« Let's play. » ⤅ Cole

Let's play.
— with Cole.

Cole m'avait clairement fait comprendre ce qu'il attendait de moi lors de la soirée et même si j'étais joueuse, je n'étais pas le genre de fille à me donner comme ça. Je l'avais cherchée, j'en étais consciente, mais tout n'était qu'un jeu, leur jeu et j'étais juste entrée dans la partie. Je ne pouvais pas nier que s'était un bel homme et que bien sûr il m'attirait, mais je gardais en tête tout ce qu'on m'avait dit sur lui. J'avais fait la démarche d'apprendre à le connaître sans écouter toutes les mauvaises choses qu'il avait soit disant faite, mais je n'oubliais pas qu'il fallait que je me méfie. Je ne voulais pas me brûler les ailes, je ne voulais pas finir par être salit pour x ou y raison alors que j'étais venue sans arrières pensées.

- J'espère que je ne suis pas ton lot de consolation. Lui dis-je avant d'entrer chez lui.

Ok c'était un peu froid, même glaciale, mais j'avais oubliée de lui dire que j'étais franche ? Bon bah tant pis, s'il ne le savait pas avant, maintenant c'était chose faite. Je ne savais pas comment agir, je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. Des filles, même mieux que moi, il en avait à la pelle. Je savais que j'avais un petit plus, j'étais une Strudwick et pour Cole s'était surement un atout, comment lier l'utile à l'agréable. Je retirais mon manteau et je le déposais sur la première chaise qui passait. Et merde, qu'est-ce que je foutais là ?

© LOYALS.

@Cole S.-Wildingham

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L’inauguration de l’Ostra avait été l’occasion de faire une pierre deux coups, puisque, pendant mon voyage en Thaïlande et celui d’Ava en Egypte, j’avais contacté la jeune femme suite à son tweet pour lui proposer un rencard. C’était étonnant, et la petite cabot m’intriguait. Si elle m’avait rapidement avoué ce soir ne pas être l’auteure du fameux tweet, elle n’en restait pas moins intéressée, ou du moins elle en envoyait les signaux. Elle m’avait donc suivi jusqu’à ma chambre à la Eliot, notre passage au restaurant pour l’inauguration ayant été très furtif et un peu électrique. « T’es pas un lot de consolation Ava… » lui affirmai-je alors qu’elle semblait douter. « Je n’ai invité que toi ce soir… Ma meilleure amie avait grandement insisté pour que j’assiste à son petit buffet alors je me suis dit que c’était l’occasion de t’y emmener dîner. Mais c’était une mauvaise idée, Hippolyte est trop tendue en ce moment… » Et encore, je ne parlais que de ma BFF pour ne pas avoir à justifier l’étrange atmosphère entre Agathe et moi. « Mais, et toi Ava ? Pourquoi ce soudain intérêt pour ma personne ? C’est le moyen que t’as trouvé pour faire enrager ton frère ? J’ai bien vu le regard désapprobateur qu’il nous a lancé quand on sortait… » Si elle jouait les septiques, j’avais moi même mes raisons de me montrer méfiant. La demoiselle retirait son manteau, j’ôtai ma veste et allai me saisir d’une bouteille de champagne pour nous servir deux verres. « On a pas pu trinquer correctement tout à l’heure… » Interrompus comme on l’avait été. « On se rattrape maintenant ? » Mes prunelles se plantèrent dans les siennes alors que nos coupes s’entrechoquaient.

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Let's play.
— with Cole.

Ava, la sœur d'Alexander en tête-à-tête avec Cole dans sa chambre à la Eliot House, c'était un tableau plutôt étrange, mais je prenais mes décisions par moi-même et je ne voulais pas être au milieu de la guerre entre lui et mon frère. Bon j'étais un peu froide et je n'avais pas de raison de l'être mais j'étais juste stressée.

- Je l'espère.. Dis-je avant de réagir à ce qu'il venait de dire. Ne t'en fais pas, j'ai passée une bonne soirée.

Moi pourquoi j'étais là ? J'avais juste sautée sur l'occasion, après le piratage de mon compte twitter et la déclaration du hacker envers Cole, pour apprendre à mieux le connaître.

- Baisse ta garde Cole, je ne suis pas là par intérêt. Alex sait que je suis avec toi et je fais mes choix par moi-même, que ça lui plaise ou non... Pour sa défense il doit juste avoir peur que tu te serves de moi, pour l'atteindre lui.

