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Attractive lips, speak words of kindness (blackohn)

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noora mohn & hugo blackburn

Le moins que l'on puisse dire c'est que cette soirée fut mouvementée pour Hugo. Il avait passé le plus clair de son temps avec ses potes, à boire comme un trou et à faire le con. Il n'a jamais été un asocial mais disons simplement que depuis qu'il était arrivé à Harvard, il mettait toutes les chances de son côté pour obtenir son diplôme. C'était super important pour lui et dans l'ordre de ses priorités, étudier passait en premier. L'échec universitaire ne faisait même pas partit de ses possibilités, il allait réussir, peu importe les sacrifices qu'il allait devoir faire. Le student comptait parmi les majors de sa promo mais ce n'était pas suffisant, il lui en fallait plus. Insomniaque depuis de nombreuses années, il passait plus de la moitié de ses nuits à réviser. Il était ainsi, son ambition hors norme lui dictait sa conduite, il ne pouvait pas aller à l'encontre de son propre destin. Les mains dans les poches, la capuche de son sweat sur la tête, il marchait ou plutôt titubait jusqu'à son appartement. Hugo ignorait l'heure qu'il pouvait bien être. Une, deux ou trois heures du matin, il s'en fichait pas mal car il n'était pas fatigué. Heureusement qu'il était saoul parce que le connaissant, il se serait mit au travail en rentrant. Ses études étaient pire qu'une obsession, il était obnubilé par ça. Sa démarche était plutôt lente, il n'était pas pressé de retrouver sa chambre en bordel avec tous ses cours éparpillés à droite à gauche. Le student rêvait d'évasion et s'échapper, ne serait-ce que quelques heures, de son quotidien merdique. L'air dans les rues de Boston était glacial mais il s'en foutait. « Pop pop, it's show time, show time, guess who's back again? Bwlaaaa. » fredonna-t-il entre ses dents, sans trop être sur des paroles. Il avait cette chanson dans la tête, il fallait qu'il la sorte. Hugo leva légèrement ses bras et tourna sur lui-même. Il agrémenta son petit numéro par quelques petits pas de danse. Il ricana tout seul avant de se rendre compte qu'il était juste devant son immeuble. Sans chercher à comprendre plus loin, il se posta devant la porte d'entrée et l'ouvrit de sa clé magique. Avec beaucoup de difficulté, il entra dans le hall, il monta les quelques marches et se dirigea vers la porte de son appartement. Hugo regarda son trousseau de clés avant d'insérer celle qui, normalement, était destinée à cette porte là. Tous les trucs de son trousseau vint se claquer dans un bruit aiguë assez stressant. Complètement saoul, il regarda ses clés avant de poser son doigt sur sa bouche et de confirmer son comportement pitoyable par un « chuuut » peu discret. Ses sourcils se froncèrent rapidement, il avait les yeux rivés sur le trou de serrure. « Bah merde, j'suis pas fou quand même. » s'étonna-t-il faiblement, avant de se rapprocher de la poignée. Non il n'était pas fou, il était juste totalement bourré. Sa tête à quelques centimètres du trou de serrure, il fit claquer le trousseau en changeant de clé. En bon boulet qu'il faisait, il essaya les neuf clés de son trousseau mais aucune d'entre elles ne voulaient ouvrir la porte. Il se racla la gorge dans un râle bruyant. Il n'était pas discret du tout. Prit d'un moment de lucidité, il appuya plusieurs fois sur la poignée et essaya de forcer l'ouverture de la porte. Mais non, elle était belle et bien verrouillée. Et alors qu'il allait sortir son portable pour demander de l'aide à un ami, la porte s'ouvrit. Hugo se redressa rapidement. « Ah bah putain, t'as fait changer la serrure ou quoi ! » marmonna-t-il en pensant s'adresser à Ailis mais ce fut un tout autre visage qui se dessina derrière la porte. Le beau brun enleva sa capuche et approcha son visage en plissant les yeux. « T'es qui toi ? Encore un plan cul de Théo c'est ça ? » soupira-t-il, lassé de son petit frère. Hugo posa sa main sur la porte et l'ouvrit un peu plus grand, il avança également d'un pas. Bah ouais, il était chez lui, enfin presque.
