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patrizia ♦ what doesn't kill you fucks you up mentally

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EXORDIUM.
Les paroles du coach raisonnaient dans la tête d'Elijah, tu n'es pas assez performant, tu dois y mettre plus de coeur, tu dois te concentrer et arrêter de te pavaner sur le terrain. Six ans qu'il jouait ici et toujours aussi peu de reconnaissance à son égard comme si il n'avait pas permis à Harvard de se qualifier à plusieurs reprises. Comme si c'était normal qu'on lui parle sur ce ton avec tous les efforts qu'il fournissait. Il était le plus sérieux de l'équipe, il évitait de boire, il ne fumait pas, il avait un excellent GPA et les gens adoraient scander son nom dans les gradins. Qu'est-ce que ce gros con de coach voulait de plus à part son poing dans sa gueule ? Il était fou de rage, il avait envie de tout casser et il sentait que la pression n'allait pas tarder à atteindre un stade critique. Le stade que son entourage proche craignait et fuyait. Ce pourquoi on lui avait demandé d'entamer une thérapie. Deuxième match qu'il était sur le banc de touche et visiblement ça n'embêtait personne, bien au contraire. Eli soupçonnait le coach de le pousser dans ses retranchements pour voir si il avait vraiment le tempérament pour devenir capitaine. Il avait du entendre les bruits de couloir, il avait du être mis au courant par un des rivaux d'Elijah qu'il avait quelques petits problèmes de gestion de colère. Il attendait le dérapage, il attendait le pétage de câble et si jusqu'ici Elijah avait réussi à se contrôler pour éviter le pire et se décrédibiliser. Il faisait le maximum pour dissimuler sa vraie nature et rester le mec calme et sympa que tout le monde connaissait en temps normal. Il s'était donné du mal pour ne se faire remarquer qu'en bien à Harvard et le coach était en train de tout faire foirer juste parce qu'il s'était légèrement emporter contre l'arbitre la dernière fois quelques minutes afin la fin du match, se faisant sortir et faisant perdre son équipe. Tout était sur le point de s'effondrer, il sentait que la haine et la colère montaient en lui comme une fusée. Il sentait qu'il allait perdre le contrôle, il avait appris à reconnaître les signes avants-coureurs de ses crises mais cette fois-ci il n'avait pas envie de se calmer. Il avait pris une douche pour tenter d'apaiser son esprit mais rien n'y faisait. L'eau tiède couler sur son corps, vivifiant ses sens. La tête baissée, son regard perdu sur le sol de la douche des vestiaires il sentait tout ses muscles se contracter un par un, parfois tous ensemble. Il était en train de péter un câble et bien que le vestiaire était plongé dans un silence de mort il sentait ses oreilles siffler. L'eau arrêta de couler et Elijah chopa sa serviette avant de se rendre devant son vestiaire. Il l'ouvrit et un mot en tomba. "Loser". Ce simple petit mot mesquin lui fit perdre le contrôle. Il se mit à frapper à plusieurs reprises dans le casier, d'une force herculéenne. Grognant de haine comme un animal, c'était trop pour lui, ses sentiments devaient sortir d'une manière ou d'une autre et c'était sa manière de tout lâcher. Il était dans cette transe rageuse et ne parvenait plus à s'arrêter, ll ne sentait pas la douleur ni le sang couler sur ses phalanges alors qu'il shootait dans le casier du bas avant de soulever le banc qui se retrouva propulser contre le muret qui séparait les vestiaires des douches collectives.
