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Mishanna ♣ You are the reason

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► Feat MISHANNA


 
• Pour en arriver jusque là, j'ai galéré. J'ai du affronter pas mal d'épreuves plus dures les unes que les autres. Il y a un an en arrière, tout allait bien dans ma vie, l'amour était au rendez-vous, des projets plein la tête, des étoiles plein les yeux, jamais ma vie n'avait été aussi belle, et puis, tout a finit par voler en fumer, tout à finit par éclater comme lorsqu'un enfant un peu con, un peu turbulent perce un ballon avec une aiguille, ça fait du bruit, ça s'envole un peu partout pour aller s'éclater dans un mur. J'étais un peu ce ballon, et j'avais du faire un énorme travail sur moi pour redevenir celui que j'étais avant. Ce n'était pas tous les jours faciles, la haine et la colère pouvaient rapidement prendre le dessus, mais disons que plus le temps passait, plus j'arrivais à me contrôler, plus j'arrivais à aller de l'avant et à trouver des points positifs. Tout paraissait peut-être différent, mais rien avait vraiment changé au final. C'était aujourd'hui, ce soir que le bal de fin d'année avait lieu. Je détestait ce genre d’évènement, c'était loin d'être ma tasse de thé, mais ce soir, j'allais faire un effort, un effort pour lui montrer, à elle, que j'avais changé, que je n'avais rien oublié... Oksanna, toujours elle, dans ma tête à jamais. Je connaissais ces goûts et ces rêves d'enfants, ce bal, ça en faisait partie. Je ne savais pas si elle allait y aller ou non, j'avais aucune idée si elle avait trouvé un autre cavalier que moi, mais disons que je ne la voyais pas y aller en solitaire. Alors j'allais lui faire une surprise, je n'allais pas vraiment lui laisser le choix, ce soir, elle serait ma cavalière, qu'elle le veuille ou non. Je me doutais qu'elle devait être dans son bureau à la Eliot, j'avais déjà tout prévu de mon côté, chemise blanche, pantalon noir, bouton de manchette rouge, j'étais dans le thème, et Oksanna le serait aussi. J'avais été lui acheter une longue robe dans le thème, je l'avais déposé devant la porte de son bureau, emballé dans un beau paquet cadeau, et je lui avais laissé un mot, une lettre qui lui disait que je l'attendais ici, devant les grandes portes de la salle de bal, un mot qui lui disait à quel point je connaissais son avis sur cet évènement, et qu'elle ne pouvait pas se défiler. Alors, je frappais à son bureau, et je fuis, sauf que cette fois ci, je ne partirais pas bien loin, non, j'allais l'attendre, avec un dernier petit truc à lui remettre lorsqu'elle viendra... •


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Installée face à mon bureau à la Eliot House, je remplis des papiers, je m'occupe de l'administratif. Cole, les bizuts, rien d'inhabituel. Et rien qui n'aurait pas pu attendre d'être fait la semaine prochaine. Il est huit heures du soir et je me surprends à traîner dans mon bureau, à me chercher des excuses pour ne pas avoir à pointer le bout de mon nez dehors, dans le campus. Et c'est peut-être à cet instant que je me rends compte d'à quel point ma vie est devenue ridicule. Ce soir, c'est le bal de fin d'année à Harvard. Un événement que je n'aurais manqué pour rien au monde, et pourtant, me voilà, préférant faire une croix dessus. Pourquoi ? C'est simple. Je n'avais pas la tête à cela. Pas la tête à faire bonne figure, à faire comme si tout allait bien. A me montrer au bal, avec ou sans cavalier. Je n'ai même pas pris la peine d'en trouver un. Je n'avais juste pas envie d'y aller à contre coeur, car je savais que je serais fatiguée. C'est la fin de l'année. Les examens, la dernière ligne droite. Et bientôt, je n'aurais plus à me préoccuper de rien. Plus de Eliot House, plus de cours, plus de