only you and me (romechiel)

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FEAT romechiel"

La fin du bal sonna, les awards et les razzies étaient tombés plus le discours de fin d'année du Doyen. Tout le monde applaudissait puis certains commençaient déjà à quitter les lieux. Il était tard, j'étais en bonne compagnie, je ne vais pas rester ici comme tous ces mâles qui partent à la chasse de leur dernière chance en espérant ramener une gazelle pour cette nuit. Moi j'ai déjà la mienne, depuis quelques heures. D'ailleurs, je l'ai laissée une heure avant et ça me semblait trop long. J'avais déjà envie de la revoir. En chemin, j'ai croisé Nina, je lui ai dit que je ne rentrerai pas ce soir, rien de plus. Je lui ai déposé un bisou sur sa joue et elle est partie bredouille. Quand elle me regarde j'ai l'impression d'être le pire enfoiré du monde. Cela me faisait un peu mal au coeur qu'elle ait ce comportement avec moi. A croire qu'elle était de bonne humeur que quand je ne voyais pas de fille. Je soufflais puis je cherchais après mon téléphone pour joindre Romy. J'ai réussi à la retrouver près de l'entrée, en train de sagement m'attendre. Je sais que ce soir mon cerveau sera sur off car je serai juste là pour elle. On a beau se connaître depuis un moment déjà, j'ai jamais été chez elle. C'était tout près, puisqu'elle habitait Cambridge. Un appartement assez cool, c'est pas du grand luxe mais ça le fait. Je ne fais pas trop attention en fait. Je suis juste la brune dans sa chambre. Je souriais amusé en faisant le tour de la pièce, en touchant quelques trucs, curieux comme jamais. « Pourquoi j'ai jamais vu ta chambre avant ? » elle pouvait me retourner la question.  « Tu vas me faire dormir sur le tapis ou tu partages ? » lançai-je en sautant dans son lit, le sourire jusqu'aux oreilles. Je me mettais sur le côté, appuyant ma tête dans le creux de ma main, toujours en train de la regarder avec cet air malicieux. Elle se tenait droite devant moi, toujours habillée de sa robe. Moi, j'ai bazardé ma veste dès que je suis rentré ici. Je me léchais le bout des lèvres puis je me rapprochais d'elle, près du bord de son lit. « Viens, je vais t'aider à la retirer. » lui proposai-je en constatant qu'elle n'arriverait pas à la retirer toute seule. Et puis, elle ne va toute même pas dormir comme ça. Voyons ! Un peu de confort tout de même.

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CODES © LITTLE WOLF.

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Enfin la fin du bal. Je ne vais pas le cacher, je suis tout de même assez contente que ça soit terminé. J'ai passé une excellente soirée, pleine en rebondissements, mais toutes les bonnes choses ont une fin, et c'est maintenant. Un peu avant que tout le monde ne quitte les lieux, j'ai envoyé un message à Ezéchiel pour lui dire que je voulais rentrer et savoir où est-ce qu'il voulait qu'on se retrouve. On s'était séparés, le temps de profiter chacun de nos amis respectifs, et puisqu'il m'avait dit vouloir dormir chez moi ce soir, il valait mieux qu'on se rejoigne avant d'être totalement perdus dans la foule d'étudiants qui rentrent également chez eux. Sur le chemin jusqu'à chez moi, je n'ai pas pu résister et ai enlevé mes chaussures, préférant marcher pieds nus qu'une minute de plus avec ces talons. Franchement, c'est pas fait pour moi. J'ai toujours préféré les baskets aux petite chaussures féminines à la noix. Plus simple pour partir en courant en cas de situation compliquée. Préférer le confortable à l'élégant, m'imaginer dans toutes sortes d'histoires compliquées, c'est tout moi. Et ça, Ezéchiel l'a rapidement compris et apprécié, comme il me l'a fait remarqué pendant le bal. Il me préfère certainement avec mon crayon noir sur les yeux qu'avec un rouge à lèvres Dior. On finit par arriver chez moi et après avoir vérifié que Milo n'était pas dans le chemin, j'ai guidé Ezéchiel jusqu'à ma chambre, dans un coin de laquelle je balance sans précaution ces chaussures de l'enfer. « Seuls les privilégiés ont le droit de voir ma chambre. » que je réponds à Ezéchiel en lui lançant un regard malicieux. C'est totalement vrai. Je n'aime pas trop inviter n'importe qui chez moi. C'est mon coin personnel, mon jardin privé si on veut. Puis il y a Milo. J'allais pas faire un défilé d'individus sur les yeux de mon pauvre colocataire. « Huum, tu me fais hésiter maintenant. Je veux bien partager, à condition que tu ne prennes pas toute la place. » ouais parce que sinon, un coup de pied au derrière et c'est par terre. Déjà que mon lit est pas bien grand, d'autant plus qu'il semble avoir déjà définit son territoire en se laissant tomber dessus. Cela me rassure de voir que notre relation n'a pas totalement changé. Qu'on peut encore se charrier, agir naturellement, tout simplement. On fait à notre sauce. Je passe mes bras par dessus ma tête, cherchant à accéder à la fermeture éclair de ma robe, puis essaye par en dessus, mais impossible de l'attraper. Voilà pourquoi les robes c'est pas trop mon truc. Trois heures à mettre, trois heures à enlever. Autant y aller à coups de ciseaux. C'est pas comme si elle m'avait coûté quoi que ce soit, je l'ai piquée. Et c'est pas comme si je comptais la remettre de si tôt. Je vois qu'il se rapproche du bord du lit et sa proposition m'arrache un soupire de soulagement. J'ai cru qu'il ne me proposerait jamais. Je me rapproche alors de lui et me tourne afin qu'il puisse atteindre la fermeture éclair de ma robe. Son souffle chaud dans mon dos et ses doigts frais sur ma peau me provoquent des frissons. J'ai l'impression d'avoir des papillons dans le ventre, et je ne sais pas si c'est parce que je suis trop nerveuse, ou au contraire trop sûre de moi. Ezéchiel est loin d'être un inconnu, pourtant il n'est jamais venu dans ma chambre, ou ne m'a aider à retirer ma robe. Nous deux, c'est un mélange entre l'évidence et un préambule.

