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ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper

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Eléanora "Len"
Moreau
feat Rosie Tupper
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Nom ; Moreau. Un nom de famille nullement réputé ou glorieux. Ni même celui d’une grande famille royale ou souveraine. Simple. Quelconque. Insignifiant. Banal à souhait. Profondément ancré sur les terres françaises. Il appartient à ton paternel. Et tu le portes avec une fierté incommensurable. Te permettant d'être reliée à l'homme qui t'a éduqué et que t'admire véritablement. Prénom ; Eléanora. Un assemblage de plusieurs lettres faisant référence aux origines hispaniques de ta mère. Tu refuses de porter l'héritage d'une femme ayant abandonné ses propres enfants. Tu préfères donc qu'on t'appelle Len. Plus court. Plus simple. Plus facile à porter sur tes frêles épaules.  âge ; 25 perles nacrées trônent paisiblement sur l'autel de tes sentiments. Bientôt données en offrande, la liberté semble éphémère et seulement autorisée à certain chanceux, les chaînes brisées dans le brasier des dieux.  orientation sexuelle ; Tu es de ceux qui sont potentiellement sexuellement et/ ou sentimentalement attirés par d'autres individus. Homme. Femme. Tu n’as pas de préférence. Tu tombes amoureuse des personnalités. Du charisme. De la présence qui se dégage en chaque individu. statut social ; Ton compte en banque n'est pas aussi garni que tu le désirerais, mais tu t'en contentes. Ta situation actuelle s'étant nettement améliorée depuis le remariage de ton père. date et lieu de naissance ; 21 juin 1992 à Bordeaux, en France. nationalité ; Un sang français coule et se déverse en toi. Des origines purement ancrées depuis de nombreuses générations en Espagne du côté maternel et en France du côté paternel. études majeures ; Sport études mineures ; Musique groupe #1 ;
Lowell housegroupe #2 ; Students crédits ; Faust


