Etre sois-même car les autres sont déjà pris — Absolem

Katherine était sur le chemin du retour d’une longue journée au cœur de Boston. En effet, elle s’était accordée une journée détente dans la grande ville voisine de l’université. Avec certains de ses amis, elle avait pu profiter du soleil naissant dans la région et ainsi laisser son esprit vagabonder. Elle avait apprécié ce temps hors de Cambridge qui lui rappelait trop ce sentiment de culpabilité dès qu’elle ne pensait pas études. Cependant, l’été approchant et les examens étant presque finis, Katherine se sentait capable de s’en émanciper, elle qui avait passé l’année à réviser.
C’est donc à 19 heures cette soirée là que Katherine garait sa voiture sur le parking de la Dunster House, morte de faim. Elle courrait presque à travers le parking, son ventre la pressant de le nourrir. Elle espérait secrètement qu’Absolem avait préparé quelque chose et qu’il lui resterait une fin. Absolem était la colocataire de Katherine, une grande brune aux jambes infiniment longues, une femme magnifique selon la petite blonde. Ayant toutes les deux 22 ans et des caractères très similaires, Katherine ne pouvait rêver meilleure colocataire. Elle avait appris à vraiment apprécier Absolem sous tous ses aspects ces dernières semaines.
Les dernières marches jusqu’à l’étage de la chambre des jeunes filles semblaient interminables et Katherine arriva essoufflée dans le long couloir. Personne ne semblait trainer et la cuisine était vide, Katherine ne fit donc pas de détour d’arriver devant la porte de sa chambre, les clés en main. Elle découvrit sa colocataire sur son lit, son ordinateur sur ses genoux.

« Ca va ? T’as passé une bonne journée ? »

Katherine ne se donna pas la peine de lui dire bonjour pour une seconde fois de la journée, ayant vu Absolem le matin même.

« Dis moi qu’il reste à manger, je meurs littéralement de faim et vais me transformer en créature sanguinaire si je ne mange pas bientôt. »

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Ta journée avait été minable. Tu t'étais levée en milieu de matinée, traînant des pieds tout en apprenant l'absence de Katherine pour la journée. Katherine s'épanouissait beaucoup plus que toi ces derniers temps. Tu étais sincèrement heureuse pour elle, c'était une femme extrêmement dévouée et amicale. Tu ne regrettais en rien cette colocation, mieux, tu la vénérais. Sans Katherine, la plupart de tes soirées ressembleraient à une veillée mortuaire. Ainsi, sans repères, tu avais traînée dans la Dunster toute la journée. Tu t'étais installée de longues heures dans la salle commune, un livre entre les mains. Puis, tu étais allée te promener à vélo autour du campus, constatant que l'année était terminée. Tu passais enfin en cinquième année, toujours aussi motivée pour sauver le monde une fois assez diplômée.
Lorsque le crépuscule avait fait son apparition, tu avais abandonné le parc où tu déprimais pour te réfugier de nouveau dans ta chambre de la Dunster. Ces derniers jours tu n'avais plus vraiment appétit, d'autant plus qu'un de tes amis les plus chers, Maxwell, quittait la maison. De ce fait, tu t'étais repliée le ventre vide dans ton lit, pianotant sur ton ordinateur pour masquer ta solitude.
Aux alentours de 19h, ta colocataire rentra au bercail, tout en prenant de tes nouvelles, comme à son habitude. Tu ne voulais pas pourrir l'ambiance alors tu esquissa un sourire tout en prétextant que tout allait bien.
— " Ça va merci. Une journée comme les autres à bouquiner " dis-tu en fermant ton ordinateur.
La jaune te fit ensuite parvenir sa faim, une chose qui t'était à présent lointaine. Tu tordis ta bouche gênée, n'ayant rien préparé ce soir.
— " Euh, je n'ai rien fait, j'ai pas très faim en ce moment. Mais on peut commander un truc ou sortir ? Je sens que je vais exploser dans les prochains jours si je sors pas de ma routine à la con. " confias-tu en te relevant pour jeter un oeil à ton reflet dans le long miroir près de ta commode.
— " Je comprends pourquoi je n'intéresse personne " lâchas-tu en croisant tes bras sur la poitrine, une expression de dégoût sur ton visage. Rien chez toi ne te plaisait, pas même le bout de tes ongles ou le lobe de ton oreille. Rien.
— " Excuses moi, je t'ai menti, je suis pas bien en ce moment. J'ai l'impression de passer à côté de ma vie, ça ne t'arrive jamais toi ? " demandas-tu à ton amie en se retournant vers elle.