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Si j'avais su que je serai ici ce soir, et pas chez moi dans mon lit bêtement, je pense que j'aurai eu dû mal à l'imaginer. Pourtant c'est vrai, je suis bien là, étendu dans le lit de Romy, en train de lui faire la causette. C'est vrai que son lit n'est pas très grand mais je sus sûr qu'il y a moyen de se mettre à deux. Et puis, je suis peut-être musclé mais je suis pas si grand non plus. Je dois même pas atteindre le mètre 80 je crois. Je ne sais plus, il faudrait que je me mesure un jour, j'évite toujours depuis que j'ai compris que je ne grandirai plus. Ah mes complexes, et oui, même les hommes en ont, vous croyez quoi vous les femmes ? Je trouve sa chambre assez charmante, assez Romy quoi, je ne vois qu'elle pour vivre ici. J'hausse un sourcil lorsqu'elle me donne sa réponse. « Ouais et bien, maintenant ça sera juste moi sinon ça va chauffer. » dis-je du tac au tac, petit air sérieux sur le visage, histoire d'annoncer la couleur. Le mec macho ça me connait, mais je suis pas là pour mettre ma première copine mal à l'aise donc je lui fais un sourire rassurant et je rigole. Je remarquais ensuite qu'elle galérait à retirer sa robe. Je lui propose mon aide et elle accepta sans broncher. « Si tu le fais exprès juste pour que je te déshabille, c'est très futé. » mes doigts tremblaient au début, un peu tendu, puis je me concentrai et j'arrivai à retirer sa robe. Je regarde son dos dénudé et je glisse mon index et mon majeur le long de sa colonne vertébrale. Je ne dis rien, elle non plus. C'est comme si on se découvrait. Jamais j'avais senti la douceur de sa peau. J'hésite à faire descendre sa robe et pour finir, elle glissa d'elle-même jusqu'au sol. Je me lève alors, Romy toujours dos à moi et je détache ses cheveux. Ils ondulent et glissent sur son épaule. J'enroule mes bras autour de sa taille et je pose mes mains sur son ventre. Je suis heureux de la serrer comme ça contre moi, son petit corps dénudé. « Moi aussi j'arrive pas à retirer ma robe. » lui soufflai-je au creux de son oreille en pressant mes doigts sur son épiderme. C'est ambiance est très différente, excitante à la fois mais surtout intrigante. Jamais je me suis montré autant tactile avec une femme. Mais avec Romy c'est comme ça, j'ai envie de toucher chaque parcelle de sa peau, n'en laisser aucune.

