✱ oops, I did it again. (idris)

Après avoir passé un long moment à m’entraîner, ma faim ne se faisait absolument pas attendre. Bon sang, j’avais tellement faim que je mangerais un éléphant. Bien que je puisse faire attention à mon alimentation, il m’arrivait de temps en temps que j’ai de petites fringales, comme pour une bonne pâtisserie. Le vol qui partait en Italie était demain, alors il valait mieux en profiter avant que je ne touche le sol Italien. Comme toujours, mon chauffeur venait à arriver pile à l’heure pour me prendre à la sortie de la gym de l’université. Prenant place derrière, je posais mes lunettes sur le bout de mon nez. « Je commence à avoir faim, allons manger une bonne pâtisserie. » Il connaissait tous les petits recoins de la ville de Boston, c’est bien pour cela que je l’ai engagée puisqu’il est hors de question que je puisse me perdre tout ça à cause d’un chauffeur. Prenant le journal qui se retrouvait près de moi sur la banquette, je pris un temps avant de lire les potins. Surtout avec cet avion qui s’était perdue, contenant le vice-président de la confrérie. C’était quand même assez triste, mais bon, nous allons tout de même survivre. La relation que j’entrainais avec Cole, n’était pas des meilleures non plus. Lorsque le véhicule fut immobilisé, je sortis de la voiture afin d’entrer dans la petite boutique sauf que mon regard dévia vers un homme que je connaissais. Tient, pourquoi ne pas m’amuser un peu. Marchant vers Idris, j’avais ce même petit sourire, emmerdant comme toujours. « Je peux m’asseoir ? » Il n’eut vraiment pas le temps de dire quoique ce soit, que je m’asseyais à côté de lui, littéralement collé. C’était ma façon de l’emmerder, il ne me connaissait pas cœur, surtout après avoir sorti avec moi. Sauf que mon caractère de garce avait pris le dessus et pour ne pas souffrir, je lui avais dit que c’était un gage avec mes amis de sortir avec lui. Chose que le beau brun n’a absolument pas bien pris. Depuis, une guerre s’était littéralement enclenchée. « Alors mon petit Idris, comment vas la vie ? » Un serveur s’approche donc de nous pour me demander ce que j’allais prendre. Adressant un clin d’œil à mon ennemi, je tournais la tête vers l’hôte. « Impressionnez-moi, j’adore les surprises. » Je faisais même de l’œil au serveur, devant mon ex. Pauvre lui, il devait vraiment s’enfoncer dans son siège tellement je l’énervais.