everybody just have a good time (collow)

Colin acheva d'entreposer les quelques affaires qu'il lui restait encore à embarquer de son ancienne chambre à la Eliot dans le coffre de sa voiture. Ce dernier se referma sans bruit et, l'air un peu pensif il effleura doucement la carrosserie du doigt. Cela faisait des années qu'il avait cessé de dormir au sein de la confrérie même, préférant un lieu plus vaste à une simple chambre. Malgré tout, il avait laissé quelques affaires sur place, au cas où, trouvant judicieux de garder sa chambre, sait-on jamais. A présent, il n'y avait plus dormi depuis des années et c'était décidé à la libérer. Mieux vaut tard que jamais. Contournant sa voiture, entretenue méticuleusement à l'instar de toutes ses affaires, il se laissa tomber derrière le volant, les vitres grandes ouvertes et attrapa son portable. Je t'attend sur le parking envoya-t'il à Willow avant de se caler confortablement dans son siège, faisant tourner le smartphone entre ses doigts.

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Il y a plusieurs jours, que je cherchais mon téléphone portable, sans succès. Mais que s’est-il passé ? Heureusement que j’ai veillée à supprimer toutes mes conversations, ne prenant aucune chance qu’une personne mal intentionnée puisse s’en emparer. Mon plan avec Ashleigh, en message texte en grande partie avait été un truc important à cacher. C’est bien pour cela que je m’en suis donnée la peine d’effacer toutes les preuves concernant la mather. Le lendemain, je ne perdais pas de temps avant d’aller m’en acheter un nouveau et de ne dire à personne qu’un petit inconvénient s’était produit. Marchant de la Eliot House après avoir donné quelques documents à Tate avant de filer vers la sortie. Recevant le message de Colin, un sourire apparut sur mon visage. Mon meilleur ami était la seule personne qui pouvait me redonner le sourire sur le visage et je lui en étais super reconnaissante. Nous nous connaissions depuis de nombreuses années et encore, nous avions des trucs à découvrir l’un sur l’autre. Poussant la porte, j’enfilais mes lunettes sur le bout de mon nez car le soleil était encore plus puissant que j’osais l’espérer. Son message texte faisait en sorte que j’étais encore plus impatiente de le voir. Apercevant sa voiture au loin, il ne m’en fallu que quelques secondes avant que je puisse m’asseoir sur le côté passager et tourner la tête vers le beau brun. « Alors monsieur Perol, on m’attendait ? » Petit sourire malicieux sur les lèvres, je fini par m’approcher du jeune homme afin de glisser un léger baiser sur sa joue.

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Peut-être que les vacances n'allaient pas arriver suffisamment vite finalement. Pianotant de sa main libre sur le volant de sa voiture, Colin s'appuya au dossier en cuir, attendant tranquillement que sa meilleure amie se manifeste. Il se sentait un peu fatigué, même si la pensée d'un moment passé avec Willow l'apaisait. La jeune femme n'était autre que sa meilleure amie depuis bientôt six ans ainsi que 'lune des personnes en qui il avait le plus confiance en ce monde. Il y avait quelque chose de profondément relaxant chez elle et il se réjouissait vraiment de la retrouver. Alors que ses pensées menaçaient de dévier comme bien souvent ces derniers temps sur une autre blonde aux yeux clairs, la porte de la voiture s'ouvrit brusquement, le ramenant à la réalité. Willow se glissa avec bonne humeur sur le siège passager et il lui adressa un petit sourire alors qu'elle croisait son regard. « Alors monsieur Perol, on m’attendait ? » Sur ces mots, elle lui planta un baiser sur la joue et il l'étreignit rapidement depuis le siège conducteur. « Comme d'habitude ! » Lui rétorqua-t'il affectueusement. « Comment tu vas ? »

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Si je trouvais la personne qui m’avait fait ce sale coup, elle allait en payer le prix, totalement. Par chance, j’avais réussi à retirer les conversations que j’ai eue avec Ashleigh. Ce plan que nous avons orchestré toutes les deux dans l’unique but d’emmerder Hippolyte et je suis sûre que j’avais touché une corde très sensible. Elle devait déjà créer un plan dans le but de m’attaquer sauf que je suis loin d’être une femme qui allait se laisser avoir. Perdant cette petite moue lorsque j’entrais dans la voiture de mon meilleur ami, un petit sourire se dessinait sur mes lèvres et je ne perdis pas une seule seconde avant de lui administrer un petit baiser sur la joue. « Oh tu sais, entre le fait que je me suis fait voler mon iphone et les études, tout va bien. » Évidemment, c’était du pur sarcasme. « Toi ça va bien ? Dis donc, t’es tout beau aujourd’hui. Je ne savais pas qu’on allait dans un restaurant chic moi et toi » Lui adressant un petit clin d’œil, je vins à déposer mon sac à main à mes pieds. Colin était bien différent de son frère, Marin et j’en avais la preuve depuis bon nombre d’années déjà. J’étais même déjà dans mes trucs de campagne puisque je voulais à tout prix gagner les élections l’an prochain. C’est l’un de mes premiers buts et personne n’allait tout faire foirer. À part la personne qui m’avait volé mon portable, celle-là j’en faisais un cas à part. Dès que le prénom allait sortir, ça allait être sa fête et je ne me donnais aucune limite faut croire. « Alors, tu avais envie de faire quoi ? »