LOWELL HOUSE.
  Tu ne saurais l'expliquer, mais t'as toujours eu cette connexion improbable avec la musique. Dotée d'une oreille absolue depuis ta plus tendre enfance, t'as toujours été capable d'être en symbiose avec les notes de musique. Pratiquant le violon depuis que t'es en âge de le faire, tu ne peux t'en défaire. En harmonie avec ton instrument de musique. Tes émotions filtrent et se lisent plus facilement dès lors que tes doigts entrent en contact avec lui. Rêveuse, tu t'abandonnes rapidement à tes chimères. T'as beaucoup changé depuis le lycée. Nouvellement guidée par des principes et des valeurs pour lesquelles tu serais prête à tout. Tu pratiques également la gymnastique rythmique. Le rythme dans la peau. La gymnastique mêlée à la danse représente ta deuxième passion. Te motivant davantage pour faire partie des Lowell. T'élever à un niveau professionnel. Participer aux Jeux Olympiques. Des aspirations et des ambitions grandissantes.
  STUDENTS.
 Le changement façonne désormais ta nouvelle vie. Eprise de liberté, désirant voler de tes propres ailes, tu te sens concernée par toutes ces maisons. Féminine, studieuse, fêtarde et musicienne. Toutes ces caractéristiques font de toi ce que tu es maintenant. Si tu ne peux pas faire partie de la Lowell, tu préfères demeurer en marge. Avancer par tes propres moyens. Tu ne t'opposes absolument pas au système. Bien au contraire. Disons que tu sais que ta place est parmi les autres artistes en herbe.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES. Episode traumatisant. Bouleversant. Un rappel à l'ordre. Peut-être une manière de te faire payer tes actions passées. T'as failli y passer. Féministe dans l'âme, s'il y a bien une chose dont t'as bien en horreur, c'est bien le viol. Tu revois encore ses mains disgracieuses t'attraper par le bras. T'obligeant à le regarder en face. Percutant le mur par la même occasion. T'avais aucune échappatoire. Aucune issue. Mais tu ne t'étais pas laissée faire. T'avais lutté. Résisté. Crié à l'aide. T'as profité d'un moment d'inatention de sa part pour lui envoyer ton genou dans ses parties intimes. Et tu t'es enfuie. Prenant tes jambes à ton cou. T'aurais aimé te réfugier dans les bras de ton frère. Mais il demeurait en prison à ce moment-là. Hugo avait été là pour toi. T'accueillant à bras ouverts. Te consolant. Te redonnant confiance aux hommes. Quant à la prise d'otage, fort heureusement, tu n'y étais pas. Avec tous ces évènements, t'aurais fini par en perdre la tête.
APRÈS LE TREMBLEMENT DE TERRE AU CHILI. T'étais présente ce jour-là. Tout du moins, t'avais participé à ce voyage en Chili. Probablement la dernière fois que tu fais ça. T'avais pas compris ce qu'il s'était passé. Le sol vibrant, tremblant sous tes pieds. La terre se déchirant en deux. D'une telle force. D'une telle envergure. Un bras cassé et des bleus un peu partout mais t'en étais ressortie indemne. Physiquement du moins. Psychologiquement, c'était une autre affaire. La panique générale. Un bordel monstrueux. Des inconnus courant dans tous les sens pour essayer de s'échapper. Pour tenter de sauver leur propre vie. Les souvenirs demeurent flous. Mais t'aimes pas vraiment en parler. Ni de ce qui s'est passé entre septembre 2014 et janvier 2015. !
TON ADMISSION A HARVARD
Elève modèle. Elève sérieuse. T’as jamais été du genre à échouer. L’échec n’était pas permis. Ni autorisé. Pas si tu désirais être au-dessus des autres au lycée. Pas si tu désirais rendre fière ton paternel. Ta mère t’avait abandonné. Ton frère vous avait lâché. Mais pas une seule fois ton père n’a douté de toi. Ni de tes capacités. T’as toujours eu ce potentiel en toi au fond. Un parcours plutôt exemplaire si on mettait de côté ce scandale survenu lors de ta dernière année en tant que lycéenne. Major de ta promotion. Classée parmi les meilleures élèves. T’as eu aucun mal à réussir l’examen d’entrée pour Harvard. Avec une note de 2300, t’avais pas tellement d’inquiétudes à avoir. T’as toujours fait en sorte de réussir tout ce que tu entreprenais. T’as bossé dur pour changer ton image. Pour te défaire de ton passé. Harvard t’apparaissant comme un nouveau départ, tu ne devais pas relâcher ton attention. T’as d’ailleurs décidé d’aborder la question de ton avenir lors de l’essay. T’épanouir en tant que violoniste ou dans la gymnastique, c’est tout ce que tu souhaites. Et t’es persuadée que cette université peut t’y aider. Un entretien plutôt bien mené. Beaucoup de questions sur ton départ de France. Des réponses évasives mais qui t’ont permis de faire ton entrée parmi les autres élèves lors la rentrée suivante.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Clem et j'ai bientôt 22 ans. Je suis française, isolée à l'autre bout du monde et j'ai connu le forum grâce à mon premier compte.  Vos impressions sur le forum alors Je suis déjà présente sur le forum sous les traits de N. Rhiannon de Belgique-S (Mather house). J'utilise Rosie Tupper comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Faust. Je fais environ 600/1000 mots et mon personnage est un personnage inventé crée par Pseudo du créateur du scénario si ç'en ai un.

   
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
  adhérer un flood d'intégration (?)
  je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)

 Je recense mon avatar
 si personnage inventé:  
 
Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u7347]►[/url] ► <span class="pris">ROSIE TUPPER</span> ♦ “ Eléanora Moreau ”[/size]
 
   

   
 
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BORDEAUX, FRANCE (1998)

