Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityDieu créa la femme, déçu du résultat, il inventa photoshop - meleka
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Dieu créa la femme, déçu du résultat, il inventa photoshop - meleka

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Il est en retard. Les minutes passent et tu sens le piège se refermer sur toi. Tu n'es pas en confiance, l'insécurité s'est emparée de ton être et tu ne sais pas quoi faire. Deux options s'offrent à toi, partir ou continuer à l'attendre. Tu ignores absolument tout de ce mec et pourtant tu as rendez-vous avec lui dans les abîmes de l'enfer. On peut applaudir le lieu de rencontre choisi, la ruelle derrière l'église, c'est pour le moins original et peu orthodoxe. Tu ne t'attendais pas à te retrouver ici lorsque tu as suivi la maps de ton téléphone mais tu as l'air d'être au bon endroit. Ton regard vacille entre la droite et la gauche, à la recherche du moindre mouvement. La capuche sur ta tête, tu te tiens prêt à partir si la situation tourne au vinaigre, tu as même repéré cette clôture derrière toi, menant aux jardins privés des gens. L'horloge de l'église indique onze heures. Tu te sens nerveux et cette boule logée confortablement dans son estomac s'agrandit lorsque tu le repères au loin. L'homme s'approche lentement de toi, la démarche douteuse. Ton regard suspicieux se pose sur lui et tu le détails dans sa globalité. C'est bien lui, tu en es certain. Tu prends toutes les précautions possibles et tu t'avances vers lui à ton tour. Vous rejoindre à un point culminant et stratégique de la petite ruelle te semble être un bon compris. A sa hauteur, tu ne lui adresses aucun regard, ni aucune parole. Tu sors la plaquette de médicaments de la poche de ta veste et lui montre avec un aplomb déterminant. Personne n'a envie de savoir comment tu t'es procuré cette marchandise, cette histoire en ferait frémir plus d'un. L'échange se fait à une vitesse névrosée. Tu lâches la plaquette des mains et saisis le billet qu'il te tend. Tu n'as pas envie de te faire choper donc tu le contournes, le bousculant au passage. Traîner ici n'est pas vraiment dans ton intérêt donc tu accélères ta cadence. Tu n'es pas à l'aise avec tous ces signes religieux, ça dégueule l’hypocrisie autour de toi. Dieu ne s'est jamais penché sur ton cas et ne t'as jamais donné le moindre coup de pouce, tu ne vois pas pourquoi tu continuerais ton périple dans cette ruelle. Tu ne veux pas de la pitié divine, tu survies comme tu le peux en attendant que l'enfer ne te tende les bras et t'invite dans sa douce délivrance. Tu relèves ta tête et c'est là que tu la vois. Cette fille. Cette blondasse superficielle et arrogante. Tes réflexes t'obligent à t'arrêter lorsque son regard croise le tien. Ta mâchoire se serre de toute ses forces pour palier à l'instabilité qui te ronge. Vu le regard qu'elle te lance, elle a certainement dû te reconnaître. Acceptant la situation, tu enlèves ta capuche et dévoile ton visage au grand jour. Tu inspires profondément. Toi ici ? Quelle ironie du sort. Tu n'as pas besoin de faire toutes les églises du monde Meleka, aucun prêtre ne plaidera ta cause, tu vas devoir apprendre à vivre avec tes péchés. Tes yeux se plissent sous tes mots froids et provocants. Tu te sens en infériorité et tu détestes ça. Meleka vint d'assister à ton deal et pourrait te faire arrêter en un claquement de doigts royal. Qui plaidera la tienne de cause ? Surement pas l'opinion publique.
