Un jour, ce sera dans la boite!

Elyas et OliverUn jour, ce sera dans la boite!

Tentant de le faire parler pour le détendre, je le vois faire des efforts pour changer de position et essayer un truc plus décontracté. Le résultat n'est pas encore optimal, mais on gagne un peu plus de minutes en minutes. Et de savoir qu'il a affaire à un compatriote de nation, a l'air de lui faire plaisir.

- Oui, je ne suis à Boston que depuis janvier 2016. Mon frère y vit depuis un moment par contre, alors je venais faire un tour durant mes vacances, expliquais-je.

J'ai parfois du mal à réaliser qu'il ne s'est écoulé qu'environ un an et demi depuis que je suis ici. Il me semble qu'il s'est passé trop de choses pour "si peu" de temps.

- J'ai vingt-cinq ans et toi? fis-je en lui retournant la question.

Demandant ensuite si je pourrai lui faire des doubles pour ses parents séparés et quelques clichés de plus pour une possible élue, je plaisante un peu sur la nature des photos, mais accepte sans hésitation. Puis, il semble réfléchir un moment et finit par revenir sur sa décision pour les photos pour la personne qui semble le hanter. J'hoche simplement la tête à sa nouvelle proposition.

- Sans problèmes. T'as mon numéro, donc te gêne pas pour me contacter, lui dis-je avec un sourire que je veux rassurant. Je ne sais pas encore où je serai cet été, mais sinon, c'est nickel pour une autre session.

Je n'insisterai pas pour savoir ce qui s'est passé avec son amie. Ce ne sont pas mes oignons et je ne suis pas CS; les rumeurs, les ragots, les détails croustillants de la vie des autres, ça ne m'intéresse pas. Ceux qui veulent m'en parler peuvent se sentir bien à l'aise de le faire et ce peu importe le sujet, là-dessus, je suis pas gêné, pas plus que de parler de moi. Sauf que je n'irai pas creuser si ça ne me regarde pas. Comme aujourd'hui. Alors je prends le changement de direction qu'il décide et rit doucement quand il affirme qu'on est natal de la même ville.

- On pouvait bien être aux deux bouts de l'Île comme on a pu être dans le même quartier sans jamais fréquenter les même écoles, concédais-je avec un léger haussement d'épaules. Aux supérieures, j'étais en technique policière, grimaçais-je légèrement. Donc je suis pas certain qu'on aie ça en commun. Tu es en quelle filière d'ailleurs? le questionnais-je, par curiosité.

Pour ma part, disons qu'en déménageant l'an dernier, j'ai changé de vie. J'ai finalement dit f*ck à la tradition familiale et bonjour à mes propres envies sans culpabilité!
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« Oh tu es là depuis peu dans ce cas, mais c'est quand même bien que tu sois venu visiter avant, je ne te raconte pas comme j'étais perdu quand je suis arriver moi, perdu de chez perdu. Encore heureux que les gens sont gentils et aide parce que je croit que je n'aurais pas survécu haha, surtout que c'est très différent de chez moi, au Canada. »

Je me sentais de plus en plus à l'aise et je me trouvais à adoré parler avec ce jeune homme plein de mystères pour moi encore. Je me disais même qu'il pourrais devenir un amis pour moi dans le futur. Je me détendais et je prenais des poses comme si j'était mannequin je sais bien que je ne suis clairement pas de ce métier mais je voulais des photo pour mes parents alors je ferais de mon mieux pour eux.

« ah! t'es un vieux papy à côté de mes petits 22 ans ! et sache que je suis en filière médecine, parce que j'ai toujours voulu aider de par le monde les gens malades. »

Je me permettais une petite blague alors que je n'était pas encore tout à fait a ma place devant son objectif. Je nous voyais déjà prendre plusieurs rendez-vous pour prendre des phots, faire des sortis ensemble comme des potes.

« Et toi tu as quel âge ? Tu sais que j'imagine déjà les endroits ou je pourrais t'emmener pour prendre des photo de nature, il se trouve que plus je suis loin de la ville mieux je me sens et j'ai fais de nombreuses découvertes ici au début de mon séjours, je suis sur que sa pourrais te plaire, si jamais dis le moi y a pas de soucis pour moi de t'y emmener. »

J'essayais d'être détendu,et de faire ami-ami avec lui parce que premièrement il me semble être quelqu'un de bien,et aussi parce qu'il semble marrant et que ce pourrais être cool.

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J'éclate de rire lorsqu'il fait remarquer qu'il était des plus perdus lorsqu'il est arrivé.