« Camille? ». Aucune réponse. Passant tes mains tremblantes dans ta chevelure blonde, le regard anxieux, tu t’avances au beau milieu de sa chambre. Sans aucune gêne. « Camille tu dors ? » tu interpelles une seconde fois ton grand frère, vêtue d’un simple pyjama snoopy –beaucoup trop large pour contenir ton corps si frêle et si menu -  et tenant à la main ta peluche licorne prénommée Candy. Un faible murmure te parvient. Un grognement de protestation, probablement. « Qu’est-ce qu’il y a Len ? Encore un cauchemar ? » il te demande, la voix légèrement enraillée et endormie. Tu acquiesces rapidement de la tête, sachant pertinemment qu’il ne résisterait pas longtemps à ta belle bouille d’ange. La réponse fut sans appel. Il pousse un long soupir avant de tapoter l’oreiller inoccupé. « J’ai compris, allez viens poule mouillée ». Un sourire triomphant barre tes lèvres au même moment et tu te précipites à ses côtés, t’emmitouflant rapidement dans la couverture. « Ah ! Len ! Tes pieds ! Ne me touche pas ! Ils sont gelés ! » il s’écrit, tandis que d’humeur joueuse, tu t’amuses à poser tes orteils frigorifiés sur le corps de ton frère. « Mais j’ai froid moi, Camiiiiiiille ». Tu le charries. Tu l’embêtes. Il te repousse. Il essaye. Tant bien que mal. Son rire finit par se joindre au tien et lentement, vous finissez par vous calmer. Les éclats de rire laissent désormais place au silence. Observant le plafond, tes mots devinrent muets. Insipides. Sans saveur. Tu ne sais plus quoi dire. Les souvenirs te reviennent. Ils t’assaillent de nouveau. Tu sanglotes sans prendre la peine de le dissimuler. « Le cauchemar, c’est en rapport avec maman n’est-ce pas ? » Il vient de prononcer le mot. Maman. Tu ne peux désormais plus te retenir. Les larmes redoublent d’intensité, s’échouant lamentablement sur le creux de tes joues. « Je veux ma maman… Pourquoi elle est partie ? » tu gémis, t’accrochant désespérément aux bras de ton frère. Des chuchotements. Une tendre caresse. Un baiser sur le front. Ton frère essaye de te réconforter. Il y parvient. Comme toujours. « Je ne sais pas Len. Elle reviendra peut-être un jour. Mais tu nous as nous. Papa et moi. On va prendre soin de toi Len » il te répond d’une voix douce, te serrant fortement contre lui. Sa chaleur. Son amour. Sa tendresse. Tu les ressens. « Promis ? Tu resteras toujours avec moi hein Camille ?  » Il laisse échapper un sourire sincère avant de t’offrir une dernière affection. « Oui… Promis Len et… » Tu ne parviens pas à entendre la suite, les larmes et le chagrin ont eu raison de toi. Tu finis par sombrer dans les songes de morphée.

Camille il n’a pas tenu sa promesse. Il est parti. Il s’est envolé. Il t’a abandonné. Juste comme ça. Tu l’avais supplié. Presque à genoux. L’implorant de toutes tes forces. T’avais l’impression que le schéma se répétait. Treize années auparavant, ta propre mère passait le pas de la porte. Pas un seul regard dans votre direction. Pas un seul sourire. Ni un « à bientôt ». Nan, elle était juste partie. Volatilisée. Laissant ton père démuni et appauvri en charge de deux enfants. T’avais eu tord de croire que vous auriez pu être heureux. Juste tous les trois. Mais l’amour s’est invité. Il s’est incrusté dans votre famille et il n’est jamais reparti. Ton géniteur tombant amoureux une seconde fois. L’arrivée de la belle-mère avait changé vos vies. Pour le meilleur et pour le pire. Un compte en banque plutôt bien garni. Une situation financière plus stable. T’étais trop naïve à cette époque. Pensant que tout allait s’arranger. Les disputes entre Carmen et Camille devenaient de plus en plus fréquentes. Une âme en peine. Une fleur égarée qui n’arrivait pas à s’épanouir au sein de sa propre famille. Tu le voyais bien. Camille, il souffrait. Il se sentait beaucoup trop étroit dans cette maison. Il avait besoin de liberté t’avait-il dit. Il n’était pas heureux. S’en aller. Partir de cet endroit. La simple solution aux yeux de ton frère. Tu venais à peine de naître lorsque ta génitrice prit la décision de partir, sans jamais revenir. Et tu étais âgée à peine d’une treizaine d’années lorsque Camille a quitté le cocon familial. Sans se retourner. Un dernier sourire en guise de départ. Ton cœur s’était déchiré en deux. Toutes les personnes que t’aimais finissaient par te laisser tomber. Et c’est à partir de ce jour que tu finis par sombrer. Fermant ton cœur à jamais.


