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Alysse & Clay

Son arrivée parmi mon équipe n'a pas été follement appréciée, en particulier lorsque les gars se sont penchés un peu plus sur son cas, ont fouillé dans son passé suite aux rumeurs de chiotte qui ont découlé des lèvres mièvres du peu de féminines déjà présentes entre ces murs. J'ai choisi les meilleurs et je savais donc à quoi m'attendre. Toujours est-il qu'il n'est pas sujet de remettre en question mes choix et que ma présence impose au silence, si ce n'est pour le plus ancien, un vétéran pour qui j'éprouve un immense respect, qui se permet parfois de m'aviser de certains faits . " Tu l'as tringlée, c'est ce qu'il se raconte. " Pas elle... Sa mère. Mais rien d'étonnant de la part des secrétaires qui généralisent leurs cas, ayant usé dans la grande majorité de leur salive sur qui de droit afin d'obtenir leur place. " Si je devais embaucher toutes celles que je saute, ce n'est plus une section mais une bridage dont je disposerais." Et je vous laisse imaginer le beau bordel que ça serait... Il saisit l'ironie de la situation d'un sourire déridant ses traits endurcis par des années passées à servir à l'étranger avant de se raviser.

Mais il est temps de remédier à ce léger quiproquo parce qu'il me faut coucher sur papier ce dont Frank est capable afin de l'évaluer au fil de l'année. Ce n'est pas parce qu'elle a bénéficié d'un passe droit qu'elle en sera exemptée, faut pas croire. Rien ne lui sera pardonné: prise de poids, consommation de stupéfiants, déficience physique due à un manque de pratique sportive... Nous ne sommes ici que parce que nous l'avons dument mérité, au prix d'efforts consentis et d'une témérité sans faille.

Et dans ce couloir où chacun trouve à redire quant aux aléas qui sévissent dans Boston, une ombre ternit brusquement ce tableau de perfection, de testostérone. Une silhouette se fraye un chemin parmi les grands de cette division: Frank. Beaucoup plus petite et plus menue, elle jure parmi cette puissance sélectionnée, attire les regards les plus mauvais. Aucune femme n'a trouvé grâce à leurs yeux si ce ne sont celles qui les attendent bien sagement chez eux, parfaites petites fées du logis ou trainées qui sauront les délasser de divers manières une fois rentrés. Alors qu'une Géraldine se pointe ici sans le moindre pédigrée a de quoi les pousser à l'agressivité. Cela ne fait que quelques jours qu'elle a été officiellement autorisée à errer dans le service, n'ayant encore eu nullement le temps de prendre ses repères. Pourtant, je la soupçonne d'être assez maligne pour savoir parfaitement retrouver son chemin à l'instar des plus anciens. A peine est-elle à notre hauteur que j'entame les hostilités, la gratifiant d'un geste approximatif de la main en guise de salutations. " T'as oublié de passer par la machine à café. Un allongé. " Tache ingrate réservée à tout stagiaire mais nécessaire avant de les briefer sur le déroulement de la journée.

MAY

@Alysse Frank
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Alysse & Clay

Il était là. Juste en face. Il tirait sur sa clope d’un air nonchalant. Il était là. Devant sa face. Il souriait sournoisement. Il était là. Elle était lasse. Un soupir refusait de marquer la victoire de Juan Frank sur sa fille Alysse. Garder la tête haute dans ces circonstances réclamait toutes les forces possibles. Inutile d’en gaspiller. Son pas ralentit malgré elle pour laisser le temps à son paternel de monter à sa hauteur. Son soupir, à lui, en dit plus long que celui qu’elle retenait depuis si longtemps.

« Tu ne tiendras jamais une semaine. » Grogna-t-il en jetant son mégot au sol. « Ne me fais pas honte, rentre à la maison où est ta place. »

«Non. » Souffla la brunette en posant son regard sur le dos qui s’éloignait déjà d’elle.

Juan Frank tirait autant de ficelles que Susan. Les deux marionnettistes jouaient un duel dans lequel la vie d’Alysse n’était qu’un patin fatigué.


L’intérieur du bâtiment imposa la dure réalité que devait affronter Alysse. Travailler ne l’effrayait pas. Le monde avait très rapidement imposé à la brunette un effort constant pour s’en tirer. L’avenir ne lui accorderait aucune exception.

Protocole. Paperasse. Badge. Alysse franchit chaque étape avec une aisance trop déconcertante pour ne pas annoncer la difficulté de la suite. Le changement se ressentit à peine les portes du service ouvertes.Dans cette testostérone ambiante, son œstrogène contrastait. Regard pesant.  Air lourd. Pas besoin d’un dessin pour comprendre. Alysse s’imaginait l’équipe de Clay exactement ainsi. La poignée de main rapide avec le lieutenant la laissa de marbre, presque autant que la demande de faire le café. La brunette n’avait rien d’une idiote et plus encore, elle connaissait ce genre de milieu. Cooper avait été placé dans une position délicate. En tant que supérieur et en tant qu’homme,  son équipe l’attendait au tournant. Il avait un rôle à jouer et il devait le faire à la perfection.

