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Again and again... - Gaïram

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Dying in a dream — Effluves d'amoniaque démoniaques, qui vous montent à la tête et vous enivrent. Les couloirs blancs, impersonnels, on s'y perdrait. L'hôpital, Hiram le connaît, un vieil ami, qu'il préfère lorsqu'il n'est pas du côté des patients. Y'a sa blouse blanche qui lui fait comme une cape derrière lui, bad superheros qui arpente les couloirs des dossiers à la main. Lâché sans filet dans la cour des grands désormais, à devoir visiter les chambres de tout les patients dont les veines contiennent plus d'alcool que de sang. Les joies de la médecine... Ici, les gens sont des numéros, chambre 209, étage 23... Il sait jamais à quoi s'attendre Hiram, y'a toujours ce petit frison dans l'échine, qui lui brouille les sens un quart de seconde, avant de poser sa main sur la poignée et d'ouvrir la porte. Game over cette fois, c'est un vieux bourré solitaire qui l'accueille. Alors il déconnecte Hiram, comme il sait si bien le faire, il s'en va plus loin, tandis que son corps, ses mains, son savoir d'étudiant exécute les gestes comme un robot. Ça prend pas longtemps, juste un sourire condescendant pour le quitter plus vite. Next. Prochaine porte close, même sensation, même rictus sur son visage à Hiram, quand il pousse le battant, les yeux rivés sur son dossier. « Alors ici on a Wetts-Collins Gaï... » Il relève ses pupilles océan Hiram, la bouche entrouverte, asséchée, la tête vide un peu troublée. « Gaïa. » Ça claque, dur, les intonations sèches. Qu'est ce qu'elle fiche ici ? Pourquoi elle a pas simplement disparu avec ses conneries, et ses messages vides de sens ? Pourquoi elle l'a pas abandonné bien proprement, sans nouvelles, comme Isis ?  Elle est là, ses yeux topaze et sa moue insolente, belle à en damner un saint, même en chemise grise d'hôpital. Elle a surement trop bu cette nuit pour se retrouver ici, ou fait autre chose qui lui a fait frôler cette ligne rouge qu'on appelle communément limite. Il s'avance vers elle, a quelques centimètres de sa peau, de son souffle, de son visage, qu'il a si peu vu mais qu'il connaît déjà par coeur. « Excuse moi, j'dois t'ausculter. » Il en presque gêné, indécis Hiram. Mais il est médecin avant d'être homme non ? Alors y'a  la lumière dans les yeux, les réflexes à tester Tu sais qui tu es, ou on est ? le stéthoscope sur son coeur et Hiram qui écoute, les battements sporadiques et désordonnés de la poupée. « Gaïa, qu'est ce que tu fiches ici, sérieusement... » Il a ce ton double Hiram, derrière une très (trop) légère inquiètude, y'a cette rage qui gronde, cette colère qui se noie, qui s'étouffe. Il voudrait tout dire, Hiram, laisser les mots couler comme la mer montante. À ton tour de prendre cher.