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Après quelques secondes, Katherine porta plus ample attention à sa colocataire qui semblait ne pas avoir trop bougé de la journée. L’année était terminée mais il était vrai que la blonde n’avait pas encore vu la brune réellement sortir du campus. Katherine se sentit alors tout de suite coupable de ne pas lui avoir proposé de sortir plus souvent ces derniers temps. Absolem l’informa de la journée qu’elle avait passé et Katherine fronça légèrement les sourcils mais ne releva pas, sachant que bouquiner était un passe temps régulier d’Absolem. Ce fut les deux phrases d’après qui interpella la petite blonde, Absolem n’allait pas bien et Katherine le savait mais elle découvrait maintenant que son amie ne lui disait pas tout et il était hors de question qu’elle s’abatte et se dénigre ainsi.

« Mmh, j’aurais du te proposer de venir avec moi ce matin, je suis désolée ne pas y avoir pensé. Je te promets qu’on va profiter de cet été à partir de maintenant ! Et quand au fait que personne ne s’intéresse à toi, je ne veux plus entendre ça ? Je crois qu’on ne voit pas la même chose : une belle brune aux proportions idéales et intelligente qui plus est ? Intéressante à tous les coups. »

Katherine accompagna sa tirade d’un clin d’œil destiné à encourager la jeune fille, mais celle-ci n’avait pas fini et avoua enfin ce qui n’allait pas et Katherine compris alors qu’elles avaient des problèmes plus que similaires. Elle ne pu s’empêcher de lâcher un rire nerveux car elle ne savait comment rassurer sa colocataire, vivant elle-même la même chose.

« Si tu savais à quel point je te comprends. J’ai toujours eu cette impression, de passer à côté de tout ce qu’une personne lambda devrait vivre. Ce n’est pas vraiment comme ça que j’imaginais ma vie étudiante et même si je n’en donne pas l’impression, je n’arrive pas à me sortir de ce cercle vicieux et de penser études à chaque instant. C’est peut-être un facteur commun des Dunster qui sait ? »

Katherine apporta un rire léger à sa dernière remarque, puisqu’elle savait que la plupart des Dunster arrivaient très bien à faire l’équilibre entre études et vie sociale.

« Mais après tout, le plus important c’est de s’en rendre compte ? »
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Voilà que tu te dénigrais gratuitement, devant Katherine qui n'avait probablement pas envie d'entendre quelqu'un se plaindre. Néanmoins, ton amie était une des seules épaules sur laquelle tu pouvais pleurer sans qu'elle ne te juge ou t'envoie balader. La blonde avait toujours les bons mots, ceux qui te remettaient sur pieds en un rien de temps. Son regard bienveillant t'encourageait toujours et te maintenait à bien des égards dans ta vie quotidienne. Face à ces compliments inattendus, tes joues rougirent, tu n'étais pas habituée à ce que l'on te flatte. Au contraire.
Ainsi, petit à petit, tu t'ouvris un peu plus à Katherine, lui confiant ton mal-être et tes interrogations secrètes. Sans t'y attendre, la jeune femme te confia être dans la même situation, en créant même une règle générale des Dunsters. Tu pouffas de rire. Si tu avais su, tu aurais opté pour une autre confrérie. Enfin, dans tes rêves les plus fous, car tu étais incapable de te dévergonder, c'était plus fort que toi. Finalement, Katherine te rassura avec sa dernière phrase. Oui, le plus important c'était de s'en rendre compte... Enfin, pas pour toi. Pas complètement. Tu étais une fille très lucide, d'où tes questionnements sans fin.
— " Je m'en rend compte mais j'aimerais agir pour rectifier le tir tu vois. " lui répondis-tu en t'avançant timidement vers elle en regardant le bout de tes ongles naturels.
— " Faisons un truc de dingue pour une fois ! J'sais pas t'as pas d'ennemis dont tu aimerais te venger ? Ou juste envie de te bourrer la tronche, c'est peut être moins agressif... " t'entousiasmas-tu le regard vif, cherchant avidement l'approbation de ta colocataire.

