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(terminé) AUSTIN ▼ you could be a sweet dream or a beautiful nightmare.

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Partant de chez Andrew, je lui avais souhaité une bonne nuit – évitant soigneusement sa désormais femme, Cécilia – afin de retourner chez moi. Mes yeux me piquaient un peu, mais j'étais prête à marcher histoire de m'aérer un peu et de faire un peu de sport. J'essayais au maximum de me vider la tête depuis que mon meilleur ami m'avait annoncé la perte de sa mère. Notre voyage en Laponie avait été magique, mais revenir directement après à Cleveland pour l'enterrement m'avait rendu terriblement triste. Ce qui s'était passé là-bas y restait, mais cela faisait un mois désormais et je n'avais que croiser Austin depuis. Je ne m'attendais pas à un miracle en revenant, mais je le trouvais très distant avec moi. Il se droguait, je le savais et beaucoup trop. Que faire ? Je n'allais pas lui imposer de tout arrêter ou de faire une cure. Alors j'essayais de faire les choses plus en douceur et en subtilité. Un message de temps à autre pour lui rappeler que je serais toujours là pour lui. Une petite photo pour qu'il ne m'oublie pas – bien que je savais que cela n'arriverait pas. Une attention pour qu'il garder la tête hors de l'eau et qu'il sache que je serais son soutien, quoiqu'il arrive dans nos vies.

Fermant mon manteau autour de moi, je ne me sentais pas très bien en ce moment. Je n'avais pas voulu affoler Andrew à ce sujet, mais depuis quelques semaines, je couvais un truc et ça ressemblait à la pire des gastros. Le fait d'avoir manger des sushis avec ses enfants était une idée stupide, mais cela leur avait tellement fait plaisir que je n'avais pas pu le leur refuser. Maintenant, je regrettais car je commençais à avoir sérieusement mal au ventre. J'avais des bouffés de chaleur et des sueurs froides violentes et je me demandais si j'allais pouvoir réussir à rentrer chez moi saine et sauve. Je savais que ma colocataire – Siham – était au bal et je ne voulais donc pas l'inquiéter. Andrew était avec sa famille et.. Je ne parlais toujours pas à Athéna ou Emilia. J'aurais aimé appeler Kyla, mais le temps qu'elle arrive de Miami.. Voilà. Prenant mon téléphone, j'espérais qu'il ne m'envoie pas balader. Je ne voulais pas qu'il croit que je m'amuse à casser sa soirée avec sa copine..

Composant le numéro de téléphone d'Austin, je me hâtais de m'asseoir sur un banc avant de me couper en deux pour tenter de faire passer cette violente douleur. Je me retenais de pleurer alors que je tombais sur le répondeur de mon meilleur ami. « Je.. Tu dois passer une bonne soirée.. Mh, excuse moi de t'avoir déranger » soufflais-je, la voix tremblante. « Si ma colocataire est dans les parages, tu peux lui demander de.. » Je n'eus même pas le temps de terminer que mon repas finit à terre. Très classe. Je me pressais de couper mon message histoire d'espérer qu'Austin n'est pas entendu dans quel état je me trouvais. Posant une main sur mon ventre, l'autre pour tenir mes cheveux, j'entendais le jugement des gens autour de moi. Vous savez, les « encore une fille désespérée qui a trop bu », « elle n'a pourtant l'air de manquer de rien, pauvre fille » Comme si cela me faisait plaisir d'être malade.. Bande de cons.
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Au final j'avais délaissé ce qui devait être ma cavalière pour le bal, me retrouvant à parler avec une jeune demoiselle que je connaissais très bien. Nous avions passés un excellente moment jusqu'à ce que j'ai un très grosse envie de pisser à cause des quelques verres que je m'étais enfilés. Je sentais bien que mon portable était en train de vibrer dans ma poche, mais autant dire que je n'avais pas envie de le faire tomber dans l'urinoir alors que j'étais en train de me l'a tenir pour essayer de viser. Oui, ce n'était pas très glamour comme image. C'est donc après m'être lavé les mains, que mes yeux s'arrêtaient sur un message en absence de Madisson. Peut-être était-ce juste pour me souhaiter une bonne soirée, mais en vue de l'heure, j'avais d'énorme doute.