Vice-Présidents, plus d'embrouilles entre les confréries. J'ai vingt-sept ans, j'ai traversé pas mal de choses et aujourd'hui, je peux dire que j'en ai assez. J'en ai assez de vivre pour autre chose que moi. Pour ma famille, pour ma confrérie. Je me rends compte que depuis toujours, j'ai fait en sorte d'être la fille parfaite. Quoi que, pas toujours. Il fut une époque où j'avais pas froid aux yeux. Une époque où j'avais des rêves, des envies d'aventure. Une époque qui me manque. J'étais jeune, j'étais innocente, et j'avais un compagnon pour soulever mes espoirs. Quelqu'un qui voulait les mêmes choses que moi. Quelques coups à la porte de mon bureau viennent me sortir de mes rêveries et m'arrachent un soupir. « Qui est-ce ? » que je demande. Normalement à cette heure tout le monde devrait être au bal en train de profiter, danser. Pourtant, on a bien toqué à ma porte et à présent personne ne me répond. Les sourcils froncés, je me redresse et marche jusqu'à ma porte pour l'ouvrir et découvrir à mes pieds un cadeau soigneusement déposé à mon égard. Je ne sais pas si je devrais le ramasser, mais c'est plus fort que moi. Je suis comme une gamine qui découvre qu'on lui a fait une jolie surprise. Le coeur battant, je prends le paquet et le pose sur mon bureau pour l'ouvrir délicatement. J'y trouve tout d'abord une lettre et la parcours des yeux tout en laissant mes doigts découvrir un tissu de grande qualité. Il s'agit de Misha, qui m'invite à le rejoindre pour le bal. J'aurais presque envie de lever les yeux au ciel, mais je me souviens de notre conversation au Spring Break, de nous laisser une nouvelle chose. Puis je me souviens aussi de ma conversation avec Gabrielle, lorsqu'elle m'a conseillé de lâcher prise. Et si c'était cela ? Et si c'était maintenant ? Je me mords la lèvre et je sais que je suis déjà décidée. Vivre pour moi, pas pour les autres. Et ce que je souhaite, c'est du bonheur. Alors j'enfile la robe que Misha m'a offert, me coiffe et me maquille rapidement grâce à mon maquillage planqué dans l'un de mes tiroirs, justement pour ce genre d'imprévus, et me dirige jusque devant les portes de la salle de bal. Une fois sur place, j’aperçois Misha qui m'attend en haut des marches. Je lui adresse un sourire et le rejoins, peut-être un peu nerveuse. « Bonsoir. » que je lui dis. « Je pensais que tu détestais les bals. » je rajoute, amusée de le voir si bien habillé. Lui qui déteste s'apprêter et danser, le voilà servit.  

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• J'essaie de faire les choses bien. J'essaie tant bien que mal de me racheter une conduite, de cacher ma haine au fond d'un tiroir et de paraitre normal. Enfin, la normalité chez un Russe c'est une question de point de vue ça aussi, j'veux juste me rattraper et montrer que j'ai changé, que j'arrive à me tenir, à rester à ma place, à ne pas trop faire de débordement. Je sais que ça va être dur, je suis à une soirée où t'as tout Harvard, une soirée où tu vas avoir un paquet de Mathers complètement bourrés et défoncés. Putain, j'vais devoir me tenir, je vais devoir me contenir, ne pas me donner en spectacle, tout faire pour éviter d'avoir le mauvais rôle, pour éviter d'être encore une fois le mec qui ne réfléchis pas, qui fonce tête baissé pour écraser son poing dans des gueules. Je sais que ça va être dur, mais l'enjeu est bien plus important qu'un groupe de MST sur pattes. Alors j'allais faire en sorte de les oublier, de me concentrer seulement sur une seule personne, d'apporter aucune importance au reste, quitte à passer pour un snob... De toute façon, ça changera pas beaucoup, j'ai jamais été très sociable, et je ne compte pas changer ça aujourd'hui. J'avais l'air d'un mec qui bosse dans un hôtel dans ce costume, j'avais jamais trop aimé ce