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La journée de Patrizia avait débuté du mauvais pied puisqu'elle avait commencé par un coup de fil du paternel De Massari. Comme à chaque fois qu'elle parlait avec lui, elle finissait toujours par s'en prendre plein la gueule, car son père n'était pas satisfait de la situation. La principale raison de la venue en ville de Patrizia était qu'elle devait retrouver le cerveau derrière le meurtre de son frère et venger sa mort pour laver son honneur. Bien qu'elle avait à portée de main l'auteur de cette tragédie, elle n'était toujours pas parvenue à mettre sa vengeance à exécution, alors que ça faisait presque un an qu'elle était arrivée en ville. Ce n'était pas autant par incapacité que par lâcheté. Parce qu'elle était incapable de se soumettre à cette idée, de devoir mettre un terme à la vie du seul homme qu'elle ait un jour aimé, sous prétexte qu'il lui avait enlevé ce qu'elle aimait le plus. La jeune italienne se retrouvait coincée dans une situation dans laquelle sa tête semblait en guerre perpétuelle avec son coeur. Alors pour être tout à fait franche, Patrizia se retrouvait dans une situation complexe, le genre de chose qui pourrait faire perdre la tête à qui que ce soit. Sauf qu'elle n'avait pas le luxe de se laisser atteindre par son bordel émotionnel et elle n'aurait probablement jamais ce luxe. Puisque son héritage forçait la jeune femme à se montrer en contrôle, en tout temps, de ne jamais laisser ses émotions avoir le-dessus sur elle. Mais lorsque les choses devenaient trop étouffantes alors elle s'octroyait le droit de se changer un peu les idées. Et le meilleur moyen qu'elle ait trouvé pour se vider la tête, c'était le sport, plus précisément faire plusieurs longueurs dans la piscine universitaire pour canaliser son état. La jeune italienne se sentait tout de suite mieux une fois sortie de la piscine. Patrizia se séchait sommairement avec une serviette une fois à l'extérieur du bassin, entourant sa serviette de bain autour de sa taille, pour finalement rentrer dans les vestiaires dans l'optique de prendre une douche. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur des vestiaires qu'elle voit une scène presque surréaliste sous ses yeux. Un étudiant qu'elle connait quelque peu, Elijah, en train de défoncer sa case allégremment. Dans une tentative louable de décharger sa rage sans l'ombre d'un doute. Elijah, mais c'est quoi ce bordel ? Mais ses paroles faisaient écho puisqu'il ne semblait pas l'entendre, comme si il était en transe, qu'il ne percevait pas sa présence. Alors elle s'approchait de lui pour poser sa main sur son avant-bras alors qu'elle tentait de capturer son attention. Mais il continuait de tout détruire sur son passage, telle une tornade, dont ont ignorait la force sur l'échelle de Fujita. Quelqu'un de normalement constitué aurait eu peur de se retrouver dans cette situation. Parce qu'il semblait hors de contrôle, sans compter qu'il était beaucoup plus grand et fort qu'elle, pouvant aisément la blesser sans le vouloir dans cet état. Mais Patrizia avait tout sauf peur de se prendre un coup ou un banc en plein vol. C'était un mélange de compassion, car elle savait à quel point les émotions pouvaient submerger notre raison, et d'inquiétude aussi. Son instinct poussait la jeune italienne à résonner comme son propre père. Le seul moyen qu'elle avait trouvé pour le faire réagir, c'était de lui foutre une giffle monumentale sur la joue, histoire de le faire reprendre contact avec la réalité. Le seul moyen qu'elle connaissait pour remettre les idées en place et soit ça passait ou soit ça cassait. Ça suffit !