@Gaïa Wetts-Collins j'espère que ça te plaît :heaart:
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Course contre la mort, course contre la montre depuis ce diagnostique qui a changé sa vie à jamais. Diagnostique tardif qu'ils disaient mais c'était une erreur pure et simple aux yeux de la famille de la blonde qui n'avait jamais accepté que leur fille puisse mourir avant eux. Dilemme qui s'empare de Gaïa, jouer la partie ou perdre d'avance et en finir maintenant ? Par chance la diablesse est joueuse et elle court sans s'arrêter pour ne pas laisser la mort la rattraper et gagner du terrain sur sa vie. Cinq ans qu'elle lutte sans fin pour obtenir une année de plus seulement avoir fait le choix de renoncer aux traitement, de renoncer à ce soigner à fait que la maladie à gagné du terrain. Gaïa, elle se trouve à nouveau dans une chambre d'hôpital entre quatre murs, dans le fond, elle à le sentiment qu'elle a passé autant de temps ici qu'en prison. Ces murs blanc la nargue encore, à ce moquer d'elle et de son funeste destin. Souvent la jeune femme voudrait avoir le droit de lancer ses propres dés et choisir sa destiné toute seule, parce que depuis sa naissance elle à le sentiment que quelqu'un la pousse sans arrêt dans la difficulté. C'est comme ci tout ce qu'elle touchait finissait par partir en poussière, Gaïa semblait anéantis par temps de douleur accumulé en vingt trois ans de vie. Aujourd'hui dans cette chambre, elle se souvenait de son malaise dans une rue, elle se souvenait la douleur dans sa poitrine et le monde qui s'éloigne un peu plus. Il y a une semaine, elle avait reçu un nouveau bulletin de santé et elle avait pu constaté qu'il n'était pas bon. Le regard vers la fenêtre, Gaïa cherchait sans cesse un moyen de rester forte, elle passait son temps à ce cacher derrière son fort caractère, derrière sa folie mais au fond elle avait tellement peur de mourir, de perdre la partie et d'abandonner sa famille. Alors elle avait repoussé tout le monde autours d'elle, comme pour les protéger de son malheur. Au combien il pouvait lui arriver de ce sentir seule et perdue entre des murs blanc et craquer. Dans un sursaut la porte s'ouvrit, Gaïa tourna la tête vers le énième médecin qui venait encore lui répété qu'il fallait qu'elle se soigne si elle voulait gagner du temps, mais à quoi bon ? Un frisson la parcouru lorsque Hiram entra dans sa chambre, il avait fallut que ce soit lui ? Décidément le destin lui en voulait cruellement. La blonde baissa les yeux alors que le jeune homme s'approchait bien trop près d'elle. Elle hocha la tête lorsqu'il l'informa qu'il devait l’ausculté, elle releva alors la tête et ancra son regard dans le sien, sentant les palpitations dans sa poitrine qu'il déclenchait, flashback de leur soirée, de ses mains sur son corps, de ces baisers et la blonde faillit une nouvelle fois. Elle perd pied, troublé de se retrouver face à lui, sa défaillance, sa délivrance douloureux mélange. Sa question la laisse stoïque, elle penche légèrement la tête, interloqué par sa question. « Tu n'as pas lu mon dossier ? » Demanda t'elle alors qu'elle baissa les yeux sur ce même dossier entre ces mains. Elle ne savait pas comment faire face à cet homme il lui inspirait tellement de bien et en même temps il lui faisait peur par tout ce qu'il générait en elle. Finalement, elle trouva le courage de dire ce qu'elle redoutait toujours autant : « J'ai la mucoviscidose. » Vérité balancé, douleur dans le cœur, raison pour laquelle elle l'a fuit durant quatre années sans doute.

@Hiram Smith - Keller C'est parfait, merci beaucoup :heaart: Désolé j'ai mi un peu de temps mon internet fait que de sauté. Again and again... - Gaïram  1779901633
