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Willbeth - Shall we dance? Or... More?

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SHALL WE DANCE? OR... MORE?


Tout se passe rarement comme on le prévoit. Aujourd’hui était la preuve flagrante de ce dicton. La journée avait débuté sous les meilleurs hospices avec la remise des diplômes. Pour l’occasion, Lisbeth avait déployé des efforts incroyables pour totalement changer d’apparence. Et ce n’était pas pour changer d’identité, cette fois. Elle avait fait appel à une connaissance qui excellait dans le domaine de la coiffure et du maquillage et notre lauréate avait écouté chacun de ses conseils. Bon, pour sa coiffure, elle l’avait laissé discipliner sa chevelure rebelle et le résultat était incroyable : un magnifique chignon retenait ses cheveux de jais, laissant quelques mèches par-ci, par-là s’échapper de cette presqu’œuvre d’art. Son maquillage était discret et relevait les traits naturels de Lisbeth. Son visage était exempt d’imperfection. Quant à son habillement, il était radicalement différent de tout ce qu’elle avait l’habitude de porter. Ce soir, une magnifique robe rouge soulignait ses courbes féminines à la perfection. Comme lors de la remise des diplômes, ce petit bijou dévoilait à la perfection les secrets intimes de sa peau, à savoir ses tatouages. Cette fois, seule une mèche de cheveux dissimulait à peine son dragon qui fixait ceux qui le déshabillait du regard. Si à la remise de leur précieux diplômes Lisbeth avait été en beauté, ce n’était rien comparé à ce soir. Et au début, elle ne s’était pas apprêtée de la sorte pour se rendre au bal, loin de là ! Elle avait simplement décidé de se fondre dans la foule pour rencontrer Tate, un ami pour qui elle avait effectué un travail. Le hasard avait voulu que ce soit ce soir qu’elle achevât la composition de ce dossier compromettant. Après lui avoir remis son bien et lui avoir expliqué qui était derrière le vandalisme de sa voiture, il l’avait convaincue de faire un petit tour par la salle de bal. Elle avait accepté à contrecœur.

Pourquoi n’était-elle pas accompagnée de Maverick ? Tout simplement parce que ce dernier était déjà pris par une amie de longue date. Lisbeth était à des années-lumière d’être jalouse, bien au contraire. Après leur mésaventure à la patinoire, elle préférait le voir prendre du bon temps plutôt que de se morfondre. Et puis, elle l’avait quand même planté à la remise des diplômes après ses paroles déplacées. Elle n’avait pris aucun de ses appels depuis et son téléphone était sous le mode silencieux. Peut-être était-ce l’occasion de prendre du recul, de peser le pour et le contre de leur relation. Après tout, n’avait-il pas risqué sa vie pour sauver la sienne ? Tout ceci ne serait pas arrivé si elle n’avait pas stupidement ouvert son cœur. Maintenant, il était sa faiblesse et elle ne voulait pas de ça. Ils devaient avoir une conversation, mais pas ce soir.

Une fois convaincue, la jeune suédoise s’était rendue au bar et avait fait une rencontre plus qu’impromptue : Clay. Son flic adoré. Non, elle plaisantait, bien entendu ! Elle détestait ce flic qui avait réquisitionné son ordinateur portable quelques mois plus tôt. Et… Elle préférait ne pas penser à ce qui s’était passé au poste. On peut dire qu’il lui en avait fait baver et avait réussi un tour de magie : la faire parler (mais pas trop, quand même). Alors ce soir, elle avait joué avec lui. Il ne l’avait absolument pas reconnue sous les traits de cette magnifique jeune femme. Wasp était bien loin, avec son accoutrement gothique ! Elle souriait rien qu’en y repensant. Mais à présent, elle était seule, son regard perdu dans le vide.