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Je souris à la remarque d'Ezéchiel. A partir de maintenant, c'est lui et rien que lui. Le genre d'engagement qui m'a toujours effrayée pour être honnête. Certainement car je me suis toujours considérée comme incapable d'être fidèle à quelqu'un. Incapable de résister à mes pulsions, de penser à autre chose qu'à moi-même. Je suis égoïste, c'est un fait et quand je fréquente des gens, cela a tendance à se décupler. Forcément, quand je suis seule à l'autre bout de la planète, c'est pas quelque chose qui va me sauter aux yeux. Pourtant, en présence d'Ezéchiel, je me trouve moins terrible. Sûrement car il me rend meilleure, car il me met en confiance et que je n'ai pas besoin d'user de stratagèmes pour me protéger. Avec lui, je n'ai pas peur, je suis simplement bien et c'est ce qui compte. Alors oui, cette fois je ne me fais pas trop de soucis quand à ma fidélité. J'ai pas envie que quelqu'un d'autre se trouve dans ce lit, à la place d'Ezéchiel. Il est là où je veux qu'il soit et c'est parfait. Son côté macho ne me dérange pas, au contraire. C'est flatteur de savoir qu'il me veut rien que pour lui. Moi dont l'existence a été définie par le rejet. A sa demande, je me rapproche de lui pour qu'il m'aide à enlever ma robe. J'en pouvais plus d'être dans cette tenue à la noix, j'avais clairement l'impression de porter un déguisement ridicule. Comme si j'étais en train d'étouffer, j'ai l'impression de manquer d'air. A moins que ça ne soit la proximité d'Ezéchiel qui me fasse perdre mes moyens. « J'avoue, ça fait des heures que j'attends que tu me l'enlèves. » je réponds sur le même ton que lui. Si je dois être franche, depuis l'instant où j'ai enfilé la robe, j'ai secrètement espéré que ça soit Ezéchiel qui la retire. C'est vrai, je ne suis pas allée au bal en toute innocence. J'étais nerveuse et je le suis d'ailleurs toujours. Le souffle court, je suis attentive à ses doigts qui descendent le long de mon dos au même rythme que le tissu de la robe qui finit par s'écraser au sol. Les yeux clos, je reste à moitié nue devant lui, comme en suspens. Je le sens qui se redresse derrière moi et qui vient libérer ma chevelure, cascadant sur mes épaules. Ses bras viennent s'enrouler autour de moi et je penche ma tête sur le côté, mon oreille en contact avec ses lèvres. Cette proximité avec lui me déstabilise. C'est nouveau, c'est excitant. Nouveau sourire sur mon visage alors qu'il me dit qu'il n'arrive pas à retirer sa robe. Je me retourne, toujours dans ses bras, mon visage à quelques centimètres du sien. « Je vais t'aider alors. » je dis, glissant mes mains le long de son torse pour atteindre le col de sa chemise, que je commence à déboutonner. Je prends mon temps tandis que je découvre chaque parcelle de sa peau sous mes yeux. Le bout de mon nez contre le sien, je laisse mes lèvres frôler les siennes, sans pour autant jamais l'embrasser vraiment. Mon désir grandissant, j'ai le souffle de plus en plus irrégulier et les battements de mon coeur résonne dans chacun de mes membres. Quand j'arrive enfin au dernier bouton, je l'aide à retirer complètement sa chemise et viens déposer quelques baisers brûlants sur ses épaules.

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J'ai le coeur qui bat vite. C'est pas comme si je déshabillais n'importe qui. C'est Romy. Jamais avant je me serais permis de faire ça. Quand on était potes, avec l’ambiguïté bien-sûr, il me serait jamais venu à l'idée de lui proposer de retirer sa robe. Ou juste pour rigoler peut-être, moi et mon humour bien particulier. C'est différent. J'ai envie de prendre le temps de la découvrir, de toucher sa peau comme je le veux. Je ne la déshabille pas juste par le plaisir de passer la nuit avec elle. Je la découvre, celle qui est mienne dorénavant. J'ai même peur de mal faire les choses, de faire quelque chose qui ne lui plait pas. Ses pensées me concernant sont devenues importantes. Avec douceur, je descendis sa belle robe. Je la libérais de cette torture. Perso, j'ai jamais porté de robe et de talons et je remercie le ciel de m'avoir donné des bijoux de famille pour éviter ça. Je souriais en coin quand elle me confia qu'elle attendait depuis un moment que je la retire. Quelle coquine ! Je ne dis rien, je soupirais, amusé par sa réponse. Ma main effleura le creux de ses reins et je lui expliquais que moi aussi j'avais besoin d'aide pour me déshabiller. Romy fit volte-face, colla son visage proche du mien, plongea son regard dans le mien, et j'eus le souffle coupé pendant un instant. Je ne sais pas si elle sent mon coeur qui bat vite lorsqu'elle touche mon torse. J'ai l'impression qu'il bat partout. J'en ai presque mal au ventre, je me sens comme angoissé mais totalement pressé de passer ce cap avec elle. On dirait que je fais ma première fois. Mais d'un côté, c'est un peu ça, la première fois avec une fille dont je suis raide dingue. Je contracte mon ventre lorsqu'elle le frôle en terminant les derniers boutons. Mes lèvres bouillonnent à la chaleur des siennes. Je les sens proches, pourtant on ne s'embrasse pas. Elle retire ma chemise et je la laisse faire, toujours mes yeux rivés sur les siens. Impossible de détacher mon regard, je suis comme hypnotisé. Je pose ma main sur sa joue, je l'attire vers moi, et au lieu de l'embrasser, je la fais pivoter et je l'étends sur le lit. Je l'observe d'un petit sourire en coin, je défais ma ceinture et je déboutonne lentement le bouton de mon pantalon noir ainsi que ma braguette. Je crois que j'ai jamais été aussi excité de ma vie ! Bien vite, je me débarrassais de ce vêtement et je grimpais sur Romy, me faufilant entre ses jambes. Je sens son corps contre le mien et je frissonne.« J'ai tellement envie de toi. » soupirai-je près de son visage avant de me mordre la lèvre. Je posais mon index sur son menton et je l'embrassais passionnément. Je dévorais ses lèvres comme si c'était la chose la plus délicieuse que j'ai jamais goûtée. Je me colle tout contre elle, je l'enveloppe de mes bras, mes muscles. Je presse mes doigts sur ses côtes. Je dévie mes lèvres sur sa gorge, sa clavicule. Ma respiration devient plus forte, mon ventre brûle et mon désir gonfle de plus en plus.

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