Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLisra - your mess is mine
Le deal à ne pas rater :
KTC Écran PC Gaming 24″ (1920 x 1080) 100Hz, dalle VA à 67,39
67.39 €
Voir le deal


Lisra - your mess is mine

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

HOLD ON, DARLING, THIS MESS WAS YOURS, NOW YOUR MESS IS MINE


Merde, fais chier, j’en ai marre ! Elle s’acharnait, encore et encore, sur ses maudites recherches qui ne donnaient rien ! Qui était cette connasse qui voulait sa mort ? Qui était celle qui avait engagé des types pour la descendre (mais qui, entre parenthèses, n’avaient jamais réussi) ? Quelle tête avait cette mystérieuse suédoise qui avait une dent contre elle ? Quelle était son nom ? Où se cachait-elle ? Lisbeth n’avançait pas d’un iota et ça la rendait folle de rage ! Après des semaines à pirater les téléphones des deux victimes de William, elle ne trouvait rien de chez rien. Les adresses IP la conduisaient à d’autres adresses, sur d’autres serveurs, ainsi de suite, jusqu’à revenir au point de départ. Elle avait essayé de contourner cette toile d’araignée mais tous ses essais s’étaient soldés par des échecs. Ce soir ne dérogeait pas à la règle. Il fallait qu’elle fasse une pause sinon, elle allait défoncer son ordinateur. La jeune hackeuse se déconnecta du DarkNet, effaça ses traces et reconfigura son ordinateur avant de l’éteindre. Une envie soudaine de sortir la prit : elle avait besoin de décompresser.

Elle alla se préparer : douche, habillage, maquillage, tout le tralala habituel. Mm… Elle était pas mal, ce soir. Lisbeth était de retour avec ses éternels vêtements noirs, son maquillage charbonneux et ses baskets montantes, yeah ! Elle enfila son blouson noir (jamais sans lui !) et embarqua son sac en bandoulière avant de quitter son appartement. Où allait-elle bien se rendre ? Tiens, pourquoi pas le « Lord Hobo » ? Elle avait pour habitude de s’y rendre et elle s’entendait bien avec une des barmaids, Mira. Malheureusement, ça faisait déjà plusieurs semaines qu’elle n’avait plus de ses nouvelles. Une rumeur courait comme quoi elle se serait fait agressée… Malheureusement, Lisbeth n’avait pas le numéro de la jolie blonde et elle n’avait pas cherché à le trouver par ses propres moyens de peur d’être trop intrusive (elle aurait pu avoir son adresse en deux secondes, mais bon). La jeune suédoise espérait la voir ce soir mais elle commençait à douter sérieusement. Elle se rendit à pieds au Lord Hobo et quand elle poussa la porte, une chaleur étouffante l’envahit. Ça commençait bien ! Elle se débarrassa de son blouson et alla au bar. Elle prit place sur une chaise haute et commanda une bière. C’est alors que son regard se posa sur… Mira ! La barmaid se trouvait un peu plus loin et servait un client apparemment chiant et bourré. Lisbeth fit signe au barman qui allait la servir qu’elle se déplaçait.

« Dégage. »

Son ton était calme mais froid et tranchant comme l’acier. Le type tourna la tête vers elle et la déshabilla du regard, s’arrêtant sur les parties les plus intéressantes de son corps (devinez lesquelles !). Lisbeth répéta son injonction et le type se leva pour lui faire face. Il la dépassait d’une tête mais vacillait un peu sur ses jambes. La jeune hackeuse ne le lâchait pas du regard. Quelque chose dut retenir l’homme de riposter (peut-être le regard ou la force invisible qui se dégageait de ce bout de femme, qui sait ?) car bientôt, il prit son verre et s’éloigna en l’insultant. Bon vent, tiens ! Lisbeth soupira et secoua la tête, dépassée. Elle prit alors la place qu’avait chauffé l’homme et son regard se posa sur Mira.