Les choses étaient claires, enfin presque du moins, mais j'étais honnête, très honnête et je me devais de continuer à l'être. Je prenais mon courage à deux mains avant d'être interrompu par Cole qui voulait trinquer. Alors que nous échangions un jeu de regard tout en trinquant, je baissais les yeux et je fixais mon verre sans savoir comment m'y prendre.

- Je dois t'avouer quelque chose avant de pouvoir profiter pleinement de la soirée...

Je ne le connaissais pas, je ne savais pas comment il pouvait réagir aux propos que j'allais tenir dans les prochaines minutes, mais je devais rester moi-même, je devais suivre les principes qu'on m'avaient inculqués tout le long de mon enfance.

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Je trouvais ça poli de m’excuser, parce que clairement Hippo n’avait pas épargnée ma partenaire de ce soir et Ava me rassura quant à son ressenti : elle avait malgré tout passé une bonne soirée. « J’espère qu’on en aura d’autres alors. Peut être qu’on ira dans un autre restaurant la prochaine fois. » Sourire rassuré de ma part, je n’en restais pas moins sur mes gardes. Si elle s’était pensé lot de consolation, moi, je m’imaginais éventuellement fruit d’une soudaine envie de rébellion contre son frère, le moyen qu’elle aurait trouvé pour faire rager ce dernier et j’exprimais donc mes soupçons à la cabot qui s’empressa d’objecter. Elle n’était pas là par intérêt, mais bien par choix. « Excuse moi, quand il s’agit de la mather house, j’ai tendance à être sur la défensive. » Je pourrais abattre mes cartes maintenant, raconter toutes les horreurs que je connaissais sur la mather, sur la mauvaises influences qu’avait cette confrérie sur les étudiants qui la rejoignait, sortir mon costume d’addictologue et mon discours anti drogue, mais je n’eus pas le temps de lancer le débat, parce qu’après notre toast, verre en main, Ava reprenait la parole et elle avait apparemment quelque chose à m’avouer. Intrigué, après une gorgée de champagne, mon regard dans le sien, je l’encourageai donc à m’en dire plus : « Je t’écoute Ava. Dis moi tout… »

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Let's play.
— with Cole.

Il semblait si délicat en compagnie d'une femme que l'espace d'un instant je me perdais dans ses douces paroles. Mon regard perdu dans le siens, je me surprenais à découvrir quelqu'un dont personne de très proche ne m'avait jamais évoqué l'existence, un Cole doux et attentionné.

- Tout dépend de toi Cole.

Tout dépendais réellement de sa réaction finalement quand je lui aurais parlé, que je lui aurais tout avoué. Je ne pouvais pas faire semblant, oui je l'appréciais pour l'instant mais j'étais au courant, au courant de trop de choses pour ne pas être honnête avec lui.

- N'oublies pas que je suis une Cabot, pas une Mather. Dis-je d'un ton rassurant et angélique.

Et j'espérais, en étant franche avec lui, gagner une petite part de confiance et de compréhension. Je m'avançais vers lui pour être un peu plus proche.

- Je suis au courant et je ne te blâme pas, mais je suis au courant. Dis-je très rapidement. Je... que tu t'en prennes aux Mathers, je comprends, mais c'est Az qui souffre le plus dans cette histoire... Elle est toute ma vie Cole promet moi qu'elle ne sera plus jamais un dommage collatérale de vos histoires.

J'en demandais surement trop, mais la guerre c'était les Eliots contre les Mathers et certes Az était verte, mais leurs actions étaient clairement contre Alex et il me semblait bien que du côté des trois bleus, Az était bien vu. Je portais mon verre à mes lèvres et j'attrapais la main de Cole comme pour le rassurer, lui montrer que je savais faire la part des choses.

- Je... Je suis désolée, c'est ma sœur et je veux juste la protéger.

Je reculais légèrement pour me poser délicatement sur la table et avoir un appui.