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Et comme à chaque fois qu'il se félicitait d'avoir réussi à garder le contrôle depuis quelques semaines, Elijah avait fini par exploser en vol. Renversant tout sur son passage, il ne parvenait même plus à voir autour de lui, sa meilleure amie Amelia l'avait un jour comparé à Hulk et il lui semblait qu'elle n'avait pas totalement tard. Elijah n'était pas fait pour les trop pleins d'émotions, à chaque fois ça se terminait de la même manière. Ses crises de colère avait commencé tôt, vers ses 15 ans. Elles terrorisaient sa mère et sa soeur, mais jamais son père ne s'était montré impressionné ce qui n'avait fait qu'alimenter la rage d'Elijah. Aujourd'hui son père ne faisait plus partie de ce monde mais la colère était encore là, grondant à l'intérieur de ses tripes. Le sang coulait sur la main d'Elijah mais le jeune homme s'évertuait à frapper encore et encore lorsque soudainement il reçut une énorme claque, faisant valser son visage. Il n'avait entendu personne entrer et n'avait pas pensé une seule seconde être sous les yeux d'un témoins. Elijah s'arrêta net, portant la main à sa sa joue cuisante sa vision mit un peu de temps à redevenir nette et la surprise le frappa lorsqu'il reconnut Patrizia. Les cheveux humides, en maillot de bain, devant lui. Il ne connaissait pas cette nana plus que ça, il l'avait croisé en soirée et ils avaient sympathisés, rien de bien trandescendant des rencontres qu'on pouvait faire tous les week-ends... Mais elle venait de lui coller une giffle. Sous le choc, Elijah se laissa tomber sur le seul banc qu'il n'avait pas retourner et regarda autour de lui, à bout de souffle. Il réalisa alors qu'il venait d'avoir un de ces épisodes. "Oh putain..." soupira t-il avant de se prendre la tête entre les mains. Son coeur battait à tout rompre, il le sentait sur le point de sortir de sa poitrine comme un guignol de sa boîte. Elijah leva la tête vers Patrizia. "Comment t'as fais pour.... Comment t'as fais pour me coller une gifle aussi forte ? Je fais au moins 30cm de plus que toi..." articula t-il alors qu'il cherchait à reprendre son souffle. Sa beauté ne lui avait pas échappé évidemment et ses grands yeux clairs le fixait, il se sentait comme une merde maintenant. À chaque fois que sa colère redescendait et qu'il se rendait compte dans quel était il s'était mis il se sentait couvert de honte. Il espérait que Patrizia n'était pas liée de près ou de loin au coach ou à un membre de l'équipe susceptible de tout répéter et de foutre son avenir en l'air. Elijah comptait devenir médecin, et un médecin qui ne contrôlait pas ses émotions ne pouvait pas être fiable... Il ne pouvait pas se permettre de se montrer faible.
Elijah se râcla la gorge et se releva, se dirigeant vers son casier. Il voulait que Patrizia parte, il voulait être seul. Il n'avait pas envie de se soumettre aux jugements ou au regard d'autrui. "Patrizia, je sais qu'on se connait pas vraiment toi et moi mais... Si tu pouvais garder ce qui vient de se passer pour toi s'il te plait, je t'en serais vraiment reconnaissant." Elijah se retourna vers la belle italienne et la fixa, attendant qu'elle parte. Il était étonné qu'elle n'ait pas fui d'elle-même d'ailleurs, la plupart des gens qui assistaient aux crises mémorables d'Humphries se barraient fissa ou restaient pétrifiés par le spectacle qui se déroulait devant ses yeux. Cette nana avait forcément un truc en plus des autres pour réagir comme elle venait de le faire. Oser coller une baffe à un type d'1m94 et pesant 90 kilos de muscle, fallait vraiment avoir beaucoup d'audace et surtout pas peur de s'en prendre une en retour.