Spoiler:

Katherine regarda sa colocataire avec compassion. Elle se sentait coupable de ne pas avoir deviné que la brune n’allait pas si bien qu’elle le pensait. Pourtant, Katherine ne pouvait que comprendre son amie, elle vivait la même chose après tout. Elle connaissait les mêmes sentiments, ce besoin de liberté nouvelle, cette envie de se lâcher, d’envoyer valser la moitié de la population. Mais aussi d’avoir constamment cette petite chose qui t’en empêche. Elle sentait une nouvelle connexion avec la brune et cela ne pouvait que lui faire plaisir. Katherine était du genre à aimer se connecter avec les gens, les comprendre, les protéger. C’était une personne avec un grand cœur, peut-être même un peu trop grand.
Ce dont Katherine était sûre, c’est qu’en s’ouvrant à elle, son amie avait déjà fait un grand pas et avait ouvert une nouvelle perspective : les deux colocataires allaient bel et bien s’entraider. Katherine ne pouvait pas voir meilleure association, en connaissant les limites de chacune, en ressentant les mêmes choses, elles pourront s’aider à s’ouvrir au monde, pouvoir s’émanciper de leurs barrières.
Absolem s’approcha de Katherine en regardant ses ongles, proposant de sortir, faire un truc de dingue. « Mmmh, je ne suis pas contre, tu penses à quoi ? » Elle ne laissa pas son excitation prendre le dessus, mais la découverte d’une nouvelle sensation créa un petit quelque chose dans le ventre de Katherine. Elle était plus que pressée de faire quelque chose d’inédit, de se « dévergonder ». « Et puisque j’y pense, le Summer Camp sera le décor parfait pour notre mission, la chaleur, les vacances ? On va penser à autre chose que les études, je te le promets. »

Spoiler:

Ton amie était sincère, en arrivant à Harvard, tu ne pouvais pas espéré mieux que de trouver une colocataire aussi géniale. Tu en avais de la chance alors pourquoi tu te morfondais ainsi ? Toutefois, en jaugeant les désirs de Katherine, tu compris qu'elle aussi désirait rajouter un peu de piment à sa vie. Il était donc temps de laisser sortir les lionnes qui sommeillaient en vous. À ce propos, la demoiselle fit un commentaire intelligent, et si votre rébellion commençait au Summer Camp ? Loin de tout, là où personne sauf tous les étudiants d'Harvard pourraient vous reconnaître. Ton coeur s'emballa et ta dépression passagère s'envola en un rien de temps.
— " Tu n'es pas à la Dunster pour rien chère amie, ton idée est judicieuse. On va tout exploser tu le sais ? Je te remercie de m'écouter pleurnicher... Je ne suis pas tous les jours faciles. Je te paie un dîner, tu m'as redonné l'appétit ! Tu as envie de quelles saveurs ce soir ? " demandas-tu en encerclant le cou de ton amie pour la sortir de votre chambre. Sauf que tu étais à moitié en pyjama et sans chaussures, -pas pratique pour sortir-. Lorsque tu t'en rendis compte, tu abandonnas Katherine en sursautant.
— " J'allais sortir comme ça et tu me dis rien ? " t'indignas-tu faussement avant d'envoyer un clin d'oeil complice à ton amie.
— " Je vais enfiler n'importe quoi et je te rejoins à l'entrée de la maison okay ? " proposas-tu à la jeune femme en lui déposant un baiser amical sur sa joue avant de t'éclipser dans votre chambre, de quoi te vêtir à peu près convenablement.

