Histoire
“ 3rd chapter „ step dad
« Je vous prononce à présent mari et femme. » Ces mots résonnèrent dans ma tête comme un écho interminable. J’avais fait un effort de venir au mariage de ma mère et de William. J’avais fait un effort d’afficher un sourire ce jour-la. J’avais fait un effort de me déteindre les cheveux de cet orange électrique que j’adorai tant et d’opter pour une couleur moins voyante. J’étais a présent blonde quasiment blanc. J’avais mis une belle robe pour honorer mon titre de demoiselle d’honneur. J’avais fait tout cela pour rendre ma mère heureuse. Je n’étais pas très contente de ce qu’elle faisait, mais c’était un jour important pour elle. J’étais même rentrée à la maison. Drake ne comprenait pas pourquoi je faisais autant de sacrifice pour une personne qui n’en serait même pas reconnaissante. « Pourquoi est-ce que tu forces tant à rendre ta mère heureuse, si toi tu es misérable ? » Il n’arrêtait pas de me demander cela. Je répondis toujours la même chose « Harvard ». L’Université de Harvard a Boston, celle ou je voulais aller. Drake voulait également y aller. J’allai passer mes SATs en juin et en octobre j’allai envoyer mes applications. Je savais que je n’aurai pas les notes requises pour obtenir une bourse. Alors je faisais semblant d’aimer ma famille, peut-être qu’il me paierait l’Universite. Ce n’était vraiment pas comme si nous n’avions pas l’argent pour payer deux Universite de top niveau. Donc je gardai ce petit sourire et cet air heureux. Enfin, j’ai essaye jusqu'à ce que ca arrive. Cela n’aurait jamais du arriver si ma mère et ma sœur n’étaient pas deux lâches. Je me rappellerai toujours de ce jour. Drake et moi allions fêter nos deux ans et demi ensembles. Pour l’occasion, nous avions décidé de partir en vacances ensembles. Techniquement ma mère ne pouvait pas me le refuser vu que j’avais passé la majorité en janvier. Cependant, le moment ou j’ouvris ma bouche pour en parler, je savais que je n’aurais pas du. J’aurai simplement du partir avec Drake, laissant seulement un mot. Ouais j’aurais du faire cela parce que ce qui résulta de ma demande, j’aurai pu m’en passer. « Mam’, pour notre anniversaire, Drake et moi avons décidé de faire un road trip à travers le Canada. » Ma mère ne répondit rien et continua à manger. Bon première tentative échouée. Essayons à nouveau. « Ce n’était pas une question de si je pouvais ou non y aller mam’, mais une affirmation. La semaine prochaine après la fin des cours, je pars avec Drake pour deux mois faire un road trop a travers le Canada. » A nouveau aucune réponse. « Mam’. Youhou ? T’as entendu ce que je viens de dire ? » Rien, pas un mot sortait de la bouche de ma mère. Je détournai mon regard sur mon assiette et murmura en anglais (j‘aimai bien faire de l’anglicisme vu que nous parlions français a la maison) « Ok. Whatever. I’ll just leave for two month and you won’t give a shit about it. » J’aurais du me taire. « Répète un peu ce que tu viens de dire jeune fille, commença William. » « Mais j’ai rien dis, répondis-je énervée. » « Oh que si tu as dis quelque chose. » « William laisse tomber. » Ma mère déposa sa main sur celle de son mari. « Tu vas juste laisser ca comme ca, demanda ce dernier à ma mère. » « Bah bravo Septembre, tu viens de députer un ouragan. » Novembre me murmura ironiquement. « Putain mais ce n’est pas de ma faute si maman ne me répond pas quand je lui parle, rétorquai-je. » « Pour la peine, jeune fille, continua William. Tu n’iras nulle part ces vacances-ci. » J’écartai les yeux, pas sure d’avoir bien entendu. « Pardon ? » « Tu as bien compris. Cette année tu n’iras nulle part. Tu vas travailler pour repasser tes SATs en septembre et obtenir de meilleures notes. » « Euh non je ne crois pas. J’ai 18 ans, je fais ce que je veux. » « Mais tu vis sous mon toit. » « C’est toujours NOTRE maison. » Sérieusement, il commençait à m’énerver. « Ne me parle pas sur ce ton. » « Je parle à qui je veux comme je veux. » Sur ce, je jetai les couverts a travers la table et me levai. Il venait de dépasser la limite. Il n’avait aucun droit sur moi. Il n’était pas mon père. « Tu t’assieds tout de suite et pour la peine, tu n’as plus le droit de voir ton Drake. » William avait bien insisté sur la dernière partie de sa phrase. Instinctivement, je lui crachai a la figure. « Va te faire foutre. Tu n’as aucun droit sur de me dire qui j’ai le droit de voir ou pas. » « Dans ta chambre tout de suite, gueula-t-il. » Ma mère tout au long resta silencieusement. Furieuse, je sortis, claquant