Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityL'arrache coeur - Edgar
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


L'arrache coeur - Edgar

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

L'arrache coeur
Edgar et Jagger


J'ai accepté, d'y aller avec un Mark beau comme tout et surtout tellement gentil et intéressant. Naivement certainement, je me suis dit qu'Edgar serait là au milieu de la pièce, ou dans un recoin, à guetter que je ne passe la porte... Vain espoir que voilà, le problème avec une femme indépendante et libre comme moi, c'est qu'il y a lutte au sommet, entre la greluche formatée fleur bleue et l'anarchiste associable qui s'en fout. J'ai descendu les grands escaliers, en tenant d'une main ma très longue robe blanche, et de l'autre bras, m'appuyant sur Mark. La salle est décorée du goût du thème, honnêtement quand j'ai apprit le thème, j'ai pouffé de rire... la première pensée? Vu le nombre de chaudasses sur le campus, ça va finir en gang bang. Mauvaise langue? Non, mauvais esprit sans doute, tout ce que je pense, je ne le dis que rarement. Dans ma tête là, en descendant ce long escalier, j'ai une petite chanson en tête... une petite mélodie d'un groupe de rock du début des années 2000. Et le refrain fait son entrée, lorsque j'aperçois Edgar en compagnie d'une magnifique blonde en robe de princesses disney... When you see my face, hope it gives you hell... Je ronge mon frein cependant, je ne sais pas qui est ce, si ça se trouve c'est sa sœur... naïve? J'accepte de suivre Mark jusqu'au bar, et j'espère secrètement, qu'il m'a vu arriver... au moins une toute petite victoire. Je porte une superbe robe longue blanche immaculée, avec un plastron sur le devant avec des genres de ronds, laissant discrètement un aperçu de ce qu'il se trouve en dessous. C'est une robe à maman, une robe qu'elle avait porté deux fois, qui était restée pendant des années dans un carton, sous plastique. Je suis la neige par excellence, dans ce thème ringard, mais qui m'a donné quand même envie, de me prêter au jeu. Lorsque Mark s'absente, je scrute la foule autour de moi, pas pressée d'aller m'asseoir à la table de groupe. Je sirote un infâme punch rose Barbie, et j'avoue... je putasse dans ma tête, sur cette blonde qui l'accompagne. Je m'en veux presque de réagir aussi bêtement. On n'est rien l'un pour l'autre, pas même un semblant de projection de désir pouvant possiblement aboutir sur cette notion, appelée "relation". Il faudrait peut être que j'aille danser, fumer une clope, ou... m'enfermer dans les toilettes pour pleurer et me maudire. Finalement, je prends le parti d'aller fumer à l'extérieur. Je remonte les grands escaliers, en prêtant une attention toute particulière, aux échasses que je porte, et au fait que je pourrais largement me péter la gueule devant l'assistance, en passant par la case pompiers et hosto. Je traverse un grand couloir, et j'apprécie la musique qui s'éloigne, les rires et les discussions bruyantes... ne restent que les claquements de mes talons, et le bruissement délicat de ma robe.