Etrangement, la piste de danse n’était pas bondée et la plupart des convives étaient partis. Ou peut-être étaient-ils dissimulés ailleurs pour Dieu sait quelle activité… Perdue dans ses pensées, Lisbeth revint doucement à la réalité en sentant une présence dans son dos. Au lieu de se retourner et de faire aller ses réflexes de femme méfiante de ces dernières semaines, elle resta impassible. Elle amorça un mouvement pour coincer une mèche de ses cheveux derrière son oreille mais son poignet portant encore les stigmates de sa chute fut doucement arrêté en chemin. Un frisson remonta le long de son échine : elle s’attendait à un geste un peu brusque malgré lui et à une petite décharge de douleur. Mais rien. Son poignet était simplement maintenu par une main assurée. Une main d’homme. Son regard perçant remonta le long de ce bras et elle devina presque à qui il appartenait. William Bloomberg. Qui d’autre était capable d’être à la fois brusque, violent quand il s’agissait de se battre et délicat quand il le fallait ? Ce soir, Lisbeth connaissait la réponse. Son regard s’arrêta seulement quand il capta les yeux magnifiquement bleus de l’homme se tenant en face d’elle. Ainsi donc, il était là. Un petit sourire vraiment sincère se dessina sur ses lèvres rouges.

« Bonsoir… »

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La soirée avait été... Comment dire ? Riche en événement dont je me serai bien passé. A commencer par ce qui s'était passé attablé avec ses étudiants dont le seul objectif de la nuit semblait être de faire en sorte que l'on se souvienne d'eux. Je m'étais ensuite rendu jusqu'à la piste de danse dont je m'étais finalement éloigné pour une raison peu catholique. Peu catholique ? Ha ! Ce que je pouvais être drôle !  Comme si mon travail de l'ombre l'était lui ! Quoiqu'il en soit après tout cela, j'étais aller me désaltérer au bar sans penser à aucun moment que j'aurais le droit à un interrogatoire digne d'un agent du FBI. Tiens ! D'ailleurs, je devrais me renseigner sur les plans de carrière qu'Ashleigh avait en tête. Parce que j'étais certain qu'elle aurait de l'avenir dans ce domaine autrement. Je n'avais pas perdu mon sang froid. Peu était capable d'un tel exploit. Je me souvenais du dernier entrainement que m'avait fait subir Dave. Le dernier, parce qu'à la suite de celui ci, il avait décrété qu'il n'avait plus rien à m'apprendre. Lors de cet exercice, je m'étais retrouvé enfermé sans une sorte de cave, humide et froide où l'on m'accusait d'avoir tuer un politicien russe. C'était la vérité bien sur, mais je n'allais pas avouer. J'avais été questionné et torturé durant plusieurs jours durant lesquels je m'étais terré un mutisme.
A force, j'avais perdu la notion du temps mais Dave m'avait dit avoir tenu seize jours avant de finalement avouer et treize jours supplémentaires pour mentir sur les raisons et le donneur d'ordre. Lui en avais-je voulu de m'avoir fait croire à un véritable interrogatoire par les services secrets russe ? De m'avoir laissé dans l'obscurité, de m'avoir sous alimenté, torturé...Peut-être un peu, quelques heures. Jusqu'à ce que je réalise que je ne serai que mieux préparer à un interrogatoire véritable. Alors, non les quelques petites questions de l'étudiante n'était rien qu'une conversation bonne enfant à mes yeux.
Revenant sur la piste de danse qui s'était fortement vidée depuis tout à l'heure. Je me disais que la majorité des étudiants devaient assisté aux remises de prix qu'ils espéraient tous. Tandis que d'autres avaient dû rentrer chez eux. Je n'avais donc pas peu manqué le dragon qui trônait sur le dos de la hackeuse à travers les quelques rares convives encore présent. J'avançais vers Lisbeth dont la tenue me semblait d'autant plus mise en valeur avec les lueurs de la pièce.
J'étais là, non loin d'elle, m'attendant à ce qu'elle se retourne, mais au lieu de ça, elle esquissa un mouvement. Craignant surement qu'elle ne prenne de l'élan pour envoyer son poing dans ma direction de sa main que je savais fragile et surement encore douloureuse à en juger par la couleur de son poignet. Je saisis doucement ce dernier la laissant se tourner vers moi pour qu'elle puisse par elle même découvrir qui avait osé.
Mon fidèle semi-sourire se dessinait sur mes lèvres. "J'ai bien cru devoir attendre l'année prochaine pour avoir le droit à la danse que tu m'avais promis." avais-je alors dit laissant de côté les convivialités d'usage. "Ton ami n'est pas venu ?" lui demandais-je ignorant bien ce qui avait pu se produire après son départ de la remise des diplômes cet après midi.
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SHALL WE DANCE? OR... MORE?