genre d’accoutrement, et ça depuis tout petit, je me souviens encore des remontrances de ma mère à chaque fois qu'elle me retrouvait avec la cravate enlevé et la chemise détaché. J'avais juste appris à faire des efforts avec le temps, à porter des costumes pour le bien de mon image, sans pour autant apprécier. C'était pour me fondre dans la masse, et en ce moment, j'y arrivais très bien, là, debout sur ces marches, on aurait pu se croire dans un film, le prince charmant qui attendait sa princesse. Sauf que j'étais loin d'être un prince, j'devais surement être charmant, mais j'étais pas un putain de prince. Et là, comme dans les films, je la vis au loin, vêtue de la robe que j'avais déposé devant son bureau un peu plus tôt dans la soirée. Elle regarda un peu partout jusqu'au moment ou son regard se posa sur moi, et je vis son sourire. Un film, un putain de film, je ne voyais plus qu'elle, comme au premier jour, comme à notre première rencontre, comme depuis toujours. Je ne pouvais m'empêcher de sourire lorsqu'elle me fait remarquer que je suis censé détester les bals. "Moi oui, mais toi non..." Je la dévisageais, de haut en bas, j'avais de bon gout... "Elle te va... Super bien..." J'aurais voulu lui dire qu'elle était magnifique, mais j'avais peur de la faire fuir ou de la mettre mal à l'aise, alors j'avais essayé de trouver les mots justes, mais je n'avais jamais été doué dans les paroles... •


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La surprise que m'a réservé Misha a le don de m'étonner et d'attiser ma curiosité. Je connais Misha, je le connais même mieux que quiconque. J'ai grandi avec lui, on a évolué dans le même milieu, on a connu les mêmes aventures et épreuves lorsque nous étions jeunes puis moins jeunes. On a été en couple pendant plus d'un an, et aujourd'hui je suis certaine que l'opinion qu'il porte à propos des bals n'a pas changé. Il a toujours détesté ça. Je me souviens encore qu'il se plaignait de ressembler à un pingouin au mariage de mon père. Pourtant, le voilà qui m'offre une belle robe digne de la Reine des Neiges, qui m'attend patiemment devant les portes de la salle de bal, mettant probablement sa fierté de côté pour la soirée. Mais pour quelle raison fait-il cela ? Il ne tarde pas à me le dire, me faisant remarquer que contrairement à lui, j'apprécie ce genre d'événement. « C'est vrai. » que je dis dans un sourire. Cela me touche, de voir qu'il a fait l'effort de venir, de s'habiller en circonstance, pour me faire plaisir. Pour une fois, je n'avais rien demandé. Contrairement à l'année dernière, je n'ai pas eu à le supplier pour qu'il vienne avec moi. Ce serait plutôt l'inverse même. Lui qui me demande de le rejoindre alors que je n'avais pas prévu de venir. ll me complimente maladroitement par le biais de ma robe. Je baisse les yeux sur cette dernière, jouant avec le tissu, ravie de son choix. « Je dois admettre que tu l'a bien choisie. » je le remercie. Lui aussi me connait bien. Il sait ce qui me va, ce qui ne me va pas. Ce qui me plaît ou non. « Et tu es très élégant ce soir. Tu as bonne mine. » je lui dis, cherchant à prendre de ses nouvelles. C'est ma façon maquillée de lui demander comment il va, ce qu'il a fait de beau dernièrement. Je finis par passer mon bras autour du sien pour nous diriger vers la salle de bal. « Tu ne vas peut-être pas me croire, mais je n'avais pas prévu de venir ce soir. » je me confie auprès de lui. Je parle en énigmes, je lui avoue à demi-mots que si je suis là, c'est juste pour lui. Quelque chose que je n'avouerais certainement pas entièrement, question de fierté. Cela n'a même rien à voir avec notre vécu ou les épreuves auxquelles notre couple n'a pas résisté. C'est simplement ma façon d'être car je ne suis pas à l'aise avec les déclarations.