- Non, mais attends, mon frère a beau habiter en ville depuis des années, j'ai zéro sens de l'orientation! admis-je en riant. 24 ans à Montréal et j'arrivais encore à mélanger les lignes de métro! Alors t'en fait pas, je suis encore perdu sur Harvard et il m'arrive de prendre le mauvais bus pour aller voir mon frère, lui indiquais-je.

Admettre que je fais partie des perdus notoires ne me dérange pas; je verse facilement dans l'autodérision. Et puis, même si j'essayais de le nier, les faits sont là : j'ai encore besoin de l'appli Plans de mon téléphone pour me diriger sur le campus ou autre. Je reconnais certains trajets par références visuelles, mais, sinon, je ferais pas un bon boyscout!

- Un papy? répétais-je en haussant les sourcils, mais enclin à rire. J'ose pas imaginer ce que tu dis des profs qui ont vu la seconde guerre, ajoutais-je en réprimant un pseudo gloussement.

J'exagère peut-être un peu parce que je crois pas qu'on aie des titulaires aussi vieux, ou alors ils étaient vraiment gamins quand ça s'est passé. Mais n'empêche que certains profs me donnent l'impression que de la poussière se soulèvera d'eux s'ils bougent la moindre articulation. Et leur voix est plus monotone que celle d'un guide de musée blasé.

- Chapeau pour tes études, c'est pas quelque chose que je pourrais faire!

Et je suis sincère. Je suis loin d'avoir ce genre de vocation, alors je respecte ceux qui sont à l'aise dans de telles filières! Au mieux, j'ai mes cours de secouristes parce qu'ils étaient obligatoires pour la formation policière… qui elle-même était obligatoire par tradition. Longue histoire, mais disons que j'ai changé de branche depuis.

- Je me cantonne plutôt en Arts visuels et le multimédia, expliquais-je.

Par contre, le faire parler ainsi, ça apporte qu'il se détend un peu plus et je prends ses plaisanteries à mon égard comme un bon signe. Me levant du banc, pour avoir un autre angle, je continue d'essayer de collecter les images qui seront au mieux pour lui et je suis un peu surpris qu'il me propose de me faire découvrir de nouveaux endroits.

- Je dis pas non! acquiesçais-je. Ça pourrait être sympa, j'en connais pas des masses comme t'as pu le constater.

Niveau cardio, je vais peut-être regretter si ça fait sentier pédestre ou randonnée en montagne, vu ma qualité de fumeur, mais pour le plaisir de la vue et de capter de nouveaux endroits avec la lentille, je suis volontaire!
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On partait enfin en plaisanterie et vraiment, ça me permet de me détendre et aussi d'apprendre à le connaître. Il me semble que c'est un bon gars, il a l'air droit dans ses bottes et surtout, il sait ce qu'il veut et semble déterminé à l'avoir. Comme par exemple, de belles photos de moi aujourd'hui. Je souris alors qu'il répond a mes questions. Je hausse un sourcil en le regardant avec un sourire.

« Je leur dirais qu'ils sont très poussiéreux et qu'ils doivent peut-être apprendre ce qu'est la nouvelle technologie avant de nous dire de nous séparer de nos portables, MAIS. Parce qu'il y a un, mais, je leur dirais ensuite qu'ils méritent mon respect parce qu'ils ont fait la guerre ! »

Je parais plutôt un enfoiré de les critiquer comme ça alors qu'ils nous ont sans doutes sauvé, et sauvé notre avenir, mais je suis sur le ton de la rigolade et j'espère que ça s'entend quand je parle. Il reprend en me félicitant pour mes études et j'en souris davantage, fier.

« C'est mon père qui m'a poussé à faire de grandes études, lui, était élève à Harvard quand il était plus jeune, dans le cursus mathématique pour finir comptable. Je lui dois tout, il m'a tout de suite, et très jeune pousser à lire, à m'instruire et je suis très fier de suivre ses conseils venir ici pour étudier la médecine le rends très fier aussi. »

Mon père, c'était un enfoiré avec ma mère, sans doute, mais avec moi ce n'était pas du tout ça, il était un père qui voulait que son fils réussisse et quand je vois son regard fier sur moi, je ne peux pas me permettre de tout remettre en cause, surtout que j'ai toujours depuis petit voulu apporter mon aide aux gens et encore plus trouver des solutions pour améliorer leurs vies.

« On voit bien ça, tu as le physique pour faire se métier, j'ai envie de dire. Quand on te voit pour la première fois, on se dit, soit, « cet homme est fait pour la photographie. » Soit, « il doit faire de la peinture ou peut être de la musique ! » »

Je souris, parfois le métier d'une personne est inscrit sur elle, et j'en vois passer quand je suis en stage à l'hôpital. On voit un homme qui travaille dans le bâtiment, celui qui est professeur et aussi ceux qui sont artistiques, parce qu'ils ne veulent ressembler à personne d'autre. L'originalité sans doute.