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Je m’excusais pour cette soirée, surtout que j’avais encore en tête l’accueil féroce de ma meilleure amie envers ma cavalière de la soirée, et étonnamment, Ava avouait s’être amusée malgré tout. Je promettais d’autres restaus, d’autres soirées, moins mouvementées, en terrain plus neutre. Assurément, l’amener en terre hostile, dans l’établissement d’Hippolyte, ça avait été une grosse erreur de calcul. J’aurais pu me mettre la cabot à dos. Et je me surprenais de son calme et de son sang froid. Ha oui, c’était vrai, les Strudwicks n’étaient pas liés par le sang ? Ca expliquait pourquoi elle était plus zen que son taré de frangin toxico. Elle me rappelait d’ailleurs, gentiment, mais fermement, qu’elle n’appartenait pas à la même confrérie que ce dernier. « Et ça, c’est une très bonne chose. Tu sais mon amour pour la Cabot House. Je suis celui qui a œuvré pour qu’on ait une alliance avec vous. » S’envoyer quelques fleurs, s’accorder du mérite. Discrètement et subtilement. Done. Elle attisait ma curiosité ensuite, elle voulait me dire quelque chose. Je délaissai ma coupe de champagne, relevant les yeux pour l’écouter avec attention. Elle était au courant. Ok. J’aurais pu faire genre ‘au courant de quoi’. Mais j’avais mini Strudwick devant moi, les faits récents et les évènements du SB étaient encore assez frais dans mon esprit pour que ses mots je les comprenne très bien : elle savait que j’étais impliqué dans le remue ménage de l’étrange couple incestueux formé par son frère et sa sœur. Ava essayait de me faire culpabiliser, citant sa petite brune de sœur comme victime de toute cette magouille et je secouai la tête : « Non non Ava… Tu te trompes sur toute la ligne. Tu ne la protèges pas, tu l’enfonces dans sa bêtise. Moi, je la protège. » J’y croyais en plus à mes paroles, dur comme fer. « Tu es au courant donc, comment ? » Nina aurait elle parlé lors de son soudain élan de culpabilité ? Lorsqu’elle avait soudain eu un cas de conscience ? Qu’importe au final comment Ava l’avait su, j’expliquai : « Tu crois que j’ai fait quoi ? Parce que, quoique j’ai fait, ce n’est pas moi qui suis allé emboîter ton frère dans cette fille. Il l’a trompé tout seul, comme un grand. Alcoolisé, défoncé, peut être un peu plus que d’habitude, mais c’est lui tout seul qui a été incapable de garder sa braguette fermée. » On pouvait se trouver mille excuses dans ces cas là. ‘Chérie j’étais triste’ ‘Chérie, j’étais saoul’ ‘Chérie, j’étais défoncé’ ou pourquoi pas un 'Chérie, j'avais oublié mes lunettes, et de dos elle te ressemblait beaucoup cette fille tu sais' (à essayer, sur un malentendu, ça pouvait marcher). La vraie conclusion de l’histoire c'était qu’il avait été capable de tromper sa copine. Et ça voualit dire qu'il aurait recommencer donc, j’avais agi pour le bien d’Azrael, en la sauvant de son mariage raté. CQFD.

(Invité)

Let's play.
— with Cole.

Il était là en face de moi, le grand Cole, comme je le lui avait dit par message, car dans le fond je le pensais vraiment. Quand bien même les erreurs qu'il aurait pu faire, il restait quelqu'un d'intelligent et suivait ce qui lui semblait être juste pour lui, pour sa maison. En y réfléchissant c'était surement ça qui m'attirait le plus chez lui, en dehors de son physique avantageux. C'était mon allier, enfin l'allier de la Cabot, avant d'être l'ennemie de mon frère et rien que pour ça, je me devais de lui laisser une chance. Une chance de montrer qui il était vraiment en dehors de toutes ses histoires à la con.

- Et c'est tout à ton honneur ! Dis-je en lui tendant la main de manière formel.

Bah quoi nous étions alliers non ? M'enfin peut-importe toutes ses histoires d'alliance, de guerre ça me passait au-dessus. J'aimais les gens pour ce qu'ils étaient et non parce qu'ils appartenaient à telle ou telle maison.

- Pas besoin de te défendre, encore une fois et je te le dis je ne te blâme pas Cole. La technologie est si facilement dupée maintenant tu sais. Dis-je vaguement.

Oui je n'aimais pas entendre ce qu'il disait de mon frère et ma sœur, mais il avait l'opinion qu'il voulait d'eux et quoi que je dise ou fasse, rien ne pouvait changer ça. Je restais donc les deux mains sur la table, légèrement poser en l'écoutant dire sa vision des choses. Comme bloqué je restais impassible face à son discours, car oui j'étais bien plus forte que ce qu'on ne pouvait bien croire. J'avais fait des conneries moi aussi et pourtant en voyant ma petite bouille de bébé, personne ne pouvait croire que je pouvais moi aussi faire des erreurs.

