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Appel de 'Armand' ► Lily

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Le téléphone fixe entre les mains, Armand, mon majordome avait longuement hésité avant de composer ce numéro qu'il avait subtilisé à la liste de mes contacts. Veillant sur moi comme une mère poule sur son bébé dragon, il savait cependant que l'association travail + 2 heures de sommeil par nuit + rien dans le ventre était un cocktail dangereux, même pour moi. Or, cela faisait déjà une semaine que je m'abrutissais ainsi, désireux d'oublier ma brève entrevue avec Jonathan. Les traits tirés d'Amoun lorsqu'il m'avait ramené au manoir, notre conversation qu'avait surpris Armand à propos de Lily, ce dernier avait aussitôt compris l'importance que la jeune femme avait à mes yeux. La seule qui, pensa t-il, saurait me raisonner à l'heure actuelle.

" Bonjour. Je me nomme Armand. Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour le dérangement. Je cherche à contacter mademoiselle Lily-Rose S. Hopkins, c'est très important. " se présenta aussitôt l'homme aux boucles blondes, toujours tiré à quatre épingles.

@Lily-Rose S. Hopkins
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Masque de circonstance devant les narines, penchée et concentrée sur ce cadre ébréché qui lui donnait bien du fil à retordre depuis plusieurs jours à présent, Lily s’employait à en ôter tout le vieux vernis en mauvais état. Ponçant ici et là les traces disharmonieuses dans l’optique de tout refaire à neuf, ne pas abîmer les dorures et gravures faites dans le bois était un travail pointilleux qui lui demandait une extrême patience, et surtout une concentration telle que tous les bruits alentours pouvaient vite devenir parasitaires. Aussi quand son téléphone, situé non loin de là, vibra puissamment sur la table, elle eut un sursaut qui lui fit manquer de peu d’abîmer son ouvrage. Une faute qu’on lui aurait surement reprochée par la suite et qui heureusement avait été évitée de justesse. Mais en décrochant sans vérifier qui était l’appelant, elle semblait quelque peu agacée.

« Allô ?! … Quoi ? Bonjour … Oui c’est elle-même, pourrais-je savoir à qui ai-je affaire ? » s’enquit-elle, intriguée que cet homme connaisse son identité, et veuille la contacter elle et pas une autre. Surement quelqu’un envoyé par sa mère pour juger de son travail artistique en dehors du musée. Oui, ça ne pouvait qu’être ça.
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Comme si à l'autre bout du fil, son interlocutrice avait pu le voir, Armand s'était soudainement redressé, tel un militaire face à son supérieur, et avec parcimonie, déclina son identité et statut. « Certainement mademoiselle. Comme je vous le disais à l'instant, je me nomme Armand, je suis le majordome de Monsieur Lawrence Harvey Austen. » expliqua t-il comme si l'usage de mon nom complet fut nécessaire à ce que Lily sache de qui il s'agissait. « Nous serait-il possible de nous rencontrer mademoiselle ? Le plus tôt sera le mieux. » commença l'homme qui, ne sachant pas les intentions de Lily après notre dispute pour ce qu'il en avait entendu, ignorait si la jeune femme serait ou non disposée à coopérer. Ce pourquoi, il avançait à tâtons. « C'est à propos de Monsieur. Il... aurait besoin de quelqu'un qui sache...le prendre, si je puis m'exprimer ainsi. » balbutia le majordome qui ne savait plus comment agir depuis que je le menaçais de le licencier s'il ne cessait pas de m'importuner pour un « oui » ou pour un « non », ce qui biensûr était exagéré de ma part. Au fond, Armand tenait profondément à ma santé, tant physique qu'émotionnel, voilà tout. « Si mademoiselle acceptait de nous rendre visite au Manoir, elle comprendrait d'elle-même le...problème, auquel je fais référence. » lui demanda t-il implicitement. « Je peux demander à John, notre chauffeur, de venir vous chercher si cela vous est gré ? » poursuivit-il, implorant désormais.