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Patrizia avait pris un énorme risque en foutant une claque à Elijah alors qu'elle ne savait pas comment il pourrait réagir. Soit il se calmerait ou soit ça dégénérerait, c'était soit blanc ou soit noir, il n'y avait pas d'entre-deux possible dans cette situation. Seulement sa témérité portait fruit puisqu'il semblerait que la jeune homme avait fini par percuter la réalité et par réaliser ce qu'il était en train de faire. Il se laissait tomber sur un banc, aussi essoufflé que choqué, parce cet épisode de colère ou par cette giffle. La jeune italienne ne disait rien attendant qu'il soit le premier à briser ce silence. Un rictus léger ressemblant à un sourire étirait ses lèvres, l'espace de quelques secondes, alors que son premier commentaire l'amusait quelque peu. Car les gens se méprenaient souvent à cause de son apparence. Je suis peut-être petite, mais j'ai quelques tours dans mon sac. Patrizia ne sciait pas alors qu'elle ne comptait pas partir de suite. Ses prunelles suivaient chaque geste du jeune étudiant, alors qu'il se dirigeait vers sa case, casier qu'il était en train de défoncer quelques minutes plus tôt. Elle attendait des explications de sa part dans un certain sens mais au lieu il lui demandait de garder tout ça pour elle. La  jeune italienne passait sa main dans ses cheveux humides, alors qu'elle le fixait d'un regard perplexe, puisqu'il ne semblait pas vouloir aborder le véritable problème. Il s'attendait probablement à la voir renoncer à tenter de comprendre le pourquoi du comment. Mais c'était mal connaître Patrizia, parce qu'elle était butée, plus que de raison malheureusement. Alors elle ne comptait pas partir parce que ça serait trop facile. Ok, je ne dirais rien, mais à une seule condition. Il n'y avait pas une seule trace de malice dans son regard présumant qu'elle voudrait le faire chanter. Bien que ça soit dans sa nature d'utiliser la faiblesse des autres à son avantage, dans ce contexte en particulier, elle n'avait rien à gagner à faire courir des rumeurs de couloir à son sujet. Ça serait complètement inutile. Il faut que tu m'expliques parce que ce n'est pas normal. Alliant la parole au geste, elle s'approchait de lui, prenant sa main dans la sienne. Afin de mettre Elijah devant le fait accompli de ses phalanges ensanglantées dû aux coups. Ce n'est pas normal d'en arriver jusqu'à là. Patrizia était assez crue dans ses paroles, elle ne cherchait pas à minimiser ce qu'il venait de se passer, parce qu'elle avait été éduquée de cette façon. À savoir qu'elle ne s'était jamais fait prendre en pitié  pour quoi que ce soit. Parce que c'était trop facile, sinon, de faire comme si de rien n'était. D'oublier que cet épisode s'était produit jusqu'au prochain. 
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Il avait besoin qu'elle se casse et qu'elle le laisse tranquille digérer ce qui venait de se passer. Il n'avait pas besoin qu'une petite fée brune joue dans ses jambes et l'empêche de passer à autre chose. C'était un mécanisme réflexe de protection et Patrizia était venue le contrarier. Il regarda la porte du casier déformée par son accès de colère et soupira. Il espérait que personne ne ferait le lien avec lui, en tout cas personne qui serait susceptible d'en parler au coach. Ce n'était pas la première fois qu'il causait des dégâts matériels sur le campus et jusqu'ici personne ne s'était jamais rendu compte que c'était lui. Fort heureusement, Patrizia accepta de se taire à une condition. Elijah se retourna vers elle. Elle n'oserait pas le faire chanter quand même ? Putain manquait plus que ça. Elijah sentait la colère monter à nouveau en lui mais celle-ci s'annula lorsqu'il entendit la requête de la belle brune. Il ne savait pas ce qui avait de pire, être victime d'un chantage ou devoir se livrer à une séance de psychologie improvisée.
Il réalisa alors qu'il était encore nu sous sa serviette nouée à sa taille et que la situation était franchement gênante. Patrizia l'ignorait sans doute mais ça n'arrangeait pas la situation. Il avait besoin d'un peu d'intimité et il était gêné de s'être montré faible devant une fille comme elle. Une fille belle, intelligente et qui apparemment n'avait pas peur d'intervenir quand elle assistait à quelque chose qu'elle ne trouvait pas normal. Son sang froid était étonnant et il se demandait pourquoi elle s'évertuait à rester alors que concrètement il y avait de quoi prendre ses jambes à son tour et de ne plus jamais lui adresser la parole. C'est du moins ce que quelqu'un de normalement constitué aurait fait devant cet accès de colère légendaire mais au lieu de ça la jolie brune était toujours en face de lui. Les sourcils froncés et une moue contrariée sur le visage. Il la regarda avec un sourire ironique lorsqu'elle lui demanda de lui expliquer ce qu'il s'était passé, c'était plus facile à dire qu'à faire et Elijah se demanda ce qu'elle s'attendait à entendre. Il se demandait de quoi il avait l'air de l'extérieur, ce qui était légitime d'être pensé ou pas...
