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Tu laisses la poudreuse envahir tes narines, alors que de ton pouce, tu bouches l’autre. Ça pique, ça te donne envie d’éternuer, mais tu renifles, c’est devenu une habitude. Ton billet de cent dollars, enroulé, ne sert qu’à ça. Bien rangé, tu laisses la ligne disparaitre dans ton organisme alors que oui, ton regard bleuté se pose sur cette télévision aux tristes nouvelles. Nouveau passage sur cette famille qui est tienne. Mère emprisonnée, père encore en liberté mais accusé et soupçonné de bien des faits. Il est coupable, toi, tu le sais, mais sera-t-il puni pour ses conneries ? Non, bien sûr que non. Les médias vont te rendre fou. Depuis plusieurs semaines, tu ne cessais d’être collé, harcelé pour avoir quelques mots trompeurs. Tu te joues des apparences, tu ignores, tu souris mais au fond, t’en crèves. Cœur battant la chamade, tu t’enfonces dans ton canapé, le regard absent. Les sons sont lointains, le monde tangue et tu te laisses aller. Devoirs terminés, tu peux t’offrir un moment de liberté, d’évasion. Alcools, drogues, sexes, tu tombes de plus en plus dans ce puits sans fond. Un jour, tu ne reviendras pas de ton voyage. Ouai, un jour, tu resteras coincé dans le fond, incapable de remonter. Et ce jour-là, ça sera la fin. Passant une main sur ton visage, tu entends la sonnerie de ton portable annonçant un message. Lentement, tu sors l’appareil de ta poche, tu observes le nom écrit en lettre blanche : Anna. Un rendez-vous, elle doit te voir.

Pas plus d’explications que ça, ça te surprend. Ton amie n’est pas du genre à ne pas te fournir d’explications, mais qu’importe. Tu réponds rapidement, incapable d’écrire convenablement. Tant pis. Te redressant, tu te traines jusque dans la salle de bain. Gouttes dans les yeux, une douche rapide, tu enfiles des vêtements propres. Inutile qu’elle te voie dans cet état, qu’elle sente la détresse qui semble un peu plus chaque jour t’envahir. Non, tu vas enfiler ton masque, tu vas sourire et rire. C’est ce que tu sais faire le mieux. Une fois prêt, tu appels ton chauffeur, incapable de conduire. Une fois en bas, tu montes dans la voiture, indique l’adresse et t’affale dans la banquette une coupe de champagne en main que tu gobes rapidement. T’avais pas prévu de passer la soirée avec elle, mais qu’importe, être avec Anna c’est toujours l’un des moments les plus agréables de ta journée. Amie proche, tu passais ton temps libre en sa compagnie lorsque tu n’étais pas avec d’autres. Quelques minutes plus tard le chauffeur stop la voiture et tu sors, mains dans les poches. Clope au bec, tu fumes sagement devant le bâtiment, prenant soin de respirer l’air frais pour te sortir de ton délire. La drogue ne t’aide pas, t’es à l’ouest, tu as du mal à te concentrer, à garder les pieds sur terre. Une fois la cigarette finie, tu jettes le mégot sur la rue, filant droit chez ton amie, essayant de marcher droit.

Toc-toc-toc. Ça résonne à tes oreilles, les bruits que tu portes à la porte. Tu ne sonnes pas, tu ne sais pas pourquoi…Tu as peut-être peur que le bruit te casse les oreilles, mais qu’importe. Tu l’entends, ce bruit derrière cette porte, approcher doucement mais sûrement. Enfin, celle-ci s’ouvre et laisse apparaître ton amie. Directement, tu t’empares de ton plus beau sourire, le regard pétillant mais rouge. Les gouttes ont aidé, mais tes pupilles sont toujours dilatées. Pas grave, tu mettras ça sur le compte de la fatigue. « Anna ! Pitié, dis-moi que t’as quelque chose à manger, je crève la dalle bordel. Genre un pot de glace ? Un reste de pizza ? Tu peux pas me laisser crever de faim hein, hein, hein… » Tu prends un air de rien battu, battant des cils d’un air innocent. Si seulement tu savais…



