Andrea & Harper Thanks for having me here ... or not

Andréa & Harper

Mes valises siglées Louis Vuitton enfin dans mon coffre, je démarrais la voiture direction la Eliot House. J'avais pensé prendre une chambre d'hotel le temps que la décoration et la peinture de mon nouvel appartement de Boston soit prêt, mais suite à la longue discussion que j'avais eue avec mon frère une semaine auparavant sur mes relations, ou plutôt mon manque de relation social, je m'étais enfin décidée à me faire quelques amis sur le campus. Andréa était apparemment chez les Eliots, ce qui tombait bien puisque j'allais justement intégrer cette confrérie juste après mon bizutage. Et puis ces derniers temps je me trouvais moi même trop plongée dans le travail et pas assez investie dans de nouvelles amitiés. J'avais réellement besoin d'avoir d'autres personnes dans ma vie que Stephen Hawking, l'homme à l'origine de toutes mes recherches d'Astrophysique et de toutes mes lectures du moment...

Toutes ces pensées me trottaient dans la tête jusqu'à mon arrivée près de l'appartement de la fameuse Andréa a la Eliot House. Je rangeais donc ma BMW avant de sortir papier en main avec le numéro de ma future hôte, puis sonnais. Nous ne nous étions parlées que par mail alors je ne savais même pas à quoi elle ressemblait. J'entendis des pas se presser près de la porte avant qu'elle ne s'ouvre. Un jeune homme blond m'ouvra.

"Bonjour, je cherche ... hum Andréa ?" disais-je avec le sourire, tout en regardant à nouveau le numéro d'appartement sur mon petit bout de papier m'interrogeant si j'étais réellement à la bonne.

Tu venais de quitter ton lit. La seule chose que tu pouvais dire maintenant, c'était de ne plus jamais abusé de l'alcool avec Ezio. Ce chieur t'avait encore embarqué dans une folle soirée avec d'inconnus et tu étais rentrés tellement tard que le bruit de sonnerie t'arracha de ton rêve. Fais chier avais-tu lancé à travers de la chambre de la Eliot House, fais doublement chier quoi. Tu passas ta main dans tes cheveux en pagaille alors que tu baissas les yeux sur ton caleçon, et merde, c'est pas la tenue d'un prince ça. Mais bon, tu t'en fous actuellement, tu veux dormir. Tu ouvris la porte de cette chambre pour froncer les sourcils, en voyant cette femme en face de toi. Une blague. Elle cherche Andréa. Bah c'est toi, sauf qu'elle s'attend pas à ce que ce soit toi. Oui c'est moi, tu es qui au juste ?   T'as la gueule de bois, l'envie de dormir et tes cernes horribles alors chut quoi. Sa valise, tu tournes la tête la tête dans le couloir de la Eliot House pour passer ta main sur ton visage C'est Cole qui t'a dit que tu pouvais dormir ici ? Je rêve, l'enfoiré ! Tu soupires une nouvelle fois avant de la laisser rentrer. Bon, la chambre était assez grande, en soi, y'avait deux grands lits et une bonne grosse salle de bain et surtout tu avais juste pris toute la place ici. Tu levas les yeux au ciel pour refermer la porte, une fois qu'elle avait passé cette dernière. Tu marchas directement jusqu'à la deuxième armoire pour lui montrer. Celle là, c'est la tienne et tu as l'armoire aussi dans la salle de bain à gauche, celle de droite c'est la mienne. Et au fait, c'est quoi ton prénom déjà ?   Ca va rooh, elle venait de te réveiller alors que tu aurais préféré dormir directement pendant de longues heures, ton téléphone sonna pour t'attirer ton attention. Ah bah non, tu aurais été réveillé par ta mère. Tu souffles un coup pour ajouter Du coup, ton lit est là, tout ce qui se passe ici reste entre nous, tu n'as pas le droit d'en parler, ni même de critiquer, voilà je crois que j'ai tout dit. Bienvenue à la Eliot House   dis-tu avant de te replonger dans ton lit pour décrocher le téléphone qui s'éteignit aussitôt. Dawn it !

