maloë ; a ghost wedding

A ghost wedding
feat. maloë

Le bal de fin d'années, tu avais enfin terminé cette longue année d'étude qui avait été particulièrement compliqué pour toi, tu avais enchaîné les conneries. Seulement la dernière en date c'était ton mariage avec Marin, vous n'aviez pas voulu vous retrouvez marié lorsqu'à Vegas vous vous étiez dit oui. Parfois lorsqu'on est prit dans le feu de l'action, qu'on est pas dans son état normal on a tendance à vivre le moment présent. Il y a cinq mois maintenant que vous étiez marié et tu étais vraiment déçu du comportement de ton cher mari. Tu ne le voyais plus, il avait comme tout fait pour t'éviter alors que vous étiez dans le même bateau. Tu te sentais mal ce soir, parce que t'étais obligé de le croiser avec sa cavalière, même mariés vous n'étiez pas venue ensemble. Alors t'avais décidé de l'ignorer, de vivre ta vie normalement en oubliant jusqu'à son existence. De plus ce soir, Teddy avait décidé de te séduire, tu ne savais pas comment te sortir de tout ça, il jouait les hommes attentionnés, posant ses mains sur tes hanches, tu ne comprenais pas comment il avait pu changé son comportement bien que tu avais dans l'idée qu'il veuille rendre jaloux ton mari et Léonidas par la même occasion. Du coup, tu avais décidé de t'éclipser quelques instant de reprendre ton souffle, tout ça c'était trop pour toi puis tu avais bu quelques verres déjà et la chaleur dans la salle te donnait légèrement la nausée. T'installant sur les marches dehors, une voix t'interpella. « Wow, tu me salue, tu te souviens que j'existe alors. » Tu lançais un regard noir à ton mari, Marin étant face à toi alors qu'il avait du sortir à sa voiture puisqu'il était seul.

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MACFLY

Le bal de fin d'année. Ou la plus grosse arnaque de tous les temps. Tout le monde se met sur son trente et un tout ça pour paraître sous son plus beau jour et dans un même temps éclipser les conneries passées. J'étais de mauvais humeur, de très mauvaise humeur et pas vraiment dans mon assiette. Depuis l’événement avec Denys j'étais complètement désemparer et je faisais mon possible pour le sortir de la avec les moyens que je possédais. Les partiels arrivant à grand pas, j'avais tout négligé au profit de ses deux seules raisons tout mon entourage. J'avais fuis les fêtes que j'aimais tant pour me concentrer sur les études. Pas le choix, avec la grosse connerie que j'avais faite avec Siloë, j'avais dû me racheter d'une manière ou d'une autre. Portant mon plus beau smoking d'un bleu profondément intense, j'arrivais à la soirée avec un peu de retard. J'avais prévenu Lucky bien évidemment. Sortant de ma belle voiture d'un noir étincelant, je prenais soin à prendre les dernières précautions dont j'avais besoin. Mon portable en poche, je m'approchais de l'entrée en fulminant après tous ses stupides personnes qui parmi elles, avaient certainement avoir avec Deny. Je me languissais de rejoindre ma partenaire en crime, Ash pour me divertir un peu et retrouver ne serait-ce qu'un peu de baume au coeur. Croisant sur le passage Siloë, je la saluais brièvement, pensant reprendre ma route tranquille jusqu'à ce que je l'entende. Je m'arrête, me retournant, lui faisant volte-face. « Franchement c'est pas le moment Siloë. » répondis-je presque grognon, ne supportant pas qu'on me fasse des reproches alors que j'étais en ce moment même en colère contre une personne invisible. « J'espère que t'as enlevé ta bague d'ailleurs ? » Je l'a portais rarement pour m'éviter des ennuis. Si jamais on me demandait la raison, avec qui ou bien encore rien que le simple faite qu'on puisse me considérer comme un homme marié me débectait. Je suis libre. A jamais je le serai.

