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TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter

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Nom ; Andrews. Prénom ; Tiberius, comme l'empereur romain, une époque qui a toujours exercé une certaine fascination sur sa mère. Son second prénom, Atticus, suit la même logique. âge ; vingt-quatre ans. orientation sexuelle ; hétérosexuel. statut social ; aisé. date et lieu de naissance ; il a pointé le bout de son nez à Boston, le quatre mars 1993. nationalité ; américaine. études majeures ; littérature. études mineures ; histoire. groupe #1 ; student. groupe #2 ; student. crédits ; scarlett.


STUDENT.
  A son arrivée à Harvard, il a fait le choix de ne pas intégrer de confréries non pas car il avait une dent car ces dernières, mais car il trouvait tout simplement préférable à titre personnel de démarrer sans, pour voir si une telle chose lui manquait et de voir par la suite. Au final, il s'est toujours bien sans confréries et trouve que certaines rivalités entre maisons sont très malsaines. Il ne juge personne et tâche de ne pas cataloguer les gens du fait de leur appartenance à une maison ou une autre, mais le suicide de sa soeur est lié de façon indirecte à une guerre inter-confrérie et il ne peut pas oublier ça.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
 Sa sœur s’est fait agressée durant cette période, il n’était pas avec elle, mais un de ces amis oui et il a réglé son compte à l’agresseur, obtenant par la même occasion la reconnaissance de Ty qui s’est longtemps flagellé pour son incapacité à l’avoir protégé lui-même ce jour-là. A la suite de cet événement funeste, il est parti en France avec sa sœur pour les vacances de Noël de cette année, histoire de prendre du recul. En revenant en cours en janvier, ils croyaient le cauchemar terminé et la prise d’otage leur a fait l’effet d’une claque. Aucun d’eux n’a été touché, mais ils n’en ont pas moins étés grandement marqués par toute cette période de leur existence. Ty se souvient même avoir songé à partir étudier à la Sorbonne, auprès de sa famille française, afin d’aider sa sœur à passer à autre chose.
APRÈS LE TREMBLEMENT DE TERRE AU CHILI.
Il n’a pas participé au Spring Break 2016 car il était en vacances avec ses parents et sa sœur en Allemagne. Il s’est senti très chanceux d’avoir évité à ce carnage mais n’en a pas moins eut peur depuis son hôtel à Berlin pour tous ses proches en séjour au Chili. Il se souvient de longues journées passées avec sa sœur à pianoter rageusement sur son portable et son macbook pour essayer de prendre des nouvelles et se rassurer quant à l’état de santé de leurs amis. Au final, plus de peur que de mal, mais beaucoup, beaucoup de peur tout de même.
TON ADMISSION A HARVARD
Harvard, c’est l’université de son père, une université dont on lui a vanté les mérites dès l’enfance et, ayant grandis aux abords du campus, il s’est toujours dis qu’il y étudierait lui-même un jour. Lorsqu’il a terminé le lycée, c’est tout naturellement qu’il a préparé un dossier d’admission pour tenter sa chance. Comme pour la plupart des grands évènements sa vie, il a partagé tout le processus d’admission avec sa sœur. C’est ensemble, comme toujours, qu’ils ont surmontés toutes les épreuves qui se sont dressées sur le chemin, un chemin qui ne fut pas trop difficile en ce qui concerne Ty. Ayant toujours eut des bonnes notes et un dossier scolaire quasi-irréprochable, il partait avec de bonnes chances d’intégrer les rangs de l’université. Il se souvient avoir bossé d’arrache pied sur son « essay » dont il a d’ailleurs gardé sur une copie et dont le thème était la mythologie, une passion héritée de sa mère dont il a écopé la curiosité légendaire et l’aptitude à emmagasiner les informations. Enfin, il n’a fait qu’une bouchée de son entretient, s’y étant beaucoup préparé avec sa sœur, ayant sut mettre en avant sa personnalité et son parcours avec l’aplomb et l’assurance qui l’ont toujours caractérisé.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle emms et j'ai vingt-deux ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Le forum est top  TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter 1001568715 alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Julian Schratter comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par scarlett. Je fais environ 400 mots et mon personnage est un personnage inventé.

Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)

Je recense mon avatar
si personnage inventé:  
Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u7332]►[/url] ► <span class="pris">JULIAN SCHRATTER</span> ♦️ “ Tiberius Andrews ”[/size]
si scénario:
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[size=10][url=lienversvotreprofil]►[/url] [url=URL DU SCÉNARIO ICI]►[/url] <span class="pris">AVATAR</span> ♦️ “ Pseudo ”[/size]


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CHAPTER ONE

(27 AOÛT 2009, BOSTON) Tiberius poussa un petit grognement plaintif et jeta un regard courroucé à sa sœur. Cette dernière, l’air profondément exaspéré, tenait entre ses mains son portable qu’elle venait de lui arracher. « Qu’est-ce qui te prends ? » Lança-t-il en lui reprenant sans mal l’appareil. « Depuis qu’on est descendu de l’avion, c’est tout juste si tu l’as lâché. Je ne te demanderais même pas qui t’harcèles de textos, je le sais déjà. » Ty fit la moue tout en se remettant à taper son texto, sourd aux protestations de sa sœur jumelle. « Qu'est-ce qui te dis que ce n’est pas moi qui la harcèle ? » Lança-t-il en détournant brièvement les yeux de l’écran pour lui jeter un regard en coin. Helen Andrews leva les yeux au ciel en se laissant retomber contre les dossiers en cuir brulant de la voiture. Bien que jumeaux, elle et Tiberius ne se ressemblaient pas des masses, la première ayant pris la plupart des traits de leur mère tandis que le second était le portrait craché de leur père à son âge, néanmoins, leur lien familial était évident pour d’autres raisons : ils arboraient tous d’eux la même assurance à toute épreuve, le même sourire ultrabright et affichaient une complicité telle qu’elle en sautait aux yeux. Même quand ils s’embrouillaient, ils suintaient l’affection, leur lien ne pouvant être entaché par les conflits qui survenaient inévitablement dans leur relation.

Certains sujets de disputes revenaient plus souvent que d’autres sur le tapis et l’un d’eux en particulier avait le don de taper prodigieusement sur le système d’Helen : la petite amie de Tiberius avec laquelle ils s’étaient mis à sortir quelques mois plus tôt. « Le plus ridicule, c’est que je suis sûr que tu t’entendrais hyper bien avec elle si seulement tu voulais bien faire un effort. » Exclamation indignée. « Non mais tu m’as bien regardée ? » « Plus que bien, ton visage m’est presque aussi familier que le mien. » « Je n’ai rien à voir avec cette fille et toi non plus. » Ty leva pour de bon les yeux de son portable, l’air incroyablement las. « Pourquoi tu m’ennuies avec ça ? Moi, j’ai toujours supporté tes copains sans broncher. Même l’illettré. » « Ty ! » « Il ne savait pas écrire orange ! Orange, Lenny ! » Sa sœur pouffa malgré elle, arrachant l’ébauche d’un sourire à Tiberius, avant de se cacher à nouveau derrière son masque d’exaspération. Elle était vraiment sur les nerfs dès qu’on en venait à sa copine et ça ne le réjouissait pas. Il aurait sincèrement préféré que sa sœur apprécie sa copine, mais que pouvait-il faire ? Il n’allait pas la plaquer simplement pour lui faire plaisir. Helen sembla s’adoucir et tendant une main vers lui, elle effleura la peau toute bronzée de son bras nu dans un geste ouvertement affectueux. « Je trouve juste qu’elle ne te mérite pas. » Un sourire familier vint éclairer le visage de Ty qui ne s’en départait pas souvent. « Et je t’aime pour ça, mais… » La voiture, qui s’était arrêtée sans que ni l’un ni l’autre ne fasse attention, fut brusquement assaillie par la chaleur estivale alors que la portière du côté de Ty venait de s’ouvrir à la volée. Le beau visage de poupée encadrée d’une longue chevelure dorée de Cornelia Allen se présenta brusquement à eux, éclairé par un grand sourire dévoilant sa dentition parfaite. « Salut ! » Lança-t-elle de sa voix mélodieuse avant de se pencher pour déposer un long baiser sur les lèvres de Tiberius qui se laissa faire avec plaisir, s’abandonnant à ce langoureux baiser de retrouvailles sans broncher. Il entendit à peine la portière d’Helen claquer alors qu’elle se pressait hors du véhicule.