BORDEAUX, FRANCE (2010)

« Tu lui donnes un 14 ? Sérieusement, Len ? T’es un peu trop gentille là pour le coup » grommelle Willow, son visage penché au-dessus de toi, les sourcils froncés. Indignée par la note que tu viens d’attribuer à William. T’esquisses un sourire amusé, ton stylo virevoltant entre tes doigts, prêt à être de nouveau utilisé. Tu relèves la tête, prenant un air songeur avant de te tourner vers ta meilleure amie d’enfance. « Tu restes exigeante Will. Il se débrouille plutôt bien au lit. Je vais pas te faire un dessin mais disons qu’il a réussi à me surprendre à certains moments » tu rétorques, un fin sourire barrant tes lèvres. Le regard mystérieux. Elle pousse un long soupir avant de venir se rasseoir à côté de toi. « Si tu le dis, mais pour Julien, je suis catégorique. C’est un 10, je peux pas faire mieux ». Elle hausse les épaules, te prenant le fameux cahier des mains pour y inscrire un beau dix juste en face du prénom. Trente garçons y étaient inscrits. Sur cette fameuse liste. Objet de désir et d’attention pouvant se lire sur toutes les lèvres des lycées. Avides de savoir quelle note ils avaient reçus. Un jeu que t’avais instauré avec elle depuis votre arrivée au lycée. Un stupide pari au début. Désirant savoir laquelle de vous deux possédait le plus de conquêtes. Et puis votre jeu avait fini par prendre une autre tournure. Une tournure beaucoup plus dangereuse. Beaucoup plus dramatique. Trônant fièrement sur un banc, tandis que votre bande de groupies demeuraient assises à quelques mètres plus loin, vous passiez vos journées à détruire les réputations des autres. Briser des couples naissants ou qui perduraient. Corrompant les âmes les plus innocentes à votre cause. Sans aucun état d’âme. Vous n’aviez aucune limite. Et surtout personne pour vous barrer la route. Disons que les personnes gênantes, faisant obstacle ou ayant eu l’intention de vous stopper auparavant, avaient eu droit à un traitement spécial. L’allure provocatrice, fière. Le regard arrogant et effronté. Tu te tenais en haut de la pyramide, de la chaine alimentaire. Telle une impitoyable reine détruisant tout sur son piège. Bien des noms on t’avait donné. Les plus faibles s’agenouillaient devant toi ou fuyaient dès lors que tu étais dans leur champ de vision. Les autres te détestaient. Te haïssaient. T’admiraient. L’un ou l’autre, tu ne t’en préoccupais pas. Tu avais enfin l’attention que tu méritais. L’attention que tu recherchais depuis toute petite. Toi la petite fille isolée ayant perdu l’amour de sa mère et l’affection de son frère. Willow était devenue ta nouvelle famille désormais. Elle seule comptait. « Au fait Len, c’est pour demain nan ? L’humiliation d’Emrys ? Tu fais ça dans le hall vers midi, c’est là que tout le monde sort pour aller manger. Personne ne ratera ça. Personne » elle ajoute avec certitude, ses lèvres se mouvant en un rictus effroyable et impitoyable. T’hoches la tête pour confirmer ses dires. « Je vais lui offrir la plus belle des déclarations d’amour. Il ne s’en remettra pas, tu peux me faire confiance sur ça ». Echange de regard vicieux entre les deux reines du lycée. L’Emrys en question ne se doutait pas une seule seconde de ce qui l’attendait. Lui qui croyait vraiment pouvoir t’attendrir. Lui qui croyait vraiment que son amour pour toi allait changer quoi que ce soit. Il t’avait sous-estimé. Grandement. Naïf de croire que t’allais vraiment sortir avec lui. Crédule de penser que t’étais tombée amoureuse de lui. Belle actrice en perspective. Tu comptais simplement t’amuser. Te jouer de lui pour ensuite t’en délaisser. Et il finirait par te laisser tranquille. C’était tout ce que tu demandais. T’avais pas encore saisi l’ampleur de ton geste. Ni compris les conséquences de tes actes. Ta vie allait changer. Mais celle d’Emrys aussi. Et tu ne seras plus en mesure de revenir en arrière. Ni de réparer tes tords.