Au fond, Katherine était soulagée de savoir qu’elle n’était pas seule à vivre la même galère. Se sentir différent des autres étudiants qui profitaient pleinement de leurs vies était déjà assez difficile en soit. De plus, elle savait qu’elle trouverait en Absolem un appui constant, tout comme elle pouvait considérer Kath de la même façon. Après tout, partager une chambre ça rapproche réellement et Katherine la considérait vraiment comme sa meilleure amie à présent. Alors partager un besoin de nouvelles expériences ne pourrait que les rapprocher davantage.
Katherine rigola à la tirade de son amie qui n’avait pas de fin tout en se faisant éjecter de sa chambre alors qu’Absolem se rendit compte qu’elle ne portait rien d’autre qu’un pyjama, ce qui n’était pas la tenue idéale pour sortir. Elle referma alors la porte au nez de la petite dunster qui n’avait plus le temps de placer un mot entre les remarques de sa colocataire. Elle se retrouvait devant une porte fermée, mais n’hésita pas à parler à son amie à travers puisqu’elle connaissait l’isolation de la Dunster House, qui était celle d’une résidence universitaire : c’est-à-dire, presque inexistante. « Ouhla, je vais essayer de répondre à tout et dans l’ordre. Premièrement, je refuse que tu me payes quoi que ce soit, tu me connais, je suis gênée sinon. Deuxièmement, on a qu’à aller en boîte, ça nous fera du bien et démarrera réellement nos vacances. Troisièmement, j’avais pas fais attention à ton pyjama parce que t’es belle en toutes circonstances. Enfin, on se rejoint et on prend le bus parce que je refuse de conduire, je vais boire moi ! » Kath rigola après son quasi-monologue qui avait utilisé tout son souffle. Elle tourna alors les talons pour se diriger vers l’entrée du bâtiment.

La timide Absolem était en train de se révéler. Sans les encouragements de Katherine, tu ignorais si une telle chose aurait été possible. Sincèrement, Katherine était une très belle découverte, ce genre de personne que l'on garde auprès de soi toute sa vie. En tout cas, c'était ton souhait. Alors qu'elle t'avait redonné espoir, tu lui avais proposé de sortir, sauf que tu n'avais pas la tenue adéquate. Ainsi, tu avais claqué la porte de votre chambre pour enfiler une tenue potable et des chaussures. Alors que tu fouillais dans ta penderie, tu entendais la voix de ton amie répondre à tes propositions. Le dîner s'était tout à coup transformé en soirée boite de nuit. Tu avais haussé un sourcil, inquiète de te retrouver dans un endroit si bondé avec tes satanés crises d'angoisse. Mais Katherine serait là, et elle comprendrait si jamais tu prenais la fuite au milieu de la soirée.
— " Ça marche pour la boite mais stop les mensonges ! Je suis une horreur, rien ne me va lààà, je te pique une robe d'ailleurs " dis-tu en ricanant pendant que tu attrapais le vêtement de ton amie. Elle avait bien meilleur goût que toi et disons que sa garde robe était plus féminine que la tienne.
— " Le bus ??? Beurk ! Mais t'as raison, on ne sait pas dans quel état on va finir. Je te rejoins très vite Kath' à toute ! " crias-tu lorsque tu entendis la jeune femme s'éloigner dans le couloir. Il était temps de rafraîchir ta tronche complètement fade. Après avoir enfilé cette robe, tu glissas sur ta coiffeuse pour égayer ton maquillage. Tu rajoutas du crayon à tes yeux puis tu accentuas tes pommettes d'un blush corail avant de faire fondre un peu de rouge à lèvre sur ta bouche. Le tour était joué. Tu sautas de ton siège pour rejoindre ta colocataire mais encore une fois, tu étais pieds-nus. De ce fait, tu fis de nouveau marche arrière et attrapas une paire de talons au hasard et les enfila dans le corridor. Dorénavant, tu déambulais maladroitement dans la Dunster, pas habitué à être montée sur des échasses pareilles. Néanmoins, tu essayas de te montrer plus élégante lorsque tu traversas la salle commune pour rejoindre Katherine dans le hall d'entrée.
— " Me voilà ! C'était pas trop long ? Je ressemble pas trop à un travesti ? " demandas-tu en tournant sur toi même devant l'étudiante.

