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Novembre 2014 - Harvard, le rêve américain. Une des universités les plus prestigieuses et emblématiques des Etats-Unis. Il n’arrive toujours pas à croire qu’il ait pu intégrer cette université, lui, le petit écossais, l’out-sider, le gars qui n’a pas de chance. Il n’arrive vraiment pas à y croire. Durant la rush week, les confréries se sont battus pour l’avoir, du moins, les confréries qu’il aurait pu intégrer comme la Dunster, les Quincy ou encore les Winthrop. Mais il a prit la décision de n’intégrer aucunes d’entre elle. Il aime bien sa solitude, et il n’est pas encore prêt à vivre avec une communauté sans avoir réussi à passer au dessus des blessures du passé. Deux mois sont passés depuis la rentrée et il se sent bien ici. En sécurité. Il a pourtant entendu parlé des évènements tragiques qui se sont déjà déroulé ici, mais pour une raison inconnu, il s’y sent mieux que lorsqu’il était au lycée. Ici, il se fond dans la masse, il n’a pas besoin de faire ses preuves auprès des autres car tout le monde retombe au même niveau. Il a même rencontré des personnes formidables, comme Melusine. Elle est drôle, adorable et a un caractère de feu qu’il ne faut pas titiller. Pourtant, ils s’entendent bien. La rush week, ils l’ont vécu ensemble et jusqu’à présent, même si elle est chez les Cabot et lui n’est qu’un étudiant lambda, ils se voient assez régulièrement. De plus, ils sont tous les deux branchés sur une pile sans limite de fin. Deux hyperactifs, deux personnes qui ont - sans même le dire - su que l’autre n’a pas eut une vie facile. Un jour, ils en parleront. Pour le moment, il a rendez vous avec elle pour lui faire voir les derniers films qui sont essentiels dans son éducation cinématographique. Lui envoyant un message, il attends sa réponse alors qu’il marche en direction des Cabots. Ces temps ci, la nuit est déserte, surtout quand on est une fille. Il y a des agressions qui ont lieu depuis quelques temps. Aisling protège donc toutes les filles qui sont autours de lui, mais il ne peut pas protéger tout le monde, tout le temps. La nuit est silencieuse, et pendant qu’il se dirige vers le lieu de résidence de son amie, il a un mauvais pressentiment. Une boule se forme dans sa gorge. Il voit un homme courir au loin alors qu’il arrive juste devant les roses. Entrant dans la maison, il monte directement chez Mel. La porte est entrouverte, la nuit est froide, et l’atmosphère est pesante, lourde. Il ne sait pas ce qui s’est passée, mais il trouve une Melusine complètement déboussolée, perdu, à la limite de l’état catatonique. « Mel ? Mel, tu vas bien ? » La chambre est plongée dans le noir, mais la chevelure de feu de la jeune femme est reconnaissable entre toute. Il ne s’approche pas trop, reconnaissant totalement un état de choc. Tout ce qu’il peut faire, c’est être là pour elle quand elle sera prête à faire un geste, à dire un mot.