"Tu veux que je t'explique un truc que moi-même j'comprends pas ? s'esclaffa le beau sportif en se passant une main dans les cheveux pour les remettre dans l'ordre. "Franchement j'ai pas besoin d'une séance de psy improvisée là." Son ton était sec mais il avait le sentiment que ça ne suffirait pas à faire partir la belle italienne qui voulait des explications. Elijah ne savait pas lui même ce qui provoquait ces pertes de contrôle. "Y a des gens qui boivent, d'autres qui se droguent : moi je tape dans des trucs. C'est comme ça depuis que je suis tout petit et j'ai pas meilleure explication à te donner. Maintenant si tu pouvais y aller ça m'arrangerait, je suis à poil sous cette serviette."Il se retourna vers le vestiaire et toucha du dos la main sans faire exprès le casier, une vive douleur lui parcouru la main, comme une décharge électrique. Il grimaça de douleur et se rendit compte qu'il avait du sang sur le torse et qu'il avait tâché sa serviette de sang. Le beau Winthrop poussa un long soupir et se dirigea vers le lavabo, il actionna le robinet et passa sa main meurtrie sous l'eau froide, le regard perdu dans le sang mélangé à l'eau qui dégoulinait dans l'évier dans un tourbillon infernal. "Le coach va me tuer quand il va voir ça..." Un bandage soulèverait forcément les questions des autres....
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La jeune italienne n'avait pas pour habitude d'aider son prochain lorsqu'il se trouvait dans le besoin pour être franche. À vrai dire, elle s'en contrefichait tant que ça ne la concernait pas de près ou de loin, en toute honnêteté. Mais cette fois c'était différent pour une raison ou une autre. Bien qu'elle ne le connaissait pas plus que ça, n'étant que de simples connaissances, elle se sentait interpellée par ce qu'il était en train de vivre. C'est d'une certaine manière qu'elle se reconnaissait en lui plus que de raison. Alors pour une rare fois dans son existence, elle voulait venir en aide à Elijah, même si lui ne semblait pas ouvert à la laisser faire. Elle lâchait un soupir d'exaspération face à son attitude aussi fermé qu'une huitre. T'as raison, tu n'as pas besoin d'aide, c'est tout à fait normal de péter un câble et de se blesser comme tu l'as fait. Son ton était ironique à souhait, son regard plus dur, croisant les bras sous sa poitrine. S'il voulait jouer au coq alors ils pouvaient être deux à jouer. Elle n'avait pas peur de lui, de lui faire perdre patience, parce qu'elle avait été confronté à pire dans la vie. Bien pire que tout ce qu'il pouvait imaginer. Sa vie n'avait rien d'un conte de fées, bien au contraire, ressemblant plutôt à un veritable film d'horreur. Elle s'était forgée un caractère inébranlable en conséquence alors plus rien ne l'affectait ou presque. Alors il pouvait se montrer aussi sec qu'il le voulait avec elle, faire et dire ce qu'il désirait, mais au final ça ne changerait absolument rien étant donné que ça ne la touchait pas. Patrizia ne baisserait pas les bras pour autant. Fais-moi pas croire que c'est la première fois que t'es presque à poil devant une femme alors ce n'est pas la peine de faire ton pudique. Un petit sourire amusé ornait ses lèvres, alors qu'elle le regardait de haut en