« Tu n'auras qu'à me faire signe quand tu voudras que je te fasse une visite des endroits que j'adore aller voir quand j'en ai marre de la ville ! »

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Oh god, ce mec! En vrai, suffisait d'ouvrir un peu la brèche pour trouver un type vraiment sympa avec qui causer. J'éclate de rire à sa réponse pour les profs de la seconde guerre. Qu'on me comprenne, j'ai du respect pour eux parce qu'ils ont risqué leur vies et tout ce qu'ils avaient pour défendre plus d'un pays qui n'était pas nécessairement le leur. Je suis pas pro guerre et je suis bien le dernier qui irait s'engager! Mais ça reste, dans beaucoup de cas, un acte de courage de participer à de telles actions. Sauf que là, je peux pas m'empêcher de rire!

Parlant études, il m'apprend être en médecine et je lui en lève mon chapeau. Fier - et avec raisons -, il m'explique son cheminement et les efforts de son père pour le pousser dans cette direction. C'est confrontant comme conversation et je me retiens de grimacer. Pas pour son parcours, non : s'il est heureux dans ce qu'il fait, c'est juste super. Simplement que de mon côté, mon père aussi me poussait, mais à devenir quelqu'un que je ne suis pas. Lui, ça semble totalement différent et d'un sens ça plaisir de voir qu'on ne suit pas le même pattern, surtout qu'au final, il a l'air d'aimer ce qu'il fait.

De mon côté, pour faire ce que j'aime et me sentir bien dans ma peau, je suis plutôt aller à l'encontre de la tradition familiale. En bout de ligne, je respire mieux chaque jour. Entre la formation policière et les arts visuels, le choix est pas très difficile pour moi! Et ce qu'il en dit me réchauffe le coeur et me tire un immense sourire.

- T'as pas idée combien tu me fais plaisir, là! Fis-je en baissant mon appareil pour le regarder directement. J'ai pas l'oreille pour la musique et encore moins la voix, mais t'as misé juste pour la photo et la peinture : ça me fait vivre.

C'est aussi une autre façon de voir le monde ou de le présenter. Aussi, j'ai l'impression que ça me pousse à vouloir découvrir d'avantage justement alors quand Elyas me propose de me faire découvrir des endroits qu'il aime bien, j'accepte volontier.

- Prendre une pause de la ville, par moment, c'est vrai que ça fait pas de mal, approuvais-je.

Je ne sais pas de quoi aura l'air mon horaire des prochaines semaines, ni même exactement de quoi sera composé mon été, mais ce serait sympa de le revoir.

- Tu réalises que, même si tu étais si stressé au départ, t'auras de belles photos à donner à tes parents? le questionnais-je, amusé.

Quasi depuis le début, je tourne autour, l'oeil collé au viseur et sans peut-être sans rendre compte, il me fourni de quoi remplir la carte mémoire de mon appareil. Plus ses muscles se sont détendus, mieux ça a été et il en est ressorti plus souriant.
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Ce type est en fait, quelqu'un de très bien, très cool et je me voit clairement passer du temps avec lui. On pourrais s'amuser tellement plus dans un autre contexte que celui de faire des photos pour mes parents. Je suis bien là avec lui, plus on avance dans le temps et plus je me sens à l'aise devant son objectif. Je n'ai plus le sentiments d'être sondé au plus profond de moi, mais j'ai l'impression qu'il prends mon meilleur profil pour faire de belles photos et il me le fais savoir ce qui me tend légèrement mais pas trop non plus. En fait quand il me dis ça je rougis un peu en détournant le regard le regard lui laissant le temps de prendre une photo s'il le veux et je le regarde à nouveau en souriant.

« Je n'ai clairement pas l'habitude d'être devant les objectifs comme ça, même petit on prenais pas beaucoup de photo parce que je supportais pas être sondé. Mais j'ai comprit que ce n'est pas ce que tu fais alors ça va mieux je t'avoue. »

J'avais déjà hâte qu'il les retouches, qu'il m'appelle pour qu'on choisisse celles qu'on enverraient à mes parents. Je l'incluais dans tout le projet jusqu'à lui faire parvenir les retours de mes parents quant à la qualités de ces photos. Quand un travail est bien fait, il faut le faire savoir et j'avais la ferme intentions de le remercier dans les formes.