la porte de la salle a manger plus fort que jamais. Dans ma chambre, je pris ma valise-qui était déjà prête-, mon sac a main, ma veste et la plus part de mes affaires personnelles et débarquais dans le hall d’entrée. William m’attendait déjà en bas. « Et ou crois-tu aller jeune fille ? » « La ou on me respecte. » A ma plus grande surprise, ma mère ouvrit enfin la bouche. Allait-elle me défendre ? Non, cela ne se passait que dans mes rêves. « Septembre dans ta chambre tout de suite. Et tu ne verras plus jamais Drake. » Je n’arrivai pas y croire. Comment pouvait-elle me faire cela alors qu’elle savait pertinemment que sans Drake, je serais morte. Elle savait que s’il ne m’avait pas sauvée, je ne ferais plus partie de ce monde. Comment pouvait-elle me faire cela ? Pourquoi me faisait-elle cela ? N’avait-elle pas remarqué tous les sacrifices que j’avais fais pour elle ? Furieuse, je sentais les larmes montées. Pourquoi maman ? Pourquoi ne pouvais-tu pas être heureuse avec papa ? Pourquoi laisses-tu William te dicter ta vie ? Laissant toutes les affaires en bas, je montai dans ma chambre sanglotant. Je fermai la porte à clé, puis me jeta sur mon lit. Ce soir-la, je pleurai toutes les larmes de mon corps. Pourquoi ? Je n’arrêtai pas de me demander. Pourquoi ? J’avais fait tant de sacrifices. Novembre était au courant de tous les sacrifices que j’avais fais, et elle n’avait pas pu me soutenir. Ceci marqua la fin de notre relation. Le lendemain, elle était rentrée dans ma chambre afin de vérifier comment j’allai. « Septembre, je peux rentrer. » « Laisse-moi. » lui rétorquai-je, ne tournant pas mon visage vers elle. La porte se refermait, et elle vient s’assoir a cote de moi. « Je t’ai dis de me laisser tranquille. » Novembre ne répondit rien. Elle posa ses mains sur mes épaules. « Septembre, murmura-t-elle. » Je me tournai alors et la regardai avec mes yeux rouges. « Novembre, pourquoi n’as-tu rien dis ? Pourquoi tu m’as abandonnée hier ? » Ma sœur détourna alors le regard. « Réponds-moi. S’il te plait. » « Parce que c’est a cause de moi si tu n’as plus le droit de voir Drake. » « Explique-moi. Je ne suis pas sure de comprendre. » A nouveau, elle détourna le regard. C’est la que je compris. Elle avait du dire à maman et a William pour la drogue. « Dégage de ma chambre tout de suite. Je ne veux plus jamais te voir. » Gueulai-je. Comment avait-elle pu faire cela ? Ma propre sœur, ma jumelle, ma moitie. Je ne lui pardonnerai jamais parce qu’après avoir passé les pires vacances de ma vie, Drake avait disparu a la rentrée. Personne ne savait ou il était. On savait juste qu’il avait déménagé.
“ 4th chapter „ mcgill
Depuis que Drake avait disparu, tout avait changé. Vous allez penser que je suis venue dépressive et sombrant peu à peu dans la drogue. Je ne suis pas devenue dépressive. Cela ne servait à rien. Je savais que si je le devenais William aurait gagne et cela jamais, je ne pourrai l’accepter. Du coup, je compensai par la drogue et par mes amis. Bien que chaque moment avec eux me faisait penser a lui, cela m’était égal. Si c’était le seul moyen pour moi de rester de proche de lui alors je le ferai avec plaisir. Folle et positive attitude me voila. Avec mes applications pour Harvard, McGill et UBC envoyées en octobre, il ne fallait qu’attendre les réponses. J’étais rentrée un peu plus tard de l’école ce jour-la. Je devais encore un finir mon projet de littérature. Je ne pensai pas voir ma mère m’attendre sur le porche de notre main, un sourire aux lèvres. Ma mère et moi avions fini par se pardonner pour cette histoire de vacances. Avec ma sœur –qui a présent vivait a Vancouver - et William s’étaient encore en cours de progression. « Chérie, j’ai deux bonnes et un mauvaise nouvelle, me dit-elle lorsque je sortis de ma voiture. » « Commence par la mauvaise. » Elle ne me répondit seulement une fois dans le salon ou deux grandes enveloppes jonchaient sur la table basse. « UBC n’a pas retenu ta candidature. » « Ok » Je posai mon regard sur la lettre d’UBC. Attendez, elle avait dit deux bonnes et une mauvaise. Sur la table, il n’y avait que deux enveloppes : Harvard et UBC. Ou était la lettre de McGill ? « Maman, je pensai que tu avais dis deux bonnes nouvelles. La lettre de McGill est ou ? » William entrait dans le salon via la porte de la salle à manger. « Elle est ici. » Je me tournai pour le regarder. Il avait la troisième grande enveloppe en main, ouverte, les papiers dehors et un Bic en main. « J’ai déjà pris la peine de tout remplir pour toi. Il ne te