« Ça va ? Il ne t’a pas trop emmerdé, ce con ? »


Le serveur vint poser sa bière devant elle non sans lui avoir adressé un pouce pour la féliciter de cette petite scène avec le bourré.

« Tu m’as manquée, tu sais… »

La jeune suédoise adressa un petit sourire à la jolie blonde et but une gorgée de son breuvage clair. Elle n’allait pas entrer dans le vif du sujet tout de suite et préférait tâter le terrain.

EXORDIUM.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le retour aux sources est quelque chose de primordiale dans une thérapie, dans n’importe quel traumatisme que l’on vit, n’importe quel évènement ayant marqué notre vie. C’est une façon de revivre nos souvenirs, ou de se débarrasser pour ne plus qu’il ne nous pèse sur la conscience. Je ne sais pas pourquoi il a fallu que je continue de voir ce médecin après mon agression, pourquoi elle a tenu à me suivre, à essayer de savoir à tout prix ce qui s’état passé dans ce bar. Pourquoi ne pas se contenter de la version que j’ai donnée en premier jet : une agression pour piquer la caisse du bar ? Je ne sais pas pourquoi elle essaie de jouer les psys avec moi, je n’en ai pas besoin, je me sens parfaitement bien. Remise de ma blessure à la tête, de mon poignet, de cette peur que je ressentais lorsque je me sentais fixer par une personne, lorsque j’avais l’impression qu’une personne était derrière moi. Tout cela, je réussis doucement à l’effacer de ma mémoire. Mais le plus dur fut certainement de repousser les portes de cet endroit, de l’endroit où cet homme ne s’est pas contenté de vouloir boire un verre, de vider la caisse non plus. Ce qu’il voulait au fond, ce n’était rien d’autre que moi. Moi qui ne me suis pas offerte à lui comme il le désirait. Ce souvenir me fait malgré tout encore frisonner, alors qu’un bon mois est passé depuis cet évènement. Le plus dur fut le retour. En douceur pour commencer, ne revenant pour la première fois au Lord Hobo, simplement pour boire un verre, en tant que simple cliente, regardant mes collègues déambuler, que ce soit derrière le comptoir ou dans la salle . Je pensais que le simple fait de passer le seuil de la porte me ferait perdre les moyens, mais je me trompais. En simple cliente, j’étais quelqu’un d’autre, je n’étais pas la barmaid qui s’était faite agressé, m mais simplement une cliente venant consommer un verre dans n’importe quel pub de la ville.

Revenir servir ces clients, repasser derrière le comptoir, marcher là où ma tête a heurté violemment le sol, là où il m’a touché, sans aucune gêne, et surtout sans mon accord. Oui cela fut plus difficile que de simplement rentrer dans le bar, regarder mes collègues me sourire m’apporter leur soutien, en essayant de comprendre ce que je traverse, mais je ne le souhaite à personne. Je ne souhaite à personne de me comprendre même, assez de personnes souffrent comme ça de cette situation inutile d’en rajouter en essayant de vouloir comprendre ce que l’autre ressent. Nous avons tous nos émotions, notre façon de ressentir les choses, ce qui nous rend uniques. Je préférerais largement que l’on fasse comme si de rien n’étaient, que l’on reprenne nos habitudes en tâcher d’oublier ce qui s’est passé, comme j’ai toujours eu tendance à le faire depuis le début de ma vie : oublier chaque évènement traumatisant ou déplaisant, ne voulant tout simplement pas en parler, gardant tout pour moi, en espérant qu’un jour la mémoire de l’être humain change et ne garde en souvenir que ce que nous souhaitons, tel un disque dur que nous sélectionnerons ce que nous voulons supprimer ou non.