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Je suis complètement en stress. J'ai l'air bouleversée et énervée à la fois. Ma chambre me parait beaucoup trop petite d'un coup alors que d'habitude je la trouve trop grande. Je déambule devant le mur du fond sur lequel j'ai accroché tout un tas de papier comme dans les films d'enquête. Des post-it, des flèches dans tous les sens, des annotations. Ouais, je suis un vrai Sherlock Holmes depuis quelques jours. Je m'allume une clope, puis une deuxième. Je fume comme si c'était vitale, comme si tout ça en dépendait. Je m'attache les cheveux en un chignon et saisit mon téléphone qui se trouve sur mon bureau Je le déverrouille et tape un message à la hâte pour Drago. Putain, ce mec est comme mon meilleur ami, plus qu'un meilleur ami. C'est indescriptible et pourtant. Et pourtant il m'a caché tellement de trucs que s'en est flippant. J'ai besoin de me calmer mais je trouve aucune raison de le faire. Je suis à deux doigts d'appeler en France pour demander des explications à mon père.

J'analyse une fois, puis deux tout le mur, dans son intégralité. Touche du bout des doigts le nom de mon père et celui de Drago. C'est impossible. Les français, les russes qui magouillent. Pas mon père, pas sa famille à lui. J'étais au courant de ses trafics avec la mafia italienne et franchement je n'y voyais aucun truc à redire parce que cette mafia italienne c'est comme la famille. Mais là j'ai l'impression d'avoir reçu un couteau dans la poitrine, en plein coeur. Je fais les cent pas en attendant qu'il arrive et me rallume une clope. Il va me faire perdre un poumon avec ses conneries.

Et finalement j'entends qu'on frappe à la porte. Heureusement mes colocs ne sont pas là, pas encore, parce que ça va gueuler c'est certain. Du moins moi je ne vais pas me gêner. Je vais dans le salon, ouvre la porte et laisse entrer un Drago qui me demande à manger direct. Je le fusille du regard, le fixe et voit bien qu'il n'est pas comme d'habitude. Mais ça je m'en contre fous, ce n'est pas le soucis du moment. Son air de chien battu est à la limite de me faire céder mais non je tiens bon. Je vais dans la cuisine, ouvre la porte du placard à gâteau, prends un paquet et reviens le mettre sans aucune gentillesse entre ses mains. Tiens. Maintenant suis moi, faut vraiment qu'on parle. Je me dirige dans ma chambre, il me suit et je ferme derrière nous. C'est quoi ce putain de bordel ? Je pointe mon doigt sur le mur où il y a toutes les infos, les photos qui prouvent qu'il m'a caché la vérité.
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La porte, elle s’ouvre et toi, tu fais face à une Anna pas très joyeuse. Elle semble distante et, oui, tu n’as même pas droit à une accolade. Ça te titille directement. Entre elle et toi, ça a toujours été intense. Plus qu’une amie, plus que cette meilleure amie qu’elle aurait pu être. Vous partagiez bien plus, quelque chose de plus compliqué, quelque chose que beaucoup ne comprennent pas, que tu as toi-même du mal à cerner. Alors, tu entres, haussant légèrement les épaules. Tu passes un doigt sur ton nez, tu renifles silencieusement. La drogue, ça ne t’aide pas à avoir les idées claires, encore mois dans ce genre de situation. Tu plonges tes mains dans tes poches, tu te renfrognes. Gamin, tu enfonces ta tête dans tes épaules, jouant avec la pointe de ta chaussure sur le sol. « Tu as une sale gueule… » Tu n’as pas pu t’en empêcher, tu n’as pas de filtres à paroles. Là où tu devrais la fermer, toi, tu ne cesses de parler. Elle disparait l’espace de quelques instants, revenant avec un paquet de biscuits et tu en salives déjà d’avance. Ton ventre crie famine et tu espères que ça t’aidera à retomber sur terre plus rapidement. Ça serait con que tu fasses un malaise devant elle, que tu doives répondre à diverses questions, tu n’en as pas le courage. Sauf que lorsqu’elle te dépose le paquet dans les mains, elle est loin d’être d’une grande douceur… Tu ne comprends rien.