@Noora Mohn
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Le téléphone coinçait entre ton épaule et ton oreille, tu tentais tant bien que mal de suivre la discussion que tu avais avec ton père. Il était retourné en Islande pour ses vacances et tu te sentais mal de ne pas avoir pu l’accompagner. Il te racontait ces péripéties, la bonne humeur contagieuse de ta grand-mère et les retrouvailles avec d’ancien ami. T’étais heureuse de le savoir d’aussi bonne humeur. Il se ressourçait et c’était le principal. Tu l’avais un peu mis de côté avec tes histoires et tes voyages à répétition, mais tu parvenais toujours à prendre de ses nouvelles un peu chaque semaine. Tu renverses un paquet de pop-corn dans un saladier, tout en rangeant le bordel que t’avais amassé dans la cuisine. Le silence régnait dans l’appartement et seul ton agitation venait rompre ce silence pesant. Anja était sortie avec Torbjörn, Azraël avait emmené bébé Hendrix tu ne sais où et ton dernier colocataire dont le nom t’échappait à chaque fois était surement mort vu que tu ne l’avais pas vu depuis un petit bout de temps. T’avais l’appartement pour toi toute seule et tu comptais bien en profiter. Ton père te demanda comment tu allais et tu ne pus lui répondre qu’une phrase bateau afin de ne pas l’inquiéter. Il te raconta encore quelques petites histoires qui te firent rire et il fut coupé dans son histoire lorsque ta grand-mère lui rappela qu’il était temps qu’il l’accompagne faire ses courses. Tu rigolas face à l’autorité de cette dernière qui n’avait pas changé et au ton amusé de ton père. Tu lui dis de passer le bonjour à tes grand-parents et que tu diras à ton frère que tu as eu de ses nouvelles avant de raccrocher. T’attrapas ton bol de pop-corn et tu vins t’installer sur le canapé. Tu tapas un message rapide à Anja et Az pour savoir si tu devais laisser la porte ouverte avant de lancer Netflix. Tu pris une poignée de pop-corn que t’engloutis rapidement et tu vins choisir un film d’horreur … Oui t’étais adepte de ses films d’origine le plus souvent espagnol et qui comptaient des histoires sordides rappelant par moment des faits réels. Tu lanças un classique : l’exorcisme. Tu vins étaler tes jambes sur la table basse, posant le bol de nourriture tes côtés. Tu ne mis pas longtemps avant de sursauter face à une scène. Même si t’aimais ce genre de film, tu ne niais pas ressentir perpétuellement cette appréhension en les regardant. Tu te moquais aussi souvent du personnage principal qui réalisait toujours les mêmes erreurs. Tu calas quelques pop-corn dans ta bouche avant de t’enfoncer un peu plus dans le canapé. Rapidement tu sentis le sommeil prendre le dessus et tu ne luttas pas longtemps avant de sombrer dans les bras de Morphée. Un cri retentit et tu sursautas renversant le bol à tes côtés. « Putain. » lâchas-tu d’une voix rauque. Tu mis le film sur pause tout en te frottant les yeux. Tu t’empressas de ramasser les quelques pop-corn qui avaient rejoins le sol. Un tapotement répétitif te fit froncer les sourcils et tu tournas la tête vers la porte d’entrée. Tu jurais que l’une de tes amies avaient trop bu et s’entêtaient à vouloir entrer la clé dans la serrure. Un soupire s’échappa de tes lèvres et tu te relevas pour aller lui ouvrir. L’étonnement se dépeint sur ton visage lorsque tu ne vis ni Anja, ni Az en ouvrant la porte. Tu relevas un sourcil quand le jeune homme t’adressa la parole comme s’il te connaissait. Il semblait te confondre avec quelqu’un d’autre et lorsqu’il comprit qu’il ne te connaissait pas, il ne se dérangea pas pour t’insulter. Ton étonnement laissa place à la colère et tu le vis faire un pas vers toi ce qui te fit réagir aussi tôt. Tu plaquas ta main contre son torse en le repoussant gentiment. « Mais t’es qui toi sérieux ? » demandas-tu soudainement. « Je connais pas de Théo et évite de m’insulter merci. » précises-tu alors que tu sentais que tu ne faisais pas le poids fasse à ce gars tout en muscle. Il te fit reculer d’un pas et tu fronças encore plus les sourcils. « Mais t’es sourd ou quoi ? Ici c’est pas chez toi alors vire. » Tu perdais petit à petit patience, mais lutter contre un gars bourré était vraisemblablement impossible.
