One Night & One More Time ▴ Kurt & Riya

thanks for the memories

C'est fini Riya, tu ne fais plus ça. Plus jamais. T'as compris?

Je me regarde dans le miroir de la salle de repos, là où des étudiants, malgré qu'ils soient majoritairement tous dans la vingtaine, se retrouvent quand même à simuler des mots de ventre pour manquer des examens. Il arrive des moments où je donne mon nom pour venir tendre un coup de main aux employés du centre de santé ; surtout pour faire des séances de tests de dépistage - dieu sait que ces chauds lapins en ont besoin - et pour être capable de prescrire des méthodes de contraception.

Comme d'habitude, ça a été un feu roulant aujourd'hui. J'ai pas pu arrêter trente secondes, même pas pour dîner. Et ne pas dîner me rend marabout.

Je me tourne vers la salle. En tout, six lits... plutôt lits de camp plus ou moins en ordre, se tassent dans les coins du dortoir, avec une table d'examen entourée d'un drap - pour une intimité totalement sonorisée.

Il n'y a plus grand monde dans les locaux, que quelques infirmières qui terminent leurs rapports de la journée et des élèves ne sachant pas trop où se mettre - on est quand même mercredi soir, ce ne sont pas les fêtes qui abondent, ainsi les élèves errent comme des âmes en peine. Je lance un petit sourire au miroir, riant intérieurement de mon petit gag.

ah. ça oui. tu es une vraie petite farceuse.

Je pense déjà à la barre de chocolat dans mon sac, que je vais manger pratiquement d'un coup avant de me mettre en marche vers mon auto, juste pour pouvoir me mettre en route vers un fast-food, n'importe lequel, et me prendre quelque chose avec des frites. Et une crème glacée. Retourner chez moi et regarder le nouvel épisode de Grey bien tranquille. Mais il y a un petit côté de moi, quelque part au fond de mon ventre, qui voit cette soirée comme pas tout-à-fait celle qui ferait le plus mon affaire.

En me tournant,je prends ma veste sur le dossier d'une chaise et fait volte-face vers la porte avant de lever les yeux.

Qui croisent les siens. Total Lockdown.

Une autre que moi vous racontrait une foutaise par rapport à la couleur de ses yeux, le charme de sa mâcheoire, la stature imposante de ses épaules...

Personnellement, j'ai vu une étincelle, une volonté, une envie dans le fond de ses yeux...

Maintenant, c'est clair ce que mon ventre voulait faire de sa soirée

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

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One Night & One More Time
Riya && Kurt

Dans l'encadrement d'la porte, j'la regarde. Un sourire espiègle vissé sur mes lèvres. J'me moque pas d'elle, j'attends juste qu'elle remarque ma présence, mais pour l'heure, ça semble pas être le cas. Concentré sur tout autre chose, elle regarde l'ensemble des personnes encore présente ? J'sais pas trop, je la regarde, cherchant à analysé un peu son attitude, pour tenter de comprendre ce qu'elle peut bien penser... Puis elle se tourne vers moi en attrapant sa veste et elle se fige. Mon sourire s'agrandit un peu plus sur mes lèvres en croisant son regard. Elle m'amuse pour le cou a resté figée comme ça. Je m'approche alors d'elle en quelque enjambées. "Tout vas bien madame ?" Quoi ? ici on doit bien jouer le rôle de l'élève et de la prof non ? Et vu son attitude assez figée là, elle peut avoir l'air d'aller mal non ? Cela serait assez drôle dans un sens, d'inverser les rôles que ça soit moi l'élève qui prenne soin du docteur qu'elle est. M'enfin, je prétends aucunement à cela quand même, c'est juste une idée assez drôle. Portant ma main vers son front, ignorant le peu de personnes qui restent autour de nous. "Vous êtes fiévreuses non ?" Je pose doucement mes doigts sur son front, esquissant par la même occasion une légère caresse. Je laisse mon regard se perdre dans le sien, restant alors silencieux attendant sa réponse ou n'importe qu'elle autre réaction de sa part. Allait-elle me repousser et m'envoyer bouler ou bien pour finir comme toute les autres fois, mais là, elle me parait quand même fatiguée alors je sais pas trop. J'me questionne pas quand à savoir ce qu'elle a pu faire de la journée ou même ce qu'elle peut avoir de prévu après et j'm'en fous un peu. Là, c'est juste l'instant présent qui compte.

hj : désolé j'ai fini par te répondre de la merde en boite aussi :/
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thanks for the memories

Et le petit a l'audace de s'approcher. Avec moi qui a l'air d'une déterrée, qui doit être aussi sexuelle qu'une citrouille sur le porche en mi-novembre. Il sait très bien ce que je pense, comment je vais. à quel point les scènes roulent à une vitesse folle dans ma tête. dans quelles directions vont mes pensées. il le sait au fond de lui, même s'il ne le sait pas.

Non mais, ça se sent ces trucs là. Merde.

Mais je reste figée.