© BLACK PUMPKIN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Edelweiss s'était échappée, tu avais finalement réussi ton pari, l'introduire dans cette fête gorgée de prédateurs. Tu espérais sincèrement qu'elle se soit retrouvée avec des amis sérieux qui l'amuseraient plus que tu ne le pourrais du haut de tes trente ans. Certes tu n'avais pas encore perdu toute ta fougue mais d'autres préoccupations fulminaient dans ta tête, te rendant souvent absent.
Quelques minutes plus tard, tu avais ainsi aperçu ton ex au bras d'un homme mûr, un prof que tu avais croisé quelques fois dans les couloirs d'Harvard. Il était parfait, plus raffiné que tu ne l'étais en tout point. Ta poitrine s'était serrée quand tu avais croisé son regard pétillant. Seulement, rien ne t'était destiné, elle avait rapidement détourné ses yeux charbonneux pour sourire à son cavalier. Planté près d'une table, tu avais serré les poings, prêt à bondir sur ce con qui se frottait à la mère de ta fille mais tu t'étais abstenu. D'un tu pourrais perdre ta place, deux, tu serais encore la risée des journaux le lendemain. Alors, tu soufflas longuement en prenant la direction de la sortie, cherchant de l'air frais et un endroit où pouvoir gueuler.
Tu descendis les marches de la salle, rejoignant rapidement le trottoir en bas, dévoré par la pénombre. Un lampadaire luttait tout de même contre la nuit noire, grésillant au dessus de ta tête. Tu allais hurler une injure quand tu sentis de la fumée de cigarette chatouillait tes récepteurs olfactifs. En tournant ta tête vers la gauche, tu aperçus la silhouette fine d'une jeune femme, enveloppée d'une robe blanche. Une lueur orangée signalait de temps en temps sa présence.
Une cigarette te ferait du bien, tu te dirigeas alors vers elle les mains dans les poches et quand tu fus assez proche, tu reconnus le profil de Jagger. Tu explosas de rire en solo, regardant les étoiles comme si elles jouaient avec toi. "C'est une blague ?" t'étais-tu adressé intérieurement. À chaque fois que ton ex s'éloignait un peu plus, Jagger apparaissait. Était-elle un signe ? Le signe que tu devais abandonner Evie pour elle ? Était-elle finalement la solution, celle qui te soignerait et qui te changerait pour de bon ?
— " J'ignorais que tu fumais. " dis-tu en te plaçant à ses côtés, observant la rue déserte comme elle le faisait.
— " Tu partages ? " lui demandas-tu en essayant de rester assez distant. La dernière fois que vous vous étiez vus, Jagger avait réduit tous tes espoirs à néant. Elle n'était pas ce genre de fille, pas ce genre de fille à vouloir sortir avec son professeur. Ses mots résonnaient encore dans ta tête.
 
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

L'arrache coeur
Edgar et Jagger



Arrivée dehors, je me suis mise debout... robe blanche oblige... quelque part loin de la lumière artificielle, pour poser mon regard sur le ciel étoilé. Il était discret vu les lumières présentes de la ville, mais il était là... et sous mon regard émerveillé, se dessinait quelques points scintillant de lumière blanche. Je portais la cigarette à mes lèvres, allumant l'objet du délit... à peine, eus-je inspirée ma première latte, qu'une voix familière me tira de ma rêverie. Edgar.

Je tournais la tête doucement vers lui, comme pour faire attester à mon cerveau, que oui... c'était bien vrai, et que non, ce n'était pas le fruit de mon imagination délirante et bien trop fertile, quand il s'agissait de lui. Il regardait la rue déserte, alors je reportais mon attention sur cette fameuse rue. "Je ne fume pas... il faut que je sois contrariée pour ça. Ou que ce soit une grande occasion." Dis-je simplement, recrachant une bouffée de cigarette. Sa seconde demande eut le mérite, de me faire tourner la tête, souriante, un peu osé la demande alors qu'on avait eu des échanges étranges depuis quelques semaines... dont d'ailleurs le dernier texto envoyé bourré à 4h du matin...Celui là... celui là, je vais le retenir longtemps. La prochaine sortie, se fera sans réseau ou sans téléphone tout simplement.

Je tirais sur la cigarette, avant de capituler pour la lui tendre. Cadeau de la fin de ma cigarette, avant de m'en rallumer une neuve. J'avais envie de lui envoyer une réplique cinglante sur le fait qu'il soit venu avec le sosie de Barbie princesse... mais non je n'étais pas réellement comme ça, ou du moins à l'extérieur de mon esprit. Je ne sais pas comment rompre le silence, je ne sais pas quoi dire réellement. "Je crois que c'est la première fois, que je n'arrive pas à lancer une discussion avec toi... c'est désagréable comme sensation." Je bougeais les épaules, comme pour dénouer des nœuds dans mes articulations. J'étais tendue et pas qu'un peu. "Je ne sais pas trop quoi penser, entre ce que tu fais, et ce que tu écris... Edgar..." Je tournais le visage vers lui, croisant un bras sur mon ventre. "Je pourrais rester là... me taire encore, attendre que tu rejoignes ta cavalière... je pourrais... Mais j'ai besoin de comprendre... Tu me dragues... et tu viens ici ce soir, au bras d'une blonde... si j'ai bien compris les gossip ton ex femme est là aussi. Du coup ça me perd tout ça, en gros c'était quoi le plan de base? Me sauter au ciné, et ne plus jamais me calculer? C'est quoi qui te motive, l'attrait de chasser une proie? Ou le jeu simple et cruel, de faire courir quelqu'un derrière toi, pour finalement aller voir ailleurs?"