bas, histoire de le mettre un peu plus mal à l'aise. Profitant de ce moment pour constater à quel point il était en forme. Il fallait avouer qu'il avait un beau corps, une belle gueule, mais une attitude laissant à desirer. Elle le regardait faire lorsqu'il se dirigeait vers le lavabo pour nettoyer ses plaies avant de se morfondre sur son sort. Patrizia en profitait pour remettre les bancs en place histoire de mettre un peu d'ordre dans ce bordel. Puis elle se dirigeait vers sa propre case, ressortant une trousse de toilette, avant de se poster à côté d'Elijah. La jeune italienne en profitait pour fermer le robinet avant d'entraîner le jeune étudiant par le bras vers un banc sur lequel elle l'invitait fortement à s'assoir. Prenant place à ses côtés, elle sortait de sa trousse un désinfectant, puis qu'elle était toujours bien équipée. Elle n'attendait pas son approbation pour imbiber une compresse d'antiseptique avant de prendre sa main pour nettoyer ses blessures.  Dis-moi si je suis dans l'erreur, mais t'es habitué, n'est-ce-pas ? De ne jamais confronter les problèmes parce que c'est plus facile de tout garder pour soit parce que tu n'es qu'un lâche. Patrizia insistait sur le dernier mot, sans pour autant le regarder droit dans les yeux, alors qu'elle était concentrée sur sa tâche. Elle cherchait simplement à le provoquer afin d'obtenir une quelconque réaction de sa part qu'elle soit bonne ou mauvaise.
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On ne connaît jamais vraiment les gens, n'est-ce pas ? On les croise en soirée ou au détour d'un couloir, on discute un peu, parfois on va jusqu’à partager un café ou un film. Un anniversaire ou un bal de fin d’année. On se raconte des banalités, on délire sur une vidéo Facebook puis on parle du dernier ragot de couloir. On parle de tout sauf de l’essentiel parce que l’essentiel fait mal, l’essentiel fait surgir la noirceur des gens et les obligent à mettre au grand jour leurs plus grandes faiblesses. Personne n’avait envie de se livrer à cet exercice avec des inconnus. Et c'est parce que les gens sont plus habitués à se répandre en conversations superficielles qu'ils passent souvent les uns à côté des autres. C’est plus facile de parler d’Ashley la fille facile du cours de bio que des blessures qui nous empêchent de dormir le soir ou de ce qui nous provoque des cauchemars. “T’embêtes pas à remettre le banc, je vais le faire…” Toutes ces choses que l’humain enfouit au fond de soi est pourtant vouée à sortir d’une manière ou d’une autre, peu importe sa finalité. Si on était capable de s’asseoir sur un banc et de tout déballer, ça serait quand même plus facile n’est-ce pas ? Si tout était aussi facile, Elijah ne serait pas au dessus de cet évier en train de nettoyer sa plaie, grommelant et pestant contre le coach et sa main endolorie. Alors qu’il s’apprêtait à couper l’eau et retourner à son vestiaire pour se changer, Patrizia lui coupa l’herbe sous le pieds et l’obligea à s’asseoir à ses côtés, il se demanda ce qui était en train de se passer. Il se demanda ce qu’elle allait faire, peut-être l’obliger à parler encore ? Ou le draguer ? Il n’aurait pas beaucoup de mal à se laisser faire si il s’agissait de la dernière option.