« Bordel, Anna, t’as quoi ! T’es réglée ou quoi ? Non parce que si tu veux j’vais t’acheter des tampaxes, des médicaments et tout ce qui va avec…je suis même capable de t’acheter de la bouffe si c’est pour que t’arrêtes de tirer la gueule ! » Tu grognes, tu devrais te taire, mais tu n’y arrives pas. Tu la suis sans protester davantage, traînant des pieds, commençant déjà à fourrer des biscuits dans ta bouche. Tel un hamster tu fais des réserves dans tes joues, un vrai affamé ! Sauf que voilà, en entrant dans la chambre, tu ne comprends pas directement sa réflexion. Lui expliquer quoi ? Quel bordel ? Tu hausses les sourcils, mâchant calmement et ce, jusqu’à ce que ton regard se tourne vers le mur. Non mais…Tu te figes, tu as du mal à avaler et tu serais bien capable de t’étouffer sur ce coup-là. Tu prends le temps de laisser ton regard glisser sur les photos, les flèches, le rapprochement entre vos familles. Tu fais un pas en avant, puis un autre, avalant difficilement ce que tu as en bouche. Une idée…vite une idée…Ton cerveau cherche à démarrer, mais finalement, il va finir par dérailler. Tu flippes, tu ne veux pas qu’elle sache, tu ne veux pas qu’elle comprenne qui tu es réellement. Tu ne veux pas qu’elle sache que t’as déjà appuyé sur une détente, que tes parents ont souvent fait de toi le monstre que tu tentes d’oublier. Que tu parviendras jamais à effacer.

« Depuis quand tu fouilles dans la vie des gens toi ? » Ta voix est devenue grave, froide, claquante. Tu n’es plus le jeune homme enthousiaste, loin de là, tu es devenu cet homme que Anna ne connaissait pas. Ton timbre vibre, ton accent russe ressort et tu te tournes enfin vers elle. « C’est quoi tout ça hein ? Tu crois pas que j’ai assez d’emmerdes comme ça ? Tu crois pas que je suis assez accablé comme ça par les autres, il faut que tu t’y mettes aussi ? C’est MA vie Anna et tout ça… » Tu montres les photos, les flèches, son mur alors que, brusquement, tu lâches les biscuits et arraches plusieurs documents sans ménagement. « C’est que des putain de conneries ! »



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Ouais je suis en colère et oui ça me fait chier d'être aussi distante avec lui. Mais je n'y peux rien, ma colère a pris le dessus sans que je ne puisse rien y faire. Mon accueil est donc froid voir glacial. En temps normal j'aurais sourit voir rit mais non ça m'énerve encore plus. Et toi alors alors ? On dirait que t'es défoncé avec tes pupilles grandes ouvertes ! Je secoue la tête et je ne préfère même pas relever les propos qui suivent tellement c'est puéril de sa part. Quoique non c'est plus fort que moi d'ouvrir ma gueule. Franchement ?! Je préfèrerai largergement avoir mes putain de règles tu vois ! C'est pas bon, pas bon du tout, notre petite française sort de ses gons.