J'avais expédier ma clope au même rythme que mon laius. "De toute façon, ce n'est pas grave au final, d'avoir des réponses à tout ça, ta présence ce soir, avec une étudiante, m'indique très clairement le résultat..." Je terminais ma cigarette, l'écrasant dans un cendrier non loin, pour revenir vers lui, moi regardant vers l'université, lui vers la rue. "je suis jalouse oui, parce que je pense que niaisement j'étais tombée amoureuse de toi... Je vais partir les 4 mois à venir, je vais tourner un documentaire au Paraguay avec une boite de production que j'appréciais... J'espère malgré tout, que ça ira pour toi." Je baissais le visage, regardant mes pompes, sentant que j'allais encore le sentir... non pas lui... mais ce cœur en moi, se briser lorsque j'aurais amorcé la marche vers l'université, je vais encore en crever de l'avoir croisé.

© BLACK PUMPKIN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Depuis cette sortie au cinéma, tout avait changé. Jagger n'était plus la même, elle s'était éloignée, exacerbant son caractère déjà acéré. Tu ne comprenais pas vraiment ce revirement situation. C'était donc l'occasion d'éclaircir cet enchaînement de malentendus. Tu essayais de te montrer toujours aussi attendrissant, quémandant une taffe. Vraisemblablement, Jagger n'avait pas envie de partager. Elle té légua sa clope avant de s'en allumer une autre, marquant une fois de plus une certaine distance. L'ambiance était glaciale, tu portais ta cigarette à tes lèvres, tirant sur la fin avant de jeter le mégot à terre pour le piétiner.
Ton ventre s'était noué et tes joues s'étaient empourprées lorsque la jeune femme t'avait enfin mis face au fait accompli. Edgar Corleonesi ! Tu jouais avec le feu, attisant des femmes sans leur donner de suite. Ce n'était pas sérieux et irrespectueux. Jagger t'enchaînait de phrases sèches et taillées sur-mesure, brisant ton costume d'homme fatal.
Ta bouche restait entrouverte. Tu étais ébahi par sa logorrhée puissante. Tu préférais attendre qu'elle finisse de cracher le morceau en intégralité pour pouvoir répondre quoi que ce soit. Tu suivais les mouvements de la demoiselle du coin de l'oeil, gêné. De la jalousie pointait le bout de son nez et une déclaration fracassante ponctua son discours : elle était tombée amoureuse de toi. Tu savais que ton comportement de séducteur n'y était pas pour rien. Vous regardiez désormais à deux endroits différents prouvant la rupture qui venait de se créer.
— " Je suis désolé Jagger. Tu as raison sur beaucoup de choses. Je suis perdu et résultat des courses, je t'ai pourri plusieurs mois de ta vie. " démarras-tu en grattant nerveusement l'arrière de ton crâne, cherchant le regard de la jeune femme.
— " La fille avec qui je suis venue n'avait personne pour l'accompagner et lui donner confiance en elle. Je me suis porté volontaire, il n'y a rien entre nous. Par contre... Par contre avec mon ex c'est plus compliqué. " poursuivis-tu la voix fébrile.
— " Saches que tu m'as toujours plu, mais que je n'aurais pas pu profiter de ton corps et te jeter à la poubelle par la suite. Je ne suis pas comme ça. Je crois que j'ai pris goût à ce flirt... Ton regard me faisait me sentir vivant... Mais j'imagine que ça a pris plus de proportions de ton côté, je m'en veux. Je crois que nos chemins doivent se séparer ici et tu devrais tracer ta route au Paraguay, faire ce qui te plaît et dans quoi tu es excellente. Tu as beaucoup de potentiel, je serais toujours là pour toi tu le sais. " Maintenant que c'était dit, tu ne pouvais plus vraiment faire marche arrière, perdant probablement à tout jamais cette jeune femme que tu appréciais énormément.Il te manquait plus qu'à poser ta démission en fin d'année pour reprendre ta vie d'antan, loin des bancs de la faculté.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)