Sans un mot, l’ordre s’exécuta. Inutile de pester. Il fallait agir vite pour ne pas manquer la moitié des informations. Heureusement qu’elle avait pensé à marquer dans un coin de son esprit les lieux stratégiques à retenir. Une carte mentale du coin apporterait une aide considérable dans son combat pour la reconnaissance. Hors de question de donner raison à son paternel et plus encore humilier ceux qui lui avaient laissé une chance. Quant à elle, attendre que le monde remarque ses qualités seraient une erreur. C’était à elle de se bouger pour faire ses preuves. Aller chercher le café de monsieur n'avait rien de passionnant mais puisque c'était une demande et la première qui plus est, Alysse ne pouvait que consentir. Des milliers de féministes brûleraient leur soutif contre ce genre de situation mais des demoiselles torses nues ne pourraient que plaire au public présent.

Bref, revenons au principal. Alysse revînt à Clay sans broncher. La main restait assurée lorsqu'elle lui tendit le café. S'il ne pouvait le saisir, elle n'aurait qu'à lui signaler rapidement qu'elle le posait assez proche de lui et assez loin de toute paperasse éventuelle. Inutile de tergiverser, Alysse n'avait jamais été une grande bavarde.


MAY

@Clay Fitz. Cooper
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 Certaines attitudes ne trompent pas et c'est une gestuelle qu'il m'a fallu décoder très tot. Il suffit parfois d'une main mal placée, d'un tic - même discret - pour souligner son manque d'autorité ou bien trahir une crainte refoulée. Les incertitudes de ce genre n'ont de place au sein de ce département, ayant pris soin d'évincer chaque candidat au poste lorsque l'occasion se présentait. Un regard qui ne soutenait que très rarement le mien, une personne avachie sur sa chaise ou bien une poignée de main trop basse et le prétendant se retrouvait à rendre son badge visiteur sans plus de formalité. J'admets que j'en mets plus d'un mal à l'aise et recherche la soumission par la crainte ou le respect, mais je veux des hommes ici. L'urgence de retrouver un effectif convenable au bon déroulement de nos activités ne fera pas plus vite avancer les embauches tant que des merdeux viendront se présenter. Qu'on se le dise, si Alysse avait passé un entretien en semi-clos, en présence de gradés au lieu d'être pistonnée par sa mère que j'ai sautée, il n'est pas certain qu'elle aurait plu aux trois cadres présents lors de ces brèves entrevues. Forcément de part son sexe elle partait avec un lourd handicap et il n'y a rien de misogyne là dedans, juste une logique découlant des récents événements. Ce métier nécessite charisme et force de caractère, un physique capable d'encaisser les coups durs, sans compter le fait de supporter toute cette misère dans la rue. Boston et ses lumières... Mais il y a aussi les bas-fonds de cette ville qui n'est plus sans mystère pour nous, là où les paillettes et la dorure disparaissent sous la poudre et les biffetons.

D'un bref et discret coup d'œil sur ce qui reluit à mon poignet, je mesure le temps qui lui est nécessaire pour aller me le chercher tandis que déjà, tous se rassemblent dans la pièce où trône un pupitre que je n'utiliserais jamais, ma voix portant assez pour me faire clairement remarquer.  Elle arrive enfin, me tend d'une poigne assurée le gobelet que j'accepte volontiers, laissant le dernier des dix hommes pénétrer à l'intérieur avant de lui glisser: " T'as craché dedans? "  Pas certain de ce qui sommeille sous l'obscure noirceur. D'un air suspect, la surface est minutieusement inspectée tandis que je la pousse brusquement d'une main afin de l'inciter à rentrer. Manquerait plus qu'elle y ai glissé l'un de ces petits cachetons bleus indispensables pour les impuissants... Impossible d'en juger vu l'opacité du plastique dont est composé le gobelet. Tant pis, je dois me résigner à lui faire confiance cette fois-ci encore, me rassurant sur un fait: si jamais c'était le cas, tous complexeront face à la bête dressée.

Chacun dispose d'un siège et il ne reste plus qu'une place auprès de Jeffrey, le seul moricaud de cette joyeuse assemblée. Encore une fois, preuve en est que je n'ai pas fait de discrimination puisque je l'ai, lui aussi, récupéré d'une petite boite qui l'exploitait. Les ordres sont rapidement donnés, chaque tache partagée selon les compétences de chacun quand vient la fin. " Pour terminer. Je demanderais à chacun de faire preuve de considération envers le premier représentant du sexe féminin dans l'équipe. " Premier et dernier, parce que je ne tolérerais pas que cette expérience soit retentée. " Frank. Les premiers jours vous me serez rattachée, le temps de combler " mot qui pourrait être mal interprété, " vos lacunes. " Et Dieu sait qu'elles seront nombreuses aux vues de son passif. " Rompez. " Tous se dispatchent selon leurs nouvelles responsabilités, certains partent en patrouille pendant que d'autres vont plancher sur des informations et écoutes téléphoniques fraichement tombées. Quant à moi, je quitte la salle, coinçant Alysse d'une main qui se referme sur son bras. " Tu te débrouilles comment avec une arme? "
MAY