Je ne me retourne même pas, je fonce dans ma chambre. La frustration de ma découverte est bien trop grand pour que j'introduise le sujet. Je préfère montrer du doigt tout mon mur d'enquête plutôt que d'attendre plus longtemps. Je scrute son visage, la moindre émotion qui pourrait passer pour voir si je me suis trompée, si ce ne sont que des conneries inventées. Je prie pour que tout ça soit un cauchemar. Mais visiblement, vu sa réaction, je doute que ce ne soit pas vrai. Il prend enfin la parole, il est limite menaçant, je ne le reconnais pas. Je pourrai m'écarter de lui de peur qu'il ne réagisse pas de la bonne manière mais je reste face à lui et je m'approche même un peu plus. Depuis qu'en cours on me demande de faire des recherches sur des histoires de boite qui détournent des fonds ou qui font la misère autour d'eux ! Ca y est j'ai craché le morceau, j'suis rouge de colère, de haine pas forcément envers lui mais plus envers mon père qui n'est autre qu'un salaud qui profite des pauvres gens.

J'veux pas que ça tourne mal entre lui et moi, perdre son amitié qui est plus grande que n'importe quoi d'autre. Mais fallait que ça sorte, que j'extériorise ma stupeur face à tant de magouilles. Mais merde tu crois vraiment que j'avais envie de tomber sur tout ça ?! J'aurais tellement préféré que tu me dises la vérité, que tu crois assez en moi pour me révéler qui est vraiment mon père ! Je ne cris pas, je hurle. J'suis tellement proche de lui que je pourrai le toucher, qu'il peut sentir la chaleur qui m'habite. Mon coeur bat à tout rompre, faut vraiment que je me calme. Et puis il se retourne et arrache toute une partie des documents que j'avais récolté. Mais arrête ! Je prends son bras dans ma main mais il a beaucoup plus de force que moi, ça ne rime à rien.
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Tu fronces les sourcils face à sa réflexion sur tes pupilles, la preuve, tu vas jusqu’à légèrement toucher tes yeux d’un air complètement débile. Comme si ça allait changer quelque chose, franchement ! « J’manque de sommeil. » Tes fesses oui ! Tu mens, tu ne veux pas qu’elle te regarde différemment, tu ne veux pas de sa pitié, mais tu ne veux pas de sa colère non plus. Non, tu veux juste ton Anna, la tienne. Celle qui te sourit tendrement, dont le rire te fait irrémédiablement rire à sa suite. Oui, tu veux pouvoir te poser dans son canapé, ta tête sur ses genoux, alors qu’elle vient fourrer sa cuillère pleine de glace dans ta bouche parce que t’es trop fainéant pour le faire. Mais elle n’est pas là ton Anna, comme disparue sous un masque de colère, comme évaporée sous tu ne sais quel comportement que tu ne lui connais pas. Ça te perturbe, ça te bloque. Tu aimerais te réfugier dans ses bras, lui dire que tu as besoin d’elle que tu es en train de couler, mais ça ne sera pas pour ce soir. Alors tu soupire de nouveau sous sa réflexion par rapport à ses règles. Oui, décidément, elle n’a pas envie de rire, ni même de t’offrir un léger sourire. Tu la suis dans sa chambre, traînant des pattes en mangeant tes biscuits. Tu ne sais pas ce que tu as fait de mal, tu as beau chercher dans tes souvenirs, tu ne penses pas avoir fait un faux pas avec elle.

Et là, tu tombes de haut. Les photos, les articles, les papiers. Tout est lié, ça te relie à cette famille qui est tienne, ça te relie à bien des choses. Tu as peur, t’es en colère aussi. Pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait ça ? Ne voyait-elle pas que tu étais assez mal comme ça ? Entre ta mère emprisonnée, ton père à la limite du procès, tu te retrouvais accablé et ce, par Anna maintenant. Alors oui, quand tu prends la parole, tu es froid, tu es menaçant. Tu te contiens, tu essayes de ne pas virer dangereusement dans une colère noire. Non, en réalité tu te sens trahi, tu te sens piégé. Tel un animal en cage, tu sens ton cœur tambouriner dans ta poitrine. Tu l’entends, tu serres les dents. « Tu ne sais rien, ABSOLUMENT RIEN ! » Tu la pointe du doigt, de nouveau menaçant. Tu ne lèveras jamais la main sur elle, pourtant, la drogue ne t’aide pas à contenir tes gestes qui sont brusques. Ta voix, elle tremble, tes entrailles sont en feux alors qu’elle hurle, qu’elle évacue sa rage. Vous êtes deux bombes à retardements. Elle ne comprend pas que t’as fait ça pour elle, pour pas l’enfoncer dans tes secrets, dans tes mensonges, dans ton mode de vie. Oui, c’est pour elle que tu as préféré te taire, pourquoi ne le voit-elle pas ? Ouvre-les yeux mon Anna, sois plus intelligente que les autres.