CHAPTER TWO

(8 MAI 2014, BOSTON) Ty, bien réveillé après une soirée tranquille passée à bouquiner, s’afférait en cuisine pour préparer une large fournée de pancakes lorsque, enfin sa sœur, empêtrée dans une pile de couvertures, commença à remuer. Elle avait débarqué la veille, bourrée et éreintée à l’issue d’une soirée particulièrement corsée. Ty, frais comme un lardon, était venu pour la trouver à moitié assoupie dans le couloir, empestant l’alcool et d’autres substances moins flatteuses à propos desquelles il s’était efforcé de ne pas trop s’interroger. Dans cet état, de toute façon, il était inutile de chercher à faire la conversation et du coup, en bon frère qu’il était, il s’était contenté de la déposer dans le canapé, de lui ramener un bataillon de plaids et de coussins et de la border avant de retourner dans sa chambre. Lui, c’était bien le genre de trucs qui ne lui arriverait jamais. S’il aimait beaucoup s’amuser, comme tous les étudiants de ce monde ou presque, il n’avait pas la même conception d’une soirée fun que sa sœur. Bien sûr, il aimait parfois se rendre à une grosse soirée où l’alcool coulait à flot, mais il n’était pas du genre à abuser au point de finir à quatre pattes dans une ruelle en train de vomir le contenu de tout ses repas du jour. Peut-être était-il un peu bizarre (sûrement même, il adorait tout de même se lancer dans une bonne partie de scrabble), mais il ne trouvait pas cette perspective particulièrement ragoutante. Quoi qu’il en soit, sa sœur était différente de lui et c’était bien comme ça.

Il ne répugnait pas à la voir débarquer bourrée comme un coin, ça ne l’avait jamais ennuyé et puis, c’était même devenue carrément une habitude. Il faut dire qu’ils avaient toujours vécus ensemble jusqu’à la dernière rentrée où elle était retournée vivre dans une chambre à la Mather et où Ty avait appris un appart à lui et que du coup, certains automatismes persistaient. Tiberius n’aurait pas voulu qu’il en soit autrement : s’il n’approuvait pas tout ce que faisait sa sœur, il aimait en revanche être la personne vers laquelle elle finissait toujours par se tourner. « Ty ? » Grogna la voix râpeuse. « Oui ? » En guise de réponse, sa sœur poussa un petit grognement avant de se redresser non sans se plaindre et d’entreprendre de s’étirer tel un chat enkilosé. Le timing était excellent, Tiberius venant de finir de préparer le petit déj. Ouvrant un placard, il attrapa la bouteille de sirop d’érables et vint la disposer sur un plateau délavé avec la pile de pancake encore tout chauds et deux grosses tasses de café (très noir pour elle, arrosé d’une bonne rasade de lait pour lui). En le voyant arrivé au salon avec ses victuailles, Helen poussa un gémissement de bien être. « T’es le meilleur frère du monde, tu le sais ça ? » « Bien sûr, mais c’est toujours bon de l’entendre » elle sourit et à peine avait-il déposé le petit déj qu’elle se pencha dessus pour attraper sa tasse de café. Ty, lui, se laissa tomber de l’autre côté de la table et commença à s’en prendre au tas de pancakes. C’était à peu d’exception près la seule chose qu’il savait cuisiner et tant mieux, car c’était aussi sans conteste aucun son met préféré depuis l’âge de six ans. Après avoir généreusement arrosé son petit déj avec une bonne lampée de sirop d'érable, il commença à manger avec un appétit tout en jetant des regards ouvertement curieux à sa soeur jumelle. « La soirée était bonne ? » « Comme toujours » « Et tu vas passer la journée à dormir histoire de t'en remettre ? » « Tout juste ! » Sa tasse de café blottie contre elle, elle s'enfonça à nouveau dans le canapé au cuir élimé. « Je peux rester dormir ici ? On pourrait se faire une journée films, comme avant,
enfin tu regarderas les films, moi j'en verrais même pas le générique...
» Tiberius lui adressa un sourire d'excuse par dessus sa pile de pancakes. « J'ai d'autres plans, mais tu peux rester à l'appart, bien sûr » Helen fit la moue avant de descendre une autre longue gorgée de café. « Je voulais passer la journée avec toi » grogna-t'elle d'une voix volontairement geignarde. Ty secoua à nouveau la tête. « Je peux pas annuler, Lenny, faudra te remettre de ta cuite toute seule, comme une grande. » « T'as des plans avec elle ? » Rétorqua Helen en accentuant le dernier mot. Elle, sous entendu Cornelia, bien sûr. Ty ne releva guère. Il avait cessé de chercher à réconcilier les deux filles, se contentant de les voir entretenir des rapports tout juste cordiaux. Depuis toutes ces années, il avait désormais parfaitement assimilé que sa petite amie et sa soeur n'étaient pas fait pour s'entendre et vu qu'il ne se sentait capable de se passer d'aucune d'elles deux, il ne pouvait que se réjouir de ne pas les voir se sauter à la gorge à la moindre occasion. Il n'était pas du genre à demander plus aux autres que ce qu'ils étaient disposés à lui donner en particulier quand il avait affaire à Helen, alias la femme la plus foutrement bornée qu'il ait jamais côtoyé. Du coup il se contenta d'acquiescer et de finir son petit dej avant de s'esquiver pour prendre une douche, non sans embrasser le front de sa soeur au passage.