Lisbeth avait certes senti une présence derrière elle mais n’avait pas réagi. Était-ce naïf de se dire que rien ne pouvait lui arriver sur une piste de danse d’un bal de fin d’année ? Bien sûr que si ! A présent, elle savait que tout était possible. Mais ce soir, elle se montrait plutôt passive face aux évènements des dernières semaines. Bien sûr, elle continuait à traquer Sofia Hartwood de son surnom mais elle avait attaqué le problème sous un nouvel angle. En réalité, elle était en train de chercher ce qui pouvait bien la lier à cette inconnue. Donc le point de départ n’était autre que… Elle-même. Et faire des recherches sur sa propre personne était chose aisée. Lisbeth essayait de reconstituer une sorte d’arbre de ses connaissances passées. Elles n’étaient pas bien nombreuses mais elle était certaine que quelque chose lui échappait. Elle ne savait pas encore quoi mais ce pressentiment ne la quittait plus. Et quand elle avait quelque chose en tête… On la connaissait assez pour savoir qu’elle ne lâcherait pas l’affaire.

Perdue dans des pensées relativement calmes, elle avait esquissé un geste pour dégager une mèche de ses cheveux noirs mais son geste innocent fut interrompu par une main assurée. La jeune femme se retourna alors et se retrouva face à William. Elle ne pensait pas qu’il serait encore là à cette heure tardive mais plutôt rentré avec sa mystérieuse cavalière. Quand elle aperçut son léger sourire, elle fut projetée en arrière dans le temps. La nuit où ils se rencontrèrent lui revint en mémoire, aussi clairement que si elle la vivait une nouvelle fois. Elle se rappelait un homme vêtu de noir tenant une arme braquée droit sur elle. Elle se voyait s’avancer vers lui, sans crainte aucune, lui confiant être Wasp et le provoquant en lui demandant s’il allait tirer sur elle. Elle avait vu le doute s’insinuer en lui : était-il victime d’une manipulation de son client (ou plutôt, de sa cliente) ? Puis elle avait appris qu’elle était ce fameux contrat 3422 en même temps qu’il avait appris que sa cible, c’était Wasp, la hackeuse qu’il avait « engagée » pour créer le WAB. Tout ceci paraissait s’être produit à des année-lumière. Pourtant, c’était il y a deux mois à peine.

Ce soir, la cible et le tueur se trouvaient tous deux apprêtés pour ce grand soir, totalement différents de leur premier face à face. Comment deux personnes pouvaient être aussi différentes, dans un cadre totalement absurde, très loin de leur véritable environnement ? Alors que ces souvenirs et ces pensées traversaient son esprit, la jeune suédoise avait son regard noyé dans celui de William. Une fraction de seconde, elle avait eu l’air absente, totalement ailleurs, comme si son esprit s’était détaché de son corps. Mais elle émergea rapidement. Son sourire se fit plus présent.

« Je tiens toujours mes promesses. Par contre, j’ai vraiment cru que tu m’avais posé un lapin. »

Pour une énième fois, fini le vouvoiement ! Combien de fois allaient-ils encore devoir se remettre dans la peau de l’élève et du professeur ? Plus pour très longtemps, surtout si Lisbeth était engagée à Harvard.

« Maverick ? Si, il était ici je crois. Mais seul. Enfin, pas avec moi. J’avais… Comment dire… Du travail. »

Et par « travail » elle voulait dire un dossier à terminer. Mais par quelle circonstance magique s’était-elle retrouvée au bal, ainsi apprêtée ? Quand elle disait se fondre à merveille dans la masse, ce n’était pas des bêtises. Qui aurait soupçonné qu’elle avait achevé un travail illégal et qu’elle avait remis un dossier étalant la vie privée de deux personnes pour un ami ? Son sourire devint mystérieux : elle savait que Will avait compris où elle voulait en venir.