Je hoche doucement la tête aux dires du mec qui est en face de moi, me faisant la conversation depuis 5 bonnes minutes maintenant ( et lorsque le bar est plein, 5 minutes c’est très long pour les clients), mais je ne l’écoute pas vraiment, totalement perdu dans mes pensées et ma réflexion sur le monde qui nous entoure et les habitants de cette planète. Une bonne clope me ferait du bien je crois, peut-être même plus qu’une clope en fait. Je suis tellement à l’ouest que je ne fais pas vraiment attention lorsque Lisbeth envoie boulet le jeune homme, restant plus ou moins stoïque. Je reviens lorsqu’elle s’adresse à moi, que mon cerveau comprend qu’il ne s’agit plus de la même voix. « Oh non … il est plus saoulant qu’autre chose, ils ne sont pas méchants à cette heure de la soirée. » pas lorsqu’il y a du monde, qu’ils peuvent rapidement être mis à la porte par les serveurs un peu costauds. « Je n’y fais plus trop attention à force. » dis-je avec un haussement d’épaules. L’habitude comme on dit, on apprend à les envoyer boulet gentiment lorsqu’ils sont un peu trop saouls ou collants. « Mais tu n’aurais pas dû lui parler comme ça, ça fait mauvaise pub pour le bar s’il s’en souvient demain. » dis-je avec un petit sourire. Des clients ce n’est pas ce qui manque ici, un de parti ce n’est pas trop grave, mais si la rumeur se répand, que certains clients sont désagréables avec d'autres, ce n’est jamais bon signe pour les affaires. « oui je me suis pris quelques congés, je ne savais pas que mon absence s’était remarqué. » dis-je un peu étonné. Après un mois d’arrêt, c’est possible après tout. « Et toi tu vas bien ? »


désolé pour le retard :TT:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

HOLD ON, DARLING, THIS MESS WAS YOURS, NOW YOUR MESS IS MINE


Lisbeth avait remarqué que la barmaid s’ennuyait plus qu’autre chose en écoutant ce gars déblatérer des conneries de mecs bourrés. Pour s’en débarrasser et prendre sa place, elle lui avait demandé avec sa délicatesse éternelle de dégager. Après quelques insultes, il obtempéra, prit son verre et quitta le bar pour aller s’asseoir Dieu sait où. La jeune femme prit alors sa place et accosta Mira. Elle redescendit sur terre et semblait surprise que son interlocuteur ait changé de sexe. Bon, apparemment, le type ne l’avait pas trop importunée. Mais elle en avait un peu trop fait pour le faire changer de place et Mira le lui reprocha gentiment. Elle avait très certainement raison et Lisbeth hocha la tête. Elle y irait un peu plus subtilement la prochaine fois. Fallait quand même avouer que les évènements de ces derniers temps ne l’avaient pas rendu plus tendre. Bref, ne nous étalons pas sur le sujet. Elle but une rasade de sa bière avant de reposer son verre devant elle.

« En tout cas, je l’ai remarqué, personnellement. »


Peu de choses échappait à l’œil vigilent de la jeune étudiante. Que Mira ait repris sa place derrière le bar la rassurait mais elle sentait que quelque chose ne tournait pas rond. Elle se montrait évasive et parlait simplement de congé. Mais pouvait-on prendre un mois de congé, comme ça ? D’accord, après tout, elles n’étaient pas vraiment amies et Mira n’aurait pas été obligée de lui dire qu’elle se prenait des vacances. Mais quand même, notre jeune suédoise soupçonnait quelque chose de plus important, de plus grave à cette absence impromptue.

« Ça roule, juste besoin de me changer les idées en cette fin d’année académique. »

Elle n’était pas loin de recevoir son doctorat mais ce n’était pas ça qui la stressait mais plutôt ce qu’elle allait faire cet été. Devait-elle retourner à Stockholm pour tenter de trouver de nouveaux éléments au sujet de cette mystérieuse femme qui la voulait six pieds sous terre ? Pour le moment, elle savait juste qu’elle était Suédoise. Pas d’identité, ni rien d’autre. Ça la rendait complètement dingue ! Normalement, avec ses compétences en matière de hacking, elle aurait déjà dû obtenir toutes ces informations. Sa tortionnaire était coriace et très certainement douée. Ou très bien entourée. Lisbeth avait déjà déjoué deux tentatives d’assassinat, dont une seule et l’autre avec le premier tireur, qui s’était en fait révélé être son client. Depuis, ils bossaient ensemble sur ce lourd dossier. Bref, un véritable casse-tête, cette histoire ! Alors sortir et boire un verre lui faisait le plus grand bien, même si elle restait tout de même sur ses gardes.

