Luckiam ►Psst... Je suis là.

Comment dire ? Cette jeune femme avait un incroyable pouvoir de séduction sur moi. Je me surprenais à vouloir autant de son corps, de ses lèvres et de sa chaire après de simple et anodin contact comme celui d'une danse. Certes, celle ci avait été ponctuée par quelques provocantes paroles et un geste qui me revenait en mémoire tant son audace m'avait surpris. Positivement bien sur.
N'y tenant plus de devoir garder des distances que je parvenais pas vraiment à tenir - pour ne pas dire pas du tout - je l'invitais silencieusement à me suivre hors de cette piste de danse, hors de la salle de bal, longeant les murs, sans regarder quiconque, je rejoignais les vestiaires du gymnase que je supposais vide à cette heure. Après tout, les festivités n'exigeaient pas qu'on l'on utilise les douches. J'aurais aisément évoluer dans la pénombre à laquelle j'étais habitué brillant chasseur que j'étais. Mais je m'arrêtais près de la porte, maintenant celle ci entre ouverte pour voir passer Lucky, dans le cas où elle ne m'aurait pas vu disparaitre derrière cette porte.. D'ailleurs là voilà. Psst... l'interpellais-je tout bas souriant lorsque celle ci se tourna vers moi. Je la laissais ouvrir la porte et pour me rejoindre, maintenant toujours cette dernière pour ne pas qu'elle se ferme avec fracas.

@Lucky E. Burberry

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psst... Je suis là.

Quittant la piste de danse à mon tour, je gardais un œil sur William, essayant de ne pas le perdre de vue à travers toute la foule. Mais il fallait aussi rester discrète et c'est assez difficile quand la plupart des regards son rivés sur l'ouverture ou plutôt l'échancré de ma robe. Pour le coup, j'aurais souhaité ne pas attirer l'attention sur moi si c'est pour m'empêcher de voir le professeur. Et comme si cela ne suffisait pas, il fallait qu'un mec me rentre dedans et me bouscule sur le côté. Génial ! Je venais de perdre en plus, la trace de monsieur Bloomberg. Quoi que non, fausse alerte, mon regard croise de nouveau le sien et c'est la salle de bal que nous quittions pour retrouver les... Vestiaires. Bonne idée. C'était moins risqué, même si à tout moment, cela pouvait changer. Je le regarde pénétrer les vestiaires et j'attends un peu, faisant mine de jouer avec mon portable jusqu'à ce que je juge correct de le rejoindre. D'un pas pressé, je rentre à mon tour et ferme rapidement la porte derrière nous, découvrant William derrière la porte. Un malicieux sourire s'installe sur mes lèvres alors que je me positionne face à lui. Je gardais néanmoins une certaine distance dans le but de le provoquer. « C'est ici que vous vous cachez professeur ? » L'heure n'est plus à la discussion, je me pince la lèvre et pose mon index contre son torse le poussant à se plaquer contre la porte. « Il paraît que vous avez des vues sur mon corps, info ou intox ? » Taquine à souhait, mais brûlante d'envie.

William & Lucky

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Excité par ce corps de rêve, par cette danse que nous avions partagé, mais aussi par le côté secret et défendu de cette rencontre. Je la regardais me rejoindre, gardant ses distances pour me provoquer - j'en étais certain et je n'avais pas tord ! Je prenais alors le temps de l'admirer - car ça ne ressemblait à rien d'autre qu'à cela - avant de lui répondre tout penaud. "Je ne me cache pas." prétextais-je dans un murmure. Mes yeux se baissèrent sur ses lèvre. Pourquoi faisait-elle ça ? songeai-je en la voyant se pincer ces dernières. Je secouais lentement la tête cachant mon mince sourire en baissant la tête, gardant la tête basse tout en levant les yeux sur sa main qui s'était posé sur mon torse. Oh c'est bien pire que ça. confiais-je en la regardant finalement droit dans les yeux.

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psst... Je suis là.

Mes yeux le toisaient de leurs brillances surnaturelles -que je rappelle pour ceux qui ne le savait pas encore- l'un doré et l'autre verdoyant. Mais ce soir, j'avais décidé d'équilibrer le côté verdoyant en mettant une lentille verte. C'est comme ça que j'équilibrais les choses. Un jour une lentille verte, un autre, une lentille marron. Rare sont ceux qui ont vu la particularité de mes yeux. « Vraiment ? Tu ne te caches pas ? » On laisse tomber les formalités, je m'empresse plutôt de l'emprisonner de mes bras, plaquant mes mains contre la porte de chaque côté de sa tête. Dans un geste sadique et provocateur, ma poitrine vient se compresser contre son torse, me pinçant de nouveau les lèvres. Je connaissais l'effet que ce geste avait sur lui et je l'utilisais à mon bon vouloir. « Bien pire ? Dans quel sens ? » Oui je voulais savoir, je voulais avoir une idée de combien il désirait ce corps, bien que sa venue en Laponie pouvait parfaitement suffir à répondre à ma question. Mais bon, je voulais le faire languir jusqu'au bout, je voulais jouer avec sa patience, ses nerfs, ses sens et c'est donc dans ce but, que je le libère de sa prison afin de reculer et marcher dans un sacré déhancher jusqu'au banc en face. Je pose mes fesses et croise mes jambes. Regard aguicheur, je tente moi-même de ne pas céder à mes pulsions, sinon, il y a longtemps que ses vêtements auraient valsés au sol. Mais le jeu en vaut la chandelle me direz-vous.