Elle ne se rendit pas tout de suite compte que son poignet était toujours prisonnier de la main de William. Mais pour le moment, elle ne repoussait pas ce contact. Après tout, elle avait bien ôté sa robe de cérémonie d’un air provocateur plus tôt dans la journée ! Et pour dévoiler quoi ? Une magnifique robe qui avait laissé les deux hommes pantois. Ah ! Que ç’avait été drôle de voir leur tête ! Son regard se décrocha enfin de celui de son interlocuteur pour se poser sur son poignet. Il n’avait pas fière allure mais au moins, il n’était pas cassé, juste foulé. Tout comme ses côtes : aucune fracture mais une vilaine fêlure. Quand elle avait entendu le verdict du médecin, elle s’était étonnée de la violence avec laquelle elle s’était jetée au sol et comment elle avait eu inconsciemment peur. Même le toubib avait été surpris, au début certain que quelqu’un l’y avait poussé. Et bien non, Lisbeth était capable de se fissurer des côtes et de se fouler un poignet toute seule, comme une grande !


EXORDIUM.
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Lisbeth lui répondait qu'elle tenait toujours ses promesses. Toujours ? Tiens tiens, en voilà une information intéressante. Si je lui avais demandé de m'accorder une danse, c'était parce que je l'avais trouvé particulièrement belle dans sa robe. Je n'avais pas cru un instant la croiser pour qu'elle honneur sa parole, pas après son départ express de l'esplanade où avait eu lieu la remise des prix et encore moins en fin de soirée ! "Pour tout te dire, je ne pensas plus te voir après ton départ digne de la très célèbre cendrillon." L'idée de la comparer à ce compte m'était venu assez spontanément. Mais en y repensant c'était un peu à cela qu'elle ressemblait. La hackeuse qui avait laissé tomber ses piercing pour sa robe de bal avant de fuir en retirant ses chaussures à talon. Je faisais d'ailleurs référence à son prince que je n'avais pas croisé de la soirée en revanche. Maverick. C'est ainsi qu'il s'appelait alors. Mais ce n'était pas l'information la plus intéressante de sa réplique. Je souriais d'ailleurs très légèrement à ce dernier mot. Nous savions tous deux à quel type de travail elle avait dû faire face. Tout comme elle saurait à quel activité je m'adonnais si je lui avais parlé d'un travail que j'avais à faire.
Le regard de Wasp se tournait sur ma main qui maintenant toujours son poignet. Je suivais moi aussi celui ci, puis je le maniais avec tout autant de délicatesse, l'incitant à tourner sur elle même. Après quoi, je posais ma main libre sur sa taille débutant ensuite cette danse qu'elle m'avait promis au rythme de la musique. "J'ai eu une amusante conversation tout à l'heure." lui racontais-je comme si c'était notre genre de se faire des confidences. "Une jeune qui voulait être sur que je ne ferais pas de mal à son amie." expliquais-je toujours "Le genre de chose que je ne peux pas promettre. Professeur de sport est un métier tellement... Dangereux." terminais-je en faisant bien sur référence à ma profession de l'ombre tout en songeant à ce qui était arrivé à Lisbeth peu de temps auparavant.


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Lisbeth regarda William d’un drôle d’air avant d’éclater de rire. Oui, vous avez bien lu, elle éclata de rire ! Et il était on ne peut plus sincère. Non mais, elle, comparée à Cendrillon ? La bonne blague ! Mais à bien y réfléchir, ce n’était pas tout faux. Bon sang, quelle scène, tout à l’heure ! Et elle en voulait toujours un peu à Maverick. Comment aurait-elle pu rester après ces paroles, après avoir dit, devant William, qu’elle lui appartenait ? Qu’elle se rassure, elle était certaine que l’homme qui se tenait en face d’elle savait qu’elle, Wasp, Veronika ou Lisbeth, peu importe, n’était la propriété de personne. La jeune femme se reprit bientôt mais le sourire ne la quittait pas.