« Tu as bien profité de tes congés ? »


Mais Lisbeth n’en avait pas oublié de tâter le terrain et d’analyser les réponses de la barmaid. D’un autre côté, elle ne voulait pas paraître intrusive, c’est pour cela qu’elle utilisait un ton plutôt détaché mais quand même intéressé, comme si elle voulait vraiment qu’elle lui raconte ces petites vacances alors qu’au fond d’elle, elle avait la conviction que ça n’en avait pas été du tout.

EXORDIUM.


@Mira J. Hudson Pas de soucis!
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Écouter les clients déblatérer sur n’importe quels sujets fait partie du boulot de Barmaid. Parfois on prend le temps de discuter avec eux, car le prompt d’un café reste l’accueil chaleureux que l’on réserve aux clients. La qualité principale d’un serveur ou d’une serveuse qu’on réclame est de savoir sourire, d’être agréable avec les clients, qu’importe le comportement qu’ils ont, il faut savoir faire preuve de professionnalisme, que ce soit pour leur prendre leur commande, ou même pour leur demander de partir lorsque le bar doit fermer et qu’ils n’ont pas l’air pressés. Toutes ces choses sont appris sur le tas, lorsqu’on arrive, on ne sait pas toutes ces choses, on les apprend au fur et à mesure. On apprend à devenir ferme avec les clients, même lorsqu’ils sont désagréables, il ne faut pas l’être avec eux. Enfin je ne peux pas vraiment le reprocher à Lisbeth étant donné qu’elle ne travaille pas ici et de toute façon il semble assez saoul, je doute qu’il s’en souvienne le lendemain matin, alors je laisse aller avec un simple geste de la main, voulant laisser tomber cette affaire. Pas de prise de tête inutile, la vie est trop courte pour ce genre de chose. « Tu es souvent venu pendant mon absence ? » lui demandai-je un peu curieuse dans savoir un peu plus sur cette jeune femme. Oui cela peut sembler bizarre, mais l’on peut en apprendre beaucoup d’une personne, par rapport à sa fréquentation dans un bar, notamment sur sa vie sociale. La plupart de mes amis, ont croisé mon chemin pour la première fois ici. « Des soucis ? » demandai-je finalement en haussant légèrement un sourcil en croisant son regard ! Si quelque chose ne va pas, évidemment elle peut m’en parler, il est parfois plus simple de parler à une personne que l’on ne connaît pas, ou presque pas. Si elle a une quelque conque problème, le prompt d'une barmaid est également de pouvoir permettre à un client de se confier, on fait un peu office de psy sans le canapé sur lequel s’allonge mais avec une bonne pinte de bière pour compenser. Je hausse légèrement les épaules à sa question, profiter est un bien grand mot selon moi. « J’en ai profité pour faire le tri chez moi, faire notamment mon dressing, j’ai participé à un vide dressing pour vendre une grande partie de mes affaires, et récolter un peu d’agent, sans vouloir critiquer le salaire n’est pas énorme ici. » dis-je avec une petite grimace, de quoi payer mon loyer et un peu de nourriture, le reste… je me débrouille comme je peux pour finir le mois
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