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Dying in a dream — Non il ne l'avait pas lu. Il aurait dû peut être, sûrement, il aurait dur le lire ce foutu papier qui semblait le narguer, entre ses mains dorées. Y'a ses doigts qui fouragent, fous de rage. Puis le verdict en même temps que ses mots. « J'ai la mucoviscidose. » Les phrases médicales defilent, sans logique apparente. Diagnostique tardif, après malaise, un scénario rare et classique à la fois. Les yeux qui se croisent, perles brunes contre perles bleues. « Pourquoi tu prends pas tes médicaments ? Nie pas, les analyses sanguines le prouvent. » Elle aurait pu essayer d'esquiver la question, comme elle avait excellé à l'esquiver ces derniers temps, après cette unique nuit dont la seule évocation le rendait fou. Gaïa c'était ce genre de filles qui t'accroches du regard pour ne plus te lâcher, à marquer ton âme au fer rouge pour que jamais tu ne puisses l'oublier. Hiram est un orage, un tonnerre, et dans ses yeux brillent les éclairs. « Donc en fait, si j'comprends bien, si t'avais pas été là aujourd'hui et si j'avais pas été l'interne de garde, j'aurai jamais su que tu étais malade ? Que tu avais cette putain de mucoviscidose ? » Hiram est un mur qui s'effondre, un barrage qui laisse éclater l'eau de sa colère, trop longtemps retenue. Il avait jamais eu personne sur qui hurler à la mort après la disparition d'Isis, il s'était juré que c'était finis. Puis Gaïa la déesse ? Ou la diablesse, était apparut, comme un mirage sur la route trop chaude en été. Le temps d'une vision, du coucher su soleil à son levé, ils avaient été ensembles, leurs deux corps liés, puis plus rien. « Et tu comptais me le dire quand ? Demain, dans trois ans ? JAMAIS ? »  Cette maladie allait avoir sa mort, sa raison, le laisser seul avec la folie. D'abord Kaya, puis elle... Qui était le prochain ? « J'ai essayé de comprendre pendant des semaines. Je me suis demandé ce que j'avais fais de mal, qui ait pu te blesser d'une quelquonque manière lors de cette nuit. » Ce n'était même plus des questions qu'il posait Hiram, mais un simple monologue, des vagues de paroles qui sonnaient comme une musique de fin, un requiem. « Je t'ai écouté, je n'ai pas fuis devant ton passé, parce que c'est à toi et que je le respecte. Mais bordel Gaïa, toi. Toi, tu m'a pas respecté. T'es partie un point c'est tout. Alors quoi ? Ça t'avais rien fait cette nuit ensemble ? Nan parce que pour ma part, j'ai ressentis des...choses. Que j'avais pas ressentis depuis trop longtemps. Je considère que j'ai droit à des explications. Après, tu fais c'que tu veux. » Y'a sa voix qui monte et qui descend Hiram, sous le coup de l'émotion trop forte, contenue trop longtemps... Y'a cette frustration contenue depuis tant d'années. Mais Gaïa est une vivante, elle. Elle existe encore elle. Alors elle accuse, les coups, les mots désordonnés destinés à un fantôme du passé...    
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Vérité balancé, vérité douloureuse qui s'empare de la jeune femme tandis qu'elle ne sait sans doute jamais senti aussi faible face à un homme que face à Hiram. Elle sent son cœur se serrer alors qu'il lui demande de s'expliquer sur l'arrêt de son traitement. Face à lui, Gaïa plonge dans un questionnement auxquels les réponses ne semblent plus être vrai. Indécise, choisir de ce battre ou laissé les choses se faire naturellement voilà un dilemme bien compliqué pour cette femme qui ne savait comment trouver la porte de sortie dans toute ces épreuves qu'elle traversait. Pourtant, elle affronta son regard nerveusement. « J'ai tout arrêté, ça fait trois ans déjà. J'en avais marre d'avoir mal, de souffrir alors que j'allais gagner quoi ? Allé un an ou deux peut être moins ? » Voix tranchante, résigné parce qu'elle a beau faire comme si c'était pas grave, comme si tout allait bien et bien c'est de la connerie, elle en crevait GaÏa de savoir que sa fin allait arrivé et qu'elle n'avait pas le droit à un avenir, une famille tout ça s'en était allé avant même qu'elle ait eu une chance d'essayer. Hiram avait tout bouleversé la nuit de leur rencontre, il lui avait laissé croire qu'elle pouvait touché le bonheur, qu'elle pouvait goûter à une vie stable, ponctué de rire et de souvenirs et elle avait eu peur. Malgré tout quelques mois plus tard, elle avait laissé une chance à Hugo en vivant une histoire d'amour avec lui mais une fois de plus lorsqu'elle avait fini par en tomber amoureuse, elle l'avait quitté par peur de le rendre malheureux en l'abandonnant en décédant. Voilà comment Gaïa s'occupait de son problème de maladie, elle abandonnait les gens de son vivant préférant qu'il la déteste maintenant que lorsqu'elle serait morte. Son cœur meurt tout doucement en écoutant le flot de paroles de son médecin, de son ancien amant, elle sent douleur et colère dans sa voix, elle sent la perte de l'autre ce sentiment d'abandon et elle aurait envie de tout casser là, la belle. S'effondrer dans