BORDEAUX, FRANCE (2010)

La main tremblotante. Les yeux creusés par la fatigue. Par les cernes. Tu te tiens devant le casier du mec qui vient de se suicider. Tenant ce bouquet de fleurs avec acharnement entre tes doigts. Depuis une bonne dizaine de minutes. Tes yeux rivés vers sa photo. Jeune homme à la tignasse brune et sauvage, au regard bleu gris. Un sourire incompris sur ses lèvres fines. Une allure incertaine. Peu joyeuse. Jeune homme parti beaucoup trop tôt. T’as la gorge nouée. Ce nom devenu si familier dorénavant. Un prénom qui t’était inconnu avant, jusqu’à ce qu’il vienne se présenter à toi. Prénom devenu difficile à prononcer. Ta voix se brisant à chaque tentative. Une âme isolée. Une âme condamnée. Par la haine, la solitude et le rejet. Et t’y as contribué. Responsable de son malheur. Responsable de sa détresse. Maitresse de son tragique destin. Ton cœur cognant douloureusement contre ta poitrine. Le souffle saccadé. Prenant conscience de ce que t’as fait. De ton implication dans cette histoire morbide. Sordide. Tu l’avais humilié dans le hall du lycée, le 14 mars 2010. Tous avaient été témoin de ta haine. De ta méchanceté. De ta cruauté à son égard. Ce jeune homme avait subi ton courroux. Quand bien même il ne t’avait jamais rien fait. Le 21 mars 2010, il avait attenté à sa vie dans sa chambre. Soit une semaine plus tard. Une corde autour de son cou. Une chaise renversée par terre. Image bouleversante et dramatique t’apparaissant à chaque fois que t’essayes d’imaginer la scène. Tes actes déchainés et irrationnels l’avaient entrainé dans la dépression. Dans la douleur. Une action presque innocente à tes yeux qui avaient mal fini. Une action aux conséquences désastreuses et mortelles. « Au revoir Emrys » t’avait murmuré, posant tendrement ta main sur sa photo. Puis t’avais tourné les talons. Sans adresser un regard à quiconque. Sachant pertinemment que cette histoire avait fait le tour du lycée. Et que t’en étais la principale responsable. T’avais tué quelqu’un. T’avais permis un suicide. Et ça, Len, tu ne t’en remettrais jamais. T’étais rentrée chez toi. Suppliant ta belle-mère de t’emmener avec elle. Loin de toute cette histoire. Loin de tout ce scandale. Les yeux embués par les larmes. Une décision prise rapidement entre elle et ton père. Et un mois plus tard vous déposez bagage aux Etats-Unis. A Boston plus exactement. Pour tout recommencer. Même si tu sais très bien que t’arriveras jamais à effacer ce que t’as fait. Ni à oublier. Le fantôme d’Emrys te poursuit. Il t’apparait dans tes cauchemars. Te persécutant éternellement.

UNIVERSITE D'HARVARD, ETATS-UNIS (2017)