Andréa & Harper

Le jeune homme en question qui m'avait ouvert était en caleçon, l'air encore endormi et encore en gueule de bois. Etai-je réellement au bon numéro ?

"Oui c'est moi, tu es qui au juste ?" répondait-il à ma question de savoir si Andréa était là. J'écarquilla les yeux. Andréa.. était un ... homme ? Jamais cela ne me serait venu à l'esprit. Donc en gros ce satané Cole m'avait indiqué la chambre d'un homme ? Ciel.

" Tu... tu es Andréa ?..." répondis-je interloquée. Apparemment oui. Il était là posté devant moi, j'avais l'impression de déranger. "C'est Cole qui t'a dit que tu pouvais dormir ici ? Je rêve, l'enfoiré ! " Je le regarda les yeux écarquillés une nouvelle fois, reculant légèrement la tête. Il était sérieux là ? En gros il ne s'attendait pas à ma venue, et ce Cole ne l'avait donc pas prévenu ?

" Oui en effet, quel accueil ... mais si tu veux que je parte tu peux toujours me le dire ... " répondais-je avec distance. Il me faisait finalement entrer dans sa suite me présentant de façon nonchalante et agacée les armoires, et autres endroits où installer mes affaires. Je posais mes bagages complètement déboussolée et terriblement gênée de ma venue ici. Qu'est-ce qui m'a prit de croire que je pouvais me faire des amis. J'aurais mieux fait de me prendre une chambre d'hôtel, au moins j'aurais été au calme.

" Celle là, c'est la tienne et tu as l'armoire aussi dans la salle de bain à gauche, celle de droite c'est la mienne. Et au fait, c'est quoi ton prénom déjà ? " demandait-t-il sans grande conviction. " Harper. " répondais-je sèchement, avec un visage glacial. Son téléphone sonna, brisant le silence tout aussi froid que mon visage. " Du coup, ton lit est là, tout ce qui se passe ici reste entre nous, tu n'as pas le droit d'en parler, ni même de critiquer, voilà je crois que j'ai tout dit. Bienvenue à la Eliot House " répliqua le jeune homme tout en me montrant un lit plutôt confortable et soigné avant de s'affaler sur le sien pour répondre à son téléphone avant qu'il n'arrête de sonner. J'arqua un sourcil.

"Merci bien... je m'attendais à un accueil plus chaleureux même si j'ai conscience de te couper en plein cuvage d'alcool " dis-je avec fatigue avant de continuer avec ironie et un léger sourire. " Oh c'est vrai, je ne devais pas critiquer. Mais ne t'en fais pas, je ne resterai pas bien longtemps si ça peut te rassurer, c'est juste le temps que mon appartement soit terminé. " Je m'asseyais sur le lit avant d'ouvrir une de mes valises pour en sortir quelques affaires essentielles l'air dépitée. Je cachais ma peur au fond. Nos lits n'étaient pas très éloignés, et il avait l'air d'être un fêtard. Qui me disait que je n'allais pas être agressée à nouveau ? J'espérais profondément qu'il ne soit pas ce genre de personnes, même si dans ma tête je savais qu'il fallait que j'avance.