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Son petit frère abusait tellement, il se permettait de ramener régulièrement ses plans cul à l'appartement et en plus de ça, il ne prenait même pas la peine de prévenir. Du moins, c'est que Hugo croyait. Il était complètement saoul et n'était pas vraiment conscient de ce qui se déroulait autour de lui. Persuadé qu'il était au bon endroit et à la bonne porte, il était vraiment surpris de voir ce visage si inconnu à ses yeux. Étrange, il ne connaissait pas cette fille et à y regarder d'un peu plus prêt, ce n'était pas trop le genre de Théo, lui il préférait les filles un peu plus ... comment dire. Vulgaire ? La petite blonde était jolie et même si elle lui lançait un regard glacial, elle avait de jolis yeux. « Tu connais pas Théo ? C'est quoi encore cette histoire, c'est un nouveau jeu ? J'peux jouer ? » lança-t-il bêtement, maladroitement. La belle blonde posa sa main sur son torse et essaya de le repousser mais le Student ne capta même pas qu'elle le touchait. Par dessus son sweat et son t-shirt, il ne sentait quasiment pas sa main. Il ne voulait pas savoir et ne cherchait pas à comprendre. Dans sa tête, il était chez lui et ne comprenait pas pourquoi cette fille lui barrait ainsi la route. Il avait le droit d'entrer chez lui quand même. Elle lui demanda de dégager et d'se barrer de chez elle. C'était fou quand même d'en arriver là, chassé de son propre appartement par une inconnue. Bien décidé à entrer chez lui, posa sa main sur la porte et la regarda avec un fin sourire. « C'est pas parce que t'es mignonne que tu peux te permettre d'être agressive comme ça donc tu recules tes belles petites fesses et tu m'laisses passer, merci. » dit-il, toujours avec ce sourire accroché aux lèvres. Hugo n'a jamais été un grand dragueur, c'était bien connu mais par contre, il était doté d'un franc parlé assez déconcertant. Tout ce qu'il avait envie de dire, il le disait sans la moindre retenue. Là par exemple, il ne s'était pas gêné pour lui dire qu'elle avait de jolies fesses. Bon d'accord, il ne les avait pas vu mais il pouvait quand même laisser libre court à son imagination débordante. D'un geste maîtrisé, il ouvrit la porte en grand et passa sur le côté, puisque visiblement madame ne voulait pas laisser entrer. Une fois à l'intérieur, il se dirigea vers le canapé sans même capter que la disposition des meubles n'était pas la même que d'habitude, non cela ne le choquait pas le moins du monde. Il contourna la table basse et vint s'asseoir lourdement sur le canapé. Le Student se laissa tomber de tout son poids sur le sofa avant de poser ses yeux sur la télé. « Ah tiens, c'est drôle, dans mes souvenirs elle paraissait plus petite que ça la télévision. » annonça-t-il, presque amusé par sa propre remarque. Bah tu parles, les Blackburn n'avaient qu'une toute petite télévision, là il avait devant lui un écran plat assez grand, la classe quoi. Il croisa les bras sur son torse et ne quitta pas la télé des yeux, c'était en pause mais c'était pas grave. Il entendit à peine la blondinette râler. « Oh putain !! » gueula-t-il avant de décroiser tous les membres de son corps. Il se pencha rapidement vers l'avant et attrapa le pot de pop corn. Hugo le regardait avec des étoiles dans les yeux, comme s'il venait de trouver le Graal Ancestral. « Mais t'as eu ça où ? » la questionna-t-il dans la précipitation en lui montrant le saladier, ouais au cas où la blondinette n'aurait pas comprit de quoi il parlait. Il éclata de rire avant de la regarder d'un air presque pittoyable. « Je peux ? J'comprendrais que tu veuilles les garder pour toi. » lui demanda-t-il poliment. Il lui fit des yeux digne du chat potté, on aurait dit un gros gamin.