CHAPTER THREE

(10 DECEMBRE 2016, BOSTON) « On poursuit tout ça demain ? » Lança Tiberius à ses camarades. Autour de lui, trois autres étudiants en littérature avaient trouvés refuge dans un café aux alentours du campus et la table autour de laquelle ils s'étaient installés croulait à présent sous les feuilles, les bouquins, les ordis et les cafés consommés non stop durant les dernières heures. En voyant ses camarades d'études acquiescer, Ty referma son macbook, le plongea dans sa housse et rassembla ses affaires avant de décamper, le tout en surveillant du coin de l'oeil l'heure affichée sur la grosse pendule murale. Cette séance d'études avait duré plus de temps qu'il ne l'avait estimé de prime abord et il allait devoir se grouiller s'il voulait prendre le temps de bien se préparer avant que sa petite amie ne débarque pour passer leur soirée d'anniversaire. Sept ans passés ensemble, ou presque. S'il n'avait jamais cessé d'aimer Cornelia depuis qu'il s'était amouraché d'elle avec la violence du premier amour à l'âge de seize ans, leur relation ne s'apparentait cependant en rien à un lac tranquille. Ils en avaient connus des turbulences en sept ans, il faut dire qu'ils étaient plutôt différents. Alors que Ty, bien que très apprécié de ses paires de par sa personnalité attachante, n'avait que faire de briller en société, Cornelia était de ces filles très à cheval sur l'apparence et sur leur réputation, ce que Tiberius n'avait jamais réellement compris, mais qu'il n'avait pas manqué d'accepter. Et puis, c'était ça aussi l'amour : accepter l'autre, s'éprendre des qualités mais aussi des défauts. Quoiqu'il en soit, il avait une soirée romantique en perspective et il avait besoin de se préparer et de ranger un peu son appart histoire de parfaire le cadre. Il rejoignit à la hâte sa voiture, un vieux modèle de camaro, un véhicule capricieux qu'il chérissait de tout son coeur. A peine avait-il mis le contact que son téléphone vibra dans sa poche, annonçant la réception d'un texto. Ty se mordit la lèvre avant d'enfoncer de récupérer l'appareil. Il s'agissait d'un texto de sa soeur qui lui demandait de venir la voir, qu'elle avait besoin de lui parler.

Ty pianota nerveusement de sa main libre sur le portable, en proie à l'hésitation. Même si ça le gênait de répondre par la négative, il ne pouvait pas franchement se permettre de passer la voir, pas ce soir. D'un autre côté, il la connaissait assez bien pour savoir qu'elle était relativement fragile ces derniers temps. Helen avait toujours été un peu difficile, oscillant entre de grandes montées d'énergie et des phases bien plus lentes, mais ces derniers temps c'était particulièrement vrai. Quelques longues poignées de secondes s'égrenèrent avant qu'il se décide à répondre par la négative. Il attendit quelques instants une réponse qui ne vint pas et, avec un soupire, il plongea à nouveau l'appareil dans la poche de sa veste.

QUELQUES HEURES PLUS TARD (11 DECEMBRE 2016, BOSTON) Cornelia sur les talons, Tiberius déboula à toute allure dans les couloirs relativement animés pour une heure aussi tardive de la nuit. Il avait impression d'évoluer dans un cauchemar depuis qu'il avait reçu un appel paniqué lui annonçant que sa soeur avait tenté de mettre fin à ses jours et avait été transporté en urgence à l'hôpital. Il dormait alors, son corps pressé contre celui de sa petite amie et il serait peut-être parti en pyjama si cette dernière ne lui avait pas tendu ses vêtements en hâte. C'était Cornelia qui avait conduit, Ty tremblant si violemment que l'autre perspective aurait été de l'imprudence pure et simple. Son coeur battait si fort dans sa poitrine qu'il avait l'impression qu'il allait s'en échapper. Pendant tout le trajet, il s'était flagellé à voix haute, jappant qu'elle lui avait demandé de passer la voir et qu'il avait refusé. Que tout aurait pu être différent. Cornelia avait eut beau arguer qu'il n'y pouvait rien, qu'il ne devait pas s'en vouloir pour cela, elle n'avait pas réussi à le faire décolérer. Il ne pouvait pas imaginer que sa soeur était partie, non. Elle allait se remettre et il allait lui présenter ses excuses sur tous les tons et ne plus la lâcher d'une semelle pour se faire pardonner. Il n'allait plus la laisser sortir de son champ de vision, comme quand ils étaient petits, qu'ils vivaient dans leur bulle, utilisaient leur langage secret... C'est en étant assailli de souvenirs aussi aiguisés que des poignards qu'il débarqua dans le champ de vision ses parents, en train de s'étreindre l'un l'autre. Sa mère pleurait, le visage enfoui contre le torse de son époux et ce dernier lui-même semblait sur le point de s'évanouir. Tyberius se sentit défaillir lui aussi. Ses jambes lui semblaient tout à coup faites de cotons et il réussi sans trop savoir comment à se frayer un chemin jusque ses parents sans s'affaler de tout son long sur le sol de l'hôpital. « Comment elle va ? » Demanda-t'il d'une voix désincarnée, son cerveau se refusant à interpréter les signes pourtant évidents. La tristesse de ses parents étaient telle qu'elle ne laissait guère de doutes sur la question. Sa mère tourna le visage vers lui en reniflant, les yeux rouges à travers ses larmes et avant qu'il ait eut le temps de faire quoi que ce soit, elle l'étreignit avec force en pleurant contre son épaule. Au bout d'un moment, Ty lui même s'abandonna aux larmes, laissant les sanglots lui déchirer la gorge alors qu'il lui semblait que le monde lui-même se dérobait sous ses pieds, le précipitant dans des ténèbres sans fond.