« Mais bordel, tu crois quoi, que je suis comme eux ? Que je sais ce qu’ils font, avec qui ils trafiques ? Il y a des choses que je sais, d’autres que je ne sais pas. Alors au lieu de beugler comme une vache, fait aller ta cervelle ! » Tu hurles aussi fort qu’elle, tremblant, les muscles tendus, les pupilles dilatées. Puis, tu pètes un plomb. Tu arraches son travaille, tu sens à peine sa main s’emparer de ton bras. Tu la repousses, pas assez pour lui faire mal, étant un minimum conscient de ce que tu faisais. Prenant un article entre tes mains, tu lui fous sous le nez. « Tu veux quoi Anna ? Bousiller des vies ? Tu veux nous enfoncer davantage ? C’est ça que tu veux ? T’es comme les autres Anna, comme tous ces connards qui voient en notre histoire un moyen de se mêler de la vie des autres ? » Tu déchires le papier, lui balançant dessus. « Si je t’ai rien dit c’est parce que je veux oublier, je veux pas être mêler à toutes ces conneries ! Il t’es jamais venu à l’idée que j’avais mes raisons ? T’es qui pour me juger putain ! » Tu plonges ton regard dans le sien, la respiration sifflante, le corps tendu comme un arc.




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Où est passé le duo tant apprécié de Drago et Anna ? Pourquoi on se déchire de la sorte ? Surement parce qu'on s'aime beaucoup trop pour se sentir trahit. Parce que oui, l'un comme l'autre on est trahit. Il ne m'a rien révéler toute cette histoire et moi j'ai fouillé dans son passé. C'est un cercle sans fin, un truc dont on se serait bien passé. Je vois que bien que tout ça le touche, qu'il tombe de haut en voyant toutes mes recherches. Mais je n'avais pas pu, non je n'avais pas pu passer à côté de tout ça alors qu'il compte autant pour moi. J'avais eu besoin de savoir, de comprendre. Ma curiosité s'était emportée à en faire des insomnies, à chercher tout ce que je pouvais sur ce drame familial auquel ma famille était liée. Je lui en veux tellement mais je l'aime tellement à la fois que s'en est déchirant. C'est la première fois qu'on se crie dessus, que tout part en vrille et j'aimerai vraiment que ça s'arrête mais je ne peux tout simplement pas rester silencieuse ! Faut que je l'ouvre, que je m'explique, qu'il m'explique, qu'on s'explique. C'est douloureux de le voir dans cet état, de mesurer sa souffrance qui a l'air bien trop grande pour un seul homme.

Je suis à deux doigts de me radoucir quand il se met à me hurler dessus commis c'était moi la fautive. J'ai envie d'en placer une mais je suis complètement décontenancée, clouée sur place. Les larmes me montent face à tant de colère. Mais non mais Drago je te considère pas comme eux, rien à voir ! Il ne comprend rien, il ne comprend pas. Et ce n'est pas en continuant à lui crier dessus que le message passera mieux. Et il commence à tout arracher, j'essaie de l'en empêcher même si sa force est supérieure à la mienne. Il me repousse sans aucune difficulté, un peu trop fort mais pas assez pour me faire du mal. Il ne me fera jamais de mal. Je le regarde lui puis les papiers qu'il a dans ses mains et ceux qui sont tombés. C'est un chaos, notre chaos et c'est moi qui l'est débuté.

