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Retour à la réalité
Plusieurs mois que j’étais dans cet hôpital d’après les médecins. Comment en étais-je arrivée là ? Je n’en savais rien. A vrai dire je ne savais plus rien de moi, de ma vie. D’après les médecins, j’avais été retrouvée au coin d’une rue par un passant, j’avais sûrement dû me faire agressée violemment avant de tomber dans le coma. Les papiers d’identité qu’ils avaient retrouvés sur moi indiquaient que je m’appelais Ruby Gabriella Alvarez, que j’avais 25 ans et que j’étais mexicaine. Tout ceci était génial, je pouvais en quelque sorte m’identifier, mais cela n’était pas assez. Il me manquait quelque chose, il me manquait une vie. Et puis, il y avait ce cauchemar que je faisais toutes les nuits, dans lequel tantôt on m’étranglait, tantôt on me noyait ou alors on me faisait vivre des atrocités. Mais était-ce la vérité ou est-ce que mon imagination me jouait des tours ? J’en avais parlé à personne de peur que l’on me prenne pour une folle et que l’on décide de m’interner. Même à ce flic qui se disait être mon ami je ne lui en avait pas parlé. Je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance, que ce soit à lui ou au médecin. D’ailleurs en parlant de cet « ami » flic, je n’avais pas retenu son nom, par contre son métier lui état bien ancré dans ma tête. C’était à se demander si j’étais une récidiviste en cavale. Si ça se trouve, j’étais une dealeuse et que l’un de mes deals avait mal tourné et m’avait conduit dans cet hôpital. Ce qui expliquerait pourquoi ce flic venait me voir aussi souvent depuis mes premiers signes de réveil alors même que je ne pouvais pas encore parler.
Aïe, ma tête ! Trop réfléchir me faisait mal, ne pas réfléchir m’angoissait ce qui me poussait de nouveau à réfléchir. Bref, j’étais dans un cercle vicieux. C’est d’ailleurs ce que j’expliquais au médecin lors de notre rendez-vous ce matin même. Il me répliqua que cela était tout à fait normal et que je ne devais pas me forcer à me souvenir sous peine de provoquer une rechute. D’après lui, les souvenirs reviendraient d’eux-mêmes petit à petit et grâce aux exercices que je devrais faire en rééducation. Notre rendez-vous pris fin après qu’il m’ait annoncé que j’étais apte à rentrer chez moi. Aussitôt sortie du bureau du médecin accompagnée d’une infirmière, aussitôt je fus prise d’une angoisse. Le médecin me demandait de rentrer chez moi, mais mon chez moi c’était ici au sein de cet hôpital. L’infirmière qui m’accompagnait sentait bien que j’angoissais et tenta de me rassurer, m’expliquant que je retrouverais beaucoup plus vite mes souvenirs en dehors de cet hôpital, si je me confrontais à des lieux, des personnes que j’avais l’habitude de côtoyer avant mon agression. Tout en m’aidant à ranger le peu d’affaires que j’avais elle m’annonça tout sourire qu’un ami venait me chercher. Je la regardais d’un œil dubitatif, avant qu’elle m’annonce que mon « ami » flic n’allait pas tarder à arriver. Hum, comment lui expliquer que cet homme n’était pas mon ami ? C’est vrai quoi, si on avait été un tant soit peu proche dans une de mes vies antérieures je m’en serais souvenue non ? Ou du moins, je ne serais pas aussi réticente à le rencontrer ? Je ne sais pas il y avait un truc qui clochait.
Mes affaires rangées, l’infirmière quitta ma chambre pour me laisser seule avec moi-même. Une dizaine de minutes plus tard, on frappa à ma porte. Je me redressais sur le lit, tout en regardant d’un œil suspect l’homme qui s’avançait dans la chambre. « Tu n’étais pas obligé de venir me chercher, c’est pas comme si je ne pouvais pas me débrouiller toute seule ». Je crois bien que c’était la première fois que je lui adressais la parole depuis qu’il avait commencé à me rendre visite. Certes, ce n’était pas très sympa, mais j’avais quand même fait l’effort de lui parler, étant donné qu’habituellement je me contentais de l’écouter sans jamais répondre à ses questions. « Tu me permets de te tutoyer ? Il paraît qu’on est amis...» Concernant cette information, le doute planait encore.