@Lily-Rose S. Hopkins
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Se redressant en massant ses lombaires avec sa main, Lily fit quelques pas dans l'atelier, le téléphone suspendu à son oreille. Surprise d'abord, intriguée ensuite, rapidement ce fut l'incrédulite qui prit le pas sur le reste face à ce mystérieux interlocuteur. « Le majorquoi ? » répéta-t-elle, pensant avoir mal entendu la fonction de cet homme. Avait-il vraiment dit « majordome » ? Etait-ce toujours une profession en vogue autre part que dans les grandes familles fortunées qui possédaient encore des propriétés à faire pâlir d'envie ? « J'ignorais que Lawrie … Enfin monsieur Austen, avait à son service un majordome. » répliqua-t-elle le plus poliment du monde, soucieuse de ne pas l'interrompre. Mais que lui voulait-il exactement ? Si elle n'avait pas cherché à recontacter Lawrence depuis l'intermède à cette soirée mondaine, il y avait une raison. Sans l'éviter elle estimait que ce n'était pas à elle d'aller vers lui, surtout face à la réaction qu'il avait eut suite à son « annonce ». Toujours blessée et contrariée par sa réaction, elle s'était dit que l'éviter pendant un certain temps serait le meilleur moyen pour elle d'avoir les idées claires, et surtout de prendre les bonnes décisions pour son avenir. « Nous rencontrer, mais dans quel but ? » Et les raisons ne tardèrent pas à arriver. Raisons qui la surprirent et qui l'agacèrent sur le coup. Lawrence avait-il vraiment besoin de passer par un intermédiaire une fois de plus ? La jeune femme leva les yeux au ciel, se massant les tempes pour tempérer les élans de son caractère. « Oh et vous avez pensé que je serais la plus à même de le « prendre » comme vous dites ? Je suis navrée de vous décevoir, mais vous devez faire erreur sur la personne. Si monsieur Austen tient vraiment à ce que nous nous voyions, il saura où me trouver. Dans le cas contraire, vous devriez sans doutes faire appel à quelqu'un d'autre. » Consciente de la radicalité de sa réponse, voire de l'aigreur qui dénotait dans le fond de sa voix, cela ne l’empêcha pas d'éprouver une certaine inquiétude. « Au manoir ? Depuis quand monsieur Austen réside-t-il dans un manoir ? » Incrédulité encore, alors qu'elle se rappelait la nouvelle fonction qu'il venait de prendre. Cela devait être lié, d'une façon ou d'une autre. « Je vois … Ecoutez je ne suis pas disponible aujourd'hui pour me mettre à la disposition des humeurs de monsieur Austen. » Bon d'accord, peut-être qu'elle y était allée un peu fort. Mais avouez que la démarche était gonflée quand même ? Elle le prit comme tel en tout cas. « Vous n'avez qu'à … Me donner l'adresse, et je verrais si je peux passer ou non d'ici quelques jours. Ne dérangez pas votre chauffeur pour ça, c'est inutile. »
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D'un calme exemplaire face aux interrogations de la jeune femme, Armand sentit pourtant peu à peu la mission qu'il s'était donnée d'accomplir en faisant preuve de diplomatie, et qui revêtait au départ des allures de victoire logique et inélectuable, était en train de lui échapper. Visiblement, il avait mal jugé la nature tendue de nos relations et la rancune que pouvait encore contenir Lily. Tentant de lui faire entendre raison malgré tout, son bras s'était soulevé, comme pour apaiser un animal stressé et imprévisible. Sa condition et sa bonne éducation cependant, l'empêcha de l'interrompre, et les mots demeurèrent sur le bout de ses lèvres, elles-mêmes qui s'ouvraient et se refermaient au gré des réactions de son interlocutrice. « Depuis approximativement deux mois, mademoiselle. » répondit-il poliment sans chercher à savoir l'intérêt de cette question. Habitué à réfréner les élans aventureux des médias concernant ma vie privée et celle de mon associé, Armand en disait peu, et toujours pas assez. D'autant que malgré la sympathie qu'il avait immédiatement éprouvé pour Lily, il ne la connaissait pas encore suffisamment pour se permettre des confidences quant au fait, par exemple, que d'habiter dans un manoir n'était pas de mon fait mais de celui d'Amoun. Ou encore, que j'avais adopté un chien aussi intelligent qu'une carpe. Ces détails, Lily finirait bien par l'apprendre...d'elle-même. D'ailleurs, en parlant d'animaux, Trafalgar venait de débarquer dans la cuisine, ronronnant durant plusieurs minutes entre les jambes du majordome qui tentait maladroitement de le repousser afin qu'aucun poil ne vienne ternir son bas de pantalon. Hélas, manquant de patience devant l'absence de nourriture d'ordinaire si prompte à lui remplir l'estomac, le matou ronfla, avant de chercher à mastiquer les chaussures du pauvre homme, et de lui asséner, de temps à autre, des petits coups de griffes en guise d'avertissement. D'ici cinq minutes, si monsieur n'était toujours pas servi, le reste du pantalon trinquerait, sans nul doute. « Non, attendez, mademoiselle... ! » tenta désespérement le français en faisant le tour du comptoir en courant pour échapper à la boule de poils hérissés. « Très bien, je vous remercie. Merci beaucoup. Monsieur réside au numéro 248 Burgess Rd. Plymouth. MA. 02360. Au plaisir de vous rencontrer, mademoiselle Hopkins. » Comprenant qu'il ne valait mieux pas trop insister, il décida aussitôt de prendre congé. Ses derniers mots furent ainsi pour lui souhaiter une bonne journée. On put cependant l'entendre gronder le prénom de « Trafalgar », un bruit de vaisselle cassée, avant qu'il ne raccrocha définitivement.


@Lily-Rose S. Hopkins
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