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Tu ne savais pas trop pourquoi il te fuyait de la sorte, tu avais apprit par Ash que ces amis n'allaient pas bien dernièrement mais tu pensais qu'il aurait pu compter sur toi, vous auriez pu discuter comme des personnes civilisé ou tu aurais tout aussi bien pu comprendre qu'il avait besoin de temps pour lui. Non, à la place il jouait les fantômes, oubliant jusqu'à ton existence alors que vous vous étiez lié par les liens du mariage cinq mois plus tôt. Alors lorsqu'il te salua que d'un pauvre signe de tête tu avais vu rouge, tu ne supportais plus son comportement. Lorsqu'il te fit face en te balançant ces quelques mots, tu fulminais, il exagérait. « Pas le moment, faudrait me dire quand c'est le moment avec toi, Marin puisque tu m'évites comme la peste ! » Tu n'étais en rien la seule responsable de ce mariage, ce soir là même si vous étiez bourrés, il avait dit oui sans que tu n'es à lui mettre un couteau sous la gorge. Vous étiez dans le même bateau, tes parents t'en voulaient de t'être marié sans eux, sans leur présence alors que tu cachais l'identité de ton mari. Toi aussi t'avais des problèmes alors qu'il soit aussi égoïste te rendait folle de rage. Puis à l'évocation de ton alliance, tu avais la sensation d'être juste un pauvre boulet pour lui. « Bien sûr que je les enlevé, c'est pas comme si tu me donnais envie de la porter ! Je supportes plus ton comportement, j'ai pas demandé à être marié avec toi, moi aussi je dois en payer les conséquences alors arrête de me traiter comme si j'étais la plus grosse erreur de ta vie ! » Finis tu par dire tout en le fixant du regard, alors que tu avais tellement envie de lui hurler dessus, c'est vrai le mariage ça ne ressemblait en rien à tout ça, vous auriez pu vous entendre, apprendre à vous connaître peut être des amis mais il gâchait tout parce qu'il voulait rester un homme libre ? On peut pas dire que tu le collais pourtant !

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MACFLY

Je n'avais clairement pas le temps d'écouter ses états d'âmes et si cela pouvait sembler cruel, ça ne l'était en réalité pas vraiment étant donné notre relation inexistante. J'avais pas mal de chose à faire, que j'avais faite, j'avais une vie bien remplis et pourtant j'avais trouver le moyen de me rajouter une fois de plus, de quoi m'emmerder. Pourtant si je pensais ne pas l'avoir cherché, c'est elle qui me tombait dessus, me rappelant clairement ma place, ce que j'avais à faire et sa colère qui m'explosait en pleine figure. Un peu comme ses gâteaux surprises desquelles sortent toutes sortes de surprises. Je restais là, à la regarder ne sachant que dire. N'ayant pas vraiment les mots. Il était vrai que je n'avais pas pris ses émotions en considération pour la simple et bonne raison que je ne pensais pas qu'elle prendrait mon ignorance aussi mal. « Disons que.. » je soupir, essayant de trouver les bons mots afin que personne aux alentours ne puisse entendre davantage de notre conversation à cause des cris de la jeune femme. « ..je suis pas le mec parfait, et tu le savais quand tu m'as épousé. On a pas de compte à se rendre. Et j'ai pas mal de soucis à régler. » finis-je par dire avec calme malgré la tempête qui soufflait devant moi. « Je sais. » dis-je tout d'abord en étant soulagé à l'évocation de son alliance disparut. « De toute façon, j'imagine que tu es venue accompagnée, non ? Il te console pas assez ? D'ailleurs, j'ai bien envie de voir sa gueule à celui-là, histoire de voir s'il m'arrive à la cheville. » Non, on joue pas à qui a la plus grosse, ce n'est absolument pas ça. Mais elle était tout de même ma femme, et ce mec se pavanait avec elle. Ce n'était pas rien, surtout que c'était une Perol. Pas moyen qu'elle choisisse le petit campagnard avec son costume troué.