@Clay Fitz. Cooper
Ruby & Clay
Plusieurs mois que j’étais dans cet hôpital d’après les médecins. Comment en étais-je arrivée là ? Je n’en savais rien. A vrai dire je ne savais plus rien de moi, de ma vie. D’après les médecins, j’avais été retrouvée au coin d’une rue par un passant, j’avais sûrement dû me faire agressée violemment avant de tomber dans le coma. Les papiers d’identité qu’ils avaient retrouvés sur moi indiquaient que je m’appelais Ruby Gabriella Alvarez, que j’avais 25 ans et que j’étais mexicaine. Tout ceci était génial, je pouvais en quelque sorte m’identifier, mais cela n’était pas assez. Il me manquait quelque chose, il me manquait une vie. Et puis, il y avait ce cauchemar que je faisais toutes les nuits, dans lequel tantôt on m’étranglait, tantôt on me noyait ou alors on me faisait vivre des atrocités. Mais était-ce la vérité ou est-ce que mon imagination me jouait des tours ? J’en avais parlé à personne de peur que l’on me prenne pour une folle et que l’on décide de m’interner. Même à ce flic qui se disait être mon ami je ne lui en avait pas parlé. Je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance, que ce soit à lui ou au médecin. D’ailleurs en parlant de cet « ami » flic, je n’avais pas retenu son nom, par contre son métier lui état bien ancré dans ma tête. C’était à se demander si j’étais une récidiviste en cavale. Si ça se trouve, j’étais une dealeuse et que l’un de mes deals avait mal tourné et m’avait conduit dans cet hôpital. Ce qui expliquerait pourquoi ce flic venait me voir aussi souvent depuis mes premiers signes de réveil alors même que je ne pouvais pas encore parler.
Aïe, ma tête ! Trop réfléchir me faisait mal, ne pas réfléchir m’angoissait ce qui me poussait de nouveau à réfléchir. Bref, j’étais dans un cercle vicieux. C’est d’ailleurs ce que j’expliquais au médecin lors de notre rendez-vous ce matin même. Il me répliqua que cela était tout à fait normal et que je ne devais pas me forcer à me souvenir sous peine de provoquer une rechute. D’après lui, les souvenirs reviendraient d’eux-mêmes petit à petit et grâce aux exercices que je devrais faire en rééducation. Notre rendez-vous pris fin après qu’il m’ait annoncé que j’étais apte à rentrer chez moi. Aussitôt sortie du bureau du médecin accompagnée d’une infirmière, aussitôt je fus prise d’une angoisse. Le médecin me demandait de rentrer chez moi, mais mon chez moi c’était ici au sein de cet hôpital. L’infirmière qui m’accompagnait sentait bien que j’angoissais et tenta de me rassurer, m’expliquant que je retrouverais beaucoup plus vite mes souvenirs en dehors de cet hôpital, si je me confrontais à des lieux, des personnes que j’avais l’habitude de côtoyer avant mon agression. Tout en m’aidant à ranger le peu d’affaires que j’avais elle m’annonça tout sourire qu’un ami venait me chercher. Je la regardais d’un œil dubitatif, avant qu’elle m’annonce que mon « ami » flic n’allait pas tarder à arriver. Hum, comment lui expliquer que cet homme n’était pas mon ami ? C’est vrai quoi, si on avait été un tant soit peu proche dans une de mes vies antérieures je m’en serais souvenue non ? Ou du moins, je ne serais pas aussi réticente à le rencontrer ? Je ne sais pas il y avait un truc qui clochait.
Mes affaires rangées, l’infirmière quitta ma chambre pour me laisser seule avec moi-même. Une dizaine de minutes plus tard, on frappa à ma porte. Je me redressais sur le lit, tout en regardant d’un œil suspect l’homme qui s’avançait dans la chambre. « Tu n’étais pas obligé de venir me chercher, c’est pas comme si je ne pouvais pas me débrouiller toute seule ». Je crois bien que c’était la première fois que je lui adressais la parole depuis qu’il avait commencé à me rendre visite. Certes, ce n’était pas très sympa, mais j’avais quand même fait l’effort de lui parler, étant donné qu’habituellement je me contentais de l’écouter sans jamais répondre à ses questions. « Tu me permets de te tutoyer ? Il paraît qu’on est amis...» Concernant cette information, le doute planait encore.
@Clay Fitz. Cooper
fait par Blueberry
(Invité)