William & Lucky

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Le lieu où nous nous trouvions n'avait rien de très romantique ou charmant. Seulement sa présence auprès de moi suffisait à lui donner une ambiance sucré et sexy. Comme bien souvent, envoûté par son regard, je laissais mes yeux se perdre dans les siens. Échappant comme beaucoup à leur spécificité, quoique j'eus remarqué qu'elle portait des lentilles. Mon regard glissait à présent sur ses lèvres que je désirais ardemment embrasser. Que disait-elle ? Focus Will ! me réprimandais-je. "Ca dépend qui demande..." parvins-je à articuler en dépit de l'évidente diversion slash provocation dont elle faisait preuve. Dans quel sens ? me répétais-je en restant à nouveau bloqué sur ses lèvres alors lesquelles elle jouait dans le seul but de me narguer. Ignorait-elle vraiment dans quel sens cela pouvait-être pire ? Je n'avais pourtant pas l'impression de m'en cacher. Je devrais d'ailleurs, il suffirait qu'un esprit mal intentionné fasse quelques commentaires auprès de mon employeur pour que ma couverture tombe immédiatement à l'eau. "Tu as bien une petite idée non ?" lui retournais-je la question la laissant à contre coeur s'éloigner. Son corps ondulait de façon tout aussi sexy et aguicheuse qu'elle l'était. Je restai un bref instant -comme puni - à la place où elle m'avait laissé. Oh non je n'aimais pas avoir à dévoiler ce genre de chose. A dire vrai je ne dévoilais jamais rien concernant ce qui se passait dans ma tête. Pourtant, je m'avançais, m'asseyant à califourchon sur le banc où elle s'était installée, je ne la quittais pas des yeux tout en l'attrapant par la taille pour la rapprocher un peu plus de moi et enfin... Je parlais... "Parce que je n'ai pas que des vues sur ton corps." avouais-je tout bas lui caressant d'une main le bas du dos tandis que l'autre suivait lentement l'échancrure de sa robe.

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psst... Je suis là.

C'était quand même fou à quel point cet homme me faisait de l'effet. Je n'aurais pas imaginé m'enticher aussi facilement de lui. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Je crois qu'il a réveillé cette sublime sensation que je croyais perdue et enfouie depuis ma rupture. Alors je jouais, je jouais parce que je ne voulais pas avouer que cela prenait une tout autre tournure, bien plus intense. Bien plus de mesure qu'il ne le faut. Elle frôlait limite le danger. Je ne voulais guère me poser de questions maintenant, ni me prendre là tête, alors je le provoquais, le fuyant moi-même tantôt. Et pour preuve, je reculais dans une démarche provocante afin de prendre place sur l'un des bancs. Si j'ai bien une idée ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non, je me gardais de le dire parce qu'avant tout, ce sont de ses lèvres que j'avais envie de les entendre. À son tour, il vient prendre place à califourchon sur le banc, m'attirant soudainement dans ses bras et me dévoilant une vérité assez... Troublante. Il n'avait pas de vues que sur mon corps ? À quel moment les choses avaient dérapé ? Et son regard ? Son regard qui en disait long sur la sincérité de cet aveu. Je m'y perds, non, je m'y noie carrément. « Will ? » Ce murmure pourrait dissimuler une protestation, mais il n'en n'était rien de tel, juste que j'étais assez surprise. Esclave de ses caresses qui faisaient frémir tout mon être. « Dis-moi alors ? Sur quoi d'autre as-tu des vues ? » Mes bras se glissent à son cou et se croisent contre sa nuque. Front contre front, je ferme les yeux tandis que mon souffle se mêle au sien. Ma respiration trahissait ma peur des émotions et j’essayais de reprendre sur moi pour dissimuler cette faiblesse.

William & Lucky

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Ses yeux verts ne me lâchaient pas, je ne désirais d'ailleurs pas qu'ils me quittent, soutenant moi même son regard comme si je cherchais à lire à travers elle. Je n'avais pas besoin qu'elle me le dise pour deviner qu'elle restait sur ses gardes avec moi. Et cela me convenait assez. Convenait ou convient ? Je n'en savais rien ! Menteur ! Je ne voulais pas savoir. Voilà qui était déjà plus honnête. Et pourquoi ça ? Parce que j'étais un tueur bordel !
La surprise se lisait sur ses traits tandis qu'elle prononçait mon nom. En d'autres circonstances j'aurais souri en l'entendant m'appeler ainsi. Mais là, je demeurais impassible et songeur. Pourquoi as tu dis ça ? Tu n'as pas assez de problèmes comme ça ? pensais-je alors qu'elle me demandait quelques précisions. Je haussais faiblement les épaules, m'avait-elle vu, elle se rapprochait un peu plus de moi et avait fermé ses paupières. J'ai l'impression de la sentir frissonner, mais j'ignore bien si cela est dû aux caresses que je lui faisais ou à sa respiration quelque peu saccadée. D'appréhension sans doute... Je laissais ma main glisser doucement sous le tissu de sa robe pour aller flatter sa poitrine et lui en titiller la pointe. "Sur tout le reste." lui donnais-je comme réponse me disant que c'était surement celle qui nous ferait moins flipper aussi bien l'un que l'autre. Quoique...

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psst... Je suis là.

William & Lucky

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Il n'était pas difficile d'observer chacune de ses réactions corporelles. J'avais été formé pour faire preuve d'un sens de l'observation aiguisé et elle était assez proche de moi pour que je puisse m'y employer. Ce que je faisais sans redoubler d'effort pour traduire les signaux non verbaux qui pouvait se lire sur son visage, ses pupilles, entre autre chose. Je me doutais bien, en plus de le constater en la regardant, que mes paroles avaient fait l'effet d'une bombe. Pourtant, comme pour rendre cette réalité moins dur à encaisser, je poursuivais mes caresses, un soupire lui échappe. Oh comme j'avais envie d'elle... Encore ?

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