« Et bien, me voici. »

Effectivement, et tout aussi belle qu’à la remise des diplômes. Elle pivota sur elle-même presque spontanément quand elle vit le regard de Will se poser sur le poignet qu’il tenait encore. Ce mouvement lui rappela les longues journées d’entraînement et surtout la première, quand elle avait dû accomplir ces mouvements pour échapper au couteau fictif de son professeur. Mouvements qu’elle avait dû répéter au moins cent fois avant qu’il soit satisfait. Alors maintenant, elle était comme programmée et c’est avec élégance qu’elle tourna sur elle-même pour se retrouver face à son partenaire de danse. Elle le laissa poser sa main sur sa taille naissante avant de poser la sienne sur son épaule et de se laisser guider. Peut-être que d’avoir exprimé ce qu’elle ressentait sur la plage avait brisé une de ses protections. En tout cas, avec William. Car elle ne ressentit plus cette crispation automatique tendre ses muscles à son contact physique. Bien au contraire, elle semblait détendue.

« Effectivement, c’est un métier très dangereux, même. J’en ai fait les frais une, deux ou trois fois, je ne m’en souviens plus. »

Comme si c’était banal de se faire tirer dessus. Le pire, c’est que bientôt, elle allait en perdre le compte si ça continuait ainsi. Lisbeth avait adopté un ton sérieux mais aucun reproche ne s’en échappait. Elle savait que s’il lui avait tiré dessus deux mois plus tôt, c’était en tout ignorance de l’identité de son contrat 3422. Ce chiffre… Il allait lui rester longtemps à l’esprit. C’était ce qui les avait amenés jusqu’à ce jour, et qui les amènerait sûrement beaucoup plus loin.

« Est-ce que son amie était ta cavalière ? »

Pourquoi posait-elle la question ? Lisbeth était certaine d’avoir visé juste. Et elle était tout aussi sûre qu’il était en train de se foutre dans un merdier pas possible. Un peu comme elle avec Maverick. Son regard était plongé dans celui de William alors qu’ils évoluaient sur la piste de danse.

« Que lui as-tu répondu ? Je pense que tu risques plutôt de lui faire du mal indirectement. C’est peut-être ça, le pire… »

Elle avait baissé le ton au cas où des oreilles indiscrètes étaient tendues vers eux. Elle avait bien en tête ce jour à la patinoire, le jour où Maverick avait été blessé par sa faute. Elle avait beau ne pas avoir tenu l’arme qui avait tiré, elle se sentait aussi coupable que si c’était elle qui avait appuyé sur la gâchette.