HOLD ON, DARLING, THIS MESS WAS YOURS, NOW YOUR MESS IS MINE


Lisbeth n’y était pas allée de main morte avec ce pauvre client ivre. Mais que voulez-vous : elle était impulsive quand quelqu’un commençait à être un peu trop intrusif envers quelqu’un qu’elle appréciait. En tout cas, c’était comme ça qu’elle avait pris la chose même si Mira ne sembla pas se formaliser de l’insistance de cet homme. Bon, peut-être qu’elle y était allée un peu fort, c’est vrai… Peu importe, le mal était fait mais le client n’avait pas fait de vague. Tout allait bien, et, heureusement pour l’étudiante, Mira ne lui en voulait pas. Il ne manquait plus que ça, tiens ! Elle aurait été bien maligne après ça ! Prenant une gorgée du liquide ambré se trouvant dans son verre, Lisbeth prit le temps d’étudier la question de son interlocutrice. Question bien étrange, comme si elle cherchait à savoir combien de fois elle s’était pointée au lord hobo pour savoir si sa serveuse préférée travaillait. Elle n’avait jamais demandé après elle, s’étant contentée de parcourir les lieux de son regard perçant pour répondre à son interrogation muette. Elle aurait pu lâcher l’affaire mais non, elle avait tenu bon et fort heureusement car ce soir, la barmaid était à nouveau à son poste.

« Je suis venue de temps en temps. En fait, c’est à peu près le seul bar que je fréquente. »

Sinon, Lisbeth pouvait passer tous les jours à son café préféré situé sur Harbor Area, pas très loin de chez elle. Elle n’échangerait pour rien au monde une vue sur l’océan, un café fumant à la main. Elle avait tellement l’habitude de fréquenter ce lieu que sa boisson était servie avant même qu’elle n’ait le temps d’ouvrir la bouche pour commander. La jeune suédoise était sensible à cette efficacité. Il fallait juste que ses goûts ne changent entre-temps et qu’elle décide de tester autre chose. Tiens, elle lui fera le coup, une fois. Y penser la fit sourire intérieurement.

« Des soucis ? Non, rien de particulier. J’ai rendu mon travail de doctorat il y a peu de temps et j’attends encore des nouvelles de mon directeur. »

Elle n’était nullement stressée par son travail même si elle était quand même impatiente de faire sa soutenance et de connaître ses résultats. Tout ce qu’elle savait pour le moment, c’était que des chasseurs de tête seraient présents et qu’elle avait intérêt à exceller. En réalité, elle se préoccupait à peine de ce détail, plutôt occupée à essayer de ne pas se faire abattre en pleine rue par un taré à l’arme à feu. Mais Lisbeth n’allait quand même pas avouer ça à Mira. La seule personne au courant était William et ça restera ainsi encore un moment. Pour ponctuer ses propos et surtout pour rassurer la jeune femme, elle lui adressa un léger sourire.

« Aïe… Tu es étudiante, aussi ? »

Elle comprenait parfaitement que joindre les deux bouts pouvait être difficile. Pour sa part, elle avait de la chance de gagner sa croûte en travaillant pour des gens intouchables qui achetaient ses services en matière de piratage informatique. Combien de dossiers compromettants avait-elle monté contre des personnalités haut placées ? Elle en avait perdu le compte. Sans oublier tout ce qu’elle savait et qu’elle devait impérativement garder pour elle. Secret professionnel oblige. De plus, elle détenait également des informations que nulle autorité ne possédait. C’était sans compter tout l’argent gagné lors de son procès largement remporté à Stockholm. Acquittée d’homicides qu’elle n’avait pas commis, elle avait eu droit à des dommages et intérêts plus que satisfaisants. Assez pour que son appartement de la capitale suédoise et de Boston soit entièrement payé. Et elle ne se privait de rien, sans être dépensière, bien au contraire. Elle savait profiter des plaisirs simples de la vie.

« Si un jour tu as besoin de quoi que ce soit, un nouveau job ou autre chose, appelle-moi. »

Ce n’était pas les contacts qui lui manquaient vu pour qui elle travaillait ! Et Lisbeth n’était pas quelqu’un de radin, bien au contraire : elle avait le cœur sur la main et était prête à aider ses proches à n’importe quel prix. Mais à vrai dire, peu de personnes était à ce point proche d’elle… En tout cas, elles se comptaient sur les doigts d’une main. Souriant à la barmaid, la Suédoise passa une main dans ses cheveux de jais.