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C'était sans doute pas le lieu ni l'endroit pour avoir une explication avec lui mais puisqu'il t'évitait t'avait pas eu d'autre choix que de profiter de ce moment où vous étiez seul à seul pour discuter. Plutôt t'énerver parce que tu craquais complètement ce soir, t'avais les nerfs à fleur de peau ayant l'impression d'être la femme invisible. Puis, ça te touchait que ton mari n'est pas un geste tendre ou un mot gentil pour toi, plutôt tout le contraire d'ailleurs. Puis tu ne l'avouerais sans doute jamais mais t'avais été vexé qu'il ne t'ai pas invité. Tu n'avais d'ailleurs pas vu sa cavalière, tu devrais sans doute te renseigner. Malgré ta colère tu te mettais à parler moins fort, voilà encore une fois tu devenais un secret pour un homme, une femme qu'on mettait au placard et qu'on sortait quand ça arrangeait. T'en avais marre des secrets, marre que les deux hommes dans ta vie n'est pas plus de considération sur tes sentiments. « Je peux pas le croire, tu pourrais au moins me prendre en considération parce qu'au dernière nouvelle je porte ton nom je te signale. Donc je suis sûre que ce que je fais aura forcément un impact sur ta vie et sur la mienne. Alors faux on a des comptes à se rendre toi et moi. Tout ce que je voulais c'était qu'on s'entende bien, qu'on apprenne à ce connaître mais toi tu refuses de m'inclure dans ta vie alors que tu t'es autant engagée que moi dans ce mariage Marin. » D'accord il voulait jouer à ce petit jeu avec toi, faire comme si vous n'étiez pas marié, comme si les vies de l'autre n'avaient aucun intérêt soit tu pouvais le faire mais tu pouvais aussi faire en sorte de lui rappeler que tu étais sa femme et que ton comportement de ce soir pouvait avoir des répercutions sur vos vies respectives. Bordel jusque là t'avais été sympa, compréhensive à ne pas lui parlé en publique, à le laisser vivre mais tu pouvais aussi jouer les épouses parfaite, en ne le quittant pas d'une seconde et en te montrant très proche de lui. T'avais du caractère et tu comptais bien montrer à ton mari qu'il avait fait le mauvais choix en t'écartant. « Il a bien fallut que je trouve un cavalier puisque tu n'as même pas eu l'idée de m'invité je te le rappelle au passage. Je suis venue avec mon meilleur ami parce que lui, il avait envie qu'on me voit à son bras, je lui fais pas honte. » Lâchais tu alors que tu te demandais pourquoi Marin portait autant d'attention à la personne qui t'accompagnait qu'est ce que ça pouvait bien lui faire dans la mesure où il s'en fichait de toi. Du moins, c'est qu'il essayait de te faire comprendre. Tu ne doutais pas de ces problèmes mais tu aurais juste voulu pouvoir le soutenir, être présente quelques chose.

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Je ne pouvais pas tomber plus mal avec elle. Je pensais vraiment que cette union était une erreur, mais je pensais qu'elle ne serait pas tant coriace, qu'elle s'en foutrait complètement et comme moi, passerait outre en continuant sa vie. On est marié, mais au final, chacun faisait comme bon lui semblait, tout ce dont j'avais en tête. Chacun garde sa liberté, ses envies et n’entache le nom de personne. De toute manière personne ne le savait à cet instant qu'elle était ma femme et ça me convenait très bien ainsi. Mais visiblement, cela la dérangeait. « C'est pas comme si t'étais amoureuse de moi, pas comme si j'étais fou de toi, à quoi bon faire semblant devant des gens qui n'en non strictement rien à foutre ? » demandais-je en essayant de comprendre malgré tout son point de vue afin qu'elle ne se décide finalement à en parler et pire à s'en servir. « Tu cherches quoi ? Dis-le moi, vasy. Je comprends pas. On fait juste semblant. On s'aime pas. J'avais pas le temps et le temps pourquoi au final ? » Les questions se bousculaient aux portes de mes lèvres, ne pouvant les retenir. On est marié, mais on ne s'aime pas. On s'est juste servis réciproquement l'un de l'autre pour une partie de jambe en l'air. Juste ça. Je ne voyais pas l’intérêt de m'intéresser à elle. Surtout que tout serait fini dans quelques mois, le temps de faire passer l'information chez nos parents respectifs. « C'est pas que j'ai honte de toi bon sang ! » dis-je en soupirant, cherchant les bons mots comme toujours pour ne pas qu'elle s'emballe. Je devais tout garder sous contrôle. Si cela s'ébruitait, ma carrière de coureur de jupon pourrait en pâtir. « D'ailleurs, ma cavalière m'a remporté grâce à un défi stupide. A la base, je comptais même pas venir à ce bal à la con. Comme chaque année, je comptais pas y mettre un orteil. Parce que c'est de la merde. Du paraître et une tripoté d'eliot se croyant supérieur. » Là, pour le coup, j'avais dis la vérité. Je ne voulais pas y venir. C'est stupide. Une fête pour la fin d'année, pas besoin d'attendre ce moment-là pour la faire. Juste pour montrer, se montrer aux autres et même si j'étais le meilleur dans cet art. Là, ça me faisait plus chier qu'autre chose. Pas d’intérêt. Pas d'humeur simplement.