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diablesse — Mes habitudes étaient chamboulées depuis mon départ de Jamaïque. Persuadée d'être là ou je devais être. Je n'avais pas pensé au changement qu'avait pu avoir ma vie en venant étudier à Harvard. Loin de mes terres natales, je me surprenais à imaginer une plage de sable fin et une planche de surf. Les plaisirs des îles me manquaient. Le temps, ici, était un peu plus capricieux comme la plupart des personnes que j'avais pu rencontrer. Je regardais avec insistante l'homme qui se trouvait devant moi. La pièces étaient baignée d'un silence pesant et tout nos regards étaient rivés sur ce même dieu. Une croix, un homme, une histoire et voilà que tout le monde en faisait un mythe. La religion ne m'intéressait pas contrairement à ma famille. Catholique, les Hilton avaient ce franc succès d'être croyant. Une contradiction qui pesait sur notre nom. Je n'avais d'ailleurs jamais compris le sens de tout cela. Comment peut-on être croyant et flirter autant avec le diable. J'étais différente, l'exception de la famille. Résigner à ne pas suivre les traces de mes ancêtres. Résigner à ne suivre aucune trace, j'avais réussi néanmoins à attirer les faveurs de mon grand-père. Le patriarche de la famille Hilton, l'homme de la famille et celui dont-on ne refuse rien. Catholique. Je me retrouvais aujourd'hui à ces côtés devant ce dieu merdique, à faire l'éloge de prières dont je ne comprenais même pas le sens. Mon regard vagabondaient entre les croyants. Plusieurs regards étaient braqués sur mon grand-père. Difficile d'être discret ici, tout le monde le connaissait et personne ne me connaissait. Pourtant tout était inscrit sur mon visage. La fille du diable, celle qui aime vivre avec ces péchés. J'étais connue comme telle. L'argent me permettait de vivre sans conséquence mais mon esprit lui était très claire. Le démon se cache derrière mes traits et je ne peux rien y faire. Le feu m'attire alors que la glace me froisse. Je ne veux pas être secouru mais je veux vivre. Prise au dépourvu, j'affichais un sourire à ces catholiques de merde. Fière mon grand-père me susurra quelques compliments sur ma tenue. Une tenue trop soutenue pour moi. Une image qui ne ressemblait en rien à la véritable Meleka. Les prières s'enchainaient pour finalement s'arrêter subitement. La messe était terminé à mon plus grand plaisir. Un sourire de soulagement se dessina sur mes lèvres avant de finalement prendre le bras du vieille homme. " Grand-père, je t'attends dehors. Je vais fumée..." La cigarette faisait partie de mes grands vices. En manque de nicotine, je ne me voyais pas rester une seconde de plus ici. Il afficha un sourire compatissant, puis serra ma main " Nous t'attendrons dans la limousine Meleka. Je vais discuter avec Anne-Marie avant d'y aller. " je hochais le visage machinalement puis quitta l'église. Une fois à l'extérieur, mes mains se portèrent sur mon paquet de cigarette. Une fois en bouche, la première bouffé me poussa à fermer les yeux. Comme c'était bon de ce sentir libre. Mes pensées se portèrent sur le souvenir que je me faisais du prête. Un homme de dieu sacrément bien roulé. Ce connard avait beau ne rien avoir compris à la vie, il n'était pourtant pas moche. Et ce simple fantasme de le voir à poil me provoquait quelque frison. Couché avec un homme de dieu ! quelle fantasme. Mon regard scrutait les alentours. Un calme plat régnait autour de la bâtisse avant d'entrapercevoir une silhouette au loin. Mes yeux se froncèrent en voyant ce dos et ces mains. Des mains qui avaient déjà eu le plaisir de parcourir mon corps et des yeux qui avaient eu le privilège de voir ma chair. Un souvenir plaisant et troublant se trouvaient devant moi. Ces paroles ne me laissaient même pas le temps de le saluer. " Toi ici ? Quelle ironie du sort. Tu n'as pas besoin de faire toutes les églises du monde Meleka, aucun prêtre ne plaidera ta cause, tu vas devoir apprendre à vivre avec tes péchés. " je ne pus m'empêcher de sourire. Un sourire machiavélique qu'il connaissait que trop bien et qui révélait que nous jouons dans la même cours. Et nous n'étions certaine pas destiné à finir nos jours au paradis. " Qui te dit que je cherche à plaider ma cause ? Les hommes de dieu sa m'excite ! Je cherche à me diversifier Gautier. " dis-je avec une pointe d'ironie et en pointant volontairement du doigt la partie de jambe en l'air que nous avions eu en Jamaïque. " Et toi alors ? on dirait que tu fricotes encore avec le diable ! " mon regard pointa les poches de son sweet. " Tu devrais songer à t'envoyer en l'air dans un parloir ! c'est plus amusant, je t'assure " ma cigarette en main, je l'apportais à mes lèvres. Je m'approchais de l'étudiant et finis par lui souffler au visage la fumée que j'accumulais. " Montre moi ce que tu as ! il se pourrait que j'en ai besoin "
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