« Tu étudies quoi ? »


EXORDIUM.


@Mira J. Hudson
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il faut dire que je ne suis un peu surprise d’apprendre que la jeune femme m’apprécie, du moins me considère comme réellement comme une amie. J’aime beaucoup les clients du Lord Hobo, mais je ne pensais pas leur paraître si sympathique, surtout lorsque je les vire dehors lors de la fermeture du ba,r et que de nombreux « oh » où « fais chier » « elle est pas cool » résonne sous les poutres du bar. J’ai l’habitude, mettre fin à une soirée, c’est le rôle que presque personne ne veut avoir, mais c’est la vie. Si eux s’amusent, j’ai le malheur de devoir leur dire que je travaille, que pendant qu’ils sont confortablement installés sur des chaises ou des fauteuils, je suis debout, avec un mal de dos et de pieds à force de piétiner le sol. Mais c’est toujours gratifiant d’avoir des personnes comme Lisbeth, qui ne nous juge pas et qui nous font apprécier encore un peu plus ce métier très relationnel. « Avant je travaillais dans un autre bar le Buwoski Tavern… c’était un bar sportif » dis-je en haussant les épaules. L’ambiance ne me dérangeait pas tellement, beaucoup plus d’hommes, qui consommait de la bière, ils criaient un peu lors des buts, quelques bagarres pouvaient avoir lieu lorsque les clients ne supportaient pas la même équipe. Mais j’aimais beaucoup également. « Mais ça a été racheté durant un été, et c’est devenu une agence immobilière. » dis-je en soupirant légèrement. Je trouvais ça dommage, des poutres, des colonnes de bois, un décor assez rustique tellement en adéquation avec un bar, transformé en agence pour vendre quelques maisons et appartements. « Enfin c’est comme ça que je suis arrivé au Lord Hobo, sinon avant, je ne m’y rendais jamais. » dis-je avec un petit sourire. Je raconte ma vie pour pas grand-chose au final, mais c’est à peu près la seule expérience professionnelle dont je peux me vanter pour le moment. Elle me parle finalement de ses propres problèmes, notamment scolaire. Attendre des résultats c’est toujours un peu stressant, savoir si on passe, si on ne passe pas. Même si je ne me suis jamais vraiment pris la tête avec les études, j’avoue que c’est quelque chose d’assez angoissant, surtout lorsque ces résultats sont longs à arriver. « je vois tu fais quelles études ? » lui demandai-je avec un petit sourire. Doctorat c’est déjà un niveau assez élevé d’étude, bien supérieur à moi je pense même. « Oui je suis étudiante à Harvard. Ma mère me paye les frais de scolarité de l’université, mais je tiens à avoir mon indépendance pour le reste, pour payer mes vêtements, l’appartement, les factures… d’où le boulot. » dis-je avec un petit sourire. Je ne me plains pas à vrai dire, c’est ce que je souhaitais, je ne voulais pas être trop dépendante d’une femme qui, malgré tous ses efforts, ne rattrapera jamais les années perdues, où elle n’était pas présente à mes côtés. Cette enfance atroce que j’ai vécue loin d’elle, pendant qu’elle refaisait sa vie, loin de lui, avec de nouvelles personnes, une nouvelle famille dont je ne faisais pas partie. « Je te remercie, mais pour le moment ça va. J’essaie de réduire un peu mes dépenses, et en parallèle, j’essaie de monter mon affaire. » dis-je avec un haussement d’épaules. J’essaie, c’est vraiment un mot à double sens. On ne peut pas vraiment dire que ça fonctionne énormément pour le moment, mais je continue d’y croire, de croire que je pourrai un jour réaliser mon rêve, même sans parent ou contact dans ce domaine. « J’étude le design mode dans l’espoir de devenir styliste, et j’aimerai créer ma propre ligne de vêtements. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