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Tu te rendais compte que ce mariage vous ne l'aviez pas prit de la même manière, quand tu lui avais demandé de resté marié c'était pour que vous jouiez les faux époux amoureux au yeux de tes parents mais à la place tu avais dû leur mentir parce que Marin passait son temps à t'éviter ce qui ne faisait que dégrader tes rapports avec eux. Puis il ne comprenait pas où tu voulais en venir. « Je me fiche des autres et de ce qu'ils peuvent penser. Je te parle de moi là et de toi, on aurait pu essayé de s'en amuser, de se connaître ou je sais pas mais toi tu t'en fou. On est mariée c'est quand même pas rien à mes yeux. » Tu le regardais alors que la colère laissait place à la déception, tu ne savais même pas pourquoi tu avais cette discussion avec lui parce que dans ces mots tout montraient qu'il se fichait de la situation, se fichait de se mariage et de toi par la même occasion. Franchement à quoi tu t'attendais, t'avais été une fille de plus sur son tableau de chasse, monsieur tenait tellement à gardé son statut de don juan. « Arrête, on fait même pas semblant pour ça il aurait fallut avoir contact l'un envers l'autre. Tu sais quoi ça me fatigue d'être la cachotterie de l'année. On dirait que y a que toi dans cette histoire. Franchement ça me dépasse. » Ce qu'il comprenait pas c'est que t'étais pas comme lui à t'envoyer en l'air avec tous les mecs qui passaient, tu avais un ou deux mecs réguliers mais jamais des inconnus alors ce que t'avais ce soir là à Vegas avait dépassé la limite. Du coup, ça te faisait tout remettre en question maintenant que tu captais que t'étais un plan cul seulement il était hors de question que tu sois que ça. On te jetait pas comme ça t'avait un minimum de dignité. D'un côté apprendre qu'il n'avait pas honte de toi ça te surprenait parce qu'il agissait tout comme et ça te mettait en rogne. Tu n'avais pas l'impression qu'il correspondait à la description que t'en avais fait Ashleigh. Tu soupirais en écoutant ces dernières paroles. « Et bien sache qu'en ce qui me concerne c'est mon premier bal, que mon cavalier à déserté me plantant comme une idiote et que du coup je passe une soirée de merde, parce que personne ne me porte un peu de considération. » Il est possible que tu es lâché tes nerfs sur lui parce que tu passais la pire soirée de toute ta vie alors qu'on t'avait tellement de fois venté les mérites de cette soirée. Tu lâchais prise, tu devais le laisser tranquille, lui donner ce qu'il voulait et retourner dans ta merde. « Tu sais quoi va retrouver ta cavalière. »

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La conversation était bien plus longue et bien plus irritante que je ne l'aurais cru. Je n'avais pas pensé à tout ça, à toutes ses choses pour la simple et bonne raison que je n'avais pas la tête à ça. Si je ne me mettais jamais avec quelqu'un c'était pour la simple et bonne raison que je n'avais pas le temps de m'occuper d'un autre cerveau que du mien. Et surtout d'un cerveau féminin venant tout comme ce soir m'engueuler pour une histoire d'attention. Je dois quoi ? Lui envoyer des photos, des snap quand je prends ma douche, dans les toilettes peut être ? De ce que je mange aussi ? J'étais juste perdue dans la labyrinthe de ses problèmes puisque je ne les comprenais pas. Et je n'avais pas la tête à ça. « Oui, ce n'est pas rien un mariage. » J'avais l'air de le prendre bien peut être ? De le prendre à la légère peut être ? Elle me prenait clairement la tête et je devais prendre sur moi pour ne pas me barrer et la laisser dans sa solitude. « Attends, tu dis qu'on devrait s'en amuser puis que finalement c'est quelque chose d'important, tu te contredis là. » Stop, j'ai besoin d'un verre. Trop de complication pour moi là. Tout ce dont j'avais envie en ce moment c'était ça et puis m'amuser un peu. Rire avec Ashleigh, ne prendre plus rien au sérieux. Comploter et oublier cette conversation. « Quoi ? Vasy dis moi ce que tu veux. Qu'on le dise à tout le monde ? Et pourquoi faire ? » Lui demandais-je tout en sincérité. Tu veux que tes prochains petits copains ne puissent pas se sauver en le sachant ? C'est détruire nos vies sociales et intimes. Juste pour une bague. J'avais l’impression d'être le seul à le comprendre pourtant, ça l'impactait aussi. Je soupire, cherchant à fuir cette conversation quand elle même le fit. Me permettant de me mettre beaucoup plus à l'aise. « C'est quoi son nom à ton cavalier ? » demandais-je innocemment. Juste pour me faire une idée. Pas mal de mec plantait les nanas lors de ce genre de soirée pour une raison qui m'échappait. Tiens toi à ton engagement au moins. « Tu me donnes des ordres maintenant ? » lui demandais-je sur un ton ironique.