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Seigneur qu’ai-je fait pour que tu me mettes ainsi à l’épreuve ? Pensas-tu alors que tu essayais de rester calmer devant cet inconnue. Il te reparla de ce Théo qui a tes yeux n’existaient sûrement pas. L’alcool le faisait sûrement délirer et ces propos n’avaient aucun sens. Ta main fermement planqué sur son torse, tu ne cédas pas fasse à la nonchalance du jeune homme. Apparemment il voulait jouer, grand bien lui fasse, mais qu’il aille jouer ailleurs que chez toi. Il fit une remarque sur tes fesses et t’ouvris la bouche surprise de ses propos. Attend .. Quoi ! Ses propos t’avaient tellement pris au dépourvus, qu’il utilisa ce laps de temps pour rentrer chez toi. « Eh ! » lâchas-tu finalement. Tu tournas les talons pour le regarder s’installer tranquillement sur ton canapé. « Mais t’es qui sérieux ? On t’a jamais appris la politesse ou quoi ? » demandas-tu en perdant petit à petit patience. Il semblait tellement à son aise que ça ne faisait qu’accroître ta colère. Mais tu pris tout de même sur toi, ne préférant pas brusquer un mec de sa corpulence et surtout bourré .. Tu ne le connaissais pas, tu ne savais pas trop comment il pouvait réagir et t’aimerais éviter un confrontation avec un inconnu. Il te fit une remarque sur la télévision et tu levas les yeux au ciel. Evidemment qu’elle te paraît plus grande vu que c’est pas la tienne. Il prend ces aises et tu baisses les bras. Comment lutter contre un gars aussi alcoolisé .. Un soupire s’échappa de tes lèvres alors que tu vins te laisser tomber à côté de lui. « T'es épuisant comme garçon tu sais ça ? » dis-tu en attrapant ton paquet de clope qui traînait sur la table. Alors que t’en sortis une, il te fit sursauter suite à son intonation un peu trop violente à ton goût. Tu le regardas étonné. Il semblait tellement en amour devant ce bol de pop-corn que tu ne pus t’empêcher de rigoler. Mais c’est qui ce gars sérieux ! Il te demanda s’il pouvait en prendre et tu lui fis un geste de la main, en mode fait ta vie. Tu calas ta clope entre tes lèvres avant de venir l’allumer. Un épais nuage blanc ressortit de ta bouche quelques secondes plus tard et t’en profitas pour remettre le film en route. « J’espère que t’aimes les films d’horreurs. » demandas-tu te fichant pas mal de savoir si oui ou non il appréciaient ça. Il semblait bien trop occupé avec la nourriture et tu soupiras de nouveau. Il ressemblait à gosse un peu trop instable qu’on pouvait occuper avec n’importe quoi. Ta main se dirigea à l’aveugle jusqu’au bol afin d’attraper des pop-corn .. Mais tu n’y trouvas que le vide. Tu tournas la tête brusquement vers le bol et tu fronças les sourcils. « Mais t’es sérieux ! T’as tout mangé ? Mais quoi t’as pas bouffé depuis trois semaines ou quoi ? » Alors oui il pouvait se taper l’incruste chez toi en pensant être chez lui, mais non il ne pouvait pas engloutir toute la nourriture ainsi. Surtout pas TA nourriture … T’attrapas le bol furieuse et tu te levas te dirigeant vers la cuisine. Tu fouillas dans les placards à la recherche d’un paquet neuf .. Mais tu ne trouvas rien d’autres que des trucs inutiles et peu comestibles .. Un grognement s’échappa de tes lèvres et tu vins écraser violemment ta clope dans le cendrier près de l’évier. « Sérieux, tu m’emmerdes. » dis-tu en reprenant ta place à côté de lui. « Est-ce que je viens chez toi pour manger ta bouffe ? Et personne va s’inquiéter si tu rentres pas ? » Oui tu ne prenais le temps de t’inquiéter de ce léger détail que maintenant.