« Dès qu'on aura finit, permet moi de te payé un café pour ton dur labeur ! Et puis je voudrais clairement te remercier plus que ça d'avoir pris la peine de faire ces photos pour moi et mes parents. j'espère que tu es d'accord ? »

J'avais pensée à lui offrir un nouvel appareil pour le remercier, mais j'y connais rien et je suis sûr que si je lui offre ça pour le remercier, jamais il ne l'acceptera je trouverais un autre moyen de le récompensé pour avoir rendu un service.

« Est-ce que tu veux qu'on change d'endroit pour prendre des photos avec d'autre plan ? »

Ce ne doit pas être enrichissant de faire des photos au même endroit pendant des heures, et puis peut-être qu'on fera de meilleures prises encore un peu plus loin.

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Un léger rire devant sa réaction alors qu'il détourne la tête, les joues peut-être un peu plus rosies, et que je garde le doigt enfoncé sur sur le bouton, laissant entendre le bruit de fermeture et d'ouverture l'objectif pour saisir quelques images. Je sais qu'on a déjà plusieurs photos qui sont intéressantes et ce, même si je ne les ai pas encore regarder. Je vois par le viseur et j'ai conscience de ce qui s'enregistre sur la carte mémoire.

- Je suis plus souvent derrière la caméra que devant, expliquais-je, mais j'ai eu des années pour m'habituer à ce qu'on le retourne dans ma direction, alors ça ne me dérange plus vraiment maintenant. Mais je suis content de savoir que tu n'as pas l'impression que je suis trop intrusif en prenant ces photos, souris-je.

Éloignant l'appareil de mon visage, je le penche pour vérifier si la batterie ne me jouera pas un mauvais tour ou si je ne viendrai pas à manquer d'espace mémoire. Ma carte avec la plus grande capacité, elle est pleine pour le moment, puisque je n'ai pas encore fait le ménage des photos du Spring Break. Après tout ce qui s'est passé, c'est pas le plus tentant. Mais sinon, ce n'est pas grave, j'en ai d'autre et d'ailleurs, je ne prendrai pas de chance. M'approchant du banc ou il est encore posé, je tire mon sac et choppe une nouvelle mémoire ainsi qu'une batterie de rechange et remplacer celles qui y sont. Les mouvements sont habituels et je n'ai pas vraiment besoin de regarder ce que je fais aussi, quand il m'invite à prendre un café, je peux facilement me tourner vers lui, tout en continuer la permutation.

- Oui, avec plaisir, souris-je. Et puis, on pourra regarder sur mon ordinateur si y'a des photos que tu aimes déjà, lui spécifiais-je.

La joie du numérique.

- Arrête de me remercier, Elyas : ça me fait plaisir de te rendre ce service, fis-je en riant doucement. J'adore ce que je fais.

Ça sa proposition de changer d'endroit, j'acquiesce, prenant déjà mon étui pour passer la bandoulière à mon épaule.

- Le bosquet que je t'ai montré où tu veux aller carrément ailleurs? le questionnais-je.
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« Oui, c'est que que pour un photographe, tu doit savoir comment ça se passe quand tu passe devant la caméra. Non, comme je t'ai dis, je n'ai pas l'impression que tu essaie de lire en moi avec ton appareil. On a tous notre jardin secret, et on veux qu'il reste secret. pendant longtemps je n'ai pas supporter d'être devant la caméra. »

Tout le monde n'aime pas vraiment aller au devant des caméras, tout le monde n'aime pas vraiment qu'on leurs posent des question comme s'il ne s'agissait que de vulgaire information. Au travers d'une photo, tu peut aussi en tiré de nombreuses information, de par la pose, de par le regarde, le tenue. C'est ce que je n'aime pas des photos.

« Parfais, on fais encore une dizaines de photos au bosquet et puis on ira boire une café histoire de jeter un premier regard sur les photos que tu as prises.Je t'avoue que je suis curieux du résultat. J'ai déjà hâte d'en envoyer à mes parents. »

Je souris grandement, prends mes affaires et me dirige doucement prêt d'Oliver pour aller pr^t du bosquet ou on clôturera cette séance photo, avant de voir le résultat d'un dur labeur des deux côtés de l'appareil. Une fois prêt du bosquet.

« Je penses qu'ici c'est pas mal, aller finissons ça j'ai trop envie d'aller boire mon café maintenant ! »

Je ris doucement, avant de prendre différentes position pour qu'il puisse prendre les dernières photos de cette séance. Je prends encore différentes position, totalement à l'aise devant l'appareil, et aussi envieux d'en finir pour aujourd’hui, après tout il doit bien avoir une cinquantaines de photos de moi... C'est assez gênant, imaginez que je fasse une grimace sur l'une d'entre elle... Dire que je voulais paraître sérieux, je penses déjà que ce sera raté.

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