Il prend cet article, me le colle devant le nez. Je ne recule pas, je sers des dents et là il dit les mots de trop. C'est moi la fautive, c'est moi la connasse qui est comme toutes les autres. C'est ce qu'il veut dire, c'est ce qu'il vient de dire. Oui c'est trop pour moi là. C'est mal me connaitre que de me considérer de cette manière. J'ai envie de le gifler, de le serrer contre moi en même temps pour le remettre dans la réalité. Mais je choisis de crier, encore. Putain, mais stop ! Mais tu te rends compte de ce que tu dis ? Je me détourne de lui, prends ma tpete entre mes mains et hésite à m'arracher les cheveux. Donc je suis comme tous ces connards ?! Mais bordel je t'interdis de dire ça, putain t'as pas le droit ! Je me mets à taper sur son torse, je contrôle plus rien même plus mes larmes. Je t'ai jamais juger ! j'voualsi juste que tu me dises la vérité ! Mon père est impliqué putain ! J'te déteste de me considérer comme une vorace, comme une adoratrice des scandales ! T'as rien compris ! Pour l'instant j'comprends pas qu'il peut être mal, j'suis trop focalisée sur ce que j'ai découvert. J'peux plus m'arrêter de crier.
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La colère, elle monte en toi. A vrai dire, tu es en colère contre le monde entier. Tu en veux à ton père pour t’avoir fait entrer dans son monde, dans ce monde complètement dépravé et dangereux. Tu en veux à ta mère pour l’avoir laissé faire. Ouai, tu en veux à tes parents pour ne pas avoir pu vivre comme un gamin normal, toujours accompagné d’hommes armés, de gardes du corps. Tu en veux à ce monde de ne pas avoir fait de toi un simple gosse, de ne pas t’avoir donné la chance de vivre normalement. A choisir, tu aurais préféré naître dans une famille pauvre mais aimante. Oui, à choisir, tu aurais préféré côtoyer les gamins simples plutôt que les gosses de riches, les piscines, les spa. Mais tu n’as pas choisi ta vie, les choix ont été fait pour toi. Toi, tu es juste un pion sur un échiquier géant, tu te fais déplacer encore et encore. Oh, certes, tu as cru pouvoir recommencer une vie normale ici, à Harvard, mais c’était trop demander. Le scandale avait fini par éclater, alors toi, tu t’enfonces, tu coules, tu ne prends pas la peine de nager. Non, si tu es encore ici, c’est à cause de ta petite sœur. Elle a besoin de toi, mais même elle, elle a dû mal à te garder la tête hors de l’eau. Un jour, tu baisseras les bras, tu abandonneras, tu te laisseras chavirer et ce, tête la première. Ce jour-là, t’auras plus d’espoirs.

Elle gueule, tu gueule. Tu la compares aux autres, elle a les larmes aux yeux mais tu n’y prête pas plus attention que ça. C’est la première fois que ça va aussi loin, la première fois que vous vous disputiez de la sorte. Tu t’en veux, mais tu as peur. Peur qu’elle dévoile tes secrets, peur qu’elle te regarde différemment. Tu ne veux pas que son regard change, tu ne veux pas qu’elle quitte tes bras à cause de ta famille. Parce que tu l’aimes, d’une certaine façon, tu l’aimes. Elle est entrée dans ta vie, ta petite lumière, ta petite Anna avec qui tu aimes tant rire, passer des soirées entières. Combien de fois n’as-tu pas dormi dans son canapé ? Combien de fois ne t’es-tu pas éveillé pendant la nuit, te glissant dans son lit, sans jamais la toucher et ce, juste parce que dormir dans son canapé c’est te bousiller le dos…Combien de fois n’as-tu pas regardé la brune se réveiller, alors que oui, tu la taquinais dès le matin ? Déjà, vos moments semblent si lointains face aux cris, aux larmes, à cette situation que tu détestes. Elle s’arrache les cheveux, elle approche, te frappe de ses poings qui, eux, s’écrasent sur ton torse. Tu serres les dents, tu n’enchéris pas, elle ne t’en laisse pas le temps. Elle hurle, pleure, frappe. Ça aurait été un homme tu lui en aurais sûrement retourné une, mais c’est Anna, jamais tu ne la feras souffrir consciemment.