CHAPTER FOUR

(22 DECEMBRE 2016, BOSTON) C'est le coeur lourd et en trainant derrière un gros bagage en cuir camel que Ty fit son entrée dans l'aéroport. Il connaissait ce dernier comme sa poche pour y avoir fréquemment mis les pieds. Il rentrait en France avec ses parents, comme souvent. La famille de sa mère se trouvait là-bas et il y avait passé tous ses étés jusqu'à l'âge de dix-sept ans. Il aimait beaucoup la France et d'ordinaire, la perspective de prendre le départ pour le pays natal de sa mère l'aurait réjouit mais, ces derniers temps, il peinait à se réjouir de quoi que ce soit. Son sourire demeurait plaqué sur son visage, mais il était plus figé et ne parvenait pas à tromper ses proches. Il était aux prises avec une douleur et un sentiment de culpabilité telle qu'il lui semblait parfois que l'air se raréfiait autour de lui. Il respirait moins bien depuis qu'Helen était partie. Partir en France pour les vacances, c'était l'idée de ses parents. En général, ils passaient les fêtes de Noël aux USA, mais cette année, le besoin de s'éloigner était vital, couplé à celui de se retrouver en famille. Ty n'était pas sûr des biens faits de cette décision : il redoutait de se retrouver entouré des siens sans Helen, une absence qui n'allait pas être sans lui porter de façon continuelle des coups au coeur. D'un autre côté, il n'avait aucune envie de rester seul à Boston et puis, outre ce qu'il voulait, il avait conscience que ses parents ressentaient le besoin de le garder auprès d'eux ces derniers temps. Il n'y trouvait rien à redire : lui même craignait de se retrouver seul.