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C'était une fois de plus une vconversation à sens unique, il n'y en avait que pour lui et pour ce qu'il voulait, il ne te prendrait donc jamais en considération. Seulement ça faisait deux mois que tu te tenais sagement en dehors de sa vie pour ne pas qu'il est de problèmes ou qu'il puisse continuer de s'envoyer en l'air mais tu n'allais plus te taire. Apparemment il réalisait que le mariage était un acte important et bien tu comptais bien lui montrer à quel point c'était le cas. Tu ne pensais qu'à commencer un jeu auquel tu étais sûre de gagner. Tu l'avais pourtant prévenu tu ne voulais pas être un banal coup d'un soir, il n'en avait pas prit compte et il t'avait traité de la sorte. Tu ne prenais même pas la peine de lui répondre, tu le regardais toujours les bras croisés alors que ton plan prenait doucement forme dans ta tête après tout toi tu n'avais plus rien à perdre mais lui par contre c'était autre chose. Il devrait sans doute s'attendre au pire de ta part dans la mesure où bientôt il allait devenir officiellement devenir un homme marié et tu t'en réjouissais d'avance. Tu allais à présent voir ton mariage d'une autre manière le rendre plus attractif et amusant. « J'ai bien l'intention de le rendre important en m'amusant si tu veux tout savoir. » Tu laissais un sourire s'afficher sur tes lèvres alors que ton cavalier pouvait allé au diable ce soir tu prenais les choses en main pour faire cette soirée mémorable. Tu lui devais ce retournement de situation tu aurais sans doute du le remercier mais il ne le méritait en rien. « Son nom n'a aucune importance. » Pour qu'il aille le voir et qu'il le félicite c'était pas la peine, ton image à l'égard de ton mari était mauvaise et tu le pensais capable de tout à présent surtout pour t'éloigner de lui. Tu lui demandais de s'en aller mais il fut surpris par cette demande, tu le regardais un large sourire sur les lèvres. « Bien sûr Marin, je suis ta femme. »

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Rien dans cette conversation ne prenait la direction que j'avais en tête, tout partait en vrille parce que Siloë l'avait décidé ainsi. M'entraînant avec elle dans sa fougue rebelle que je ne partageais plus en cet instant. A croire qu'elle ne pensait qu'à elle et ses stupides problèmes dont je me foutais bien. J'avais déjà occupé mon père avec quelques sornettes en lui faisant croire que ce mariage était absolument voulu et consentis avec ce miracle de croire en mes paroles. Mais si la cabot décidait de mettre les feux aux poudres, je n'allais pas avoir d'autre choix que de sortir mes armes secrètes pour la détruire complètement. Elle ne devait d'ailleurs pas mesurer le poids que j'avais en tant que Perol, je pouvais absolument tout faire sans la moindre possibilité d'être un jour entraîné dans de quelconques représailles. « En t'amusant ? » Cet air sûr d'elle me rendait de plus en plus fou de rage, essayant de même de me contenir face à ce montre que j'avais finalement épousé. « Bienvenue en enfer Siloë. J'espère que tu es prêtes parce que je ne reculerai devant rien. » tonnais-je en plissant les yeux, lui envoyant par pensé une multitude d'injure de toutes sortes. Puis, la conversation tourna sur l'homme qui l'accompagnait. Peut être un ami ? Ou plus ? Un amant ? Toute information était bonne à prendre désormais. « Vraiment, aucune importance ? Pourtant, j'ai ce droit de savoir maintenant. » je reprenais mon calme, la scrutant du regard, attendant patiemment qu'elle crache finalement le morceau. J'allais absolument l'épier, ses amis, ses meilleurs amis, l'attaque allait être enfin lancé et je ne reculerais devant rien jusqu'à ce qu'elle lâche enfin l'affaire. « Ma femme.. Même elle ne me donne pas des ordres. » Même de ma bouche ses mots avaient un caractère désolant, dégoûtant. Si le jolie blonde pensait pouvoir avoir un minimum de pouvoir sur ma personne, elle se foutait le doigt dans l'oeil jusqu'au genoux. Impossible.

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