant du poids sur ses jambes. Intrigué, il cru d'abord qu'elle lui avait sauvagement grimpé dessus mais visiblement non. Il rigola doucement en voyant les jambes de la blondinette sur lui, il posa machinalement sa main sur sa cuisse fraîche. « Ahh, j'me souviens d'mon adresse. » dit-il avant d'appuyer sur un bouton à côté de lui. La vitre en lui et le chauffeur s'abaissa lentement, il capta l'attention du conducteur, à qui il donna l'adresse. Hugo lui demanda de faire un petit détour de l'autre côté de la ville avant de rejoindre son appartement. Bah ouais, Noora voulait passer un peu de temps dans cette limousine, il comptait juste en profiter. Lorsque l'adresse fut communiqué, il remercia le chauffeur et remonta la vitre avant de tourner sa tête vers la blondinette. « A nous deux Noora Mohn. C'mieux ? » sifflota-t-il entre ses dents pour bien montrer qu'il ne l'avait pas appelé par un surnom douteux. Hugo laissa glisser sa main sur sa cuisse et la remonta légèrement. « Dis moi que t'es pas saoul et que ce soir j'vais pouvoir profiter de toi. » dit-il en rigolant, en s'approchant dangereusement d'elle. Hugo passa son bras derrière son cou et s'avança vers elle. Il déposa un chaste baiser sur sa joue. « Nan parce que là ... » murmura-t-il avant de laisser ses lèvres frôler sa joue, puis venir se nicher dans son cou, y déposant quelques baiser doux. « J'vais vraiment pas pouvoir ... » continua-t-il à murmurer. Son souffle chaud se refléta sur sa peau nue tandis qu'il continuait à caresser sensuellement sa cuisse. Hugo l'embrassait partout dans sa nuque, dans son cou, donnant un peu plus d'intensité à ses baisers avant de tout arrêter et de redresser son visage pour planter son regard dans le sien. « Me retenir. » susurra-t-il avant de poser sa main dans sa nuque et de capturer, enfin, ses lèvres.

T’haussas un sourcil lorsqu’il avoua ne pas connaître son adresse. Sérieusement ? Mais t’étais vraiment pas aidée avec un gars pareil. Tu le regardais réfléchir et t’étalas tes jambes nonchalamment sur les siennes. Ses doigts se déposèrent tout naturellement sur l’une de tes cuisses et un frisson parcourut ton corps. Tu continuais à boire alors que le jeune homme persistait à retrouver son adresse. Un éclair de génie le traversa et il transmit enfin le point d’arrivée au chauffeur. Mais il comptait bien profiter de la limousine et ne se priva pas de demander de faire un détour. Tu levas les yeux au ciel et tu tournas la tête en direction quand il employa finalement ton nom. « Intéressant. » dis-tu. « Moi qui pensais secrètement que les surnoms étaient du au fait que tu avais oublié mon nom, mais que tu n’osais pas me le dire. » Tu fus sûrement soulagé de voir que non. Même si cette hypothèse n’avait émergé dans ta tête il y a peu. Le jeune homme se rapprocha de toi, te demandant par la même occasion si tu étais soule. Quelle question. Tu l’étais souvent surtout en soirée. « Qui sait. » Ses lèvres se déposèrent sur ta joue et il avoua petit à petit que sa retenue était mise à rude épreuve. « Peut-être que moi je n’ai plus envie de toi. » dis-tu avant de te mordiller la lèvre. Ses baisers descendirent dans ton cou, son souffla effleurait ta peau qui s’embrasait a chacun de ses baisers. Tu te retenais de lâcher un soupire, ne voulant pas le laisser gagner cette bataille. Son regard vint accrocher le tien et ses doigts se glissèrent jusqu’à ton cou avant de venir plaquer ses lèvres contre les tiennes. Si tu voulais garder un minimum de contrôle, Hugo lui ne t’aidait en rien. Ton corps se rapprocha instinctivement du sien et tu pris l’initiative d’intensifier votre baiser. Tes doigts se perdirent dans ses cheveux et tu te glissas à califourchon sur lui. T’interrompis ce baiser afin de reprendre ton souffle. Tu vins coller ton front au sien et un sourire se dessina sur tes lèvres. « Même si je dois t’avouer que je suis un peu saoul, promet moi de ne pas t’arrêter. » Parce qu’intérieurement tu promettais de le foutre en dehors de cette voiture même si cette dernière était entrain de rouler.