Jetant un coup d'oeil circulaire au décor familier de l'aéroport, il finit par trouver ses parents près d'une borne permettant de retirer par soit même ses billets. Il les rejoignit en quelques enjambées, son bagage tapant doucement contre ses cuisses musclées. « Salut » lança-t'il une fois à leurs côtés, le tout en tâchant de s'exprimer avec un enthousiasme douloureusement forcé. Même s'ils le connaissaient suffisamment bien pour déceler la vérité derrière son sourire, il n'avait pas envie de broyer du noir devant ses parents. Il embrassa sa mère et étreignit brièvement son père avant que celui ci ne lui glisse un billet dans la main. N'y portant pas grande attention, Ty se contenta de le prendre en remerciant son père et laissa tomber son sac à ses pieds. Lui faisant face, sa mère jetait des regards à droite et à gauche, semblant guetter quelqu'un. Quelques secondes s'écoulèrent avant que son attention ne revienne se poser sur son fils. « Cornelia n'est pas là ? Je pensais qu'elle viendrait te dire au revoir. » Tiberius ne la blâmait pas de s'interroger. En temps normal, Cornelia aurait effectivement été présente, s'arrachant à lui seulement au moment de grimper dans l'avion. La situation n'avait rien de normal cependant. Ty fit un énorme effort pour se parer d'un air vaguement désinvolte. « Elle a eut un empêchement. Un truc par rapport aux cours. Je l'appellerais à notre arrivée sur Paris » répondit-il, mentant ouvertement. Il lui sembla voir un éclair de suspicion par le regard de sa mère, mais si elle le soupçonnait de mentir, elle ne releva guère pour autant se contentant d'acquiescer en tendant une main vers son visage. D'un geste ouvertement maternel, elle porta une main à sa joue avant de repousser quelques mèches chocolatées de son front. Ty lui adressa un sourire visant à la rassurer avant qu'elle ne se détourne de lui pour souffler quelque chose à son époux qu'il n'entendit pas. Se détournant de ses parents, il avisa la grande librairie et fit un signe à ses parents pour leur indiquer qu'il s'y rendait avant d'en prendre la direction. Il n'y avait rien de mieux que les livres pour lui changer les idées et il en avait désespérément besoin compte tenu des évènements des derniers jours. Il ne parvenait plus à trouver le sommeil depuis la mort d'Helen, mais la perte de sa soeur n'était pas la seule cause de sa tourmente. Dans ses cauchemars agités, le visage d'Helen côtoyait celui de Cornelia. De la même façon qu'il revoyait clairement les traits familiers de sa soeur, il ne parvenait pas à effacer de sa mémoire l'air foncièrement blessé qu'arborait Cornelia la dernière fois qu'il s'était parlé, après qu'elle ait avoué que les raisons du suicide de sa soeur ne lui étaient pas inconnues. En apprenant que certaines de ses amies avaient tourmentées sa soeur au point de lui donner l'envie de mettre fin à ses jours, il s'était senti envahi d'une colère sourde. Lui qui avait toujours été le plus tempéré du duo qu'il formait avec Helen, il avait sentit les émotions s'entrechoquer en lui et il avait vu la surprise déformer les traits de Cornelia quand il s'était réellement emporté contre elle pour la première fois depuis leur rencontre des années plus tôt. Ils avaient déjà eut des disputes bien sûr, mais cette fois, c'était la haine doublée d'une trahison vorace qui s'était imprimée dans le regard de Ty. Il avait insulté ses amies et elle avec, ne pouvant s'empêcher de la considérer comme fautive du décès de sa soeur en vue des nouvelles informations en sa portée. Cornelia avait tenté de se défendre et la colère de Tiberius s'en était vu redoublé. Aucune excuse ne pouvait penser ses blessures, aucune excuse ne pouvait combler le trou béant qui s'était formé en lui en contemplant le corps sans vie de sa soeur sur un lit d'hôpital immaculé. Cornelia avait bien essayé de le retenir, de le calmer, mais le regard glacé qui le jetait l'en avait dissuadé et elle avait finit par s'effacer, comprenant qu'il valait mieux pour elle qu'elle le laisse un peu seul. Ils avaient rompus, ou du moins, c'était tout comme et Ty n'avait pas eut le courage d'en parler à ses parents. Il redoutait de leur annoncer ça car prononcer ses mots à voix haute allait rendre la rupture particulièrement réelle, mais aussi et surtout car ils seraient furieux, peut-être même intenteraient-ils un procès et il n'avait pas envie de réveiller cette haine même si une partie de lui-même brulait elle aussi de laisser la sienne se déverser. Sa culpabilité le retenait elle aussi. Il n'avait de cesse de penser qu'il aurait pu changer les choses, éviter ce qui s'était passé, mais que non, qu'il avait été absent auprès de sa soeur au moment où elle avait vraiment envie qu'il se tienne auprès d'elle. Déambulant parmi les étagères croulant sous les livres, il ne parvenait pas à se concentrer et finit par sélectionner quelques ouvrages quasiment à l'aveuglette, espérant qu'ils lui permettraient de se changer les idées tout en sachant que cela ne suffirait pas.

CHAPTER FOUR

(5 MAI 2017, DANS LES AIRS) « Nous amorçons la descente vers Boston, veuillez redresser vos sièges et vous préparez à l'atterrissage. » Tiberius, qui s'était difficilement assoupi contre le hublot remua sur son siège en s'exécutant lentement. Jetant un regard à l'extérieur, il vit se dessiner un paysage familier et s'en détourna pour commencer à rassembler ses affaires, le tout avec un poids monumental au niveau de l'estomac. Peut-être qu'il commettait une erreur. C'était peut-être stupide que de rentrer à présent. C'était peut-être simplement trop tôt. Il était de base parti à Paris uniquement sur les vacances, mais il avait finit par y rester plusieurs mois avec ses parents après s'être arrangé par téléphone avec l'université histoire de poursuivre les cours à distance. Il s'était senti bien en France, ou du moins aussi bien que possible contenu du décès encore effroyablement récent de sa soeur jumelle. Être loin de Boston, le théâtre de tant de bons moments passés aux côtés d'Helen, avait eut sur lui l'effet d'un baume apaisant. Ses plaies avaient longuement commencés à cicatriser alors qu'il tâchait de se faire à l'absence de sa soeur sans réellement y parvenir. Il avait encore l'impression d'avoir été violemment ouvert en deux avant de se voir arracher une partie de lui, mais il ne se sentait pas aussi triste qu'à son départ. Il souffrait toujours, mais il apprenait pas à s'accoutumer à la douleur et à vivre avec elle au quotidien. Revenir à Boston, cependant, était une véritable épreuve, le risque de voir ses blessures ravivées, son processus de cicatrisation interrompu, voir saccagé.