Mes yeux se plissaient à l'écoute de ce message plutôt inquiétant alors que j'étais déjà en train de me mettre en route, sans même prendre le temps de chercher la demoiselle du regard pour l'a prévenir que je partais. J'essayais de l'a joindre, alors que je courrais littéralement vers ma voiture. Oui, allez savoir pourquoi je m'entêtais toujours de prendre ma Range Rovers quand j'avais à une soirée alcoolisée sachant que je ne venais jamais avec un Sam sous le bras, mais ce soir-là, j'étais bien content d'avoir fait le con, car je n'aurais pas eu la patience d'attendre un Uber. Ne jamais refaire ce que je suis en train de faire si vous passez le permis. Appeler en conduisant, alors que vous êtes complètement sous coc et alcool.

Au final, j'avais juste à partir de chez elle et retracer un semblant de chemin, en pensant que d'après certains snap d'elle, elle se trouvait chez Andrew. Je me garais de manière pas très classe -bon je n'étais pas très bon conducteur ce soir-là- Voyant Madi' à terre, je claquais ma portière. Même pas cinq minutes c'étaient écoulés entre son appel et ma venue au final, puisque j'en avais carrément oublié le code de la route. « Madi' ! » Je me mettais à genoux pour arriver à sa hauteur, venant l'a porter pour pouvoir l'a mettre du côté passager. Je m'occupais de lui essuyer la bouche délicatement sans pour autant démarrer la voiture. Je voulais qu'elle reprenne ses esprits. « ça va ? T'es malade ? » demandais-je inquiet de l'a voir ainsi.
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Appeler Austin me semblait de plus en plus avoir été une erreur. Franchement, je n'avais pas envie qu'il me voit dans un tel état et.. Je n'étais même pas sûre qu'il viendrait me chercher. Il avait des projets et peut-être ne regardait-il même pas son portable. Je ne lui en voudrais pas de ne pas être présent. Mon état s'aggravait de plus en plus et j'étais à deux doigts de m'écrouler. Les gens dans la rue ne m'aideraient même pas, je vous jure. Je pourrais mourir devant eux que personne ne lèverait le petit doigt. Comme quoi, les quartiers riches de Boston n'étaient pas remplis de bonnes âmes. Même les gens qui passaient en voiture n'en avaient rien à faire. Vous avez raison, laissez-moi mourir dans mon vomi. À bout de force, j'allais appuyer sur le bouton pour appeler Siham mais une énième vague de haut le cœur me prenait et je préférais ne pas l'alarmer. Je crois que le mieux à faire serait d'appeler les urgences mais je n'étais pas certaine de tenir une conversation avec eux. Les yeux remplis de larmes de me sentir si mal, je vacillais à terre, complètement épuisée par la situation et ne plus rien avoir dans l'estomac. Mon corps me lâchait complètement et le malaise me frôlait du bout des doigts.