Parce qu'il y a quelques âmes autour de nous encore. Et parce qu'on est à la clinique, donc en terrai connu. Personne pour me prendre pour une élève ici.

Et il touche ma joue, et l'air envahi mes poumons tout d'un coup, un frisson parcourt ma colonne vertébrale et je penche imperceptiblement la tête vers sa main. Mes yeux doivent être complètement déconnectés, comme si je venais de me faire lobotomiser.

"Vous êtes fiévreuses non ?"

Je laisse aller un petit rire assez bête avant de secouer ma tête, ma toque coulant un peu plus sur ma tête, au point de se défaire, quelques cheveux en tombent, je recule. Avant qu'il ne se décide à retirer des cheveux de mon visage. Là, je fondrais.

Mais attendez, j'ai pas pris un sprint jusqu'au fond de la salle, juste pris un petit pas de recul. Quand même. Rien pour signaler aux alentours qu'il y a quelque chose qui se passe.

"Oh... oui, peut-être. Je sentais justement que je couvrais quelque chose."

Tout ce que tu couvre en ce moment, c'est un plan cul chérie,

"Peut-être que... Je... je devrais très probablement m'étendre un petit moment.
"

Je retire moi-même, comme une grande fille, les cheveux de mon visage. Eh merde, je me suis donnée moi-même, comme une grande fille, un frisson. Et maintenant, je frétille, l'air un peu ridicule et qui a perdu tous es sens. Ça me donne un coup de fouet, et je reprend mes esprits. Mes mains s’aplatissent dans l'air, puis mes poings se ferment en même temps que mes yeux. Puis je les ouvrent.

"Laissez-moi juste fermer la porte, je ne veux pas que quelqu'un croît que nous sommes encore ouverts."

Ouvert à quoi, là est plus la question.

Je me retourne, m'appuie contre la porte, refond mes yeux dans les siens. Les murs sont en papier, je ne peux pas lui sauter dessus comme un tigre. La secrétaire entendrait probablement. Et elle pense déjà que je suis une délabrée sexuelle parce que j'offre des condoms aux élèves.

Demande-toi ce qu'elle penserait de toi maintenant que tu offre ça à des élèves.

Sans le quitter des yeux, je détache mes cheveux, et masse tout doucement le fond de ma tête. Je me dirige vers l'un des lits de camps et m'y assied avant de m'étendre sur le côté, avec assez d'espace pour un autre être humain - oups - dans la pose la plus sexy qu'on peut avoir sur un lit de camp.

"Je ne sais pas trop ce que ca peut être... Une idée? "

Et maintenant tu joues les candides. Sérieusement?

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

HJ : C'est pas si mal, c'est jamais parfait les débuts de RP. Ça te convient comme réponse?

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One Night & One More Time
Riya && Kurt

Quand ma main se pose sur sa joue, elle montre son intérêt, aussi doucement que possible, en cherchant d'avantage de contact entre sa joue et ma main. Je la regarde alors, esquissant une légère caresse sur sa peau alors que je la questionne, sur un sujet que l'on sait faux tout les deux, mais c'est un petit jeu pour moi à cet instant et probablement pour elle aussi. Je retire ma main quand elle remue sa tête pour me répondre en silence. Je ne cesse de la regarder. Ses traits marqués par la fatigue, elle a du avoir une journée assez longue et je compte la lui prolonger, je suis un peu sadique sur le coup non ? Non, je pense à son bien, peut-être pas dans son entièreté, mais son bien quand même.

Elle remet maintenant une mèche en place et je ne perds pas une miette de ses gestes. La détaillant peut-être un peu trop pour tenter d'en apprendre un peu plus sur elle. Je ris quand elle prend la parole, faussement malade. Elle entre dans le jeu ? J'apprécie un peu malgré tout. Cela risque de devenir amusant et divertissant pour elle comme pour moi. Je la laisse fermer la porte, faire le choix de nous isoler pour confirmer la suite des choses. On sait tout les deux ce qu'il va se passer ensuite, comme trop souvent entre nous. On dit que l'amour n'a pas d'âge, mais là, entre nous, c'est le sexe qui n'en a pas.

Soutenant son regard quand elle me fait à nouveau face, je reste silencieux pour le moment, attendant de voir comment elle va gérer la suite et elle va se coucher sur le lit de camp. Je ne peux réprimer un petit rire devant sa pose, plus que chelou. "Penses-tu réellement que ça sera confortable ?" Je n'ai jamais été fan des lits de camps, peut-être est-ce du à ma condition d'héritier, puis, en même temps, c'est pas le truc le plus confortable qui existe. Je préfère clairement les matelas pneumatique que ça. Je m'approche cependant d'elle et du lit, retirant ma veste. "Sinon, pour le diagnostique, je dirais probablement qu'il s'agit d'un manque de plaisir charnel." Soufflais-je en m'allongeant à côté d'elle et happant rapidement ses lèvres pour un baiser.

© BLACK PUMPKIN

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