@Melusine Dwyer
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Recroquevillée dans un coin de ma chambre, le visage entre les genoux, j'essaye d'effacer de mon esprit la scène qui vient de se produire, et qui tourne en boucle et en boucle malgré mes paupières fermées. Il n'y a pas de mots pour décrire l'horreur que je viens de vivre. Rien n'est à la hauteur de ce que je ressens, en admettant que je sois réellement en état d'avoir le moindre sentiments. En état de choc, mes pensées sont tout autant paralysées que l'est chacun de mes membres. Parfois, je me surprends à oublier de respirer, comme si tout mon être ne demandait qu'à être achevé, libéré de ses souffrances. Car la mort me paraît plus douce que l'état dans lequel je suis. Des ecchymoses plein le corps, mon innocence souillée, ma joie de vivre balayée. Je n'ai jamais été naïve au point d'ignorer la capacité qu'à l'Homme de faire le mal autour de lui, mais jusqu'à présent j'arrivais encore à voir la bonté et la beauté, même là où elle était bien cachée. C'était ma force, ce qui me poussait à aimer l'art, à faire des études, à faire des projets d'avenir. J'avais de l'espoir, oui. L'espoir que le monde n'était pas si terrible que ça. Espoir envolé après cette soirée. Et c'était probablement ça qui me faisait le plus mal. Mon corps était endolori, mais probablement pas autant que mon coeur. L'homme qui s'est introduit dans ma chambre quelques minutes plus tôt m'a brisée, il a balayé du dos de sa main mon visage et tout ce en quoi je croyais, et maintenant je me demande comment je vais pouvoir me remettre de ça. Comment vais-je pouvoir à nouveau sortir de chez moi sans me sentir menacée ? Pire même, quand est-ce que je vais à nouveau me sentir en sécurité chez moi, dans ma chambre ? Je n'ai pas le moindre doute que cette nuit sera ma dernière à la Cabot House, peut-être même à Harvard. Voire même ma dernière nuit tout court. C'est ce que je me suis dit, quand j'ai vu sa silhouette s'approcher de moi. C'est ce que j'aurais espéré qu'il se passe. Qu'il m'ôte la vie, plutôt que de me laisser ainsi, survivante, victime de ses gestes. Perdue dans le refuge spirituel que j'essaye de créer depuis plusieurs minutes, je n'entends pas les pas d'Aisling qui entre dans ma chambre et je ne sursaute pas d'avantage lorsque sa voix résonne entre les quatre murs. Pourquoi serais-je surprise ? Que pourrait-il m'arriver de pire ? Je ne réponds d'abord pas tout de suite. Est-ce que je vais bien ? Je redresse néanmoins le visage, pour poser mon regard sur lui, sans pour autant vraiment le voir. Je suis là sans être là. Je ne prends même pas la peine d'écarter les cheveux collés à mes joues encore trempées de mes larmes. Après quelques secondes de silence, j'essaye de prendre la parole une première fois, mais ma voix se brise avant même de pouvoir émettre le moindre son. Depuis combien de temps suis-je restée cloîtrée ? Cela me semble une éternité. « Un cambriolage. » je finis par dire, hésitante. Je fronce les sourcils, m'interrogeant intérieurement, avant de reprendre d'une voix légèrement plus assurée. « Oui, un cambriolage. Je me suis faite cambrioler. » je répète, cherchant à me convaincre autant que lui. Il faut admettre que ma chambre est dans un état pitoyable. Tout est sans dessus dessous et je me rappelle encore de la chute de chaque objet à présent au sol, à mon image. Pourquoi est-ce que je mens, si tout reste à ce point frais dans mon esprit ? Probablement pour cette même raison. Parce que je ne suis pas prête à affronter la vérité. Parce que j'ai honte. Parce que je souffre déjà assez pour ne pas devoir en rajouter une couche. Parce que ma confiance en moi vient tout juste d'être bousillée.

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La nuit qui était tombée sur Boston était froide, glaciale même. Aisling allait voir Melusine, sa nouvelle amie à Harvard. Il était content d’avoir une amie comme elle qui le comprenait, qui était aussi comme lui. Il avait pourtant un mauvais pressentiment dès le moment où il est sorti de chez lui. Il avait un mauvais pressentiment après avoir pris la route jusqu’à chez les Cabots. Et ce pressentiment se confirma quand il vit le corps de la jeune femme recroquevillé dans un coin de la chambre quand il arriva à destination. Il essaya de voir ce qu’il y avait autours de lui mais à part un carnage, un désordre sans nom, il ne comprit pas trop ce qui se passait. Il avait une idée du moins, mais ne voulait pas la confirmer, ne voulait pas réellement y penser parce que ce serait horrible. Juste horrible si une personne comme Melusine avait été victime d’une atrocité pareille. Elle restait dans son coin, et il ne s’approcha pas trop, ne voulant pas la brusquer, ne voulant pas lui faire peur. Un cambriolage. Ça en avait tout l’air. Les affaires de la jeune femme étaient sans dessus dessous, il y avait juste tout renversé, tout éparpillé à travers la chambre normalement parfaitement rangé de la rousse. Mais il n’y croyait pas trop Aisling. Il n’y croit pas trop parce que sinon, elle ne serait pas dans cet état, elle ne serait pas presque muette après un cambriolage. Se rapprochant juste légèrement, s’asseyant à environ un mètre d’elle, il reste là, pendant à peu près cinq minutes. Il n’allait pas partir de si tôt. Il était près à la faire venir chez lui pour la nuit afin qu’elle ne soit pas seule ou même à rester là, sur le sol pour s’assurer qu’elle aille bien. « Je suis là. Je suis là si tu as besoin de quoi que ce soit. » Il prit la bouteille d’eau qu’il gardait toujours avec lui et la tendit à la jeune femme. Il n’y avait pas grand chose à faire à part attendre qu’elle soit prête. « Tu es blessée ? » C’était la question à poser dans ce genre de situation. Il ne savait pas si c’était réellement un cambriolage ou quelque chose de pire mais il devait s’assurer qu’elle ne soit pas blessée ou pire. Et si c’était pire, il ne pouvait pas vraiment faire grand chose à part l’emmener à l’hôpital. « Je suis là Melusine. » qu’il répéta.