Une voix lointaine se fit entendre, mais je n'arrivais pas à comprendre quoique ce soit. J'avais arrêté de vomir les éléments qui désertaient mon estomac alors que je sentais deux bras très forts me tenir. J'avais l'impression d'être un petit sac de plume. J'essayais de ne pas trop coller cette personne, sachant que j'étais dans un état vestimentaire effroyable et tout sauf présentable. Me sentant poser quelque part, je grinçais des dents, les douleurs ne me lâchant plus à l'estomac. J'avais l'impression d'être en Enfer. Subir les pires douleurs possibles et imaginables. Rabattant mes jambes contre moi, je n'arrivais pas à stopper mes sanglots. J'avais l'impression que l'on me coupait le ventre en deux, encore et encore. « Je sais pas.. » lâchais-je tout bas alors que je sentais la douleur cesser d'un seul coup. C'était une blague ? Forcément, entre une douleur abominable et un apaisement soudain, je m’effondrais en tombant dans les pommes sur mon siège. J'avais gagné le gros lot..
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J'avais du mal à comprendre ma meilleure amie. Elle était en larme et elle même n'avait aucune idée de ce qui lui arrivait. Cela aurait pu être de simple nausées dû à une intoxication alimentaire, mais en vue de la situation, je ne réfléchissais pas plus longtemps. « Ok, je t'emmène à l'hosto » A peine avais-je eu fini ma phrase qu'elle s'était évanouie. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines alors que j'attachais sa ceinture avant de démarrer en trombe. Heureusement que j'avais mon permis depuis longtemps, mais là, c'était une situation exceptionnel, j'avais une personne très mal dans mon véhicule et je n'avais aucune de ce qu'elle avait. Je pris tout de même le temps de me garer convenablement dans le parking des urgences, portant Madisson comme une princesse, pour venir jusqu'à l'accueil. « Excusez-moi madame, mais mon amie vient de s'évanouir, elle va vraiment pas bien » Mon tin se valait très inquiétant tandis que je priais pour qu'il l'a prenne en charge tout de suite. Je fus soulagé en voyant un médecin arriver avec une table à roulette afin de s'occuper d'elle. Si j'avais imaginé passer la fin de ma soirée à attendre dans un hôpital ? Pas le moins du monde, mais au moins, une chose est sûre, je me souviendrais de cette année scolaire, toute ma vie !
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Le mot « hosto » fut le dernier que j'entendis avant de tomber dans les pommes. C'était à ne rien y comprendre et je crois que le fait d'être inconsciente était un soulagement pour moi. Je n'avais plus mal et j'étais ailleurs, dans le calme. Je ne sentais rien, plus rien. Ni la façon atroce de conduire d'Austin, ni sa manière adorable de me porter. C'était la deuxième fois, durant cette année scolaire, que je me retrouvais à l'hôpital. La première fois, au moins, je savais pourquoi je devais y séjourner, alors que là.. Aucune idée. Quelques minutes plus tard, je me réveillais dans le coton. Dans un foutu lit d'hôpital et Austin n'était pas là. Autant dire que je ne me sentais pas très bien. Une infirmière vint vers moi avec un léger sourire. « Madisson Galloway ? Vous avez été prise en charge à l'hôpital, votre petit ami attend à l'accueil » Mon.. quoi ? Je fronçais les sourcils, les douleurs ayant disparus pour le moment. « Ce n'est pas mon petit ami » soufflais-je alors qu'elle paraissait surprise. « Oh.. et bien, votre ami alors. Soit, durant votre sommeil, nous vous avons fait une prise de sang sous l'accord de votre ami » Une prise de sang ? J'espérais que cela ne soit pas trop grave. La perfusion dans mon bras m'inquiétait quand même un peu.

« Vos résultats arrivent dans quelques minutes, vous souhaitez voir votre ami ? » Elle en a d'autres des questions connes comme ça ? « Bah oui » dis-je tout naturellement. Être seule, ce n'était pas ma tasse de thé et j'aimerais pouvoir remercier Austin d'être venue et de lui dire que je suis désolée d'avoir cassé sa soirée. Je me mettais à la place sa cavalière.. je n'aurais pas aimé être plantée comme ça pour que son copain rejoigne son ex.. C'est un peu logique, quand même. Doucement, je posais mes mains sur mon ventre pour le réchauffer. Je n'avais pas envie que mes crampes reviennent. L'infirmière ne m'avait pas parlé d'intoxication alimentaire donc je supposais que c'était autre chose. J'espérais ne pas avoir une maladie bizarre.. Je n'avais pas vraiment envie de mourir si jeune et j'aimerais profiter encore un peu de la vie.. L'infirmière venait de sortir de ma chambre et j'avais hâte que mon meilleur ami me rejoigne.
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C'était frustrant de ne pas savoir ce qu'elle avait, d'attendre des heures dans le stresse avec des scénarios loufoques en tête qui n'avait ni queue, ni tête, tandis que mon cœur subissait un mini arrêt cardiaque à chaque fois qu'un médecin entrait dans la salle d'attendre. Et vient enfin mon tour. Je ne tenais plus en place -en même temps déjà que je suis hyperactif, il ne fallait pas me faire subir ce genre d'épreuve- Je pouvais enfin relâcher toute la pression -du moins presque- en sachant qu'elle avait l'air d'aller mieux, qu'elle était réveillée, mais qu'à contrario, ils ne savaient pas encore ce qu'elle avait, mais ce ne serait tardé puisque la prise de sang venait de partir pour examen. Je déboulais dans la chambre de Madi'. « Plus JAMAIS tu me fais ça ! » Je venais pour la prendre dans mes bras. « Putain tu sais que tu m'as fait peur ? Je supporterais pas de perdre la deuxième femme de ma vie » Nan, j'avais déjà perdu ma mère il y a peu, alors Madisson aussi en si peu de temps, je ne l'aurais ô grand jamais supporté.