Elijah cessa donc de résister et laissa Patrizia prendre soin de lui, sauf que visiblement elle le soignait pour mieux le heurter. Les mots qui sortirent de la bouche de la jeune femme provoqua une réaction de crispation intense de la part du jeune sportif. Il tenta de se dérober mais Patrizia tenait sa main fermement. Il ne s’attendait pas à ce qu’un petite bout de femme comme elle ait autant de force. “Tu joues à quoi là ?” Elijah était complètement déboussolé. “Tu, tu… Tu me connais pas.” bégaya t-il, son cerveau avait du mal à faire sortir les mots dans le bon ordre car un tourbillon d’émotions le prenaient de nouveau en otage. “J’traverse une phase compliquée. J’ai perdu mon père il y a quelques mois et y a des trucs que j’ai pas eu le temps de dire, beaucoup de rancoeur, des trucs que j’ai pas pardonné. C’est un truc que je dois gérer seul et parfois ça me frustre.” Il ne mentait pas tout à fait, c’était plus ou moins ce qu’il ressentait depuis quelques temps et c’est l’explication qu’il donnait à ses crises de colères rapprochées. Il s’était calmé maintenant, la fatigue avait pris le dessus et il s’affaissa un peu, regardant les jolies mains de Patrizia bander sa main droite. Un silence s’installa alors et il en profita pour admirer Patrizia à la dérobée pendant qu’elle ne le regardait pas. Elle n’avait pas tort lorsqu’elle disait que ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait à moitié nu devant une fille mais c’est vrai que cela remontait à un petit bout de temps. “T’es une nana spéciale, hein ?”
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[size=32]feat elijah and patrizia[/size]
Patrizia savait que le meilleur moyen pour obtenir des explications c'était de frapper là où ça faisait le plus mal pour le pousser à parler sans qu'il en ait conscience. Elijah réagissait d'ailleurs comme elle s'y attendait, désirant au départ fuir, au lieu de vouloir la confronter comme il se doit. L'italienne plantait son regard émeraude dans le sien alors qu'elle l'écoutait décortiquer sur le pourquoi du comment de cet épisode de colère. Pour avoir perdu son frère quelques années plus tôt, Patrizia savait très bien ce qu'il pouvait ressentir, bien qu'elle avait une bonne relation avec son frère à l'inverse du sportif. Elijah ne semblait pas avoir eu une bonne entente avec son père de son vivant. Alors elle pouvait imaginer sa souffrance un tant soit peu, considérant que ce n'était pas facile de laisser des non-dits derrière soit, sans possibilité de pouvoir déballer son sac et contraint à porter ce fardeau. Elle le savait puisqu'il y avait tellement de choses qu'elle aurait aimé pouvoir dire à son propre frère. Je suis désolée pour ton père, sincèrement, mais il est mort Elijah et rien au monde ne changera ça. Il ne reviendra pas pour te laisser l'opportunité de dire toutes ces choses que tu as été incapable de dire ou qu'il a été incapable d'entendre. Alors tu peux te torturer autant que tu veux, péter un câble autant de fois que tu le voudras, mais toi comme moi savons que ça ne résout absolument rien. Car tu ne te sens pas mieux, pas vrai ? Patrizia terminait de bander sa main droite, laissant ses paroles en suspens, dans le seul but de le faire cogiter. Elle finissait par poser son regard sur lui alors que sa dernière phrase avait le don de lui décrocher un large sourire. Disons que je n'aime pas faire dans la banalité. L'italienne n'était pas comme toutes ses femmes, loin d'être une écervelée superficielle, sa force de caractère la rendait bien plus singulière. Patrizia essuyait les dernières traces de son épisode de colère sur son torse en passant une petite serviette pour essuyer le sang. Puis une fois qu'elle avait terminé, elle le regardait satisfaite, l'espace de quelques secondes. Contemplant du regard l'étudiant qu'elle avait en face d'elle. Puis elle se dirigeait vers sa case, pour prendre sa serviette, du shampoing ainsi que du savon, alors qu'elle avait en tête de prendre une douche. Étant donné qu'elle ne supportait pas l'odeur du chlore lui collant à la peau. Bon, allez habille-toi pendant que je vais prendre une douche et après on va aller manger un truc parce que j'ai un creux et c'est non-négociable. Sur ces mots, elle se dirigeait vers les douches, sans attendre. Elle ne lui laissait pas vraiment le choix. Le fait est qu'elle n'avait pas encore terminé avec lui, bien au contraire, elle ne faisait que commencer. Pour son plus grand malheur ou pas. Si tu pars pendant que je suis sous la douche, t'es un homme mort Humphries au sens littéral. Un dernier avertissement avant d'ouvrir le robinet, après qu'elle ait déposé sa serviette à l'entrée de la douche et enlevé son maillot de bain, elle s'immisçait sous le jet d'eau chaude. Seul un muret séparait les douches des vestiaires et pour autant ça ne l'intimidait pas plus que ça. Après tout tant qu'il restait du côté des vestiaires, il ne pouvait pas voir qu'elle était nue, alors ça importait peu n'est-ce-pas ?