Ty sentit l'angoisse lui étreindre le coeur, une angoisse qui n'était pas sans l'exaspérer. Il n'aurait pas dut se sentir ainsi. Il rentrait chez lui, là où il avait grandit, là où était sa place. Il avait beau avoir passé du bon temps en France dans la famille de sa mère et en avoir éprouvé un certain réconfort, il n'en était pas moins véritablement chez lui qu'aux Etats-Unis, dans la ville qui l'avait vu grandir. Ses parents avaient longuement essayés de le persuader de finir son année universitaire en France et ce à la seconde où il avait émis l'idée de rentrer au bercail. Ses parents de leur côté s'étaient arrangés avec le boulot et il les soupçonnait de songer à rester en France indéfiniment, la seule personne à même de les retenir aux Etats-Unis étant Tiberius lui-même. Quand elle avait cessé de croire qu'elle pourrait le persuader de rester un peu longtemps en France, sa mère n'avait eut de cesse de lui demander s'il voulait qu'elle l'accompagne quand bien même il était claire qu'elle ne se sentait pas prête plus cela, elle qui avait vaguement réussi à retrouver un équilibre auprès des siens. Ty avait refusé gentiment qu'elle lui tienne compagnie jusqu'au moment de disparaître dans l'avion, hors de son champ de vision. La sollicitude de ses parents le touchait beaucoup, lui qui n'était pas sans constater qu'ils se montraient encore plus protecteurs avec lui que par le passé, mais il n'avait pas envie de les forcer à rentrer. Il pouvait s'en sortir seul. Il en avait fini de fuir Boston, fini de fuir le souvenir glacé de sa soeur. Sur cette pensée, il ferma les yeux alors que l'appareil atterrissait sur le sol, trouvant brièvement refuge dans l'obscurité avant de se jeter dans l'eau glacée qu'était devenue son chez-lui.