Quelques minutes passaient plus vite que je ne l'aurais cru, à croire que ce qu'elle avait semblait comme une évidence pour eux. Je me relevais pour les accueillir, soit avec des câlins, soit avec des coups de poing, tout dépendra de leur nouvelle. « Alors ? » les empressais-je trouvant qu'ils mettaient trop de temps. Pitié faite que ça soit juste l'appendicite.. « Félicitation, vous êtes enceinte, et votre enfant n'a pas de séquelles, il va très bien, se sont des douleurs qui arrivent lorsque la femme n'est pas au courant, car c'est un moyen pour le bébé de se manifester » QUOI ?! Je crois que les blouses blanches semblaient être moins blanc que mon teint. « Heu...depuis quand enfin.. » « depuis quatre semaines » continuait-elle en comprenant ce que je voulais savoir. En gros, depuis Cleveland. Oui, je pouvais calculer vite quand je voulais. Les infirmières décidèrent de nous laisser en ayant deviner que nous ne savions rien de tout ça. Je passais mes mains dans ma tignasse en me retournant vers Madisson qui avait les larmes aux yeux. « Je suis désolé Madisson, j'aurais dû me protéger » Putain je me santé con en plus d'être coupable d'avoir gâché le reste de sa vie quoi. Je crois que ce n'était vraiment pas mon année. Cette fin d'année se terminait très très mal.
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Je n'osais même pas imaginer dans quel état se trouvait Austin. J'espérais juste qu'il ne m’engueule pas comme pourrait le faire mon père car je n'avais pas la tête à ça. Et le corps non plus. Je ne savais pas trop si j'avais envie de savoir ou non ce que j'avais. Quelque chose me disait que je n'allais pas apprécier cette annonce et je redoutais le pire. Ce que c'était ? Très facile de le savoir. En toute logique, c'est impossible. Même si l'on ne se protège jamais, je me protégeais et depuis notre adolescence, nous n'avions jamais eu de soucis. Pourquoi est-ce que cela arriverait maintenant ? En soit, c'était le pire moment et me dire que notre enfant a été conçu le jour de l'enterrement de sa mère.. C'était étrange. Trop bizarre même. Je n'avais pas envie de me rappeler cette date et d'en parler plus tard. Soit, je me faisais sûrement des films. La porte s'ouvrit à la volée, me faisant peur avant de sentir deux bras forts autour de moi et une voix très imposante. « J'aimerais bien te le promettre une fois que je saurais ce que j'ai » souriais-je faiblement en tapotant son dos. « J'ai eu peur aussi et.. désolée d'avoir gâché ta soirée » murmurais-je avant de voir le médecin arriver. J'étais tentée de demander à mon meilleur ami de sortir, mais.. Il m'avait récupéré dans la rue donc je n'allais pas le mettre dehors. Et ça reste l'homme de ma vie, hein.

Et là. « Félicitations » Comment peut-on dire à une femme aussi jeune de telles paroles ? Mon teint passait du blanc au livide. Il me faisait une blague et.. Austin devait être dans le coup. Son silence me faisait penser immédiatement que non, il ne me faisait pas marcher. « Enceinte » Ce mot résonnait dans tout mon corps et mon ventre semblait apaiser de cette déclaration.. sauf que mon cœur et mon esprit étaient en miette. J'avais.. un début de bébé dans le ventre. Il était d'Austin, à ce que je comprenais vaguement – heureusement, hein, parce que sinon je serais allée mourir dans un coin. Les larmes me montaient aux yeux. Je ne savais même pas comment j'étais censée réagir. Dans un sens.. j'étais heureuse parce que je souhaite avoir un bébé et surtout qu'il soit d'Austin, mais.. c'était à la fois ma pire angoisse aussi. Parce que je ne suis pas en couple avec lui, parce que nous sommes jeunes et parce que ce n'était pas du tout prévu. Genre pas-du-tout-du-tout. Que faire ?