sa part la plus sombre pour se laisser aller et se punir de faire tant de mal autours d'elle, parce qu'elle en crève encore d'être aussi loin de lui depuis quatre ans, d'essayer d'effacer cette soirée, cette nuit de son esprit pour ne plus se sentir envahis par tout ces sentiments pour lui. Il continu, il ne lui laisse même pas le temps de ce justifier comme si il avait attendu toute ses années de pouvoir se lâcher, de dire les choses qui font mal et qui la blesse terriblement. Dans cette blouse d'hôpital, entre ces quatre murs blanc Gaïa est faible, trop faible au point qu'une larme coule sur son visage puis une seconde. L'entendre parlé de leur nuit ensemble, de ce qu'il a ressentit ne fait que rendre la chute plus douloureuse, tout comme avec Hugo elle a merdé, elle à cru faire bien mais elle fait tout de travers. Elle blesse tout ceux qu'elle approche et elle en a assez Gaïa. Puis un long silence, pensant et électrique dans la pièce alors qu'il est venue pour elle, de se laisser aller à des confessions pour qu'il sache la vérité, pour qu'il comprenne pourquoi elle s'est employé à le fuir ainsi. « Tu sais que t'es de ceux qui peuvent bouleversé des vies humaines, qui se rende pas compte de l'impact qu'ils peuvent faire autours d'eux. Tu m'as touché, t'as débarqué de nul part et tu m'as eu, moi la fille froide sans émotions t'as tout réveillé, tout à explosé en trente secondes. Je sortais de taule, j'avais toute ma vie à foutre en l'air après l'annonce de ma maladie, je pensais même en finir une fois pour toute puis cette soirée avec toi, cette nuit ce que j'ai ressenti c'était irréelle. Pour la première fois, je me suis lié à une autre personne, j'ai ouvert mon cœur et je t'ai laissé entrevoir mon âme et putain que j'ai eu peur que ça s'arrête.. » Larmes qui coulent de nouveau sur son visage, regard qui ce décide à affronter le sien et les mots qui continuent de sortir. « Je ne te mérite pas Hiram, j'ai fais des conneries dans ma vie, regarde je t'ai blessé alors que c'est tout ce que je voulais évité en te fuyant, je pensais qu'en était froide tu serais assez en colère pour ne jamais plus vouloir me parler.. » La main de Gaïa qui essuie ces larmes et la blonde descend de son lit et s'approche de la fenêtre regardant dehors. « Je vais mourir à quoi bon penser à l'avenir. »
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Dying in a dream — Elle est froide, guerrière pâle et inc(an)descente, fière et si fragile à la fois, une femme - enfant sans autre lois que celles de sa liberté. Belle comme la première fois, peut être plus encore ? Comme si sa vulnérabilité éliminait le vernis menteur de ses yeux clairs. Fuis moi je te suis. Suis moi je te fuis. « Parce que tu penses que des petites pilules te font mal ? Au moral, oui, j'suppose. Mais, putain, quand j'pense qu'il y a des gens qui deviennent accro' en quelques semaines et toi t'arrêtes comme ça ? Et si ces "un an ou deux" pouvaient te changer ? Si j'sais pas moi, t'avais décidé de faire le tour du monde puisque t'as clairement l'air de te foutre de ta maladie ? » Faire le tour du monde, ou autre chose ? Aimer à la folie, haïr à s'en detruire... Laisser tout ces sentiments que les gens prennent tant de temps à cacher, se dévoiler aux autres ? Vivre à en mourir puisque de toute façon c'était ce qui devait arriver ? Ne pas l'abandonner lui, Hiram et son coeur à vif, en équilibre, sur le fil rouge près à tomber, sans filet pour l'assurer. Parce que maintenant c'est pire, alors que si elle avait voulu rester, il aurait peut être été différent Hiram ? Alors c'est vrai c'qu'on dit, trop bon, trop con ? À la lumière des néons, elle dansait ravageuse, et il l'avait su, cet homme encore gamin qu'il était alors. Ça existe le coup de foudre ? Ça vous enflamme le palpitant, ça vous rend beat. Ils avaient été les plus beaux danseurs de ballets cette nuit là, habillés de draps blancs, sur la musique de leurs corps moites. Ah c'était beau, beau comme les larmes qui coulent sur le visage de Gaïa désormais. Ah c'était triste, triste comme les perles translucides qui lui dévastent les paupières. Y'a un silence, trop long. Puis ses mots, son âme mise à nue, comme si Hiram n'avait qu'à se pencher pour la ramasser. Et il sait plus quoi dire Hiram, paralysé par la diatribe de Gaïa. Sa Gaïa. « Je suis en colère Gaïa. Mais pas