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Mon nez va peut-être s'allonger, mais mon coeur n'en sera que plus léger. J'ai répondu la première chose qui m'est passée par l'esprit. J'ai fait au mieux pour me protéger, puis aussi pour le protéger lui. Aisling, ce nouvel ami, peut-être l'un des premiers de mon existence. En Irlande, j'étais une fille plutôt solitaire, alors cette rentrée à Harvard m'est apparue comme un rêve devenant réalité. J'ai déjà pu rencontrer de superbes personnes, et le blond en fait assurément partie. Seulement quelques semaines nous auront suffit pour tisser une belle amitié que j'aurais presque trop peur de briser en lui disant la vérité. De la souiller comme l'a été ma personne. Je peux pas lui faire ça, nous faire ça. Peut-être que ce que je dis n'a pas le moindre sens, mais c'est la seule chose à laquelle j'arrive à m'accrocher pour le moment. J'ai besoin de me donner l'impression que j'ai encore un semblant de contrôle, de mettre de l'ordre autour de moi. Toujours assise, Aisling installé à côté de moi, je commence alors instinctivement à ramasser les morceaux de verre et faire des petits tas. Je garde le silence, le regard perdu dans le vague, me demandant si c'était une bonne chose qu'il soit venu. Mais au fond, je sais que c'est sûrement mieux, que même s'il ne parle pas, sa présence fait tout de même office de soutien. Il est pas bête Ais, il a probablement pas cru mon histoire de cambriolage, et la douceur dont il fait preuve envers moi me rassure. Il n'est pas question de me forcer à me confier. De me forcer à quoi que ce soit. C'est moi qui décide quand je veux parler, si je veux parler et ce que j'ai envie de dire. Je hoche la tête alors qu'il m'annonce qu'il va rester auprès de moi et accepte la bouteille qu'il me tend. Je la prends d'une main tremblante et la porte jusqu'à mes lèvres. Je grimace de douleur tandis que le liquide s'infiltre dans une plaie dont j'ignorais encore l'existence. Je passe ma main sur ma bouche et remarque que je saigne un peu. « Rien de grave. Juste des égratignures. » je me veux rassurante. C'est vrai, en superficie je n'ai que des bleus et autres petites blessures. Mais mon âme, elle, est brisée en mille morceaux. Rien qu'un médecin pourrait arranger. La voix d'Aisling parvient à nouveau à mes oreilles et cette fois, j'ose le regarder. « Je sais. » que j'arrive à dire, avant que ma voix ne se fende. Mes traits se tordent pour laisser place à mon désespoir qui refait surface. Je n'arrive pas à retenir un sanglot, ni les larmes qui coulent le long de mes joues. Je n'arrive pas à rester forte face à lui, la confiance qu'il m'inspire me pousse à abaisser mes barrières et me reposer contre lui. « Je veux pas rester ici. » j'arrive à articuler, donnant un coup de pieds dans les petits tas de verre brisés que je m'étais appliquée à faire. Je veux partir, maintenant et surtout ne plus devoir revenir. Plus jamais je ne pourrais passer une nuit à la Cabot House, plus jamais j'arriverais à m'y sentir en sécurité. « C'est trop dangereux ici. » je rajoute en me redressant. J'essaye d'avoir un discours cohérent, j'insiste sur cette histoire de cambriolage. Ma porte a été enfoncée, ma chambre saccagée. Il se fait déjà tard et je ne supporte plus la vie de mes affaires éparpillées, ou même celle du plafond de la pièce, que je n'ai cessé de fixer, espérant qu'il s'écroule à tout moment sur moi et mon agresseur, pour me libérer de cette torture.

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