reste plus qu’à signer et d’envoyer ta lettre de refus à Harvard. » Je le regardai d’un air abasourdi. Venait-il de dire « lettre de refus a Harvard » ? Il ne croyait sérieusement pas qu’il allait me détruire mon rêve de Boston. « Je pensai avoir été assez claire sur mon choix. » « Tu n’es pas encore claire dans ta tête pour décider cela. Alors nous avons choisi le meilleur pour toi, ma mère me dit. » « Vous allez me forcer à aller a McGill. » « On ne te force pas. On pense que c’est mieux pour toi. Ca sera un environnement stable, proche de la maison. » Ma mère parlait calmement. « Maman, mais je veux aller a Harvard. » « Tu iras à McGill faire des études de droits. Discussion finit. » William s’énerva sur moi. Je n’arrivai pas à croire qu’ils me forçaient à faire quelque chose que je n’aimai pas. Il était pas-croyable. « Putain mais laissez moi au moins faire mes études littéraires. » Et la, la gifle. Je ne l’avais pas venu venir. Je n’aurai jamais cru William capable d’un tel acte. « Va te faire foutre connard. Je n’irai pas à McGill. » Bien que j’avais dis cela, je m’étais retrouvée en Septembre a McGill faisant des études de droits. Je n’ai pas besoin de vous dire a quel point j’étais ravie de cela. Je n’allai pas en cours, rendais les travaux en retard, lisais rarement les livres. On voyait bien que je faisais tout pour qu’on me renvoie. Seulement, cela n’avait pas ‘air de fonctionner très bien. Jusqu'à ce que le rêve se réalisa enfin. Apres les vacances de noël, je fus appelée pour voir le Dean de la faculté de droit. Je me disais enfin, je vais partir d’ici. Cependant, je ne crus jamais qu’une porte pour Harvard venait de s’ouvrir pour moi. « Professeur Morgan, vous vouliez me voir. » « Oui. Asseyez-vous Mademoiselle West. » Je m’assis sur la chaise en face de lui. « Vous allez me renvoyer ? » Un petit rire échappa de sa bouche. « Je suis venue te proposer un petit deal. » « Je ne suis pas sure de comprendre Professeur. » « Nous avons tous les deux que tu n’as pas envie d’être a McGill. » Je détournai mon regard sur cette remarque. Non moi je voulais être à Harvard. « J’ai regarde tes résultats d’examens. Je suis étonnée de voir l’excellence de ceci sachant que ta présence en cours est plus que minimale. » Quoi ? L’excellence de mes résultats ? Oula mais je n’avais même pas ouvert un livre pendant l’entièreté de ma période d’examens. Le professeur posa alors ses coudes sur son bureau et demanda d’un air sérieux. « Alors Septembre dis-moi. Ou veux-tu être ? » Je me mordis la lèvre inferieure pas sure si je devais répondre. « Plutôt, dis-moi ce que tu veux faire. Qu’est-ce que tu veux faire de tes études Septembre ? Je me doute bien que ce n’est ni A McGill ni du droit. » C’était la première fois qu’on me demandait ce que moi je voulais faire. Hésitante, je répondis. « Euhm…enfaite…je voulais faire des études d'arts a Harvard mais ma mère et mon beau-père m’ont forcées à faire du droit a McGill. » Il sourit, satisfait de ma réponse. « Alors ce que je te propose est qu’on va organiser un transfert à Harvard pour toi. Je me doute que ta famille sera contente. Donc si pour le prochain semestre, tu viens en cours, tu rends tes travaux à temps et tu fais aussi bien pour tes examens que tu as fais maintenant. Je suis sure que nous pouvons t’organiser une bourse. » Mes yeux s’illuminèrent. Je ne pouvais pas croire ce qu’il venait de m’arriver. « C’est vrai ? » « Oui. » Je me levai d’un bon et vient enlacer le professeur. « Merci. » Me rendant compte de mon acte, je me rassis. « Pardon, dis-je un peu honteuse. » « Ce n’est rien. » J’allai aller a Harvard et qui sait, peut-être que je verrai Drake là-bas.
“ 5th chapter „ harvard
Université : Harvard. Cursus : majeure en histoire de l'art et mineure en multimédia. Je n’en revenais toujours pas de la chance que j’avais eue. Donc me voila enfin à l’université de mes rêves. Je me suis fondue dans la masse immense des étudiants. Je n'essaie pas d'attirer l'attention sur moi particulierement. Je vis ma vie, libre comme l’air, avec plus aucune restriction. Rien, seulement, moi, maitre de mes propres décisions. C’est sur cette devise que je me suis remise à chanter et a jouer de la guitare. William m’avait interdit d’y jouer, insinuant que cela ruinerait mes études et que cela ne m’apporterait rien dans la vie. Si seulement, il savait a quel point cela me faisait du bien de me défouler sur ma guitare. donc me voila : Septembre Rayne West, 22 ans, couleurs de cheveux rose, études Histoires d'art a Harvard.