pour la bonne raison je crois. Je suis en colère parce que, tu ne m'a pas fait confiance. Parce que tu es partie, alors qu'on aurait pu traverser ça ensemble. Parce que je voulais faire partie de ta vie, mais tu ne m'en a pas laissé l'occasion. Tu te rends compte à quel point tu as pu être égoïste sur ce coup ? » Elle regarde avec ses pupilles qui le transperce comme des armes chauffées à blanc. Touché, coulé, Hiram qui craque. « Moi, je voulais qu'on se parle. Qu'on se voit, qu'on fasse de ces conneries que tu sais si bien entreprendre. J'voulais qu'on s'aime j'crois. Mais apparemment t'étais pas d'accord. » Ça fait mal. Elle descend du lit Gaïa, princesse au bois dormant qui se réveille d'un sommeil éternel. Sauf qu'Hiram c'est pas vraiment, le rêve du prince charmant. « T'as pas l'droit. C'est pas toi qui décides ici, c'est moi. T'as pas l'droit de mourir, je ne te laisserais pas faire. »     

@Gaïa Wetts-Collins désolée du retard :heaart:  
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Tellement de bouteille à la mer, la blonde elle n'a jamais cessé d'appeler au secours dans le fin fond de ces rêves mais dans la réalité il faut faire face, Gaïa elle a lâché prise après toute ses blessures mais c'est quand elle n'y croyait plus du tout qu'elle est tombé sur lui. Son regard plongé dans celui d'Hiram, elle se laissait noyer dans le bleu de ces yeux, se rendant compte de la douleur de son absence. « Depuis que je suis venue au monde, le monde s'acharne à me faire vivre de multiples épreuves, je lutte sans cesse contre cet être invisible qui semble avoir pris ma vie pour un jeu, tu comprends ? Alors si je prends le risque de me battre une nouvelle fois, qu'est ce qui va se produire ensuite ? » Douleur du cœur qui prend aux tripes, combat perdue d'avance, lutte aveuglante et dévorante. Le cœur meurtrit par cet homme qui semble lui en vouloir plus qu'elle ne l'aurait sans doute imaginé. L'amour la blonde elle à essayé une fois et elle s'est retrouvé manipulé, jouant avec son cœur et sa faiblesse. Parce que la plus grande peur de la diablesse c'est d'être faible comme lorsqu'elle passait des heures enfermé dans les toilettes pour ne plus supporter les humiliations. Alors oui, c'était sa plus grande erreur avoir repoussé Hiram, avoir posé ses yeux sur lui et avoir eu la sensation que le temps s'était arrêté. Ce long moment où ils étaient resté à s'observer les yeux dans les yeux comme pour graver à jamais cette nuit. Coup de foudre brûlant, déchirant et étouffant. La blonde, elle n'avait jamais été préparé à vivre ça, elle avait passé sa vie toute seule, comptant que sur elle et voilà qu'il était arrivé tel un chevalier. Evidemment, elle avait pas su comment gérer les choses, pire encore elle avait choisi la facilité en fuyant tout ce qu'il faisait naître en elle, la mort l'attendait et Gaïa elle ne voulait plus la suivre quand elle se trouvait entre les bras d'Hiram. Gaïa, elle le laisse entrevoir la douleur qu'elle a dans le cœur, la douleur de se sentir fini, désemparé par la poisse qui la suit continuellement et la peur de devoir le perdre par la suite, de souffrir à en crever. Les larmes coulent sur son visage, trop longtemps enfouis et contenue pour ne pas laissé paraître le manque puis reprise de paroles du brun et son cœur qui brûle et qui palpite. La blonde elle écoute les mots de son ancienne amant, de celui qui rendait ces mains si moite, qui la faisait chavirer, alors qu'elle regarde dehors, elle fini par se retourner. « Comment tu comptes faire ? C'est comme ça, je contrôle rien je vais finir par mourir et je veux pas songer t'abandonner, te faire me détester rendait les choses plus facile. » Faisant des pas vers lui, le regard brillant la blonde saisit son visage entre ses mains alors qu'elle plonge son regard dans le sien. « Je ne veux jamais t'entendre dire à nouveau que je n'étais pas d'accord pour qu'on s'aime. Je me suis montrée égoïste parce que j'avais peur, peur de ce que je ressentais cette nuit là, je ne savais pas qu'on pouvait ressentir, avoir des sentiments pour quelqu'un en douze heure. J'ai pas su comment gérer les choses mais justement parce que je savais que je pouvais t'aimer. » Murmura telle les derniers mots qui sortaient de ces lèvres alors que ce trouver aussi proche de lui, l'enveloppait à nouveau dans un monde à part.

