MAXWELL ROSENWALD ► dave franco.

Une vie de famille paisible. Une vie de famille parfaite. Des parents aimant. J'avais ce que je voulais dans la limite du raisonnable. On était pas les plus riches, on était pas les plus pauvres. Mais je n'avais jamais ressenti de manque, je m'étais toujours senti heureux. J'avais des objectifs, dès le plus jeune âge, je savais que je voulais réussir dans la vie. Je savais que plus tard, je voulais être une personne sans soucis et complet. Je voulais pouvoir vivre sans avoir de soucis d'argent, sans avoir peur de ne pas subvenir aux besoins de ma future famille. Alors plus les années passaient, plus mes objectifs grandissaient. Puis un jour, j'avais décidé que je rentrerais à Harvard. L'université prestigieuse, l'université de toutes les envies, l'université à mon niveau. Mes parents savaient que quand j'avais un objectif en tête, je ne le lâchais pas. Alors ils avaient essayé de mettre de l'argent de côté pour que je puisse accomplir mon rêve. Ils n'avaient pas réussi à mettre assez de côté, mais heureusement j'avais obtenu une bourse. Le paradis ouvrait ses portes pour moi. J'allais pouvoir continuer mon chemin et continuer de construire mon avenir. A vraie dire, tout était parfait. Tout était beaucoup trop parfait. Les vies parfaites n'existaient pas, malheureusement.

Un repas de famille des plus normales. Un repas de famille comme il y en avait chaque année. Mais un repas de famille qui allait tout changer. Plusieurs verres d'alcool, des secrets plus ou moins gênants déclaraient, puis le pire secret arrivait. Mon père n'était pas mon père. Tout du moins, il m'avait élevé comme si j'étais son fils, mais je n'étais pas son fils biologique. J'avais l'impression de perdre une partie de moi. J'avais l'impression d'avoir été trahi jusqu'ici. Je n'arrivais pas à croire que l'on met menti comme cela. Et je ressentais le besoin de combler cette partie vide de mon coeur. Je devais savoir qui était mon père, qui était cette famille inconnue jusqu'ici. Alors j'avais entamé des recherches sur la famille Brewster. Le seul indice que ma mère m'avait donné, après des semaines de négociations. J'avais découvert qu'il était mort, me brisant encore un peu plus. Je ne pourrais jamais le rencontrer, je ne pourrais jamais savoir pourquoi il n'avait pas été là, pourquoi il ne m'avait pas reconnu. Mais il avait un fils, Nicholas. Ce fils était à Harvard, comme moi. Je l'avais peut-être déjà croisé, sans savoir que c'était mon demi-frère. Mais j'obtenais un nouvel objectif dans ma vie : le découvrir. Je devais le connaître, je devais me rapprocher de lui, je devais savoir qui ils étaient, qui était mon père. Puis après tout, il faisait parti de ma famille. Et la famille était la chose la plus importante dans une vie.