- Tu as fini ? Dis-je calmement. Je ne suis pas là pour ça de toute façon, je te l'ai dit je ne suis pas venue te voir par intérêt. Je voulais juste que tu saches que j'étais au courant et que je ne prenais pas part dans vos histoires. Je suis juste honnête avec toi Cole, rien de plus rien de moins. Je ne suis pas là pour venir défendre mes proches. Je suis là en tant qu'Ava, pas en tant que sœur de Alex et Az. Je suis venue parce que tu me l'as si gentiment proposé.

Bon je ne pouvais pas être plus clair avec lui, j'avais tout dit, en tout cas tout ce qui me semblait juste de mettre au clair. Après tout ça je finissais ma coupe d'une traite que je venais reposer à côté de moi.

- Comme je te l'ai dit peu de temps avant, baisse ta garde. Ne te méfie pas de celle qui te montre que tu peux avoir ne serait-se qu'un tout petit peu confiance.

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Je saisis ses doigts qu’elle me tendait, elle voulait surement une poignée de main, un truc formel du genre après ses paroles. Mais moi j’amenai ses doigts jusqu’à mes lèvres, embrassant le dos de sa main d’une manière révérencieuse avant de me redresser avec un sourire amusé. L’alliance avec les cabots. Voilà bien le seul truc qui avait fonctionné cette année. telle maison. Je me défendis de vouloir peiner sa sœur, avant de questionner sur Ava sur la façon dont elle l’avait su, comprenant bien qu’elle parlait du coup bas contre Alexander. Elle raconta alors, évasivement, une histoire de technologie dupée. Surement ma boîte mail… Ce type, Strudwick, c’était pas réputé être un petit geek géni de l’informatique ? Ha j’aurais du mettre Jona sur le coup pour protéger ma boîte mail. Je le savais. Une chance que j’avais pas évoqué mon coup contre Denys par messagerie. J’avais eu le nez fin. Donc je repris ensuite mon speech anti Alexander. C’était lui le fautif, qu’importe ce que j’avais pu glisser dans son verre moi, au final, j’étais pas celui qui avait glissé sa queue dans le vagin d’une autre non plus. Je voulais bien assumer mes responsabilités, mais là en l’occurrence, je refusais qu’on me fasse porter le chapeau. Et après quoi ? On allait m’accuser du réchauffement climatique ? Mais Ava gardait son calme et recentrait les choses sur elle. « J’apprécie ton honnêteté Ava. Vraiment. » assurai-je alors avant d’ajouter : « Je ne suis pas quelqu’un qui accorde ma confiance facilement, sache le. Il va falloir peut être être encore plus convaincante, si tu veux me faire baisser ma garde… » Et je m’approchais un peu, mon regard toujours accroché au sien, avec un sourire qui laissait entrevoir toutes les arrières pensées qui m’animaient…

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Let's play.
— with Cole.

Il était dans une approche plutôt charmante, il refusait ma poignée de main pour être plus gentleman et il embrassait le dos de cette dernière. Voilà comment me faire craquer, il était trop doué pour que je puisse résister à des actes semblables à celui-ci. C'était donc pour ça qu'il avait tant de conquête, il savait y faire, il le prouvait petit à petit au fil de cette soirée. Après cette courte discussion honnête sur son implication dans cette histoire de tromperie, je passais vite à autre chose. Ça ne me concernait pas et bien sûr que ça me touchait, car ils comptaient énormément pour moi. Entre mon frère qui m'avait protégé, surement même que sans lui j'aurais pu mourir sous les coups de nos parents adoptifs et ma sœur qui m'avait soutenue toute notre enfance qui me protégeait maintenant des conneries que j'avais faites dernièrement je ne pouvais qu'être admirative des deux.

- C'est tout moi ça. Dis-je en rigolant pour me moquer de moi-même.

J'oubliais donc tout ce qu'on venait de se dire pour me concentrer sur ses paroles. Tout en subtilité je comprenais ce qu'il insinuait sans pour autant le montrer. Doucement il se rapprochait de moi. Toujours légèrement posée contre la table je venais appuyer sur mes mains pour pouvoir me hisser et m'asseoir. Bien trop loin de moi, j'attrapais son poignet et je lui montrais que je voulais qu'il s'avance un peu plus. Pas très glamour, mais j'écartais légèrement les jambes pour qu'il puisse s'avancer un peu plus et je glissais doucement mes mains autour de sa nuque.

- Ah oui ? Et que dois-je faire pour te faire baisser la garde alors ?

Je savais ce qu'il voulait et c'était surement pas avec ça que je gagnerais sa confiance, mais le jeu de séduction qui s'installait me plaisait, un peu trop même.

(Invité)

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