+ D'INFOS

01 Issu d'un milieu aisé, il n'a pour autant pas grandit dans le faste et l'opulence bien qu'il ait toujours eut une vie très confortable. Son père viens d'un milieu modeste alors que sa mère, parisienne, a grandit avec une cuillère en argent dans la bouche. Sa famille maternelle est à la tête d'une chaine de magasins de prêt-à-porter présente sur toute la surface de la terre, entreprise qui devait revenir à sa mère, aînée de sa fratrie, responsabilité que cette dernière a refusé, laissant les rênes de l'empire familiale à sa soeur cadette, la tante de Ty. 02 Tiberius ressemble énormément à sa mère : si physiquement il est le portrait craché de son père quand ce dernier était plus jeune, c'est de sa mère qu'il tiens les traits majeurs de son tempérament. Comme elle, il est toujours souriant, sympathique et caractérisé par une curiosité dévorante. Il a hérité d'elle sa passion pour la littérature ainsi que pour tout ce qui a trait à l'histoire et la mythologie. 03 Dans le duo qu'il formait par le passé avec sa soeur jumelle, il a toujours été le grand frère bien que, techniquement, il soit le cadet de quelques minutes. Il était plus raisonnable, plus responsable, toujours en train de protéger sa soeur tout en la laissant néanmoins respirer. Bien que ne la considérant pas le moins du monde comme parfaite, il a toujours eut tendance à un peu l'idéaliser. C'était sa chérie, une partie de lui et tolérer son absence est une épreuve au quotidien. 04 Il ruisselle de lui une simplicité qui ne laisse en rien deviner qu'il est issu d'une famille très aisée. Il n'est pas du genre à afficher l'argent qu'il possède, un trait de caractère qu'il tiens de ses parents, des gens très raisonnables et pas tape à l'oeil pour deux sous. 05 Comme tous les Andrews, il est caractérisé par une belle assurance qui lui confère un certain charisme. Il est très agréable et toujours souriant, un sourire derrière lequel il a tendance à se réfugier y compris lorsqu'il n'a pas le moral. Il s'est toujours sentit le devoir de demeurer fort en toutes circonstances. 06 Il a toujours été caractérisé par une forme de naïveté car il est persuadé que tout le monde est bon. Il a toujours eut foi en l'humanité et s'est toujours illustré comme un garçon posé, mature et ouvert. Cette confiance bienveillance en l'autre en a néanmoins pris un coup depuis le suicide de sa soeur. Il éprouve une rancune qu'il peine à étouffer pour ceux qu'il tiens en partie responsable du geste désespéré de sa soeur et lui qui a tendance à éviter au possible de cataloguer les autres ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine méfiance vis-à-vis de certaines personnes. 07 Il est rare de le voir perdre le contrôle de la personne et quand ça arrive, c'est que vraiment, c'en est trop pour lui. Il n'est pas du genre à s'enflammer quand bien même certaines choses l'ont toujours mis en rogne. Plus particulièrement, il exècre profondément la méchanceté gratuite et l'intimidation et n'hésitera pas à se jeter la mêlée et à intervenir s'il devait en être le témoin. 08 Il est doué avec les gens, il a toujours le bon mot d'esprit, même s'il lui arrive de paraître un peu prétentieux car il une excellente culture générale et une tendance à le montrer, se donnant sans le vouloir un côté parfois un peu je-sais-tout. Ses proches savent qu'il ne le fait pas exprès et ne lui en tiennent pas rigueur même s'ils se plaisent à le taquiner à ce sujet. Outre cela, il sait parfaitement bien se comporter en société et a tendance à attirer les autres. 09 Il est du genre hyper fidèle tant en amitié qu'en amour et de façon générale pour tout. Il est très constant dans ses sentiments. Il n'a jamais eut qu'un seul amour, souvenir amer et même s'il a aussi eut des flirts, il n'empêche qu'il n'est pas du genre à se complaire dans ce qui est fugace. 10 Il adore les animaux depuis qu'il est tout petit, mais n'en a pas actuellement. Plus tard, lorsqu'il sera installé dans une maison, il finira sans doute par enchaîner les adoptions car la présence des animaux l'apaise beaucoup. 11 Il adore jouer au scrabble, en partie car il gagne tout le temps, mais aussi tout simplement car il aime ce jeu. Outre cela, il adore aussi les jeux télévisés de question réponse et répondre avant les participants. 12 Il aime sortir mais n'est pas du genre à faire dans l'excès et n'a rien contre une soirée au calme, qu'il passerait en pyjama et avec un bon bouquin. Il n'est pas casanier, mais il ne répugne pas à se retrouver seul parfois. 13 Il adore le sirop d'érable avec des pancakes (et pas les pancakes au sirop d'érable, vu qu'il a tendance à mettre encore plus de sirops que de pancakes). 14 Il garde toujours des bouquins dans ses toilettes et descend toujours quelques chapitres à l'occasion. 15 Il est le propriétaire d'une vieille camaro mauve très capricieuse que ses parents lui ont offert quand il a eut son permis et dont il est très amoureux. Même si elle lui en fait voir des vertes et des pas mures, il ne se sent pas le moins du monde la force de s'en débarrasser pour un modèle plus récent. Il la trouve unique, avec du caractère et il aime ça. Sa copine la détestait, en revanche, parce qu'elle s'est retrouvée plusieurs fois à devoir la pousser quand elle refusait de démarrer. 16 Il culpabilise facilement et a tendance à croire qu'il est responsable de tous les maux de ce monde. 17 Il pratique l'escrime dans un club sur Paris dont son oncle est le propriétaire et ce depuis l'enfance. Ca et le tennis, ce sont ses sports préférés, mais il aime aussi la natation et les longues balades à vélo. 18 Il assume de paraître parfois ennuyeux avec sa passion pour les livres et son tempérament posé et mature. Il sait s'affranchir du regard des autres, même si celui de ses proches comptent beaucoup pour lui. 19 Il parle couramment français grâce à sa mère et à tous les étés qu'il a passé en France depuis sa petite enfance.
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Bienvenuuue sur ILH ! TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter 3850463188

Bon courage pour ta fiche. TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter 3997999705
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:onfire:

bienvenue sur ILH ! Bonne chance pour ta fiche :trio:
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la bienvenuuuue TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter 4205929361
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter 3850463188
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bienvenuuuuue et bonne chance pour ta fiche TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter 2109348208 .
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Bienvenue parmi nous TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter 1365124802
Good luck pour ta fiche and have fun :omnomo:
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Bienvenue à toi ! TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter 3850463188
Très bon choix d'avatar TIBERIUS ANDREWS ► julian schratter 4205929361
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