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• C'est seulement quand on perd un être qui est cher à notre coeur qu'on se rend enfin compte de l'importance qu'il a pour nous, et, la plupart du temps, c'est déjà trop tard. Nous ne sommes pas invincible, notre vie, notre misérable vie, le monde entier s'en fou, on va pas se mentir, on va se l'avouer une bonne fois pour toute, ta maitresse de maternelle ne se souvient déjà plus de toi, tes profs du lycée tu n'es plus qu'un vague souvenir, et encore, si ils se souviennent de toi, ces amis que tu ne vois plus viendront à ton enterrement juste pour paraitre bien et encore, si ils sont au courant de ton décès, mais au fond, tu comptes réellement que pour quelques personnes. J'me suis fait à cette idée il y a bien longtemps, j'me suis rendu compte que toutes ces personnes qui nous entouraient et auquel ont tennaient pouvait disparaitre d'un jour à l'autre et que l'on ne pouvait rien faire pour ça, sauf qu'à chaque fois, et ça, même si j'aurais pu me faire à l'idée, j'étais dans le même état, à chaque fois, je ne désirais qu'une chose, que tout ce soit passer autrement. J'me sentais faible, vous savez, quand on est là, face à la situation et qu'on ne peu rien faire, qu'on est impuissant, qu'on est seulement une petite merde sur cette putain de planète, une petite merde qui ne peu rien faire à part se faire ramasser sur le trottoir par ce mec qui n'a trouvé que ce travail pour s'en sortir et faire vivre sa famille, parceque lui, il a une famille contrairement à toi, contrairement à moi. Il a des gens sur qui compter, des gens qui l'aiment, des gens qui seraient prêt à tout pour lui, à se sacrifier pour lui permettre de vivre. C'était ça l'amour, le vrai, la passion. j'ai connu ce sentiment à une période de ma vie, et je pense que je le connais toujours, toute ma vie je serais amoureux d'Oksanna, toute ma vie elle sera la seule et l'unique pour moi, mais j'ai bien trop merdé pour qu'on puisse tout effacé d'un simple revers de main. Alors je dois me rattraper, je dois galérer, mais je m'en moque, je suis prêt à tout pour lui montrer que je suis conscient de toutes mes erreurs et que je n'ai qu'une envie, avancer avec elle. C'est pour ça que ce soir, je lui avais fait cette surprise, malgré le fait que je déteste ce genre de soirée, j'y étais allé de moi même, je lui avais fait cette surprise. Je ne pouvais que me réjouir qu'elle soit là, c'était le plus beau cadeau qu'on avait pu me faire depuis que j'avais remis les pieds à Boston. "J'arrive à faire mes nuits complètement et à garder ma colère en moi... J'arrive à être normal on va dire... Mais autrement... Ouais, ça va !" J'avais connu pire, et j'étais en voix de guérison. Elle finit par passer son bras autour du mien, et rien que ce contact rendait ma soirée meilleure, ce soir, je ne ferais aucun écart de conduite, ce soir je me contiendrais, peu importe le nombre de Mathers qui pourraient déambuler complètement alcoolisés devant mes yeux. "Je m'en suis douté, c'est pour ça que j'ai déposé cette robe devant ton bureau... Faudrait que tu penses à prendre du temps pour toi, ça fait combien de temps que tu t'es pas posé juste pour rien faire ?" Je le voyais très bien qu'elle passait son temps dans les papiers, et si ce soir je pouvais lui changer les idées, je le ferais, je la ferais rêver comme au premier jour. Alors, je commença à avancer dans cette grande pièce en sa compagnie, regardant un peu partout autour de nous. •


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Jamais je n'ai réellement souhaité à Misha d'être malheureux. Même lorsqu'il est parti, lorsqu'il m'a abandonné, je ne cessais de me faire du soucis pour lui. J'avais peur de ce qu'il pouvait bien être en train de faire, des risques qu'il devait prendre. Au fond de moi, je savais qu'il était pas juste parti en vacances au bras d'un autre fille. Parce que je savais que ce qu'on avait vécu ne pouvait pas s'oublier comme ça. Qu'on était pas comme tous ces couples, qui se séparent en se souhaitant les pires choses. Ces couples qui se déchirent, qui en viennent à se détester. Misha et moi n'avons jamais été comme ça. Rares étaient nos disputes et rapides nos réconciliations. Au final, rien ne comptait plus que nous deux, ensemble et c'est cela que j'ai gardé à l'esprit, même lorsqu'il est parti, même lorsqu'il est revenu. Je lui en voulais, c'est indéniable, mais quand je l'ai vu en détresse sur ce parking, avec toutes