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« Oh tu sais, entre le fait que je me suis fait voler mon iphone et les études, tout va bien. » Devant un tel déluge d'enthousiasme, les traits de Colin se tordirent en une petite grimace. « Rien que ça. » Commenta-t'il, faisant plus allusion au portable qu'aux études. Lui-même se sentait parfaitement nu sans son smartphone et c'était une chose de le perdre (après tout, ils avaient le moyen de remplacer l'appareil en deux temps trois mouvements), mais se le faire voler ? Ca ne pouvait décemment pas être bon. « Toi ça va bien ? Dis donc, t’es tout beau aujourd’hui. Je ne savais pas qu’on allait dans un restaurant chic moi et toi » Colin se fendit d'un sourire tout en baissant les yeux sur sa tenue. Bah, rien d'exceptionnel. En bon névrosé control-freak à souhait, il ne pouvait se défaire de ce besoin viscéral de se présenter chaque jour sous ses meilleurs atouts. « Y a pas toujours une raison au moindre de mes agissements tu sais, j'ai encore le droit de me faire beau simplement pour toi. » en guise de réponse à son clin d'oeil, il lui décocha un grand sourire affectueux, de ceux qu'il réservait à un cercle de personnes particulièrement limité. « Mais ça va, oui, comme d'habitude » à peu de choses près, il n'avait vraiment pas à se plaindre et il tâchait de se le rappeler au quotidien. Colin mis le contact, faisant tournoyer la clé du véhicule. « Alors, tu avais envie de faire quoi ? » Une question pour le moins justifiée à laquelle il n'avait pas vraiment pensé ce qui ne lui ressemblait pas des masses d'ailleurs. En bon amoureux de l'organisation, il était rare qu'il se lance de quoi que ce soit sans avoir auparavant élaboré un plan précis et très détaillé. « Pour une fois, j'ai rien prévu. T'as faim ? Tu veux aller grignoter un bout quelque part ? »

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Assise dans la voiture de mon meilleur ami, la seule chose que je cru bon faire, c’était d’ouvrir son miroir et commencer à me refaire une beauté. Depuis bon nombre d’années que nous nous connaissions tous les deux et le jeune homme était au courant de toutes mes manières. Lui parlant que quelqu’un m’avait volé mon portable, j’avais dit cette phrase avec un total sarcasme. Dans notre nouvelle génération, nous avons besoin de ce modèle de communication sinon, qu’est-ce nous allons devenir ? Sauf que dans mon iphone, il avait mes numéros mais surtout, les appels que j’ai faits avec Ashleigh. Il est hors de question qu’un Eliot soit au courant pour mes manigances avec la mather sinon j’étais morte. Tournant la tête, je lui fis un sourire. « Rien que ça… » Soufflais-je devant Colin. Je possédais une vie quand même assez mouvementée et disons-le, je voulais que tout soit parfait. Lui indiquant qu’il était tout en beauté, je haussais les épaules. « De toute façon, tu resteras toujours beau, que tu sois enseveli de terre… Bon, je dois avouer que ce n’est pas un bon exemple, mais tu sais ce que j’en pense. » Refermant le miroir, j’ignorais même où Colin allait m’emporter cette fois-ci. Lui qui préparait toujours tout à l’avance, chose qui n’était totalement pas mon cas. Je suis une femme qui adore faire au jour le jour. Hors de question que l’on puisse prévoir une journée en avance, on ne sait jamais ce qui peux se passer. Lorsqu’il me disait, ne rien avoir prévu, je fis une mine vraiment surprise. « Wow, où est le vrai Colin et qu’est-ce que vous en avez fait ? » Rigolant un peu, je repris un minimum mon sérieux. « Je meurs de faim. Tu sais, il y a un nouveau restaurant sur le bord de la mer qui vient tout juste d’ouvrir, ça te dirait ? »

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