Tu fronças les sourcils alors qu'elle reposa la question nouvelle fois. C'était une blague ? Elle avait pas entendu ou quoi ? Ou bien ton prénom faisait pas assez masculin, tu soupiras, en baissant la tête. Oui c'est moi, c'est mixte comme prénom tu sais. Pourrais-tu arrêter de me dévisager comme ça par contre, c'est stressant et assez impoli.. dis-tu finalement, comme si de rien était. En même temps, c'était flippant quoi. Elle te regardait bizarrement et te demandait en gros si tu étais bien celui qui tu prétendait être. Bien sur que oui. Tu n'étais pas non plus personne. Tu étais toi .. Mais tu soupiras. Cole et ses délires chiants et immatures. D'accord tu vais signé cette pétition pour lui interdire la vice présidence de la maison mais bon, fallait pas être con pour être aussi rancunier et ce moment, il commençait sérieusement à te chauffer. Tu passas ta main dans tes cheveux avant de rire à sa remarque légèrement Si on t'a assigné la chambre, je vais pas t'interdire de dormir ici. Bien au contraire, je suis là qu'une semaine dans le mois donc bon, ça sera plutôt ta chambre que la mienne.  dis-tu finalement en essayant de ne pas trop tousser devant elle, mais tu ne l'avais pas fait et tu continuais d'être normal. Comme toujours et avec beaucoup de style. Et tu commenças le petit tour de la chambre. Bon, elle était de taille respectable, avec du mobilier respectable et un style unique, elle était blanche. Tu n'avais pas voulu mettre de décoration, juste la photo de la famille royale sur la table de chevet mais c'était tout. Après tout, toutes tes affaires étaient réellement dans ton appartement donc ce n'était pas avec une photo en moins que tu allais mourir. Quand tu entends son prénom, tu hochas la tête doucement Enchanté Harper. Du coup, moi c'est Andréa mais appelle moi Andy. Tu lâchas légèrement prise pour t'allonger. La fatigue t'avait gagné, tu n'étais plus maitre de ton corps et tu passas ta main dans tes cheveux. Mais il fallait que tu sortes de ce piège à sommeil et que tu te lèves réellement. Tu te rassis confortablement, essayant de te réveiller pour regarder la bouteille d'eau qui trônait à côté de ta photo de famille pour sourire légèrement à sa remarque. Excuse moi, j'avoue que je ne suis pas du tout comme ça d'habitude.. Et j'avoue aussi que la soirée d'hier était mouvementée.. dis-tu sincèrement avant de sourire Bienvenue à la Eliot House du coup, en espérant que tu te plaise ici et que tu réussisses l'épreuve d'entrée.  Tu penchas légèrement ta tête sur le côté, en regardant la jeune femme en face de toi et tu te levas, tu décidas quand même d'enfiler un t-shirt avec ton jogging noir qui n'était pas là par hasard et heureusement pour toi, il était là et tu te tournas de nouveau avec ta colocataire maintenant. Alors que fais-tu ici à la Eliot House ? C'était un choix défini d'avance ou tu es ici par défaut ? demandes-tu par curiosité alors que tu enfiles ton t-shirt et tu t'assois sur ton lit

