Invité
est en ligne
Invité
I feel it, running in my veins
Clary & Mattis.
T'es fatigué, t'as fais le tour de Boston et Cambridge depuis ton retour poor montrer aux gens que non, malgré les rumeurs, tu n'étais pas mort ou que tu ne t'étais pas enfui sur un coup de tête. C'était les conséquences de plier bagage pour suivre ton père sans te soucier des conséquences que ça pouvait engendrer. Mais c'est ton caractère imprévisible qui veut ça, t'es une sorte de chien fou qui coure la langue pendante après la première voiture qui passe et pour le coup t'as traversé le monde entier à la poursuite de ton idole, le padre Cavendish. Ce soir t'as juste une envie, passer un moment tranquille pour te retrouver un peu, souffler parce que t'as du répéter trente fois la même excuse à ceux qui voulaient des explications, parfois ça passait et d'autres fois un peu moins bien. T'étais tout seul dans ton salon avec la télé allumé sur ces émissions de relookings extrêmes où une femme ressemblant plus à un ballon de baudruche devenait mannequin en l'espace d'un an. Clairement tu te fais chier, mais t'as pas envie de te trainer jusqu'en ville ou même à la Eliot, t'es bien dans ton cocon et c'est une chose rare, comme quoi t'as peut-être chopé un truc en Thaïlande. T'as ton téléphone entre les mains et tu le déverrouille inlassablement en attente d'une réponse, celle qui décidera si tu vas pouvoir te changer les idées ou si t'es condamné à faire le poids mort sur ton sofa. Enfin ton écran s'allume de lui-même et tu manques de sauter de joie, c'est bon, tonight c'est Clarys party. Tu patientes, ou plutôt tu t'impatientes devant les images qui défilent sous tes yeux, t'y prêtes un peu attention, mais sans plus, tu fixes plus l'heure qui s'affiche sur le décodeur. Puis t'entends toquer et tu retrouves la souplesse de ton adolescence, t'accoures jusqu'à la porte pour l'ouvrir d'une manière si énergique qu'elle pourrait te rester dans la main si tu te mettais à la musculation. Oh putain ouais, t'es venue ! T'attrapes le bras de la brune pour la tirer à l'intérieur de ton appartement sans prendre le temps de la laisser te répondre, t'es un peu un sauvage quand tu veux, mais tes voisins n'ont pas besoin d'assister à vos retrouvailles. Y a vraiment que toi pour venir quand j'en ai besoin, merci. T'avoues presque timidement pour faire passer ton manque de douceur quelques secondes avant. Tu te risque à sourire pour mieux faire passer tes manières de goujat avant de venir déposer un baiser sur son front en guise de bonjour en retard.
EXORDIUM.
@A. Clary Bushnell
(Invité)