ces personnes qui l'observaient, qui le jugeaient, je n'ai pas fait demi-tour. J'aurais simplement pu m'en aller, mais je suis allée le voir. Lui demander si tout allait bien. Et j'aurai très certainement pris sa défense s'il avait eu des ennuis. Je l'aurais protégé comme une lionne parce qu'en fin de compte, je n'ai jamais cessé de l'aimer. Bouffée par la jalousie à la St Valentin, bouffée par l'angoisse si je le sais tourmenté. Alors l'entendre me dire qu'il va mieux ne peut que réchauffer mon coeur. C'est pas rien ce qu'on a traversé et je suis toujours étonnée de nous voir debout. D'autres personnes se seraient écroulées sous le poids de la douleur, mais nous on a surmonté ça. Et nous voilà en train de nous diriger vers la salle du bal de fin d'année, mon bras autour du sien. Parce qu'on est Misha et Oksanna, parce que rien ne peut nous atteindre et qu'on se relèvera toujours. Je n'en ai plus le moindre doute et c'est pourquoi j'ai accepté son invitation. Parce qu'une fois ma colère ravalée, je sais que j'ai envie de nous donner une nouvelle chance. Ne pas donner raison à ceux qui nous ont fait du mal. Je refuse de vivre à nouveau dans la peur comme ce fut le cas ces derniers mois. « Je sais ... Je pense que j'ai jamais vraiment pris de temps pour moi, en tout cas pas depuis plusieurs années. » je me confie auprès de lui. Car il y a toujours eu ma famille dans un coin de ma tête, mes études, les apparences, tout cela. Mes années d'innocence et d'insouciance ont disparu en grandissant. « D'où ma venue ici. J'en ai marre de tout ça, j'ai plus envie de réfléchir ou me faire du soucis. » je rajoute. Cela sonne un peu comme une bonne résolution. C'est la fin de l'année, c'est peut-être le moment de mettre toutes les choses négatives derrière moi. D'avancer sereinement dans cette salle de bal et tourner la page. « Du coup, il te reste encore une année à Harvard, c'est ça ? » je lui demande. Car j'avais cru comprendre que c'était pas encore terminé pour lui. Peut-être parce qu'il a raté un semestre et qu'il va devoir le recommencer l'an prochain. C'est certainement mieux comme ça. Si moi je suis prête à quitter l'université, je n'ai pas la sensation que ça soit le cas pour Misha. Qu'il profite une dernière année de la Eliot House. Dans un sens, c'est mieux que je ne sois pas là, car je n'aurais pas à le réprimander s'il s'en prend aux Mathers. Encore une fois, j'en ai marre de jouer les mamans auprès des membres de ma confrérie, il est temps que je passe dans la court des grands.

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• A vrai dire je me moque bien du mal que je peux faire au gens, ce ne sont que des personnes de passages dans ma vie, qui ne resteront pas pendant plusieurs années à mes côtés, à me supporter, à me faire rire et à me faire découvrir une belle amitié, ou bien l’amour. Alors j’suis méchant, provocateur, enfoiré, enculé, connard, toutes les insultes au monde que vous voulez, mais je sais qui je suis. Je n’ai pas besoin de me cacher derrière un déguisement pour devenir quelqu’un, pour plaire au gens, car j’en ai totalement rien à foutre, je suis déjà quelqu’un. J’sais que parfois j’abuse, qu’à certain moment je devrais peut-être me calmer et laisser les gens tranquilles, mais non, j’insiste, j’enfonce le couteau dans la plaie comme un juge qui ne veux qu’une chose, vous mettre en prison pour le restant de votre vie. J'ai toujours été ce genre de mec, à faire du mal sans réfléchir, et avec les années, tout ça avait empiré. Comment voulez-vous vivre avec autant de haine ? Comment voulez-vous construire un avenir si toutes vos pensées sont en merde ? Comment pensez-vous pouvoir avancer si votre chemin est rempli d'embuche ? Vous pouvez pas avancer, et j'ai connu cet état d'esprit, j'ai connu tous ces problèmes... Pour m'en sortir, je n'ai pas eu besoin de traitement ou de séance chez un putain de psychologue qui aurait essayé de me faire comprendre que la vie est belle et que lorsqu'un oiseau chante, ça devrait me donner des frissons. Non, toutes ces conneries inventés par je ne sais quel taré n'était pas pour moi. J'avais eu mon propre traitement, ma propre porte de sortie, et c'était une seule et unique personne, la personne qui se trouvait en ma compagnie ce soir. Elle était la seule à pouvoir contrôler mon humeur et ma haine, je n'avais jamais compris pourquoi, ce genre de chose, de sentiments, ça ne s'explique pas, avec l'amour, tu peux faire de grandes