Andréa & Harper

Je me disais définitivement qu'Andréa et moi ne serions certainement pas amis malgré la confrérie qui nous liait au vu de son comportement envers moi. Si on t'a assigné la chambre, je vais pas t'interdire de dormir ici. Bien au contraire, je suis là qu'une semaine dans le mois donc bon, ça sera plutôt ta chambre que la mienne. Je balaya la grande pièce du regard, regrettant un appartement où je serais toute seule, malheureusement c'était les règles de la maison en tant que bizut, mais cela n'allait pas durer longtemps. Une fois définitivement bleue, je m'installerais dans la suite royale du Four Season et y élirait domicile. Tout cela n'était que provisoire me disais-je. Je lui souriais tout de même poliment. Je n'avais pas envie de me faire des ennemis dans ma propre maison, même si je ne le trouvais que peu sympathique et qu'il m'en fallait très peu pour devenir cauchemardesque. Lui et moi faisions partie du même monde finalement, je devais donc rester diplomate. " Ne t'en fais pas, je m'en contenterai, je ne resterai pas longtemps. "
Alors que je lui donnais mon prénom sans grande conviction sympathisante, le ton de mon interlocuteur changea radicalement. Il se redressa presque pour s'adresser à moi. Je fus presque étonnée. Enchanté Harper. Du coup, moi c'est Andréa mais appelle moi Andy. Je l'observais, essayant de déceler son état d'esprit affecté par sa gueule de bois. Excuse moi, j'avoue que je ne suis pas du tout comme ça d'habitude.. Et j'avoue aussi que la soirée d'hier était mouvementée.. Bienvenue à la Eliot House du coup, en espérant que tu te plaise ici et que tu réussisses l'épreuve d'entrée. Je souris à mon tour avant de répondre gentiment mais avec une pointe de fierté sans vraiment le vouloir. " Merci Andy, il n'y a pas de mal, je comprends, et évidemment que je vais réussir, je ne suis pas une Vanderbilt pour rien. " Effectivement si il y avait bien une chose dont j'étais sûre, c'est que j'étais faite pour la Eliot House. Des générations avant moi en avaient fait partie, dont mon père qui était extrêmement exigent là-dessus. Le jeune homme enfila un t-shirt, à la bonne heure, pensais-tu. Tu n'avais pas tellement l'habitude, et étais un peu gênée intérieurement lorsque tu étais dans ce genre de situations. Alors que fais-tu ici à la Eliot House ? C'était un choix défini d'avance ou tu es ici par défaut ? me demanda-t-il avant de se rassoir sur son lit. Je fis de même sur le mien, commençant enfin à me débarrasser de mes affaires. " C'est un choix défini d'avance. Ma famille pèse énormément sur ce genre de choix ... et de toute manière je pense que j'étais faite pour la Eliot d'avance. Et toi ? Ca fait longtemps que tu en fais partie ? " lui demandais-je tout en sortant de ma trousse de toilette des cachets anti-gueule de bois qui me servaient personnellement contre mes migraines. Je lui en tendis un avant de continuer avec un clin d'oeil " Ne t'en fais pas, ça va juste te rendre ta journée plus facile à supporter. " Je me leva et alla ranger ma trousse dans un des tiroirs de la salle de bain avant d'en ressortir. " J'imagine que tu dois connaitre Clary et Malicia, elles sont toutes les deux à la Eliot aussi, elle sont mes cousines. " Je connaissais à vrai dire un peu de monde dans cette confrérie puisque j'en côtoyais certains depuis l'enfance, comme Hyppolite ou encore Pénélope. D'autres depuis plus récemment comme Hadès et Cole.

Ton regard se posa sur elle, tu haussas légèrement les épaules avant de hocher la tête doucement. Très bien, si elle ne reste pas, tu ne vas pas te plaindre si ? Tu pinces néanmoins tes lèvres avant d'entendre son nom de famille. Vanderbilt ? Tu es française alors ? demandes-tu. En même temps, il y a tellement peu de français dans cette université que tu priais toujours pour tomber sur une personne qui parle français. Manque de bol c'est tout le contraire bien sur. Tu enfilas rapidement un t-shirt parce qu'après tout, la vue de ton torse n'était pas forcément le meilleure remède contre la gueule de bois et c'est après que tu te sentis con, puisque tu arrives toujours à enfiler quelque chose sur toi pour éviter que l'on voit ta petite cicatrice toujours au même endroit. Tu t'assois ensuite sur ton lit et elle te réponds. Tu hoches la tête C'est pour ça que ton nom me disait quelque chose. En tout cas, tu verras, tu te plairas ici. J'en suis sur. tu levas les yeux vers elle, en souriant doucement Non que depuis septembre 2016 donc pas si longtemps que ça.  . Elle te tendit ensuite un cachet, tu fronças les sourcils en le regardant avant de le prendre. Non pas un poil méfiant. Merci c'est sympa .. Disons qu'il fallait faire confiance après tout. Tu le pris pour ensuite regarder la jeune femme partir et tu réfléchis quelques secondes. Clary oui, elle vient de revenir je crois, je l'ai croisé quelques fois et Malicia aussi. Alors vous êtes cousines. Génial, t'es pas toute seule ici du coup, c'est bien d'un côté. dis-tu en souriant doucement.