"T'es sûre que t'es à fond là ?" tu maugrées, redemandant pour la énième fois. Tu soupires, agacée. Contrariée. Frustrée. Trois fois que vous réessayez. Trois fois qu'il échoue. Impossible que ça vienne de toi. T'es juste parfaite au lit. Aucune imperfection. Sauvage et bestial. Séduisante et attirante. Nan, ça vient de lui. Forcément. Il relève sa tête, s'approchant de toi. Ses lèvres viennent capturer une nouvelle fois les tiennes. Donnant à ce baiser une intensité, une ardeur tant recherchée. Tant convoitée. Il tentait probablement de compenser son manque d'expérience. Surtout lorsqu'il était censé te satisfaire en bas de la ceinture. "Tu ne ressens vraiment rien ? C'est bizarre, tu le fais exprès nan ? Je suis à fond là..." il rétorque, les sourcils froncés. Haussant légèrement le ton. Ah. Tu viens de l'offenser. Mea culpa. Tant pis. Pas de ta faute s'il n'est pas fichu de faire son travail. Tandis que certains naissent avec un talent certain, d'autres se rétament royalement. L'inconnu faisait parti de la dernière catégorie. Caractérisé par une incompétence sexuelle assez impressionnante. Faut dire que t'étais pas non plus concentrée à cent pour cent. Le visage de cette poupée à la chevelure brune et au regard de braise te hantait. Toutes tes pensées étaient tournées vers elle. Carter. Visage d'ange rencontré lors d'une soirée entre amis interposés. Tu te souviens de sa peau douce. De son parfum envoûtant. Et par dessus tout, tu te remémores ses lèvres charnues, si bien dessinées. Un baiser fougueux, elle t'avait offert. Langoureux. Choisies par inadvertance par la fameuse bouteille pour un échange buccal. Tu la revois se pencher vers toi. Son souffle venant se chatouiller tout contre ta peau. T'es ensorcelée, Len. Hypnotisée par cette créature exquise et fascinante. Le jeune homme t'extirpe de tes pensées. S'insérant de nouveau en toi. Bafouant ton intimité. T'en as marre. Tu ne comprends pas pourquoi tu réagis de cette manière. ça ne te plait pas. T'y prends aucun plaisir. Pas avec lui en tout cas. Pas de cette façon. Parce que t'imagines une autre personne à califourchon sur toi. Et elle n'est malheureusement pas là. "Tu sais, je le prendrais pas mal si tu m'avoues maintenant que t'es gay et que tu t'es juste servi de moi pour te prouver le contraire hein" tu retentes une approche en douceur. Mais t'as sous-estimé son entêtement et sa volonté. Il réessaye, poussant un grognement de protestation. Il persiste. Accélérant ses mouvements de bassin, ses mains venant tripoter allégrement ton corps endolori. Ta patience a des limites. Tu relèves subitement, le repoussant de toutes tes forces. "Bon, laisse tomber d'accord. T'as juste pas ce qu'il faut. Je suis plutôt exigeante, désolée. T'as juste besoin d'un peu d'entrainement. Quand tu seras à un niveau plus avancé, tu me referas signe okay ? Maintenant tu t'en vas. Et je te le redemanderais pas deux fois" t'ordonnes d'un ton sec, essayant vainement de garder ton calme. Il t'adresse un sourire incompris. Légèrement bouche-bé. Son égo touché. Sa fierté masculine remise en question. Il marmonne des insultes à ton égard, te rappelant que c'était toi qui l'avait aguiché au bar. Il s'écarte de ta personne, reprenant rapidement ses affaires. Sans même prendre le temps de te regarder. T'as même pas fait attention à son départ. Préoccupée. Perturbée par elle. T'as dû attraper un rhume. Ou une putain de maladie qui t'empêche d'assouvir tes pulsions sexuelles. Tu demeures sur ta faim. Tu ne peux pas rester comme ça. T'as envie de faire l'amour. Là maintenant. Alors tu tends ton bras pour attraper ton téléphone portable, posé sur ta table de nuit. Tu composes son numéro et t'appuies sur la touche d'appel. Tu sais qu'avec lui, t'auras une entière satisfaction. De toute façon, avec ton meilleur ami, c'est soi satisfait ou remboursé. Hugo finit par décrocher. Un sourire victorieux nait sur tes lèvres à mesure que tu prends conscience que tu vas encore passer une soirée à hurler à plein poumons.

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Rebienvenue ! hanwii Courage pour cette nouvelle fiche ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 152426858
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BB LEEEEEEEEEENNNNN hanwii Tu sais déjà ce que je pense mais, bon je le redis ! J'ai tellement hâte de jouer avec Len. ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 467273629

(Re)Bienvenue Clem. ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 1365124802 :heaart:
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LA BFF DE MON GOGO Vic Rebienvenue ma bébé ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 2511619667
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ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 2931463659 ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 2931463659
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Rebienvenue parmi nous ma jolie fleur Vic ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 1001568715
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Rebienvenuuuuuuuuuuuuue ma belle !! ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 1230098378 ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 1946740601
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(re)bienvenuuuuuuuue ELEANORA MOREAU ► Rosie Tupper 2109348208 .
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