« Anna… » Tu cales ses poings pour qu’elle cesse de te frapper, la retenant comme tu peux. « Bordel écoute-mo… » Mais non, elle n’en fait qu’à sa tête. Alors oui, tu fais ce qui te passe par la tête. Ta logique est ailleurs, envolée. Trop bouleversé par ses larmes, le cœur déchiré, tu refuses qu’elle pense tout ça. Elle n’est pas eux, elle se sera jamais eux. Sans prévenir, sans réfléchir, tu encadres son visage de tes mains et tes lèvres viennent s’écraser sur les siennes. Moyen radicale pour qu’elle se taise, pour qu’elle cesse de hurler. Tu l’embrasses, doucement, calmement, tendrement, l’espace de quelques secondes avant de reculer légèrement ton visage. « Calmes-toi…écoutes-moi… » Tu es toujours proche d’elle, ton souffle se mélangeant au sien. Pourquoi as-tu fait ça ? Tu n’en sais rien, tu ne vas pas te poser de questions, pas maintenant, pas tout de suite…



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Je suis hors de contrôle, complètement dans mon délire de vouloir lui faire mal pour qu'il regrette ses paroles. Je voudrai les lui faire ravaler, ne jamais les avoir entendu. Je veux pas qu'il me considère comme ça, comme une vulgaire conne qui chercher à le nuire. C'est pas moi, ce ne sont pas mes valeurs, pas dans ma personnalité. Je voulais juste essayer de comprendre, j'ai juste pas trouver la bonne manière. J'étais trop aveugler par ma colère contre ses cachotteries, trop déçue des agissements de mon père. Je n'imagine même pas son état de détresse à lui qui vit dans l'ombre de son père et des choses horribles qu'il a commise. J'ai été égoïste sur ce coup là. Et c'est en le frappant contre son torse, en hurlant contre lui que je m'en rends compte. Mais c'est trop tard, trop frais pour que je puisse faire demi-tours. J'ai pas choisi la meilleure option pour avoir des explications mais c'est comme ça et pas autrement.

Alors je me détruis la voix et le coeur. Je le détruis lui au passage sans en mesurer les conséquences. J'sens bien qu'il essaie de m'arrêter en bloquant mes poignets dans ses mains mais je continue à ouvrir ma grande gueule. Me compare pas comme eux, me compare pas comme eux. Et même si je suis triste d'être mis dans le même lot que les autres, intérieurement je prie pour qu'il me pardonne ma colère. J'veux juste qu'il comprenne ce que j'ai ressenti en découvrant toutes ces choses. Il me demande de l'écouter et je ne le fait pas. Il m'interpelle deux fois mais ça ne sert à rien. J'suis à côté de mes pompes, hors de moi. J'sens ses mains monter jusqu'à mes joues humides, j'sens son souffle qui se rapproche et ses lèvres qui viennent s'entremêler aux miennes. Il m'embrasse, mon cerveau se coupe de la réalité. J'suis pas moi-même et lui non plus. C'est pardonnable, non ? Il recule son visage et je recule entièrement. J'crois bien avoir arrêté de respirer. C'est William qui se met dans ma tête et qui vient me faire culpabiliser. Putain mais pourquoi il a fait ça. Mais Drag.. Mais non. Mais pourquoi t'as fait ça ? J'en tremble, j'sais plus ou me mettre. C'est pas avec lui que je suis c'est avec Will. Je les aime tous les deux mais c'est différent, tellement différent. Mais c'est tellement pas le moment pour se poser ce genre de question.

