Yes, we can!

Yes, we can!

Bonjour chers Harvadiens ! Si j’écris cet article, c’est parce que j’aimerais vous sensibiliser à une cause qui me tient à cœur, la pauvreté et l’inégalité dans le monde. On ne se soucie pas de ce qui peut se passer à l’autre bout du monde tout simplement parce que ces problèmes sont pour nous lointains. Chacun s’enferme dans son égoïsme pensant que de toute façon il ne peut rien y faire. C’est faux ! Nous sommes d’ailleurs les premiers interpellés, et les premiers à pouvoir agir. J’aimerais attirer votre attention sur une région, probablement la plus pauvre des régions du globe : la région sub-saharienne autrement dit le Sahel. Cette région regroupe la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et le Niger. Les précipitations étant peu abondantes et rares, la région souffre de désertification. Autrement dit, le désert gagne de plus en plus du terrain ce qui conduit à des conséquences désastreuses pour la population locale. Problème d’irrigation, population nombreuse, manque d’infrastructures, ces pays accumulent les handicaps. La famine ravage la région et tue chaque jour de plus en plus de familles.


Je vais à présent vous donner quelques statistiques, peut-être que les chiffres vous parleront mieux. En 2007, le pourcentage de retard de croissance de la région était de 57,0%. Le taux d’alphabétisation s’élevait seulement à 18% et le pourcentage d’accouchement dans un centre de santé avoisine seulement les 15%.Pendant presque un an, la région peut se voir être privée de précipitation. Les précipitations y sont rares et imprévisibles. Elles menacent la survie des peuples nomades du Sahel. Le manque d’infrastructures et d’accès à l’eau potable freinent le développement de la région. De plus, la hausse des prix accentue la crise alimentaire qui frappe la région. Ce bilan est concrètement catastrophique et alarmant. Il y’a donc nécessité d’agir. On voit toujours qu’il y’a meilleur que nous sans voir qu’il existe bien pire. Certes, on ne pourra pas changer complètement la situation, la faire passer du tout au tout. Non, cela demanderait un travail de longue haleine qui s’étend sur plusieurs années. En revanche, nous pouvons contribuer à l’amélioration des conditions de vie. Donc, si vous avez un tant soit peu de sensibilité et d’humanité, je vous invite vivement à faire un petit geste. Vous avez à votre disposition une association francophone, SOS Sahel que vous pouvez contacter pour plus de renseignements. Je vous invite également à faire un tour de l’UNICEF. Notre priorité reste les femmes et les enfants. Nous avons tous le droit à la santé et à l’éducation. On peut donner l’opportunité à ces enfants de réaliser leurs rêves, de construire leur avenir comme ils l’entendent. On peut répondre à leurs besoins seulement si nous voulons vraiment nous impliquer. Cette implication peut s’étendre à différentes échelles. Vous pouvez ne serait-ce que faire un petit don qui ira directement aux associations et aux ONG. A l’heure où le monde s’enrichit, le fossé entre les pays riches et pauvres se creuse de plus en plus et le pire c’est que l’aide venant des pays riches tend de plus en plus à baisser. Je n’ai donc qu’une chose à dire : Le Sahel a besoin de nous, alors agissez dès maintenant !

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