L’excitation de la situation semblait accroître de minute en minute, Katherine ne pouvait plus contenir sa joie et son envie de se lâcher pour une fois dans sa vie. Elle était allée à des fêtes avant, mais elle n’avait jamais osé boire plus que de raison ou essayer quelque chose de différent.  Elle sentait pourtant que ce soir serait un moment décisif, une étape dans sa vie étudiante. Elle savait que ce serait une expérience en plus dans sa petite vie. Et elle n’attendait que ça, des expériences. Après des années à regarder les gens en profiter à travers une fenêtre, elle allait enfin faire partie de ceux qui rentraient chez eux à 5 heures du matin, de ceux qui buvaient sans modération, de ceux qui ne s’empêchaient rien. Oui, cette soirée avec son amie marquait le départ de tout cela, de cette vie qui paraissait trépidante de là où elle se trouvait.
La blonde attendait son amie à l’entrée de la dunster house, elle était encore vêtu de son jean et son tee-shirt de la journée. Elle porta une plus longue attention sur les Armistices qu’elle avait aux pieds. Elle savait que sa tenue ferait l’affaire, danser en boîte n’étant pas une mince affaire de base, elle se sentirait plus à l’aise en chaussures plates. Sa colocataire allait sûrement être plus sexy qu’elle dans tous les cas. Mais cela ne la dérangeait pas, Katherine aimait s’effacer au profit des gens qu’elle aimait. Elle se demanda alors ce qu’Absolem pensait de cette situation. Ressentait-elle le même sentiment de hâte, avait-elle autant envie de réaliser des folies en ce soir de mai ? Katherine espérait que toutes ces questions s’avéraient positives, puisqu’elle ne serait pas seule dans ce cas.
La dunster fut interrompu dans ses pensées par son amie qui arrivait enfin, plus charmante que jamais, vêtu d’une des robes de Katherine, qui faisait plus courte sur sa colocataire que sur elle, la dernière étant plus petite que son amie. Cette différence de taille était accentuée par la présence de talons aux pieds d’Absolem. Katherine ne pu s’empêcher de rire en comparant leurs tailles. « T’es parfaite, les hommes vont tomber. La prochaine fois d’ailleurs préviens moi, que je sois à la hauteur. » Elle rigola après sa remarque qui pouvait être comprise dans les deux sens du terme. « Bon, on est parties dans ce cas, à nous la nuit de folie. »

Où alliez-vous ? Dans quoi vous vous embarquiez ? Une certaine gêne se maintenait dans le creux de ton estomac, tu craignais toujours le regard des autres et ce que l'on pourrait raconter à ton sujet après cette transformation éclair. Néanmoins, tu en avais ras le bol de cette image sans éraflures, il était temps de vivre ta vie à deux cent pour cent pour éviter les regrets futurs. De ce fait, tu te présentas à ta meilleure amie, faisant toujours preuve d'auto dérision. Katherine elle aussi demeurait modeste, bien que vous essayiez de devenir d'autres filles, au fond, vous restiez des nanas humbles et simples.
— " Hein ? T'es toujours à la hauteur, ne dis pas de conneries pareilles, allez c'est parti chérie, à l'assaut de Cambridge ! " crias-tu en ouvrant en grand la porte des Dunster. Vous y voilà, vous vous firent engloutir par la pénombre qui augmentait dehors, vous dirigeant vers une boite de nuit pour passer une nuit de folie. Tu étais certes excitée mais complètement terrorisée par l'inconnu avec lequel tu allais te familiariser ce soir.