HOLD ON, DARLING, THIS MESS WAS YOURS, NOW YOUR MESS IS MINE


Lisbeth écoutait les explications de Mira. Ayant remarqué son air un peu surpris quand elle lui avait fait comprendre qu’elle la considérait un peu comme une amie même si elles ne se connaissaient pas beaucoup, elle n’avait pu s’empêcher de lui adresser un sourire sincère. Puis elle lui avait expliqué où elle avait travaillé avant de venir ici, au lord hobo. La jeune suédoise n’avait pas connu ce bar et ne connaissait pas plus l’agence immobilière qui l’avait remplacé. Si Mira avait trouvé facilement cet autre boulot, c’était tant mieux pour elle. Hochant la tête, l’étudiante termina sa bière et reposa le verre vide sur le comptoir. Elle lui parla alors de l’attente interminable des résultats pour son doctorat.

« Je termine mon doctorat en informatique, maths appliquées et chimie. »

Une matheuse, quoi. Au premier abord, jamais on ne penserait que ce bout de femme était en réalité une brillante étudiante. On avait plutôt l’impression du contraire. Mais Lisbeth cachait très bien son jeu. Quant aux études en elles-mêmes, elles coûtaient passablement chers. Surtout à Harvard.

« Je comprends parfaitement… »

Vouloir son indépendance, Lisbeth connaissait très bien. Elle avait dû se battre bec et ongles pour obtenir la sienne, au prix de nombreuses humiliations et d’un viol. Alors elle voyait parfaitement où la jolie barmaid voulait en venir.

« Tu essaies de monter ton affaire ? C’est ta fameuse ligne de vêtements ou tu es sur autre chose ? »

Curieuse, la jeune hackeuse se demandait ce que les mains de Mira dessinaient, ce qu’elles pouvaient bien créer. Ce n’était peut-être pas son domaine de prédilection mais elle s’intéressait à tout. Même si elle avait son style vestimentaire bien à elle, cela ne l’empêchait pas d’apprécier de magnifiques créations.

« Tu as déjà créé quelque chose ? Désolée si je te bombarde de questions, tu me dis quand je deviens chiante, hein ! »

EXORDIUM.


@Mira J. Hudson
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Une fois lancé il est difficile de me faire taire, surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet de conversation qui me plaît. Et mon travail, c’est quelque chose qui me passionne, même si je l’exerce principalement pour payer les factures. Lorsque le Bukowski Tavern a fermé, je sais qu’il aurait été possible pour moi de trouver justement un travail dans la mode, par exemple, vendeuse dans un magasin de prêt à porter. Avec mes études, j’avais suffisamment de connaissance dans ce domaine pour conseiller des clientèles, savoir quels vêtements étaient adaptés à leur morphologie, et il m’aurait peut-être été plus facile d’avancée dans cette branche en effet. Mais l’ambiance des bars, pouvoir travailler tout en étant parfois avec ses amis, c’est quelque chose auquel je ne voulais pas renoncer, ce pour quoi j’ai de suite postulé dans les bars et étant donné ma précédente expérience professionnelle, je n’ai pas vraiment eu de mal à trouver quelque chose d’autre. « Ah les maths… Je ne suis absolument pas une experte, j’ai décroché après le primaire. » dis-je avec un clin d’œil à son intention. Bon j’exagère un peu c’est vrai « tu souhaites faire quoi après tes études ? » demandai-je en fronçant légèrement les sourcils, ne voyant pas trop quel boulot on peut faire avec un tel diplôme si ce n’est mathématicien ou informaticien. « oui j’ai simplement créé un site internet pour le moment, où je poste des photos de mes créations, de mes dessins etc. Pour le moment je n’ai pas beaucoup de visites, mais j’espère que ça augmentera au fur et à mesure, que je réussirai à me faire un petit nom . » dis-je avec un haussement d’épaules. Je sais que ça ne va pas ce faire en quelques heures, tout comme Rome ne s'est pas construit en un jour. . « même niveau informatique, j’ai demandé de l’aide à un ami pour m’aider à construire ce site. Je ne savais pas que c’était des « codes » des « HTLM » ou je ne sais trop quoi. » dis-je en riant. Un monde totalement inconnu, moi qui pensait que je n’avais qu’à choisir le nom des catégories, et poster des photos comme sur les réseaux sociaux. Raté. « Mais oui j’ai déjà créer des vêtements. J’ai porté l’une de mes robes à un bal il y a… 3 ans maintenant. » dis-je avec un petit hochement de tête. Mon bal avec Wolf, les deux suivants n’étaient pas vraiment réussis. « tu as été au bal cet année ? »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