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Wow... Pause ! Est ce que je venais réellement de la faire rire ?
Voilà la première chose qui me passait par la tête lorsque la demoiselle s'éclaffa. La seconde fut ensuite de regarder autour de nous, quoiqu’il ne me paru après coup pas anormal que l’un ou l’autre plaisante et rigole au cours d’une danse. Cela aurait même l’air… Normal ! Aux yeux du monde en tout cas. Je me répétais pourtant mes paroles et parvins même à les trouver amusantes après coup.
Je laissais ma musique guider mes pas, l’entraînant avec moi en rythme, tout en douceur, tandis qu’étrangement, mon esprit s’ouvrait à elle. Là où en d’autres circonstances et lieux, je me serai contenté de trouver seul une solution. Voilà que je lui demandais conseil ! Je ne cherchais pas vraiment à comprendre pourquoi. Parce que quelque part, je connaissais déjà la réponse à cette question. Tout comme je savais répondre à la question que j’avais choisi de lui poser. Pourtant, il fallait croire que j’avais besoin que quelqu’un d’autre me dise à quel point je pouvais être égoïste et imprudent ! A quel point, ce qui était arrivé à Maverick, pourrait se produire pour Lucky. Et bon sang, l’idée même qu’une chose pareille se produise m’horripilait bien plus encore que je voulais bien l’admettre. « Trois fois. » lui rappelais-je alors en me demandant si mes comptes étaient justes.
Voyons voir… Lorsque je lui ai tiré dessus… Lors de notre première/deuxième rencontre et enfin l’évènement qui l’avait chamboulé et qui avait conduit son copain à l’hôpital… Evènement à cause duquel son poignet était tordu d’ailleurs… La question de Lisbeth me tirer de mes pensées. Et zut ! Ma cavalière… Je l’avais presque oublié ! Enfin presque…
Je restai silencieux et songeur un moment, plongeant moi aussi mon regard dans celui de Lisbeth qui poursuivait avec une autre question. Après tout, puisque j’étais miraculeusement bavard, la hackeuse avait tout intérêt à partir à la pêche aux infos ! Je clignais des yeux une ou deux fois, mon visage s’était endurci, mon regard semblait si lointain alors que nous étions physiquement si proche l’un de l’autre. C’était une civile… Comme j’aimais les appeler. Lui faire du mal, même indirectement était moins pire que le pire de ce que ma proximité pourrait provoquer !
De nouveau mes yeux semblaient s'accrocher au sien, je ravalais un soupire avant de dire quelque peu songeur. « Il y a dix ans, j'étais juste un goss qui voulait que quelqu'un croit en lui.... Et de la tune ! » racontais-je sans que cela n'ai au prime abord aucun rapport avec ce dont je parlais précédemment. « Beaucoup de tune ! » insistais-je tout bas en hausant les sourcils. Lisbeth savait bien ce que je sous entendais par beaucoup. Même si le Wasp n'était qu'une plateforme d'échange, elle avait dû au moins une fois regarder combien je touchais par contrat. Ou devais au moins s'en douter avec ce que je la payais pour faire tourner le Wasp sur le DarkNet. « Un jour on est venu me voir en garde à vue. On m'a dit : Pas de vie sociale. Vas ici. Fais-ça. Pose pas de question. J'ai juste obéis. J'étais libre et riche. » riais-je jaune en secouant la tête. « Entre le deal, les combats de rue et le reste. Je serai peut-être même mort ou en prison comme pas mal de jeune de mon quartier. Alors je vais pas faire le rabat-joie. Pas vrai ? »

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Oui, Lisbeth avait bien éclaté de rire. Elle, comparée à Cendrillon ? Et puis quoi encore ? Elle s’imaginait perdre un de ses escarpins en courant et qu’un magnifique jeune homme sonne à sa porte pour le lui glisser au pied et s’assurer que c’était bien le sien. Non, rien ne se serait passé comme ça si elle avait été ce personnage fictif : elle se serait étalée de tout son long en courant en talons hauts. Bon sang, il fallait qu’elle se reprenne et cesse d’avoir des pensées incongrues. La discussion dévia bien rapidement sur un sujet plus délicat. Se laissant guider par William (pour une fois qu’elle laissait quelqu’un guider ses pas !), elle avait plongé son regard dans le sien, totalement en confiance et ne jetant plus des œillades autour d’eux. Effectivement, le compte était bon : elle avait déjoué trois tentatives d’assassinat. Combien d’autres allait-elle devoir éviter ? Rien que d’y penser, ça l’épuisait moralement. Mais il ne fallait pas flancher, pas maintenant. La jeune femme remarqua que les yeux bleus de William lui échappait pour s’enfuir loin, très loin, dans un lieu inaccessible. Elle le laissa tout à ses pensées, se demandant ce qui cogitait dans son esprit.

« Comment ? »

Surprise par ses paroles, Lisbeth avait laissé échapper cette petite exclamation. Était-il en train de se confier ? Toute étonnée mais également touchée, elle garda le silence tout en l’observant. Quand il parla de l’argent qu’il se faisait grâce à ses contrats, elle ne put empêcher un sourire un brin ironique s’emparer de ses lèvres. Oh oui, elle voyait très bien où il voulait en venir. Effectivement, il lui était arrivé de jeter un léger coup d’œil aux sommes astronomiques qu’il se faisait sur ses contrats. Et elle avait une petite idée de combien il aurait pu toucher en l’abattant. Son sourire vacilla un peu mais elle se reprit rapidement. La suite arriva bientôt et la jeune hackeuse reporta son attention sur son cavalier d’une danse. Sans vraiment s’en rendre compte, elle raffermit légèrement son étreinte sur son épaule lorsqu’il lui parla de son passage en prison. Elle comprenait ce qu’il voulait dire même si sa détention à elle ne s’était pas passée de la même manière. Elle ignorait si elle aurait agi d’une manière différente de celle de Will car elle aurait tout fait pour sortir de prison dans le cas où son procès l’aurait renvoyée à la case départ.