choses. Putain à penser des phrases comme ça j'ai l'impression d'être un poète perdu et sans aucun talent bordel. "Ce soir c'est le jour du changement alors..." Trop de travail pour elle, elle passait son temps entre son bureau à la Eliot, ces cours, ces problèmes familiaux et j'en passe, aucun moment pour elle, sauf que c'est à notre âge que notre vie devrait être "cool". "Déjà ce soir, interdiction de parler de sujet qui fâche, t'es là pour profiter et t'amuser, te vider l'esprit." On avance dans cette grande pièce, je regarde un peu partout, mais le seul endroit qui est vraiment éclairé et ensoleillé à mes yeux, c'est le chemin qu'Oksanna prend. Je ne pourrais même pas vous dire depuis combien de temps je n'ai pas pu partager un moment avec elle tellement ça remonte à loin, sauf qu'au bout d'un moment, faut avancer et aller de l'avant, et c'est surement ce qu'on essayait de faire ce soir. "Une année ouais... J'ai pas été vraiment présent en cours cette année du coup j'ai environ... 5% de chance de la valider..." Et au final, je m'en moquais, dans tous les cas je savais que j'aurais mon diplôme, que je pourrais devenir quelqu'un, ça prendrait juste une année de plus. "T'es prête à quitter l'école toi ?" Car pour elle, c'était sa dernière année ici... Putain, ça va faire bizarre... •


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Le bal de fin d'année sonne la fin des cours, la fin de Harvard, la fin de la présidence à la Eliot House. Bien sûr, je devrais toujours m'en occuper jusqu'à la rentrée, jusqu'à ce que les futurs présidents et vices-présidents prennent le relais. Mais il y a tout de même quelque chose de symbolique dans cette soirée. Pour la première fois de ma vie, je me sens prête à laisser mes responsabilités, chose que je n'ai jamais osé faire par le passé. Jusqu'à présent, je me suis toujours considérée comme la chef de famille, le modèle à suivre, celle qui devait assurer pour les autres. Prendre soin de mes proches, prendre des décisions pour eux. Autant dire une mission impossible. En tout cas, pas sans se rendre à moitié dingue. La preuve, je suis à deux doigts de tout quitter et laisser tout le monde se débrouiller sans moi. Ce qui n'est pas forcément la solution idéale non plus. Le mieux à faire, c'est de retrouver un peu de légèreté. Venir à ce bal accompagnée de Misha, c'est certainement la bonne chose à faire quand on y pense. J'ai abandonné la paperasse de la Eliot House et je suis à présent en train de parler calmement avec la personne à qui j'en ai presque voulu le plus au monde ces derniers mois. Je fais des progrès. D'ailleurs, Misha ne tarde pas à annoncer que ce soir, on évite les sujet qui mènent à la polémique. Je hoche la tête positivement en signe de mon approbation. « Excellente idée. » j'approuve. Je n'ai plus envie de me disputer avec tout le monde. D'ailleurs, je compte bien me tenir aussi loin de Cole que possible. Je sais bien qu'il ne manquera pas une nouvelle occasion de se ridiculiser ce soir alors autant faire en sorte que je ne sois pas présente quand il s'y met. L'homicide volontaire ça rend pas très bien dans un CV. Chose à laquelle je vais sérieusement devoir penser. Qui dit fin de Harvard, dit début de la vie active. D'ailleurs, je me rappelle que Misha a encore une année devant lui, ce qu'il ne tarde pas à me confirmer. C'est dommage qu'il perde du temps à cause de son départ d'y il a quelques mois, mais dans le fond, je sens que ça l'arrange. Il me demande alors si je suis prête à quitter Harvard et je lâche un soupire. « Sincèrement ? Oui. Je pense qu'il est temps pour moi, j'ai passé trop de temps ici et j'ai envie d'autre chose. » je me confie. Les enfantillages d'université, les embrouilles, les drames. Je ne veux plus de tout ça. J'ai besoin de sérieux, mais aussi de légèreté. De devenir quelqu'un sans pour autant être définie par les rumeurs ou les ragots qui courent à Harvard. « Je vais essayer de trouver un travail ici. J'ai pas encore eu le temps d'y réfléchir, mais je sais que j'ai pas envie de rentrer en Russie. » je termine. Pour plusieurs raisons. Je me suis habituée aux Etats-Unis, c'est ici qu'est ma vie à présent. Puis mon pays natal m'a laissé pas mal de mauvais souvenirs et je pense que je ferais mieux de rester éloignée de mon père et de ses problèmes. J'ai retenu la leçon pendant son mariage. Enfin, je ne me sens pas prête de laisser tous ceux qui comptent pour moi et qui sont encore à Harvard. Comme Misha.

