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↔Woke up on the wrong side of reality ↔
► Feat Noora&Abel
• Des fois je me demande pourquoi je suis venu au monde, pourquoi tout est si mal foutu. J'suis loin d'être un humanitaire qui va aimer aider les autres, putain j'en ai rien à foutre, j'pense à ma gueule car personne ne le fera pour moi, et ensuite j'avise, mais par moment, j'ai l'impression d'avoir un deuxième trou du cul qui se forme quand je vois toutes les conneries que l'humain peut faire. A quel moment tout est partie en couille ? A quel moment dans notre putain de vie on a choisi la facilité ? A quel moment le genre humain a décidé de se comporter comme un animal, est-ce que vous avez oublié qu'on est rien et qu'un jour, on va tous disparaitre, retourner à la terre ? J'me pose une multitude de questions auxquelles je n'aurais jamais de réponse, j'ai vécu tellement de choses que j'ai l'impression d'être mort plusieurs fois et de refaire les mêmes erreurs, comme si ma vie n'était qu'un cercle vicieux duquel je ne pourrais m'échapper, un perpétuel dernier effort avant de me laisser chuter. Alors c'est ça ? C'est ça ma vie ? Penser, essayer d'arranger les choses, puis me laisser aller ? C'est ça mon ambition ? Est-ce qu'au moins, j'ai un but dans la vie à part tout foiré et tout rater ? Parfois, j'ai l'impression d'être un intrus, j'me dis que ma vie aurait peut-être été différente si j'étais resté au Brésil dans mes conneries, que peut-être j'aurais continué d'avancer sur le mauvais chemin, mais au moins, j'aurais eu un but, ici, j'avance, je chute, je me relève puis je recommence ce rituel. Putain. Je secoue la tête pour me sortir de mes pensées, je devrais commencer à en avoir rien à foutre, à me laisser aller tout simplement, peu importe le nombre de chute, peu importe le nombre d'erreur, tant que j'avance et que je fais ce qu'il me plaît, ça devrait me contenter, non ? J'sais pas, merde j'en sais rien, j'ai beau être à Harvard, j'ai jamais été doué pour les devinettes et les questions existentielles. Alors je me lève, j'attrape un joins posé sur ma table de chevet, et j'vais en direction de la chambre de Noora, je ne frappe pas, j'm'en fou si elle est avec un mec ou autre, au pire je ferais demi tour, et j'me laisse tomber sur son lit en soupirant. "Si t'as du feu, j'ai de quoi fumer." De travers sur son lit, j'ai les jambes dans le vide, le corps au pied de son lit, et la tête en bas, dans le vide, laissant le sang remonter jusqu'à mon cerveau, je lui montre mon joins. Allez, sort du feu. •
Fiche de réponse créée pour ILH ®
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