Je préférais ne pas regarder mon meilleur ami. Je vivais mon plus grand rêve et ma pire peur à la fois. J'étais dépassée et si je laissais parler mes émotions, j'allais finir folle tant je ne savais pas si je devais être ravie ou morte de peur. Je n'avais même pas envie de savoir ce que pensais Austin. Ses paroles arrivèrent violemment à mes oreilles. Que répondre à ça ? « Je me protège et.. ça devrait marcher. Ça a toujours marché jusqu'à maintenant.. » soufflais-je sans lever les yeux vers lui. J'étais perdue. Pourquoi ça avait arrêté de fonctionner ? Ce n'est pas logique. « Je.. » Mon regard se levait vers lui alors que je me forçais à lui sourire. J'avais l'impression d'être détruite, baignant dans le pire des cauchemars. « Je vais avorter et l'histoire sera réglée » déclarais-je en refoulant toutes mes émotions. Plus de larmes au bord des yeux, plus de joie comme de peur. Plus rien. Juste un trou dans la poitrine et je souhaitais juste que tout cela s'arrête. Je n'avais pas envie de réfléchir à tout ça et prendre, peut-être, une décision qui changerait ma vie. De toute manière, ce n'était pas voulu, j'étais seule et.. je refusais. Je refusais de croire que tout ceci était vrai.
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Ma soirée je n'en avais tellement rien à faire à l'heure actuelle. Je n'étais accompagné de personne en particulier. J'y allais juste histoire de dire que j'étais allé à tous les bals de fin d'année lors de ma scolarité à Harvard. Ni plus, ni moins. Madisson valait bien plus qu'une énième danse sur la piste. Malgré le fait que j'aurais aimé qu'elle n'ait rien et surtout, qu'elle ne soit pas vraiment enceinte. Je merdais tous depuis mon plus jeune âge, mais alors là, j'avais visé haut. J'aurais mis ma main à couper qu'elle prenait la pilule, mais comme toutes les contraceptions, il n'y a pas de risque zéro, malheureusement et il fallait bien entendu que ça tombe sur nous.

Pour la demoiselle, l'histoire était selon elle déjà réglé. L'avortement et on n'en parle plus. Disait-elle cela, car elle avait tout simplement peur de me perdre et que je lui conseil ce choix sans même en discuté ? J'avais l'air d'un vrai con comme ça, mais je restais humain. « Tu vas le regretter si tu fais ça » j'étais le mieux placé pour dire cela. Je connaissais Madisson comme ma poche et elle aimait déjà cet enfant, j'en étais persuadé. « C'est ton cœur, c'est toi qui devra le porter pendant neuf mois, je peux pas te forcer à le garder, mais je ne peux pas non plus te forcer à l'enlever. Je vous juste que tu saches que quoi que tu fasses je serais là et qu'on traversera ça ensemble, je te le promets » Je souriais en me mettant à son chevet. Autant dédramatisé la chose toute de suite. « Mais entre nous, on n'est plus des gamins, on est assez grand pour s'occuper d'un gosse » Je venais de perdre un être chère et je venais d'en gagner un en même temps, comme si c'était une sorte de résurrection. J'aimais cette idée, mais encore une fois, le choix lui revenait.
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Entre le bal raté de l'année dernière avec Austin – à cause de mon rapprochement avec Andrew lors du voyage au Japon des Winthrops – et ce que venait de m'annoncer le médecin ce soir, je crois que les fins d'années ne me réussissaient plus. Déjà que c'était toujours le bordel au Summer Camp, maintenant c'était le post-vacances qui serait une source d'angoisse. J'étais toujours sous le choc. Enceinte. D'Austin – heureusement. Sauf que trop de choses ne collaient pas et c'est pour cela que j'avais rapidement pris une décision qui me semblait être la plus juste. Je me souvenais très bien des paroles de mon meilleur ami qui me disait que s'il venait à mettre une fille enceinte, il assumerait mais.. Il parlait de n'importe quelle fille et s'il m'avait mise enceinte, pourquoi pas une autre ? Comme sa copine par exemple. Je ne préférais même pas y penser. Rien que d'imaginer cela me rendait nauséeuse et je détestais déjà être dans un tel état. Dire que j'avais pensé qu'être enceinte serait la plus belle annonce de ma vie.. Voilà que je regrettais amèrement tous ces rêves de petite fille. Mes parents me tueraient et.. Tout cela n'était pas dans le bon ordre.