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• T'es là, assis dans ton salon, ta putain de bière et ton gros cul de fils de pute posé dans ton canapé. Tu fous rien de tes journées à part regarder la télé, roter et péter comme le gros sac que tu es. Ta vie est merdique, elle est aussi merdique qu'un sac poubelle. T'as rien pour te raccrocher en cas de chute, et Dieu sait le nombre de fois où t'as risquer de chuter de haut. Tu regardes tes vieux pornos où les femmes sont encore poilu et tu te moques bien de ta santé qui part en couille petit à petit. Au fond, t'es pas une mauvaise personne, t'es juste un peu neuneu, un peu perdu, mais t'as mal finit, t'as pas suivi le bon chemin, t'as toujours préféré la facilité, et regarde où ça t'as mené. Dans le trou du cul du monde et tu pourras pas en sortir, y'a trop de merde sur ton passage et t'as pas la pelle pour la déblayer. J'veux pas finir comme ça, j'veux pas que ma vie soit merdique, me retrouver seule et crever en solitaire. Mes choix n'ont pas toujours été les bons, j'ai pas toujours suivis le bon chemin, écouter les bonnes personnes. Combien de fois j'ai failli terminer comme ce mec, à m’asseoir dans mon canapé en me demandant si un jour je finirais par m'en sortir, à attendre la fin, à attendre la mort. Sauf que contrairement à ce mec, j'ai eu l'envie de m'en sortir, et depuis que je suis revenu à Harvard, je fais tout pour avancer, peu importe le temps que ça prendra, je fais tout pour aller de l'avant et recoller les morceaux, lui montrer que j'ai changé... Car c'est pour elle que je fais tout ça, c'est pas pour moi, qu'est-ce que j'en ai à foutre de moi, c'est juste pour elle, la seule et l'unique, celle que j'ai toujours aimé que que j'aimerais toute ma putain de vie de Russe. C'est la seule qui a réussi à me comprendre sur cette terre, la seule à m'avoir prouvé des choses, la seule à être encore là aujourd'hui, malgré tout le mal que j'ai pu lui faire. Alors, on ne va pas parler du passé, on ne va pas remuer le couteau dans la plaie une fois de plus, nous allons juste profiter de cette soirée, apprendre à se retrouver... L'avenir, on parle de l'avenir, d'elle qui va quitter Harvard, elle en a marre, elle est arrivé au bout, et cette année n'a pas été la plus simple pour elle, loin de là, du coup je peux la comprendre, j'arrive à comprendre son envie de tranquillité. J'hoche la tête et je continue de l'écouter, elle ne veut pas retourner en Russie, elle désire trouver un travail ici, et je ne peux qu'en être heureux, vous pensez vraiment que j'aurais aimé la savoir en Russie alors que moi, je suis encore ici ? "T'auras pas de mal à trouver, j'me fais aucun soucis pour toi..." Affirmais-je en nous avançant encore un peu plus dans cette grande salle. J'avais entendu dire que pour boire, il fallait embrasser une personne, j'avais soif, mais je ne pouvais pas me permettre d'embrasser Oksanna comme ça, elle le prendrait mal je pense, et je ne pouvais pas non plus embrasser quelqu'un d'autre, compter pas sur moi pour ça, alors, je soupire. "Pour boire, faut embrasser quelqu'un, encore une idée de ces parasites..." Je m'approche alors d'elle pour déposer un baisé sur sa joue. Putain, ça faisait longtemps. Attrapant la coupe de champagne qu'on me tendait, je la dirigea en direction de la jeune femme. Elle avait plus besoin d'un verre que j'en avais besoin. •


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