@Hiram Smith - Keller :heaart:
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Dying in a dream — Il devrait passer à une autre chambre Hiram, aller voir d'autres pauvres âmes en perditions qui attendent un paradis artificiel. Comme si le temps qui avait droit de passer avec Gaïa était écoulé. Comme si les deux étaient dans un vieux conte de fées et que l'enchantement devant se briser au lever du soleil. Mais il pouvait pas, enchaîné comme un esclave volontaire aux galères des pupilles de la belle, de sa belle. Et il ramait Hiram,  parce que les vagues, là maintenant, tout de suite, elle sont un peu trop fortes, elles le submergent ces garces. « Tu vas l'battre ? Un dernier coup et tu l'envoies au tapis. T'es plus forte Gaïa, tellement plus forte, que lui, que les autres, que n'importe qui... Personne pourra plus rien contre toi. » Il pourrait y veiller jour et nuit à ça, Hiram. Enfin, il aurait pu avant. Maintenant, sa conscience était un peu ébranlée, chahutée, malmenée. Il croyait qu'en quatres ans, il aurait pu l'oublier, comme ça d'un claquement de doigts. L'oublier aussi facilement qu'elle avait disparu. Sauf que non. Combien de femmes t'as eu dans ta vie depuis quatre ans Hiram ? Aucunes. Depuis combien de temps t'as pas vraiment fait l'amour et non baisé comme un sauvage sans coeur ni concession Hiram ? Quatres putains d'années. Parce que dans sa tête, y'a les images qui se répètent, comme un beau film aux multiples récompenses. Il fallait se rendre à l'évidence, il l'aimait l'abandonné, il l'aimait comme un gamin amoureux pour la première fois. Les larmes de la diablesse coulent sur ses joues, perles cristallines que lui ne voulait pas voir. Comment tu comptes faire ? Les pronostics du médecin se mélangent à ceux tellement plus enthousiastes de l'idéaliste. « J'y arriverai. Tu fera de la kinésie respiratoire et puis... » Et puis c'est mort. Hiram, il a la voix qui se brise comme la mer qui vient s'échouer sur les rochers escarpés. Elle a plus l'temps Gaïa, puis c'est trop cher. « Ça a rien rendu plus faciles, crois moi. J't'ai détesté, j'ai détesté que tu m'abandonnes, j'ai détesté être trop fragile. J'te perdrais plus, tu mourra pas, point à la ligne. » Délires utopiques qui montent crescendo. On dirait un ado qui fait sa crise pour rallonger lheure de sortie du samedi soir. Les mains délicates de Gaïa sur ses joues froides le ramènent à la raison, le font remonter à la surface. Bouge pas, bouge plus, j'vais tomber sans toi, j'vais pas tenir. Elles sont belles ses paroles, elles le rendent dingue, Hiram. « Est ce que tu le sais encore ?  Est ce que tu sais encore que tu peux m'aimer ? » Fronts contre fronts, la bouche de Gaïa qui danse sur une musique connue d'elle seule. Et son esprit à lui qui s'emballe, son souffle à lui qui s'accélère et ses lèvres brunées qui se posent, douces et sauvages à la fois sur celles de sa belle. J'ai. Jamais. Cessé. De. T'aimer.    
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