J'attends quelques secondes avant de sortir de ma stupeur. J'avance vers lui, le prends dans mes bras comme si j'avais peur de le perdre. On oublie. Oublie. J'oublie. Je le sers contre moi comme s'il avait le don de se volatiliser. Merde j'suis en couple Drag. Pourquoi t'as fait ça. C'est plus une lamentation qu'autre chose. J'reste contre lui, j'suis pas apte à affronter son visage.




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Les cris, les hurlements, tu n’aimes pas ça, absolument pas. Surtout pas avec Anna. Tu n’avais jamais remis votre relation en doute, jamais vu une quelconque ambiguité, bien que beaucoup disaient que vous étiez bien trop proches, bien trop complices également. Toi, tu n’avais jamais cherché à comprendre, à creuser plus loin. Tu n’es pas de ce genre-là, que du contraire. Toi, tu es plutôt du genre à voir ce que tu veux bien voir, éviter les complications, éviter les prises de têtes. Sauf que oui, là, tu es en plein dedans. Elle crie, elle pleure, elle frappe et toi, tu es complètement paumé. Tu as beau tenter de lui parler, elle ne cesse de hurler. Comment faire pour qu’elle se taise ? Comment faire pour qu’elle t’écoute, qu’elle se calme ? La seule réaction logique de cervelle de drogué fut de l’embrasser. Pour la première fois, tu embrasses Anna, purement et simplement. Tu ne penses pas aux conséquences, tu n’en as absolument rien à foutre qu’elle soit en couple ou non, toi, tu agis et tu réfléchis après. Point finale. A vrai dire, tu t’attendais à ce qu’elle te repousse, mais non, pas du tout…C’est toi qui rompt le baiser, qui éloigne ton visage du sien. Certes, après, elle s’éloigne complètement et tu l’as laisse faire, clignant légèrement des paupières. Tu l’écoutes, tu ne sais pas quoi dire…Tu passes une main dans tes cheveux, détournant quelques instants les yeux. « J’sais pas…je devais te faire taire…je…je sais pas… »

Tu restes immobile, sur place. Sauf que elle, elle revient vers toi et te prends dans ses bras. Instinctivement, tes bras s’enroulent autour d’elle, une de tes mains glissant dans ses cheveux. Tu soupires, fermant les yeux. Oublier…Comment faire ? Comment faire pour oublier, alors qu’au final, ce qui c’était passé était tout sauf anodin. Anna n’est pas une de ses filles que tu te tapes sans conséquences, pas une de ses filles que tu ramasses lors d’une soirée pour une nuit. C’est une amie, c’est plus que ça, elle est aussi unique qu’Hermes à sa façon. Et toi, tu joues au con. Tu ne dis rien, écoutant ses lamentations. Parce que oui, c’est clairement des lamentations. Elle dit qu’elle était en couple sur ce ton, te laissant clairement présager que si c’était pas le cas, ça aurait pu changer. A vrai dire, t’y a jamais pensé, tu veux pas y penser, t’as fait n’importe quoi…t’aurais jamais dû faire ça. « Je…je dois y aller. » Tu la repousses doucement, oubliant votre dispute, les papiers étaler sur le sol. Tu recules de quelques pas, la bouche légèrement entrouverte. Et tu l’observes l’espace de quelques secondes. Tu as envie de dire quelque chose, sauf que ça sort pas. Tu ne sais absolument pas quoi dire, quoi faire, qu’elle attitude adopter. Tu sais, qu’au fond, tu viens de compliquer votre relation, aussi bien chez elle que chez toi, ça se voit dans le regard que vous échangez. « Désolé… » Murmure léger, presque tremblant.

Et tu fuis. Oui, tu fuis le plus rapidement possible, ouvrant la porte à la volée. Et tu sors de l’habitation presqu’en courant, sautant dans ton véhicule. Et tu démarres, faisant crier les pneus, appuyant sur l’accélérateur. Ça aurait été une autre, t’en aurais rien à foutre, mais là, c’est Anna, c’est ton Anna.



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