@Alysse Frank
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Alysse & Clay

Tant de comparaisons et d’images potentielles se créaient avec le café que ce soient les recoins sombres d’un esprit, d’autres plus vulgaires ou plus profondes sur la complexité de la vie. Et les seules pensées de Clay se tournaient vers une petite pilule bleue et son chibre galvanisé par la température ambiante. Heureusement, la nature avait doté Alysse d’un autre attribut indispensable, l’incapacité à lire les pensées.

« Juste du café. » Souffla Alysse avant de se laisser entrainer par le mouvement imposé par Clay et de saluer d’un rapide mouvement de tête son voisin.

Pourquoi se dresserait-elle contre lui ? Pourquoi dresserait-elle n’importe quoi en lui ? Pourquoi se trimbalerait-elle avec du viagra sur elle ? Quoique… à l’entente des paroles qui suivirent, son envie de mordre quelqu’un grimpa en flèche. Le discours résumait parfaitement sa position : être une paire de seins et un vagin, que des parties spongieuses en somme. Bob l’éponge n’aurait pas mieux fait ! Au milieu de Lary, le capitaine Crabs et Carlo, elle faisait tâche. Finalement, elle passait d’Alice aux pays des merveilles à Bikini Bottom !

La brunette s’imaginait déjà comment les esprits masculins autour d’elle percevaient la manière dont Clay comblerait ses « lacunes ». Ce n’était pas gagné.

« Ca dépend de l’arme. » Parce que sans précision, comme ça, à blanc… Elle ne voyait pas trop. En toute modestie, elle se débrouillait plutôt bien avec une arme. Son paternel lui avait collé une carabine LR 22 Remington entre les pattes dès sa plus tendre enfance. Elle avait appris à tirer avant de maîtriser la lecture et l’écriture. Comme le disait le vieux Juan Frank : « gamine, quand parler sert plus à rien, savoir taper la plus fort ça te donne raison. » Alors elle était ensuite passée au 9 mm et autres banalités du genre avant d’être rabattue sur des gabarits plus… spécifiques. Le tir était devenu une passion, comme le combat et la vitesse. Elle avait d’ailleurs le permis de port d’arme et les papiers en règles pour deux d’entre elle. Alysse restait une fervente défenseure du port d’arme. Si ses yeux brillaient en causant armes à feu, son âme n’en était pas pour autant une assoiffée de sang. « Je me débrouille avec une arme blanche. » Etrangement, les couteaux et autres armes étranges éveillaient moins son intérêt. Un instant, Alysse s’interrogea sur son dossier. Est-ce que Clay savait que la nouvelle recrue pratiquait régulièrement et assidument le Kung fu depuis presque 20 ans ? Sans ce « sport », la brunette aurait terminée littéralement délinquante ou folle à lier. Quatre à cinq heures par semaines lui permettaient de garder le niveau et surtout un équilibre mental pour faire face aux déséquilibres de celui imposé par sa famille. A son niveau, elle devrait maîtriser ou presque le maniement une arme courte, son choix s’était porté sur les couteaux pour spécialité. Si elle se débrouillait avec un sabre ou une épée, elle aurait l’air ridicule à l’évoquer. On n’était pas des chevaliers des temps moderne ou miss ninja. Clay n’avait pas besoin d’entendre son curriculum, de toute façon. Il savait qu’elle maitrisait la technique à la perfection. Il avait pu admirer ses coups lorsqu’elle avait frappé Peterson. Il connaissait aussi son inaptitude à mettre fin à une vie. Elle aurait pu achever le pervers en un battement de cil mais avait préféré des coups visant à assommer, immobiliser ou blesser sans gravité à ceux sur les points faibles efficaces, rapides et extrêmement douloureux que lui avait offerts sans crainte Peterson. Même lui, avait capté que Miss Frank n’avait rien d’un prédateur redoutable.

« On m’a dit que j’aurai pas d’arme à feu. » Ajouta Alysse pour précision en fronçant les sourcils.

Loin d’être idiote, elle savait qu’une grande différence séparait le tir sur une cible ou un animal à celui sur un être humain et plus encore celui réalisé sous pression pour défendre sa vie ou celle d’un autre. Or, la pression paralysait littéralement la brunette. En plein combat, elle se retrouvait parfois submergée par la peur de blesser autrui, de faire mal ou simplement d’aller trop loin. Loin de se surestimer, elle redoutait seulement de commettre une erreur irréparable.

MAY

@Clay Fitz. Cooper

Clay qui se coltine Alysse:
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