« Non, ça c’est sûr… Comment t’es-tu retrouvé en prison ? »


Plein d’hypothèses traversèrent son esprit. Elle les stoppa net car elle préférait attendre la réponse de William (si, toutefois, il acceptait de lui répondre). Elle se rapprocha sensiblement de lui pour recueillir ses autres propos. Elle commençait à découvrir un autre homme caché derrière le tueur à gage froid, sans attache et solitaire. Un homme touchant et qui n’avait sûrement pas un passé envieux. Tout comme elle. Etrangement, elle se sentit plus proche de lui ce soir que tous les autres jours qu’ils avaient passé ensemble. Ce n’était pas tant la proximité physique qui lui faisait penser ça mais plutôt leur conversation. Jamais ils n’avaient discuté de leurs vies respectives, plutôt occupés à s’entraîner, à recevoir des conseils et à se montrer très professionnels. Ce qui se passait ce soir, sur la piste de danse, était inédit. Et surtout, la jeune femme espérait ne pas le refermer comme une huitre quand elle le questionnait. Mais il semblait disposé à se confier alors elle en profitait. Ce n’était pas de la curiosité mal placée, loin de là, mais elle cherchait à comprendre l’homme sombre qui l’entraînait sans jamais la ménager. Mystérieux tout comme elle, elle se demandait si sa carapace n’était pas en train de devenir légèrement perméable.


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Du plus loin que je me souvienne, je n'avais encore abordé cette partie de ma vie à personne. Alors pourquoi avais-je choisi de parler aujourd'hui ? Qu'est ce qui était différent ? Le fait que je ne la considérais pas vraiment comme une civile. Lisbeth n'avait d'ailleurs jamais été considérée de la sorte. Elle avait été dans un premier lieu une cible, puis j'avais levé le voile sur son identité et elle était devenu la hackeuse qui travaillait pour moi depuis de nombreuse d'année. Puis mon élève et aujourd'hui... Eh bien ce soir, c'était ma partenaire de danse, c'était aussi l'une des seules à connaitre ce secret qui définition la quasi totalité de ma vie.
Je n'avais pas été perturbé de voir Lisbeth aussi surprise. Ce que je lui confiais ne ressemblait en rien à ce que j'avais pour habitude de lui dire. D'ailleurs qu'avais-je pour habitude de lui dire ? Pas grand chose finalement... Avoir des habitudes ne faisaient pas partie de mon quotidien.
Si Lisbeth redoutait que je choisisse le silence, il n'en fut rien. Pourtant je me gardais de lui donner une réponse claire à cette question qui m'avait été posée. « Tu n'as pas une petite idée ? » avais-je alors dit pour lui renvoyer la question. Je me doutais qu'elle avait dû laisser son imagination la travailler. Et je ne pouvais d'ailleurs pas lui en vouloir. Mais plutôt que de la laisser proposer toutes sortes de motifs inavouables, je la mettais plutôt sur la voie. « Pourquoi m'a t-on proposé de faire ce genre de boulot ? »
Que Lisbeth n'aille pas s'imaginer que ma vie était plus belle avant que je ne fasse la connaissance de Dave. Ce n'était pas le cas. Je menais une vie bien sombre avant même que l'on ne m'apprenne à tuer pour d'autres. Je me battais souvent... Quotidiennement. J'en avais fait mon gagne pain et j'étais doué pour ça. Les combats clandestins, voilà ce qu'était ma vie avant qu'on ne m'apprenne à me battre et à tuer avec plus de classe et de discrétion. « J'ai jamais été un enfant de coeur qu'on a éloigné du droit chemin Lisbeth... Désolé de te décevoir. » avais-je alors lâché tout bas avec un semi sourire.