« Tu vas le regretter si tu fais ça » Dans un cas comme dans l'autre, je le regrettais déjà et c'est bien pour cela que j'avais coupé court la discussion tout de suite. Malheureusement, peut-être qu'avant Austin aurait juste dit « ok » alors que là.. Il commençait à me faire douter. Ses paroles se voulaient rassurantes et dans un sens, c'était le cas.. Sauf qu'il y avait trop de choses qui restaient sans réponses ou incohérentes. « C'est faux » dis-je un peu brutalement, les larmes revenant aux yeux. « On n'est pas assez grand Austin. On a 23 ans, on n'est pas en couple et ce n'était pas prévu » soufflais-je, tellement triste que je partais dans un sanglot monstre. Je n'avais pas envie de craquer, mais c'était trop. J'essayais lamentablement de me reprendre mais ma première décision semblait malheureusement la plus logique. « Tu me dis que tu seras là, mais.. comment ? De temps en temps ? Comme au début de notre arrivée ici ? Je suis là comme amie et tu vas voir ailleurs ? » murmurais-je, la gorge serrée.

« Et si je garde cet enfant, je fais quoi ? Je dis à mes parents qu'on a fait un petit écart dans notre amitié ? Je dis à notre enfant que son père.. c'est pas mon mari, ni mon petit ami.. Je sais que je ne vais pas être une mère exemplaire, mais je n'ai pas envie qu'il ne comprenne pas notre relation » Déjà qu'aucun de nos amis ne la comprenaient, alors notre enfant.. Je ne voulais pas l'embrouiller et qu'il se pose encore plus de questions que je ne m'en posais en ce moment-même. « Je sais qu'on s'aime et je ne t'obligerais pas à être en couple avec moi, mais.. C'est pas comme ça que j'imaginais avoir un enfant de toi, pas dans cette situation.. » chuchotais-je, fuyant pleinement son regard alors que mes larmes coulaient à flot. Mon cœur avait bien trop mal pour choisir quoique ce soit. Je voulais cet enfant et je savais que je serais capable de l'élever – même si je doutais fortement être un modèle – mais dans ce schéma, il y avait Austin et je ne voulais pas d'un brouillon de relation entre lui et moi. Je l'aime bien trop pour ça et même si j'arrivais jusqu'à maintenant à étouffer mes sentiments, je ne pouvais plus faire semblant car je ne parlais plus pour un, mais pour deux.
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Elle avait de quoi m'en vouloir, car après tout, c'était encore de ma faute. Je détestais me protéger, car ce truc c'était super gênant, ça grattait et en plus c'est tue l'amour quand on s'apprête à faire quelque chose avec son partenaire, mais effectivement, cela pouvait empêcher de se retrouver avec un mioche dans les pattes. Je n'étais vraiment pas gosse. Je n'avais pas le feeling avec eux, mais je n'étais pas un monstre non plus. Néanmoins, sachant que je n'étais pas tout blanc, je sentais que cette affaire allait vite fait bien fait me retomber dessus, alors j'attendais l'engueulade et les reproches qui vont avec, arriver à dix kilomètres à la ronde.

Nous n'étions pas si jeune que ça. Bon, d'accord nous avions encore quelques années d'études devant nous, mais pleins d'autres étudiants l'ont fait tout en étant bien plus jeune que nous et cela ne les a pas empêcher de vivre leur vie. « T'enflamme pas ! Combien de gosses sont élevés alors que leurs parents ne sont plus ensemble ? Ça ne va pas le détruire et cela même si on reste proche. Les enfants ne sont pas cons, il suffit de leur expliquer. » Je comprenais son tat de détresse, car c'était loin d'être attendue, mais bordel, elle n'avait plus quinze. « T'es majeure et vaccinée, tu fais ce que tu veux ta vie. J'aurais compris si t'avais seize pige, mais t'as ton appart, moi j'ai un salaire plus le restaurant et l'héritage, on a largement de quoi élever ce gosse »

Je passais une énième fois ma main dans ma tignasse. « Je sais » soupirais-je. « Ecoute, fait ce qu'il te semble le mieux pour toi Madi', dans tous les cas tout ce que je pourrais dire sera mal interprété, que tu le garde ou pas tes parents me détestent et tu le vivras mal » Pourquoi cette fin d'année était encore la pire de toute. Heureusement que je n'avais pas d'examens final pour une obtention de diplôme, sinon je l'aurais foiré haut la main.
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