HOLD ON, DARLING, THIS MESS WAS YOURS, NOW YOUR MESS IS MINE


Ah, la grande question qu’elle pensait qu’on ne lui poserait jamais. Qu’allait-elle faire après ses études ? A ce moment précis, Lisbeth se rendit compte des possibilités qui allaient s’ouvrir à elle, une fois ses diplômes en poche. Il y a un an, jamais elle n’aurait pensé que le monde s’ouvrirait ainsi à elle. Cantonnée dans son monde, travaillant pour une entreprise de sécurité à Stockholm (officiellement) et faisant un boulot un peu moins légal le reste du temps, elle n’avait jamais espéré voir plus loin que ces possibilités. Jusqu’à ce que son patron (et ami, elle pouvait le dire, à présent) l’inscrive contre son gré à Harvard, vantant les qualités et les dons de son employée. Lisbeth se demandait encore comment il avait vanté ses mérites, quels avaient été ses arguments pour qu’une aussi prestigieuse université accepte sa candidature alors qu’elle n’avait strictement aucun diplôme. Bien entendu, elle avait dû faire ses preuves, passer les fameux SAT’s et se rendre à ce fichu entretien mais elle avait fini par décrocher sa place. Et après une année passée à fréquenter les bancs de l’une des plus prestigieuses universités du monde, elle s’apprêtait à faire un choix professionnel. Et pas des moindres. Lisbeth Larsson était en fin devenue une personne.

« J’aimerais bien enseigner à Harvard. Ou faire de la recherche. Ou peut-être les deux. »


Elle se rendait compte qu’elle avait énormément de possibilité. Et que beaucoup de choses commençaient à titiller son intérêt. En tout cas, elle voulait un boulot qui stimule sa matière grise. Etant surdouée, elle avait tendance à vite se lasser quand elle s’ennuyait. Il lui fallait des chalenges, du frisson et elle espérait trouver ce qu’elle cherchait. Mira lui expliqua ensuite avoir un site internet sur lequel elle postait des photos de ses créations. C’était déjà un bon début et il fallait bien commencer par quelque chose. Un petit rire échappa à notre hackeuse quand elle lui avoua avoir fait appel à un ami pour créer son site. Pour Lisbeth, tous ces codes faisaient partie de son langage de tous les jours mais elle comprenait parfaitement que ce soit du charabia pour le commun des mortels.

« C’est un peu plus compliqué que ça en a l’air, un site Internet. Mais si on a pu t’aider, c’est le principal. Tu me donnerais l’adresse de ton site ? Je serais curieuse de voir ce que tu dessines. Enfin, si tu veux bien. »


Ah, le bal ! La jeune suédoise ne savait pas vraiment comment réagir à cette question. Elle n’avait absolument pas prévu de s’y rendre et pourtant, elle y était restée presque toute la soirée. Au début, elle avait donné rendez-vous à l’un de ses amis, Tate, pour lui remettre un dossier. Puis elle s’était laissée tenter par un verre si gentiment proposé avant de faire une rencontre des plus impromptues et… Elle préférait ne pas y penser sinon, elle allait rougir. Sans oublier le fait qu’elle avait dansé avec William et que cette danse avait été riche en confidences, chose qu’elle n’aurait jamais imaginé. Finalement, un sourire légèrement rêveur s’inscrivit sur ses lèvres.

« Oui, un peu malgré moi… Et toi ? Tu as porté une de tes créations ? »

EXORDIUM.


@Mira J. Hudson
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)