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Tout à sa surprise, Lisbeth évoluait sur la piste de danse, accompagnée de son cavalier. Elle avait du mal à se faire à l’idée qu’il se confiait enfin. Non pas qu’elle avait cherché à lui soutirer des informations quant à son passé (d’ailleurs, jamais elle n’aurait pensé que c’était quelque chose de possible) mais elle était touchée qu’il le fasse. Cependant, William ne répondit pas directement à sa question mais décida de l’orienter sur la bonne voie. Son esprit avait vagabondé, à la recherche de quelques hypothèses un peu tordues. Heureusement qu’il la guida et bientôt, elle eut une idée on ne peut plus claire sur ce qui avait mené l’homme derrière les barreaux. Elle releva la tête et plongea son regard dans le sien.

« Parce que… Tu as un certain potentiel dans un domaine bien précis. »

Elle n’avait aucune peine à imaginer un adolescent essayant de se frayer un chemin dans un monde violent en l’étant lui-même. C’était triste à dire mais jamais elle n’avait imaginé William en enfant de cœur. C’est pourquoi sa dernière remarque la fit sourire.

« Il en faut plus que ça pour me décevoir… »

La jeune femme se dit qu’ils avaient bien plus de points communs qu’elle ne le pensait. Elle se demandait quel genre d’enfance il avait eu mais la réponse lui paraissait bien simple, tout à coup. Son regard accroché au sien, elle poursuivit son interrogatoire puisque William semblait disposé à répondre à ses questions.

« Et où as-tu vécu ? Aux Etats-Unis ? »

Une conversation à peu près normale était en train de voir le jour entre les deux adultes. Lisbeth était curieuse d’en apprendre encore plus sur le jeune homme et en avait presque oublié sa toute première question. La discussion était bien éloignée du sujet de départ.


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Son corps était toujours non loin du mien, nous suivions harmonieusement le rythme de la musique, ma main toujours frôlant à peine le milieu de son dos. Je resserrais mon emprise en entendant ses mots. Un potentiel ? Je n’étais pas sur de pouvoir appelé ça comme ça. Mais c’était surement ce que Dave avait repéré chez moi !
Je me souvenais des quelques évènements qui m’avaient conduit derrière les barreaux. Il ne m’avait pas été difficile d’obtenir mon émancipation, même si j’avais dû payer un avocat pour que mon dossier passe devant un juge. Une fois que je fus officiellement responsable de moi, ma principale préoccupation était de gagner de l’argent. Je n’avais jamais vraiment été un grand consommateur mais j’en connaissais suffisamment pour qu’il devienne intéressant pour moi de vendre ici et là quelques sachets d’herbe. Ma spécialité était en réalité les combats de rue. Plus le temps passait, plus les paris grimpaient et plus je me faisais des sous. J’avais appris à encaisser les coups pour empocher le pactole à la fin du combat. Le genre de stratégie qui ne plaisait pas au perdant ! Et ce soir là, lui et deux de ses potes avaient cru astucieux de venir me subtiliser la mise que j’avais très justement gagnée. Les trois s’étaient retrouvés à l’hôpital dans un état critique, quant à moi j’avais fini en garde à vu.  « Parce que… Je suis un orphelin qui se croit au dessus des lois. » Et parce que j’avais blessé ses hommes avec leur propre arme, parce que les agents des forces de l’ordre n’avait trouvé aucune emprunte pouvant m’incriminer. Parce que je m’étais terré dans un silence jusqu’à ce que Dave, qui s’était dans un premier temps présenter comme étant mon avocat, me propose cet arrangement.
Le sourire que je lus sur ses lèvres me fit quelque peu sourire moi aussi. « Tant mieux. » lâchais-je pourtant. Comme si cela avait la quelconque importance pour moi ! Allons… Elle me savait déjà capable du pire… Plus rien ne pourrait la décevoir ? Oh si ! Peut-être de savoir que je connaissais cette femme qui la voulait entre quatre planches et surtout de le lui avoir caché ! Et encore… Allez savoir. Peut-être que cela aussi, elle s’en ficherait.
Je soupirais brièvement, non pas par lassitude mais parce que… « Partout ! Et nul-part… Dans tellement d’endroit que je tu t’ennuierais avant que je n’ai le temps de tous les citer. Demande moi plutôt où je n’ai pas vécu ! » l’incitais-je plutôt « Mais assez parlé de moi ! »


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