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Non mais des popcorns, est-ce que vous vous rendez compte de ce que cela pouvait bien représenter pour lui ? Hugo n'en avait pas mangé depuis des années, des décennies même. De mémoire, il devait avoir quoi, dix ans la dernière fois qu'il avait mit des trucs comme ça dans sa bouche. C'était certainement pour l'anniversaire d'un copain riche, lui. En admiration devant les sucreries qu'il avait devant les yeux, il ne voyait plus que cela, il s'en foutait de cette fille qui squattait son appartement sans vraiment son autorisation. Il haussa les épaules lorsqu'elle lui demanda s'il aimait les films d'horreur. Bonne question en fait. Hugo ne prenait jamais le temps de se poser devant la télévision. Il n'était au courant de rien et niveau série, il avait un sacré retard à rattraper mais cela ne semblait pas le contrarier plus que ça. « Ouais, ça ne me gène pas. » avoua-t-il sans vraiment savoir de quoi elle parlait. Ce n'était pas un fan de films d'horreur, ni de films tout court en fait. Le beau brun continuait de manger comme si sa vie en dépendait, il était à fond, au taquet. Il ne remarqua même pas la main de la blondinette se faufiler dans le saladier et vint engloutir la dernière poignée de popcorns. Il haussa les sourcils en l'entendant crier. « C'est pas moi ! » dit-il sur un ton innocent, comme si cela pouvait être quelqu'un d'autre. Il vint déglutir et presque instinctivement, il lécha le sucre sur ses lèvres à l'aide de sa langue. Il essaya de loucher pour voir sa langue mais c'était peine perdue. « Mais c'est d'ta faute aussi là ! Des popcorns, oh Jacqueline quelle idée d'me mettre des popcorns devant les yeux. Tu m'excites avec tes popcorns et après tu cries sur moi ... quelle genre de femme es-tu ? » protesta-t-il en parlant assez fort pour qu'elle l'entende. La blondinette lui arrache le saladier des mains, ce à quoi il vint râler d'un « eh ! » pas content. Hugo ne la regarda même pas partir vers la cuisine et posa son regard sur la télévision. Elle farfouilla dans les placards, certainement à la recherche d'un truc à manger. Oh oui, un autre paquet de popcorn. A cette idée, ses yeux vinrent s'émerveiller. Finalement, elle revint les mains vides et en plus de ça, pas contente. Il soupira sans prendre la peine de répondre à ses questions. « Attends, t'es pas sérieuse ? T'as pas trouvé de popcorns dans ton arbre à popcorns là ? J'sais pas débrouilles-toi pour en trouver, j'ai faim moi ! Ah et si tu pouvais me rapporter un truc à boire aussi, tu serais mignonne. » Hugo rigola car quelque chose lui disait qu'elle n'allait pas être contente. Finalement, il haussa les épaules. « Mais non Théo est j'sais pas où et Ailis et ... J'sais pas où non plus. Tu vois, nous sommes tous quelque part donc AUCUNE raison de s'inquiéter. Et toi ? Personne ne va s'alarmer que tu sois chez moi ? Sur mon canapé ? J'veux dire, t'es quoi ? Un rêve, un fantasme ? T'peux me le dire, j'suis grand et j'peux tout entendre. » dit-il le plus sérieusement du monde. L'alcool le faisait délirer, il racontait n'importe quoi mais voir ses jolies yeux en furie contre lui, ça l'amusait presque.
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