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Les mots de Patrizia raisonnèrent dans la tête du beau brun. Oui, son père était mort et il n'y avait rien de plus à faire ni à dire, Elijah ne voulait pas y penser et ne voulait pas qu'on y pense à sa place. Maintenant que l'émotion était passée, Elijah se sentait plus apaisé. Il se concentrait sur les gestes de Patrizia qui s'occupait de soigner sa main. Ses mains délicates bandaient le bandage avec fermeté et Eli ne put s'empêcher d'afficher une grimace de douleur lorsque la jeune femme fit le noeud, achevant de compresser la main du bel asiatique. Le jeune homme était un peu sonné à présent, il ne savait pas si c'était la chute d'adrénaline du à sa crise où l'intervention inattendue de la belle italienne. Elijah avait toujours été doué pour être le bon pote protecteur et rassurant des nanas d'Harvard et à part Amélia peu de personnes le grillaient en plein moment de faiblesse. C'était indéniable, ça lui faisait quelque chose et en croisant le regard de Patrizia tandis qu'elle se levait pour aller prendre une douche il sut qu'elle aussi n'était pas indifférente à la situation. Elle lui ordonna alors de rester là pendant qu'elle s'échappait prendre une douche et Eli resta là comme un grand con assis sur le banc, suivant du regard la silhouette parfaite de l'italienne se faufiler dans la douche. Dans un autre contexte il l'aurait bien suivi mais là il n'était clairement pas en situation de force alors au lieu de ça il entreprit de se changer lui aussi. Il enfila un jogging en coton gris confortable ainsi qu'un tshirt noir. Une paire de Nike et il était prêt. Il réajusta la place du banc qu'il avait basculé quelques minutes auparavant et attendit en silence que la jolie Patrizia refasse surface devant lui. Il repensa un moment à ce qu'il venait de se passer, contemplant sa main bandée. Il repensa au moment où elle avait essuyé son torse, complètement désintéressée. Il avait beaucoup de mal à cerner son personnage mais sa proposition d'aller manger un bout était peut-être l'occasion d'en savoir plus.
Le temps passait et Patrizia n'était toujours pas sortie de la douche. Elijah regarda son portable dans son sac puis se dirigea lentement vers les douches sur la pointe des pieds, pour ne pas surprendre Patrizia. C'était clairement pas le moment qu'elle le grille et le prenne pour un gros pervers. Il risqua un coup d'oeil. Il ne voyait pas grand chose à cause de la vapeur de la douche.. Ses courbes laissaient peu de place à l'imagination et Elijah se senti un peu honteux de violer l'intimité de cette nana en quelque sorte. Il tourna les talons discrètement, réalisant à quel point il n'était pas ok de jouer les voyeurs de cette manière. Il sorti dans le couloir et attendit appuyé contre le mur. Patrizia fit irruption quelques minutes après. Elle était encore plus jolie habillée,
Elijah ne savait même pas ça possible. Il secoua la tête pour se remettre les idées en place.
Il délirait complètement à croire que son cerveau ne fonctionnait plus correctement. "C'est moi qui t'invite, j'connais un food truck pas loin, on a qu'à se prendre une salade et manger dans l'herbe, t'en penses quoi ?"
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